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Eglise - Page 974

  • Quand l'entourage d'Hilary Clinton tente de noyauter l'Eglise catholique

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    D'Alexandre Meyer sur aleteia.org :

    Révélation Wikileaks : Le camp Clinton fomentait le noyautage de l’Église catholique

    Un "Printemps catholique" ! L'Église aurait échappé de peu à une révolution idéologique progressiste... jusqu'à maintenant.

    La troisième fournée d’e-mails livrée ces derniers jours par Wikileaks réserve une surprise de taille. Les fuites visent toujours le cercle le plus étroit des relations politiques d’Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidence des États-Unis d’Amérique. Elles sont abondamment exploitées par l’équipe de campagne du candidat républicain Donald Trump et par de nombreux titres de la presse anglo-saxonne. En France c’est le silence. Aux États-Unis, c’est une déflagration.

    On y découvre que le plus proche et plus ancien collaborateur de Madame Clinton entend fomenter un « Printemps catholique » au sein de l’Église en y infiltrant des idées progressistes révolutionnaires jusqu’à l’implosion. Parmi les milliers de courriers électroniques divulgués par l’équipe de hackers de Julian Assange, ceux du directeur de campagne d’Hillary Clinton n’en finissent plus d’alimenter la polémique. Ni commentés ni surtout démentis par le camp démocrate, ils trahissent par exemple le double langage de la candidate sur le contrôle des frontières ou la régulation de la finance. Tel un Janus aux deux visages, Hillary affiche sa fermeté sur ces points depuis le début de la campagne mais Mrs. Clinton tient des propos autrement plus libéraux devant son entourage. Il est nécessaire pour le personnel politique d’avoir parfois une position publique et une position privée assure-t-elle. Curieuse entorse aux principes démocratiques américains qui honnissent le parjure.

    L’Église, « dictature médiévale » dans le viseur

    Un e-mail montre ainsi un activiste de gauche et le bras droit d’Hillary Clinton discuter avec désinvolture de cette « révolution » qu’ils entendent fomenter au sein de l’Église catholique.

    L’intitulé du courriel envoyé à John Podesta est sans équivoque : « Lancement d’un printemps catholique ? Le rêve ». Il est signé Sandy Newman, président fondateur de l’organisation progressiste à but non-lucratif Voices for Progress, ancien employeur et ami intime du président Obama. « Il doit y avoir un printemps catholique, où les catholiques eux-mêmes exigeraient la fin d’une dictature moyenâgeuse et l’arrivée d’un peu de démocratie et de respect de l’égalité des sexes (gender equality) dans l’Église catholique. »

    Sandy Newman, qui est de confession juive, admet ne pas savoir grand-chose de l’Église catholique et ne se déclare pas prêt lui-même à mener cette campagne de subversion de la doctrine catholique. « Même si l’idée n’est pas folle, je ne suis pas qualifié pour y participer et je n’ai pas pensé du tout à la façon dont on pourrait planter les graines de la révolution, ou qui serait à même de les planter. »

    John Podesta le rassure et lui demande de s’en remettre à lui et à ses amis qui ont déjà créé les organisations explicitement conçues pour infiltrer l’Église catholique avec leur idéologie progressiste. Mais il le prévient que le moment n’est pas idéal pour la révolution totale — du moins pour l’instant.

    « Nous avons créé l’organisation Catholics in Alliance for the Common Good pour faire advenir cette heure. Mais nous manquons de commandement (leadership) pour agir tout de suite. De même concernant les Catholics United. Comme la plupart des Printemps, je pense que celui-ci fonctionnera de la base vers le sommet », écrit-il.

    Les catholiques traités en parias

    La conversation révèle en outre le mépris des progressistes radicaux pour les catholiques et l’Église. Lundi dernier, WikiLeaks publiait de nombreux e-mails traduisant les moqueries des cadres démocrates envers les catholiques conservateurs. L’universitaire John Halpin, du Center for American Progress (un think-tank démocrate), envoyait à Podesta en 2011 un e-mail d’une rare violence à l’encontre du patron de l’époque de la chaîne Fox-News, dénigrant sa foi catholique : « C’est un abâtardissement incroyable de la foi ».

