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Eglise - Page 973

  • Croire en Dieu ou dans son aide? Homélie du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 29e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 29e dimanche du temps ordinaire (Lc 18, 1-8) (archive du 20 octobre 2013)

    http://www.delamoureneclats.fr/ Références bibliques : http://aelf.org/

    Évangile : Parabole de la veuve qui demandait justice (Luc 18, 1-8)

    Jésus dit une parabole pour montrer à ses disciples qu’il faut toujours prier sans se décourager : « Il y avait dans une ville un juge qui ne respectait pas Dieu et se moquait des hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : ‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’ Longtemps il refusa ; puis il se dit : ‘Je ne respecte pas Dieu, et je me moque des hommes, mais cette femme commence à m’ennuyer : je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse me casser la tête.’ » Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge sans justice ! Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Est-ce qu’il les fait attendre ? Je vous le déclare : sans tarder, il leur fera justice. Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? » 

  • A Rome : un étrange climat ?

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    Lu ICI :

    Épuration à l’Institut Jean-Paul II

    La mise à l’écart brutale de Mgr Livio Melina, une des personnalités importantes de la Curie wojtylo-ratzinguérienne est symptomatique du climat romain de l’après Amoris lætitia.

    Livio Melina dirigeait un des lieux majeurs de feue la politique de « restauration », l’Institut Pontifical Jean-Paul II d’études sur le Mariage et la Famille. Cet organisme avait été fondé en 1981, dans le cadre de l’Université pontificale du Latran à Rome, comme une sorte d’Institut Humanæ vitæ. Son premier président avait été Carlo Caffarra, depuis archevêque de Ferrare puis de Bologne et cardinal. En 2002, lui avait succédé Angelo Scola, depuis archevêque de Venise puis de Milan et cardinal.

    En face, le Conseil pour la Famille, dirigé depuis 2012 (une des désastreuses nominations de Benoît XVI) par Mgr Vincenzo Paglia, aumônier de San Egidio, plus tard postulateur de la cause de Mgr Romero. Avec le cardinal Lorenzo Baldisseri, Mgr Bruno Forte, Mgr Semeraro, et quelques autres, Vincenzo Paglia a été l’un des organisateurs du torpillage de la morale catholique auquel on vient d’assister. Du coup, Melina est devenu l’homme à éliminer.

    Livio Melina, grand ami de Caffarra et jadis de Scola, de très solide ligne morale, dirigeait donc cet Institut dont les étudiants, à l’origine, se recrutaient majoritairement dans les rangs de l’Opus Dei et de Communion et Libération. Aujourd’hui encore, ils sont tous de jeunes clercs classiques, bien formés à la théologie morale.

    Amoris lætitia a cependant introduit la zizanie dans le monde qui entoure l’Institut. À l’étonnement général, le philosophe Rocco Buttiglione, professeur émérite, est devenu pro Amoris lætitia, ce qui a provoqué un débat public avec son confrère Joseph Seifert, le critiquant, pour faire bref, sur le thème : jusqu’ici, en 2000 ans de christianisme, jamais la fornication et l’adultère n’avaient été qualifiés de conformes dans certains cas à la volonté de Dieu.

    Mais il était impossible que Paglia, l’anti-Melina puisse recevoir la barrette cardinalice. Mis en examen en 2015 pour association de malfaiteurs, entrave à une enquête, fraude contre la ville de Narni, ville d’Ombrie dont il a été l’évêque, exercice abusif du crédit, Mgr Paglia était accusé d’avoir utilisé indûment les fonds de son diocèse, déjà largement endetté (plus de vingt millions d’€). Par ailleurs, le personnage était trop manifestement peu sérieux pour figurer parmi une promotion cardinalice, même de nos jours. Du coup, au creux de l’été, le 15 août, le pape François l’a placé sur deux fauteuils dorés, celui de président de l’Académie Pontificale pour la Vie, et celui, créé pour lui sur mesure, de grand chancelier de l’Institut Jean-Paul II, d’où il pourra servir efficacement la cause de la morale amorislætitienne. Et le même jour, Mgr Melina, 64 ans, était remplacé à la tête de l’Institut Jean-Paul-II par Mgr Pierangelo Sequeri, 72 ans, qui n’a pas de compétences particulières en théologie morale, mais qui est, en revanche, un musicologue et un musicien de grande réputation.

    Le 27 octobre aura lieu le début officiel de l’année académique à l’Institut Jean-Paul II. Mgr Melina avait demandé au cardinal Sarah de présider cette ouverture. Comme on s’en doute, le cardinal a été prestement décommandé : c’est le pape en personne qui ouvrira l’année nouvelle de l’Institut reformaté.

    Il règne décidément un étrange climat dans les Palais et les Auberges pontificales. Les méthodes de gouvernement, disent les “opposants”, sont celles transplantées de Buenos Aires : court-circuitage systématique des canaux hiérarchiques, disgrâces et promotions surprenantes. Anecdotique, mais symptomatique, est le fait que des fonctionnaires ecclésiastiques de Curie reçoivent au petit matin un coup de téléphone du pape leur demandant tout à trac : « Pourquoi dis-tu du mal de moi ? » Et le clerc de sentir tout son avenir se dérober sous ses pieds. « C’est une ambiance morale de Corée du Nord, s’exclame un prélat » ! Sauf tout de même que l’“opposition” s’exprime beaucoup, malgré le mouchardage. Et même de plus en plus fort. Cette grogne qui monte est d’ailleurs l’une des explications du raidissement de François et de cette promotion progressiste monocolore de nouveaux cardinaux, qui a tétanisé, dit-on, jusqu’au secrétaire d’État.

  • Saint Salomon Leclercq, un martyr de la Révolution française

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    De Radio Vatican :

    Frère Salomon Leclercq, un martyr de la Révolution française

    Le père Salomon Leclercq - RV

    (RV) Entretien - Canonisé avec six autres bienheureux, ce dimanche 16 octobre 2016 par le Pape François, Salomon Leclercq est un frère des Écoles chrétiennes qui fut exécuté lors des « massacres de septembre », en 1792, pour avoir refusé de faire allégeance à l’État et être resté ainsi fidèle à sa vocation.

    L’Institut des Frères des Écoles chrétiennes est né dans les années 1680-1685, sous l’impulsion de Jean-Baptiste de La Salle, chanoine de Reims, et a pour vocation de donner une éducation chrétienne aux « enfants des artisans et des pauvres ».

    Frère Jean-Paul Aleth, visiteur provincial de France des Frères des Écoles chrétiennes, revient avec Hélène de Vulpian sur la vie du Frère Salomon Leclercq et sur la manière dont ce nouveau saint s’inscrit pleinement dans l’institution à laquelle il a consacré toute son énergie

  • A quoi sert « Amoris laetitia » ?

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    De Sandro Magister sur le site « Chiesa » (extrait) :

    « ROME, le 14 octobre 2016 – Dès les premières lignes d’"Amoris lætitia", le pape François l’a dit clairement  : "dans l’Église une unité de doctrine et de praxis est nécessaire, mais cela n’empêche pas que subsistent différentes interprétations de certains aspects de la doctrine ou certaines conclusions qui en dérivent".

    Par conséquent "dans chaque pays ou région, des solutions plus inculturées, attentives aux traditions et aux défis locaux, peuvent être cherchées ".

    Et en effet c’est bel et bien ce qui se produit, au vu et au su de tout le monde. Dans chaque région, dans chaque diocèse, dans chaque paroisse, chacun applique "Amoris lætitia" comme il l’entend.

    Par exemple, à Rome, dans le diocèse du pape, le cardinal vicaire Agostino Vallini a décidé – avec l'approbation de son supérieur direct – que les divorcés remariés pourront, avec l’autorisation de leur confesseur, recevoir la communion même s’ils ne vivent pas "dans la continence", c’est-à-dire comme frère et sœur, "si ce choix est difficile à pratiquer pour la stabilité du couple" :


    > Buenos-Aires et Rome. D’après François, ce sont les diocèses modèles

    En revanche, à Florence, il n’en est pas de même. Samedi 8 octobre, le cardinal Ennio Antonelli, ancien président du conseil pontifical pour la famille et spécialiste estimé en la matière, a dicté aux prêtres de ce diocèse – en plein accord avec le cardinal Giuseppe Betori, archevêque du lieu – des lignes directrices pour l'interprétation et l'application d’"Amoris lætitia" qui sont dans la parfaite continuité du magistère de l’Église de toujours et qui, par conséquent, ne permettent pas l’accès à la communion aux divorcés remariés qui vivent "more uxorio", sauf dans un cas très particulier déjà prévu par la théologie morale classique, c’est-à-dire le "cas difficile où l’on constaterait l’absence temporaire d’une ferme volonté en ce qui concerne la continence sexuelle".