    John Halpin n’est pas tendre lorsqu’il s’épanche sur les catholiques devant Podesta et Jennifer Palmieri, directrice de la communication de la campagne Clinton. « Ils sont attirés par une pensée systématiquement et sévèrement rétrograde sur le sujet des rapports entre les sexes (gender relations) et ignorent totalement toute idée de démocratie chrétienne. » Et la directrice de campagne d’acquiescer : « Je suppose qu’ils s’imaginent que leur religion est la plus conservatrice qui soit politiquement et socialement acceptable. Leurs amis riches ne comprendraient pas qu’ils deviennent évangéliques ! » Le professeur Halpin approuve : « Ils peuvent toujours jeter par-ci par-là leur pensée thomiste et leur principe de subsidiarité pour paraître sophistiqués, personne ne comprend foutre rien à ce dont ils parlent ».

    Une insulte dirigée contre des millions de personnes

    Le président de la Chambre des Représentants [la chambre basse du Parlement américain, ndlr] Paul Ryan, élu républicain du Wisconsin, a dénoncé des commentaires « stupéfiants ». « Dénigrer l’Église catholique comme sévèrement rétrograde (severly backwards) est une insulte dirigée contre des millions de personnes à travers le pays » a déclaré le fervent catholique dans un communiqué cinglant. « À tout le moins, ces déclarations révèlent l’attitude hostile de la campagne de Clinton envers les gens croyants en général. »

    Lire aussi l’analyse de la rédaction américaine d’Aleteia sur le scandale Wikileaks

    « Les Américains croyants devraient prendre tout cela en sérieuse considération et décider si ce sont les valeurs que notre prochain président doit porter. Si Hillary Clinton continue d’employer des personnes aux vues si partiales et sectaires, nous saurons clairement où se situent ses priorités » a-t-il ajouté.

    Les chevaux de Troie de la révolution

    L’organisation Catholics in Alliance for the Common Good (CACG) a été fondée par Tom Periello en 2005. À son conseil d’administration siège Fred Rotondaro. L’un et l’autre sont des compagnons de route du Centre for American Progress, fondé par… John Podesta. Rotondaro appelle régulièrement à l’ordination des femmes ou bien affirme que les « amours homosexuelles viennent de Dieu ».

    Catholics United fut fondée en 2005, par deux activistes démocrates : Chris Korzen et James Salt. L’organisation a condamné les évêques qui refusaient de distribuer la communion aux hommes politiques soutenant l’avortement. Elle dénonce régulièrement les « tentatives honteuses d’utiliser les sacrements catholiques en tant qu’arme politique ».

  • Le Père Arturo Sosa Abascal est le nouveau Supérieur des Jésuites

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    Le Père Arturo Sosa Abascal nouveau Préposé Général des Jésuites (source)

    Le Père jésuite vénézuélien Arturo Sosa Abascal a été élu aujourd'hui à Rome (Italie) 31e Supérieur général de la Compagnie de Jesus, au terme de leur congrégation générale. Il remplace le Père Adolpho Nicolás, en poste depuis 2008.
     
    Le Père Sosa, jusqu'ici Recteur de la Universidad Católica del Tachira de San Cristobal (Venezuela), est né en 1948, est entré dans la Compagnie de Jésus en 1966 et a été ordonné prêtre en 1977.
    Entre 1996 et 2004, il fut le Provincial des Jésuites au Venezuela.
     
    Le Père Arturo Sosa s'est longtemps consacré à l'enseignement et à la recherche. Il a occupé plusieurs postes et fonctions à l'université. Il a été professeur et membre du Conseil de fondation de l'Université catholique Andres Bello et recteur de l'Université catholique de Tachira. Il a poursuivi des recherches et enseigné dans le domaine des sciences politiques. Il a été chercheur à l'Institut d'études politiques, Faculté des sciences politiques à l'Université centrale du Venezuela et, à la même université, professeur à l'École d'études politiques au Département d'histoire des idées politiques du Venezuela. Il a publié plusieurs ouvrages, en particulier sur l'histoire du Venezuela et d'autres consacrés à la politique. (source)
     
  • Mgr Van Looy restera évêque de Gand durant les deux années à venir

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    Nous apprenons qu'après avoir présenté sa démission à 75 ans, Mgr van Luc Van Looy a reçu un courrier du pape... il poursuivra durant deux ans sa mission à Gand !

    Ce qui s'explique sans doute par le fait que Mgr Van Looy est réputé être en complète adéquation avec la ligne définie par le pontife régnant...

    https://www.kerknet.be/bisdom-gent/persbericht-nieuws/mandaat-gentse-bisschop-verlengd-met-twee-jaar

  • 13 nouveaux cardinaux soigneusement sélectionnés pour orienter le prochain conclave

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    De Barbie Latza Nadeau, chef du bureau de Rome pour The Daily Beast, sur Atlantico.fr :

    Ces 13 nouveaux cardinaux choisis par François pour peser sur l’élection du prochain Pape

    Le pontife va nommer 13 nouveaux cardinaux électeurs en novembre qui pourraient éviter que l'Eglise ne retombe dans le conservatisme.

    ROME - François n'a jamais été du genre à mâcher ses mots, même quand il ne dit rien. Et il n'est certainement pas difficile de lire entre les lignes de son choix de nouveaux cardinaux, qui recevront leurs chapeaux rouges le mois prochain, pour voir qu'il agit pour s’assurer que son successeur pense comme lui.

    Parmi les 17 nouveaux cardinaux qu'il a nommé dimanche, 13 ont moins de 80 ans, et donc le droit de voter dans tout conclave futur qui élira le successeur de François, ce qui ne sera pas facile.

    Parmi les nouvelles éminences, cinq viennent incontestablement de pays en marge géographiquement, là où François croit que l'Eglise peut changer les choses en bien.

    Ils sont originaires du Bangladesh, de la République centrafricaine, du Lesotho, de la Malaisie et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Tous sont des pays qui ont jamais eu un représentant élevé au rang de cardinal et dont l’expérience du catholicisme est très différente de la plupart des autres pays, ce qui va changer radicalement la démographie du prochain conclave. François a également choisi des hommes originaires de l'île Maurice, du Brésil et du Venezuela.

    A 49 ans, le nouveau cardinal Dieudonné Nzapalainga de la République centrafricaine, sera le plus jeune votant du Collège des Cardinaux et, peut-être plus important encore, il est susceptible d'être à ce poste pendant très longtemps pour défendre un regard, qui jusque-là a souvent été mis en sourdine, sur les défis de l’Afrique.

    Seuls trois des nouveaux cardinaux sont européens. L'un d’entre eux est Mario Zenari, un Italien qui a été nonce apostolique en Syrie depuis 1980. En apprenant la nouvelle, Zenari a déclaré que choisir le nonce de Syrie pour le nommer cardinal est un signal aux parties belligérantes : "C’est presque un avertissement".

    Un autre européen important sur la liste est l'Espagnol Carlos Osoro Sierra, l'archevêque de Madrid, que beaucoup appellent "le François espagnol" parce son style pastoral est semblable à celui de François, et  parce qu’il est sûr d’être sur les listes des "papabili" qui peuvent prétendre remplacer François s’il devait démissionner ou mourir.

    Le troisième européen, c'est Josef De Kesel, l'archevêque de Bruxelles, qui a participé à la dissimulation des scandales sexuels provoqués par des prêtres mais qui, néanmoins, a l'oreille du pape actuel sur les grands problèmes qui agitent l'Eglise catholique européenne.

    Il y a aussi trois cardinaux américains remarquables, les premiers américains nommés par François. Mais plus important, peut-être, que de regarder ceux qui ont été choisis, c’est de noter ceux qui ne l’ont pas été. François n’a pas nommé l’archevêque Charles Chaput de Philadelphie, qui a fait de gros titres récemment dans les médias avec ses conseils aux catholiques divorcés et remariés leur disant de ne pas avoir des relations sexuelles. Chaput a également été sur le devant de la scène lorsque l'année dernière il a présenté à François, le clerc d’un comté du Kentucky, Kim Davis, qui avait refusé de délivrer des licences de mariage aux couples de même sexe.