    De quelle manière cette exception apparente est abordée et résolue : c’est ce que l’on peut voir dans les lignes directrices proposées par le cardinal, qui sont reproduites partiellement ci-dessous.

    Cependant il faut préalablement mentionner le fait que, jeudi 13 octobre, Antonelli a également proposé aux prêtres du diocèse de Trieste cette interprétation qu’il donne d’"Amoris lætitia". Et qu’il va aussi le faire dans d’autres diocèses, au cours des semaines à venir…

    De plus le texte intégral de ces lignes directrices est disponible, en cinq langues, sur le site du Pontificium Consilium pro Familia, à la disposition de quiconque voudra l’utiliser, partout dans le monde … »

    > "Amoris laetitia": pour l'interpretation et mise en oeuvre

    Tout l’article ici :  À Rome oui, à Florence non. Voici comment "Amoris lætitia" divise l’Église »

    Le péché mignon de l’Eglise catholique c’est de vouloir tout réguler…même pour déréguler.

    JPSC

  • Alain Juppé regrette la dimension émotionnelle et esthétique de la liturgie catholique

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    Du site de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne"; propos recueillis par Samuel Pruvot :

    Alain Juppé nostalgique de la messe de son enfance

    Formé à l'école de la Croisade eucharistique*, Alain Juppé a grandi à l'ombre de l'église Sainte-Marie Madeleine à Mont-de-Marsan où il était enfant de chœur. Mais celui qui se dit désormais « catholique agnostique » reste un nostalgique des belles liturgies.

    « J'ai reçu une éducation catholique dans ma famille. Ma mère était très pratiquante. Je fréquentais régulièrement l'église de la Madeleine à Mont-de-Marsan (construite au 19e siècle, Sainte-Marie-Madeleine est la principale église de la ville, ndlr). Plus tard je suis devenu membre d'une association qui s'appelait "Les chevaliers du Christ" (elle dépend de la Croisade eucharistique de France fondée par le père Bessières en 1916). J'étais très actif à la sacristie. J'ai lu que certains s'amusaient de me voir aller à Lourdes le 15 août dernier, mais je connais Lourdes depuis mon enfance ! J'aimais la liturgie et j'aime toujours les grandes pompes liturgiques. Je trouve dommage que la réforme liturgique ait renoncé à cette dimension émotionnelle et esthétique. Mes émotions les plus fortes remontent à cette période où j'étais enfant de chœur. Je devais avoir environ 9 ans. À l’époque, la messe de Minuit avait lieu à minuit pile à Mont-de-Marsan ! J'entrais dans l'église et j'entendais un ténor entonner le Minuit chrétien. Sa voix était retentissante et l'église était pleine à craquer. Ensuite je suis devenu cérémoniaire. J'ai passé tous les "grades" du service de l'autel. Je suis resté enfant de chœur très longtemps…

    Aujourd'hui, je me définis comme un catholique agnostique pour reprendre une expression de Jean d'Ormesson. Je suis attaché à l'Église catholique, à ses rites, même si ma foi se cherche… Les Évangiles me parlent énormément. Peu de textes me touchent autant que celui du Sermon sur la montagne qui a une force extraordinaire. »

    *Ancêtre du Mouvement eucharistique des jeunes axé sur la spiritualité eucharistique et la liturgie.

     
  • Paradoxal : "la gauche laïcarde, insolente et libertaire" en phase avec les évêques de France

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    De Grégoire Biseau sur Libé :

    Messieurs les évêques, la République vous remercie

    • Messieurs les évêques, la République vous remercie

    Que vous soyez, laïcard, agnostique, catho ou musulman, il faut lire ce texte. «Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique», la conférence des évêques de France a pris la plume pour parler de la crise du politique, de la République et du contrat social. Et il faut dire clairement : c’est un texte qui fait du bien. Certes le diagnostic général(«la politique dans notre pays ne cesse de voir son discrédit grandir, provoquant au mieux du désintérêt au pire de la colère») n’est pas franchement neuf. Et les solutions pas vraiment renversantes. Mais ce texte a le grand mérite de rappeler l’ambition d’un «vivre ensemble» fraternel.

    L’expression a toujours fait ricaner les pisse-vinaigre. Mais à tous ceux (à gauche comme à droite) qui théorisent le risque de guerre civile, nos évêques affirment très calmement que la véritable exigence de nos politiques devrait être de répondre à cette seule question : «Comment gérer la diversité dans notre société ? Comment l’identité nationale peut-elle perdurer avec des revendications d’appartenances plurielles et des identités particulières ?»

    L’Eglise ne réclame rien sauf que nos gouvernements se hissent enfin au niveau de l’ambition républicaine «liberté, égalité et fraternité». Des valeurs souvent «brandies de manière incantatoire» et qui «semblent sonner creux pour beaucoup de nos contemporains sur le sol national». Curieuse époque, où l’Eglise catholique devient la première avocate notre République sociale.

    Mais nos évêques n’en restent pas là. Ils ont même le courage d’administrer une leçon de républicanisme à une grande partie de la droite, embarquée dans son affolante surenchère identitaire et antimusulmane. Aux racines chrétiennes de la France glorifiées à chaque meeting par Nicolas Sarkozy, les évêques ont la sagesse de répondre :«La foi chrétienne coexiste avec une grande diversité de religions et d’attitudes spirituelles. Le danger serait d’oublier ce qui nous a construits ou à l’inverse de rêver à un âge d’or imaginaire ou d’aspirer à une Eglise de purs.»

    Tout en revendiquant la légitimité de ce débat sur l’identité, les évêques de France mettent tout de suite en garde : «Il ne faudrait pas que les recherches et affirmations d’identités débouchent sur des enfermements identitaires.» Alors, Messieurs les évêques, veuillez pour une fois accepter que la gauche laïcarde, libertaire et insolente vous dise sincèrement, sans aucune arrière-pensée, merci.

  • Le point sur le tombeau de saint Pierre à Rome

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    Sur le site eecho.fr, Raphaël Trarieux fait le point sur le tombeau de saint Pierre à Rome. 

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  • Joseph Ratzinger ou le destin d'un théologien "progressiste"

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    De Gérard Leclerc sur le site de France Catholique :

    Joseph Ratzinger au cœur de l’histoire du christianisme contemporain

    La publication du livre d’entretien du pape émérite Benoît XVI avec le journaliste Peter Seewald nous donne l’occasion de revenir sur le parcours d’un homme qui se confond avec l’histoire de l’Église au XXe siècle.

    Joseph Ratzinger, successeur de Jean-Paul II au siège de saint Pierre, aura été une des grandes figures de l’Église catholique à l’époque contemporaine. Jeune théologien accompagnant le cardinal Frings, archevêque de Cologne, au concile Vatican II, il va jouer dans l’ombre un rôle majeur dans ce que Jean XXIII appelait l’aggiornamento conciliaire. Sa dimension théologique le met, de facto, au centre des élaborations doctrinales les plus importantes. Sa position singulière de partisan d’un renouveau de l’Église dans le cadre de sa tradition la plus profonde et la plus incontestable le désigne désormais à l’attention générale. Dès la fin du concile, il met en garde, en effet, contre un affadissement de la foi et se met même au travers d’un certain «  esprit conciliaire  ». Il se trouve, du même coup, dans l’état d’esprit de ses aînés qui sont aussi ses maîtres  : Jean Danielou, Henri de Lubac, ou Hans Urs von Balthasar. Appelé contre son gré aux plus hautes fonctions dans l’Église, devenu collaborateur puis successeur de Jean-Paul II, il est en quelque sorte le garant et le gérant de la réforme conciliaire, dont il fut un des initiateurs, en pleine continuité doctrinale avec le patrimoine de l’Église catholique. En sa retraite du couvent Mater Ecclesiae, dans les jardins du Vatican, il continue à suivre avec la plus grande attention la marche de l’Église et les développements de la théologie moderne.

    Pape émérite, il n’intervient plus publiquement qu’avec parcimonie et dans les domaines propres à un théologien privé. Il n’en demeure pas moins un extraordinaire témoin de ce qui a été vécu par l’Église au moment du tournant conciliaire, mais aussi en amont et en aval. C’est pourquoi on ne saurait être trop reconnaissant à Peter Seewald de poursuivre avec Benoît XVI une conversation commencée dès 1996 et qui lui a permis d’écrire deux livres indispensables pour comprendre l’œuvre et la destinée de Joseph Ratzinger (Le sel de la Terre et Lumière du monde). [1] qui vient de paraître apporte nombre de précisions utiles sur le passé, notamment sur les épreuves traversées durant le pontificat. De par la volonté du journaliste de tout mettre en perspective chronologique et biographique, le livre permet de considérer les choses avec une vue panoramique.