    Tous les choix américains de François ont tendance à être anti-républicains, avec des prélats pro-immigration, y compris l’archevêque d’Indianapolis, Joseph William Tobin, qui  a tenu tête au gouverneur républicain de l'Indiana, Mike Pence (co-listier de Donald Trump, et donc candidat à la vice-présidence), à propos d’une mesure visant à interdire les réfugiés syriens dans son Etat. Tobin a installé une famille syrienne dans son diocèse de l'Indiana, en coopération avec le programme des réfugiés et des migrants de la Conférence épiscopale américaine au mépris de la mesure anti-réfugiés syriens de Pence.

    Un tribunal fédéral américain a récemment annulé la décision de Pence, permettant aux réfugiés syriens de s’installer légalement dans l'Indiana. Blase Cupich, l'archevêque de Chicago, qui est originaire du Nebraska, a également fait les manchettes de la presse, lors du Synode sur la famille, l'année dernière, en s’affichant avec des personnes LGBT et des catholiques divorcés et remariés.

    "Si nous envisageons vraiment d’accompagner ces personnes, nous devons tout d'abord dialoguer avec elles", a-t-il dit en marge du Synode. "À Chicago, je visite régulièrement des gens qui se sentent marginalisés, qu'il s'agisse de personnes âgées ou gays et lesbiennes, ainsi que des couples divorcés et remariés. Je pense que nous devons vraiment connaître leur vie."

    Le troisième choix américain de François était beaucoup plus attendu. Kevin Joseph Farrell, est un évêque américain, originaire d’Irlande, qui a exercé son ministère à Washington, pendant de nombreuses années, avant d'atterrir à Dallas, où il est connu pour être un ardent défenseur du contrôle des armes. Farrell venait d'être promu à Rome à la tête d'une nouvelle entité sur les laïcs et la famille, qui vise clairement à répondre aux nombreuses questions posées par les personnes LGBT et les catholiques divorcés & remariés.

    Les initiés du Vatican disent que François voulait un cardinal pour diriger ce nouveau bureau afin de lui donner plus de poids, mais il a apparemment apprécié, également, la volonté de Farrell de pratiquer ce qu'il prêche, la tolérance et l'ouverture de l'Eglise face aux catholiques marginalisés.

    "D'un seul coup, donc, Francis a changé les écclésiastiques au sommet de la hiérarchie américaine" estime le vaticaniste John Allen à propos de ces choix américains. "L’idée est, tout en défendant certainement la position traditionnelle de l'Eglise sur des questions telles que l'avortement et l'euthanasie, de s’ouvrir à des problématiques telles que l'immigration, la peine de mort, l'environnement, le souci des pauvres, etc..."

    François couronnera ses nouveaux princes de l'Eglise le 19 novembre, le dernier jour de cette extraordinaire année du Jubilé de la Miséricorde lors d’un consistoire qui mettra son sceau sur 44 des 120 membres du collège des cardinaux qui joueront un grand rôle dans le choix de l'Eglise catholique post-François : rester sur sa trajectoire progressiste ou retomber dans le conservatisme.

  • Le calvaire d'Asia Bibi continue

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    De "l'Observatoire de la christianophobie" :

    Asia Bibi : l’audience à la Cour d’appel annulée !


    asia-report

    J’apprends à l’instant, par un courriel de Voice of the Persecuted (États-Unis), que l’audience d’appel à la Cour suprême vient d’être annulée et reportée à une date ultérieure qui n’est pas précisée. Un des trois juges qui composent le tribunal de la Cour, Iqbal Hamid-ur-Rehman, a en effet déclaré forfait. On ne peut y voir qu’un des effets des menaces que j’évoquais dans mon précédent article. C’est vraiment angoissant et le calvaire d’Asia Bibi va continuer, encore et encore…

    De notre côté continuons à prier, encore et encore !