    Il y a des compléments sur la vie du pape émérite, depuis la petite enfance, qui sont vraiment intéressants. Le garçon est enraciné complètement dans sa Bavière natale. Et pour lui, il y a une différence fondamentale entre un Bavarois et un Rhénan, même si tous deux sont catholiques. L’intellectuel qui est, par métier, attaché à l’universel ne méprise donc nullement ses origines, pas plus que sa situation dans le temps. La vocation du théologien s’est développée dans un certain contexte qui est celui de l’Allemagne de l’immédiat après-guerre. Le jeune homme, qui entre au séminaire, n’a pas à s’adonner à une démarche d’interrogation et encore moins de culpabilisation à l’égard du nazisme, qui a pourtant marqué ses années d’enfance et d’adolescence. Sa famille n’a toujours éprouvé que répulsion pour cette idéologie diabolique, et lui-même n’attendait que d’en être délivré par la victoire des Alliés. C’est dire la bêtise de tous ceux qui, même en France, spéculèrent sur une fréquentation des jeunesses nazies, obligatoires pour les jeunes de son âge, et dont il obtint d’ailleurs d’être délivré grâce à un de ses professeurs.

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  • Le pape a reçu Mgr Léonard aujourd'hui (14 octobre)

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    C'est ce que rapporte le "Vatican Insider" ("Papa Francesco ha ricevuto oggi monsignor André Leonard, arcivescovo di Bruxelles (senza ricevere la porpora) dal 2010 al 2015") mais on n'en sait pas davantage...

  • Les indignations sélectives de Mme Vallaud-Belkacem

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    Les indignations sélectives

    Une opinion d'Eric Cusas, avocat au barreau bruxellois sur le site de LaLibre.be :

    Le 22 janvier 2016 Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, participe à une émission animée par le très neutre et très présentable Ali Baddou. L'un des invités se nomme Idriss Sihamedi ; il représente l'ONG musulmane Barakacity, qui si l'on comprend bien, s'efforce de dissuader les jeunes gens tentés par le djihad de prendre le chemin de la Syrie en leur proposant, si l'on ose cet oxymore, un "combat non-violent". L'homme représente, presque jusqu'à la caricature l'image que monsieur tout-le-monde peut se faire de l'intellectuel intégriste : un peu gras, lunettes à monture métallique, les cheveux ras, la barbe épaisse et descendant au tiers de la poitrine. Rien de mal à cela. La djellaba ne fait pas le terroriste.

    Très vite, cependant, les choses se corsent. Ali Baddou demande courtoisement à son invité s'il condamne l'Etat islamique. Idriss Sihamedi prend une mine embarrassée, bafouille un peu et ressemble à un chat esquissant un pas de danse sur un plaque de glace avant de se dire "gêné par la question". Le présentateur, visiblement irrité, se tourne alors vers le ministre, espérant ou attendant une réaction vive et outrée. Las, celle que d'aucuns ont surnommée le "khmer rose" se contentera de prononcer quelques phrases creuses en arborant son plus joli sourire - et Dieu sait si son sourire est joli. Idriss Sihamedi ne sera pas tancé, pas plus que Mme Vallaud-Belkacem ne s'émouvra lorsque, quelques instants plus tard, le même annoncera refuser de serrer la main des femmes.

    Dimanche 2 octobre 2016, le pape François est dans l'avion qui le ramène à Rome après un voyage dans le Caucase. Le souverain pontife discute avec quelques journalistes et dit sa préoccupation de voir les manuels scolaires français propager la funeste théorie du genre. Un père de famille lui avait rapporté qu'alors qu'il interrogeait son fils sur ce qu'il voulait faire plus tard, ce dernier répondit : "être une fille" parce que, semble-t-il, on lui avait enseigné à l'école qu'il s'agissait d'un choix comme un autre. Et le pape François de poursuivre en des termes mesurés et charitables: "Ceci est contre les choses naturelles ! Pour une personne, une chose est d'avoir cette tendance, cette option, et même de changer de sexe, autre chose est de faire l'enseignement sur cette ligne pour changer les mentalités. C'est cela que j'appelle la colonisation idéologique."