  • La persécution se renforce à l'égard des Ouzbeks chrétiens

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    Persécution à la hausse en Ouzbékistan où il est interdit d’avoir une Bible (source)

    Un nombre croissant de chrétiens sont condamnés en Ouzbékistan, un pays dans lequel posséder de la littérature religieuse comme une bible chez soi est illégal, rapporte Christian Today.

    Portes Ouvertes invite les chrétiens du monde entier à prier pour leurs frères et sœurs persécutés en Asie centrale. « Veuillez prier pour les chrétiens en Ouzbékistan. Il devient de plus en plus difficile de répandre l’Évangile par la littérature », s’est exprimé l’ONG chrétienne.

    L’organisation rapporte en outre le cas de Stanislav Kim, un chrétien baptiste de la province de Khorezm (dans le nord-ouest de l’Ouzbékistan) qui est pour la deuxième fois sanctionné pour possession de livres religieux. Après avoir été condamné aux travaux forcés pendant deux ans à Ourguentch, il est actuellement en résidence surveillée et un cinquième de ses revenus sont saisis par l’État.

    Plus tôt cet été, un chrétien presbytérien vivant dans la capitale Tachkent, a reçu une amende pour la même raison. Un procès pénal est également en cours à son encontre pour utilisation « illégale » d’ordinateurs.

    À Zarafshan, une ville du centre de l’Ouzbékistan, un pasteur baptiste et sa femme ont été condamnés à une amende pour des bibles et des recueils de chants saisis dans leur habitation.

    Dans la province de Sourkhan-Daria, au sud-est du pays, quatre baptistes ont également été sanctionnés lorsque de la littérature religieuse a été découverte et confisquée à leur domicile, lors d’une perquisition considérée comme illégale. Les fonctionnaires ont ordonné la destruction des bibles ainsi que des autres livres et CD.

    Et ce ne sont que quelques exemples d’une persécution qui fait désormais partie du quotidien des Ouzbeks chrétiens.

    L’Islam est la religion majoritaire dans ce pays où l’on compterait plus de 96 % de musulmans. L’Église orthodoxe russe est tolérée mais les autres confessions sont considérées comme des sectes visant à défaire le système politique.

    Les églises de maison sont régulièrement attaquées en Ouzbékistan et les chrétiens peuvent être condamnés à une amende simplement en ayant une chanson chrétienne au format MP3 sur leur téléphone portable. Enfin, ceux qui se convertissent de l’islam au christianisme sont les plus exposés à la persécution, précise Portes Ouvertes.

  • Signons la pétition pour protester contre l'enlèvement de femmes et jeunes filles chrétiennes en Egypte

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    De "L'Observateur chrétien" :

    Disons « STOP » aux enlèvements de filles chrétiennes en Egypte

    Imaginez-vous avoir à vivre dans la peur d’être enlevé à cause de votre foi, que ce soit pour une rançon, une conversion imposée, ou encore un mariage forcé ; c’est le  quotidien de nombreux chrétiens en Égypte.

    Rien que dans les six derniers mois, l’organisation Christian Concern International (CCI) a recensé 17 enlèvements de femmes et jeunes filles chrétiennes Coptes, dont certaines sont âgées d’à peine 16 ans. Bien que les familles de ces victimes se tournent vers les forces de l’ordre pour tenter de récupérer en toute sécurité leurs proches, ils font souvent face à l’inaction des autorités.

    Le cauchemar est une dure réalité pour Noura Youssef qui a été enlevée en avril 2016 sur le chemin de sa maison. Bien que son mari ait signalé le crime à la police, celui-ci n’aurait reçu que peu d’aide en raison de sa foi. Noura est toujours portée disparue à ce jour.

    Le manque d’application de la loi et de responsabilités prises face à ceux qui commettent ces enlèvements est difficile à vivre pour les familles chrétiennes qui en sont victimes.

    CCI a mis en ligne une pétition en anglais pour demander au président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de faire autorité sur ses subordonnés afin qu’ils effectuent pleinement leur travail d’enquête concernant ces crimes et qu’ils en sanctionnent les responsables.

    L’organisation invite les chrétiens du monde entier à signer et à partager largement cette pétition sur Twitter, Facebook et autres médias sociaux en y ajoutant le hashtag #StopTheCaptors.

    Signer la pétition contre les enlèvements en Égypte

  • Mgr Léonard, philosophe et théologien, n'a sans doute pas dit son dernier mot

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    Lu sur L’Echo, p. 12: Drieu Godefridi: « Le rôle d’un intellectuel n’est pas de suivre les modes »

    monseigneur-leonard-un-eveque-dans-le-siecle.jpgA l'occasion de la parution de son dernier ouvrage "Un évêque dans le siècle", le philosophe Drieu Gofdefridi a interrogé Monseigneur Leonard. L'ex-archevêque de Malines y livre notamment ses réflexions sur la question fort à la mode du transhumanisme, autrement dit la quête de l'immortalité. Ce faisant, "vous serez comme des dieux, vous allez vous faire vous-mêmes, vous allez être les maîtres de la connaissance du bien et du mal", explique-t-il à Drieu Godefridi qui rappelle au passage que Leonard est d'abord un philosophe, hégélien de première importance.  … “Comme je lui demandais si d'être privé de la "pourpre cardinalice" ne l'avait pas blessé, il m'a répondu ceci: "Blessé, c'est beaucoup dire. Mais cela m'a surpris, parce que c'était une tradition de deux siècles. Il y a eu beaucoup d'archevêques de Malines qui n'ont pas été cardinaux, par le passé, mais, depuis deux siècles, c'était devenu une espèce de tradition. … C'est délicat de le dire moi-même, mais beaucoup l'ont dit à ma place: sur le plan pastoral, sur le plan intellectuel, j'ai fait un travail qu'assez peu d'archevêques ont accompli. Sur le plan intellectuel, il y a eu Dechamps à Malines qui était un très bon philosophe, un apologète également. Pour ma part, j'ai accompli la tâche d'une manière plutôt originale. Un de mes évêques auxiliaires a d'ailleurs osé écrire que j'étais le premier archevêque de Malines à avoir visité entièrement le diocèse. Il salue aussi mon travail sur le plan intellectuel. Bref, cela m'a surpris, cela m'a déçu un peu, mais j'ai rebondi facilement." Je crois que cette réponse est sincère, d'autant que, tout au long de l'entretien, Monseigneur Léonard m'est apparu comme un homme heureux et apaisé, certes pressé de prendre sa retraite, mais aiguisé comme jamais sur le plan intellectuel. Large est le champ de ses lectures, et je serais surpris que le philosophe et théologien Léonard ait dit son dernier mot.” / Article (pdf))

    Source : Revue de presse succincte de l'archevêché de Malines-Bruxelles

    Un évèque dans le siècle, aux éditions du CEP (14€)

    Mgr Léonard / Drieu Godefridi

    Les Entretiens entre Mgr Léonard et Drieu Godefridi s’adressent très certainement aux lecteurs de conviction catholique. Toutefois, l’ampleur des sujets abordés, l’acuité des défis sociétaux traités, l’intelligence des réponses - jamais prise en défaut - font que ce livre s’adresse à toutes et tous. Refusant la passivité, un homme de conviction s’exprime à propos des voies nouvelles qui s’ouvrent devant l’être humain. Les propos de Mgr Léonard peuvent plaire ou déplaire, à aucun moment ils ne laissent indifférents. Au fil des questions de Drieu Godefridi, croyants et non-croyants trouveront ici matière à dialoguer. C’est ce dont notre siècle, à l’évidence, a le plus besoin. De façon urgente.