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  • Les quarante ans de la Communauté Saint-Martin

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    Philippe Maxence, sur le site de l'Homme Nouveau, interroge le modérateur de cette communauté florissante, une communauté de prêtres et de diacres au service de l'Eglise comme aurait pu le devenir la Fraternité des Saints Apôtres si l'on ne s'était pas mis en tête de la détruire... :

    Saint-Martin : une communauté en fête

    Quarante ans déjà… Fondée en 1976 en Italie par Mgr Guérin, la Communauté Saint-Martin compte actuellement plus de 100 prêtres et 110 séminaristes. Rencontre avec le modérateur de la Communauté, don Paul Préaux.

    Vous vous préparez à fêter les quarante ans de la Communauté Saint-Martin.

    Notre quarantième anniversaire sera marqué par trois évènements principaux. Nous célébrerons d’abord une messe d’action de grâce le 5 novembre, à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, qui a vu naître la Communauté. Le 11 novembre, en la fête de saint Martin, nous réunirons les séminaristes de la Communauté et leurs familles, à Évron, notre maison mère et maison de formation, située dans le diocèse de Laval. Puis, du 14 au 16 novembre, ce sont les membres de la Communauté, nos 100 prêtres et diacres et nos 110 séminaristes, qui se rassembleront.

    Votre Communauté a été fondée le 1er octobre 1976. Quel bilan tirez-vous de ces quarante ans ?

    De plus en plus, je pense que si la Communauté ne correspondait pas à un dessein de Dieu, il y a longtemps ­qu’elle n’existerait plus. Nous avons reçu beaucoup de grâces. Avec Mgr Jean-François Guérin, d’abord, qui a accepté de répondre à ce projet de Dieu, en quittant la France pour aller fonder la Communauté dans le diocèse de Gênes, en Italie. Cette période d’enfouissement nous a permis de grandir dans une certaine humilité, de ne pas être un phénomène de mode, mais d’avancer, au milieu des difficultés, en nous enracinant dans le Seigneur. La grâce de trouver Mgr Joseph Madec, ensuite, le premier évêque français qui nous a fait confiance en nous appelant à servir dans son diocèse de Fréjus-Toulon. Sans lui, nous n’aurions sans doute pas pu retrouver la France et y implanter des communautés.

    La fécondité d’aujourd’hui s’explique beaucoup par cet enfouissement d’hier, qui nous appris que c’est le Seigneur qui donne. Nous n’avons pas de méthode de recrutement. Nous essayons de vivre au mieux notre vie commune et notre mission, tout en réfléchissant à notre place dans l’Église. Il s’agit de contribuer au souffle missionnaire « à notre place, toute notre place, rien que notre place », selon une formule de notre fondateur. Nous ne sommes pas toute l’Église, mais nous avons une place dans l’Église.

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  • Elisabeth de la Trinité sera canonisée ce dimanche 16 octobre

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    Sur les pas d’Elisabeth de la Trinité (1880-1906)

     
    (RV) Connue pour sa prière Ô mon Dieu, Trinité que j’adore, Elisabeth Catez est devenue Elisabeth de la Trinité, le 8 décembre 1901, lors de sa profession temporaire au Carmel de Dijon. Dans son homélie de béatification en 1984, Jean-Paul II parlait d’elle comme « un témoin éclatant de la joie d'être enraciné et fondé dans l'amour ». Chantre de la miséricorde de Dieu, Elisabeth n’a cessé de dire et d’écrire combien nous sommes aimés d’un Dieu proche, à la tendresse toute maternelle. La sainte a développé toute sa spiritualité sur ce que l’Eglise appelle l’« inhabitation de la Trinité ».

    Née en 1880, Elisabeth grandit à Dijon avec sa sœur Marguerite. A l’âge de 7 ans, son père meurt subitement dans ses bras. Elisabeth est une enfant tout feu tout flamme et montre de réelles dispositions à la prière. De caractère affirmé, elle peut tout aussi bien se montrer colérique, un penchant contre lequel elle décide de lutter résolument à partir de sa première communion. Dès lors, son désir de devenir religieuse ne cesse de se renforcer. Sa première communion marque un tournant dans sa vie, puisque c’est ce jour-là que la supérieure du Carmel, Mère Marie de Jésus, lui offre une image expliquant le sens de son prénom.

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