  • Des chrétiens français opposés à l'installation de camps de migrants

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    Des chrétiens s’opposent à l’installation d’immigrés (source)

    Voici un texte rédigé par un groupe de chrétiens de diverses paroisses de Versailles (Notre-Dame, Saint-Louis, Sainte-Jeanne-d’Arc, Immaculée-Conception, Notre Dame des Armées) qui ont entrepris de faire un point sur la question, attentifs au Magistère de l’Église, et qui prennent parti dans les débats en cours, conscients de leur responsabilité spécifique de laïcs dans l’Église. « Les laïcs, rendus participants de la charge sacerdotale, prophétique et royale du Christ, assument, dans l’Église et dans le monde, leur part dans ce qui est la mission du Peuple de Dieu tout entier » (concile Vatican II : Décret sur l’apostolat des laïcs) :

    Nous sommes chrétiens. Nous croyons que le Christ est le Maître de l’Histoire. Nous savons que, si elles n’étaient pas secouées par l’immigration massive déjà vécue depuis quelques dizaines d’années, nos vieilles sociétés fatiguées se seraient doucement assoupies: vieillards attentifs à protéger leur capital, foyers avec un ou deux enfants, garçon ou fille, appelés à faire de bonnes études et à décider s’ils veulent plus tard rester garçon et fille ou devenir l’inverse.

    Nous sommes des chrétiens engagés de façons diverses dans la société, dans notre époque.

    Certains d’entre nous accompagnent des jeunes issus de l’immigration, des Samir, Jamel, Kacem…, dans leurs projets scolaires et professionnels. Nous sommes conscients de l’ampleur du travail social requis pour assurer la bonne intégration de ces jeunes dans la société, et du faible nombre d’ouvriers.

    Nous avons dans notre entourage des personnes qui se sont chargées de l’accueil de familles de migrants du Moyen-Orient.

    Non, il n’est pas possible pour des chrétiens de limiter les fondements de leur position sur l’immigration à ces deux seuls textes bibliques : « cet émigré installé chez vous, vous le traiterez comme l’un de vous » et : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli. » D’ailleurs, il s’agit dans ces textes de « cet immigré » et d’« un étranger », c’est-à-dire deux individus déterminés, et non pas d’une masse de personnes provenant de quinze pays différents, aux motivations diverses, sans que l’on sache de chacun la raison particulière de sa migration : véritable persécution ouvrant droit au statut de réfugié, fuite devant la difficulté à faire son devoir dans un pays en guerre, attirance pour un pays développé, désir de tenter l’aventure…

    Avons-nous perdu le contact avec le réel ? Nous croyons-nous capables d’assurer un avenir à toutes ces personnes, avec nos 5 millions de chômeurs, nos 2 200 milliards de dettes, nos usines qui ferment, nos agriculteurs qui n’ont plus de quoi vivre, l’explosion de la violence, nos départements asphyxiés par les demandes sociales, notre enseignement à la dérive, nos difficultés à intégrer les familles issues de l’immigration africaine qui représentent au moins 20 % de la population ?

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  • Mgr von Galen, l’évêque qui a défié Hitler

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    De Radio Vatican :

    Le bienheureux Cardinal von Galen, un opposant du régime nazi

    (RV) Entretien - Le Cardinal von Galen, alias le « Lion de Münster », a été béatifié il y a onze ans, le 9 octobre 2005, par Benoit XVI. L’occasion de mettre en lumière l’action d’un homme d’Église avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

    « C'est une doctrine effrayante que celle qui cherche à justifier le meurtre d'innocents, qui autorise l'extermination de ceux qui ne sont plus capables de travailler, les infirmes, de ceux qui ont sombré dans la sénilité… N'a-t-on le droit de vivre qu'aussi longtemps que nous sommes productifs ? », telle est la substance de l’homélie de Monseigneur von Galen, le 3 août 1941.

    Secrétaire Général de l’Ordre de la Très Sainte Trinité des Captifs, le Père Thierry Knecht, auteur de l’ouvrage Mgr von Galen, l’évêque qui a défié Hitler, revient avec Hélène de Vulpian sur la figure emblématique de cet ecclésiastique qui s’est clairement positionné contre le régime nazi et sa politique d’euthanasie des plus fragiles.

  • L'Eglise d'Allemagne : un trou noir ?

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    De Sandro Magister sur son blog Chiesa.espresso :

    Loin d’être un exemple pour le monde, l’Église allemande est un trou noir

    Argent, bureaucratie, mondanité, excommunications pour ceux qui ne paient pas. L’acte d'accusation sévère de Joseph Ratzinger contre le catholicisme d’Allemagne. Celui-là même qui bénéficie des faveurs du pape François 

    ROME, le 11 octobre 2016 – "En Allemagne certaines personnes cherchent depuis toujours à me détruire" révèle le pape émérite Benoît XVI dans son livre d’entretiens publié ces jours-ci.

    Et de citer l'exemple du "mensonge" qui avait été monté contre lui par certains de ses compatriotes au moment où fut modifiée la vieille prière du Vendredi Saint relative aux "perfidi Judæi".

    Toutefois, dans ce même ouvrage, Joseph Ratzinger lance contre l’Église allemande une accusation d’une portée bien plus générale : celle d’être trop "mondaine" et donc d’avoir également négligé la ferme invitation à se "dé-mondaniser" qu’il lui avait adressée lors de son dernier voyage en Allemagne en tant que pape, dans le mémorable discours qu’il avait prononcé à Fribourg-en-Brisgau, le 25 septembre 2011 :

    > Aux catholiques engagés dans l’Église et dans la société

    Les passages clés de ce discours "révolutionnaire" du pontificat de Benoît XVI – le qualificatif est de lui –sont reproduits ci-dessous.

    Cependant, avant cela, il y a un autre point du livre d’entretiens qui attire l’attention. C’est celui dans lequel Ratzinger se prononce contre le système de l’impôt d’Église en Allemagne et ses effets néfastes :

    Effectivement je ne suis pas du tout certain que le système tel qu’il est soit correct. Je ne veux pas dire qu’il ne faut pas qu’il y ait un impôt d’Église, mais, d’après moi, l’excommunication automatique de ceux qui ne le paient pas n’est pas soutenable. […] En Allemagne nous avons un catholicisme structuré et bien payé, dans lequel les catholiques sont souvent employés par l’Église et ont à son égard une mentalité syndicale. Pour eux l’Église est seulement un employeur que l’on critique. Ils n’agissent pas en vertu d’une dynamique de foi. Je crois que le grand danger pour l’Église en Allemagne, c’est qu’il y a tellement de collaborateurs sous contrat que l'institution est en train de se transformer en une bureaucratie mondaine. […] Je suis attristé par cette situation, par cet argent abondant qui, ensuite, se trouve être insuffisant, par l’amertume que cela génère et par les sarcasmes des cercles d’intellectuels".

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  • Anvers enquête sur des affectations secondaires possibles pour des dizaines d'églises

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    Lu sur la revue de presse de l'archevêché (12 octobre) :

    Anvers enquête sur des affectations secondaires possibles pour des dizaines d'églises.

    La ville et le diocèse d'Anvers ont mis au point un plan pour l'avenir du patrimoine religieux de la cité scaldéenne. Pour 11 des églises paroissiales sur 69 que compte Anvers, les autorités ecclésiastiques locales elles-mêmes ont déjà lancé un «processus de changement» : ainsi pourrait-on examiner concrètement si, à côté des activités liées au culte, d'autres activités pourraient y trouver place. Durant les années à venir, on examinera également les potentialités de destinations secondaires pour 30 autres églises. Dans tous les cas, elles subsisteront en tant qu'églises. D'après leurs dires, la ville et le diocèse veulent travailler ensemble à une vision à long terme pour une utilisation significative et viable des bâtiments d'Eglise. Le "plan églises paroissiales Anvers 2016" représente aujourd'hui une première étape dans cette direction. L'évêque d'Anvers Johan Bonny affirme que l'église ne veut pas s'effacer de la société, mais veut offrir un espace dans la ville pour une "offre diversifiée, religieuse et philosophique". Selon Bonny, on tiendra compte, entre autres, de l'état et de la valeur patrimoniale du bâtiment, de son entretien, du caractère propre de la communauté ecclésiale et de la présence d'églises voisines.

    Présentation complète (en néerlandais) ici : http://apen.be/parochiekerkenplan-antwerpen-2016