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Foi - Page 1012

  • Beauraing 2011

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    « Comme leur prière se terminait, le lieu où ils étaient réunis se mit à trembler, ils furent tous remplis de l'Esprit Saint et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. La multitude de ceux qui avaient adhéré à la foi avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne se disait propriétaire de ce qu'il possédait, mais on mettait tout en commun. C'est avec une grande force que les Apôtres portaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et la puissance de la grâce était sur eux tous. » Ac 4, 31-33

    Fondés sur le témoignage des apôtres,

    enracinés dans l'amour de Dieu,

    transformés par l'Esprit-Saint,

    portés par les bras de Marie,

    fortifiés par les sacrements,

    les premiers chrétiens sont partis évangéliser le monde : l'Eglise était née...

    L'Eglise, notre mère et notre famille, nous offre aujourd'hui les mêmes grâces, pour la même mission.

    Maintenant, c'est à notre tour...

     Abbé Danny-Pierre Hillewaert

     

     

  • "Pourquoi les catholiques ont raison"

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    Ci-contre, la présentation sur Amazon.ca

    Il y a peu, Michael COREN, publiait un livre intitulé : "Why Catholics are right". Il fallait oser! Nous traduisons la traduction du commentaire qu'il fait à ce propos sur "Catholic Register"

    "Mon nouveau livre vient d'être publié. Il est intitulé "pourquoi les catholiques ont raison"; c'est un livre de vulgarisation dans lequel un journaliste explique et défend l'Eglise. Parmi les chapitres, il y en a qui sont consacrés aux catholiques face au scandale des abus sexuels, aux catholiques dans l'Histoire, aux catholiques et la théologie, aux catholiques et la Vie. En d'autres termes, j'ai répondu aux attaques habituelles banales, mais qui entraînent souvent l'adhésion et que l'on entend à de multiples reprises sur l'Eglise. Il est publié par une maison d'édition importante et non religieuse - la McClelland & Stewart, Random House, aux États-Unis -; ainsi je pense réellement que cela pourrait faire une différence.

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  • Construire la Fête des Familles à Bruxelles

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    SC_CR_2086931824_255ec314e2.jpgNous avons déjà annoncé la première « Fête des Familles » qui se tiendra, à l’initiative de Monseigneur Léonard, sur le site de la Basilique de Koekelberg à Bruxelles, le dimanche 4 septembre 2011, de 15 à 18 heures. Au programme de cette manifestation : conférences et animations festives. A 16 heures, messe avec renouvellement du « oui » conjugal et bénédiction des enfants nés ou à naître.

    Véronique Hargot, coordinatrice des animations lance  un appel aux bonnes volontés associatives et individuelles pour construire le « Village des Familles » : place à votre générosité créative, à vos carnets d’adresses : avec vos cinq pains et vos deux poissons elle vous invite à revivre une vraie page d’Evangile.

    Voici  quelques projets en voie de  concrétisation (liste non exhaustive) avec mention des services à pourvoir :

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  • Un regard sur l’état de l’Eglise en Belgique

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    imagesCALR45ZW.jpgVoici quelque mois, à l'occasion du lancement de la diffusion de KTO en Belgique (via Belgacom, canal 299), Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles avait répondu en direct aux questions de la journaliste Philippine de Saint-Pierre et participé à un débat avec quelques acteurs du monde catholique belge. Le temps des vacances est peut-être propice à une (ré) écoute posée de cette longue émission (90 minutes). Le lien est ici : http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/hors-serie-l-eglise-en-belgique/00058102?fullscreen=true

  • La conférence du cardinal Burke publiée sur le blog de J. Smits

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    La première partie (Introduction) a paru ici.

    La deuxième partie (Présupposés fondamentaux) est ici.

    La troisième partie (Le Magistère et la promotion de la culture de vie (1/2) est ici.

    La quatrième partie (Le Magistère et la promotion de la culture de vie (2/2) est ici.

    La cinquième partie (Défis à l'obéissance au magistère) est ici.

    La sixième partie (Le Magistère et la vie publique) est ici.

    La septième partie (L'Orthodoxie catholique : l'antidote contre la culture de mort) est ici.

  • Le danger de se laisser tétaniser...

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    A passer en revue tous les symptômes de la dégradation politique, sociale, culturelle, morale, spirituelle de la société qui nous entoure, on risque fort de se laisser gagner par un sentiment d'impuissance, voire de défaitisme ou de résignation, qui peut nous paralyser et nous empêcher d'aller de l'avant. Il est vrai que la situation n'est guère réjouissante et certains pensent qu'il faut quotidiennement livrer à leurs lecteurs les derniers faits et incidents qui en attestent : profanations d'églises et de cimetières, publications offensantes, spectacles provocateurs, statistiques inquiétantes, propos peu orthodoxes, faux pas de Mgr Machin ou de l'abbé X, bref rien de réjouissant ni de stimulant.

    Submergés par tous ces signaux négatifs, nous pourrions sombrer dans un état de découragement et/ou de dépression spirituelle (ou de dépression tout court) qui nous ferait enterrer le talent qui nous a été confié au lieu de le faire fructifier. Cela ne nous dispense pas de soutenir avec discernement des initiatives positives (mobilisations, pétitions) mais en évitant de se laisser débaucher par des gens qui exploitent des indignations légitimes pour tâcher de nous entraîner dans des cercles douteux. L'exemple type est la dénonciation systématique de l'"islamisation" qui débouche sur une diabolisation de tous les musulmans et sur des sentiments xénophobes à l'égard de ceux que nous rencontrons; ce qui n'a vraiment rien à voir avec l'Evangile.

    Cela ne veut pas dire qu'il nous faut enfouir la tête dans le sable ou refuser de voir la réalité. Mais il est sans doute plus "productif" de "faire briller ne serait ce qu'une lueur dans la nuit plutôt que de maudire constamment les ténèbres". Approfondir notre foi, prier davantage (pour nos ennemis notamment), réfuter des erreurs communément admises, manifester notre confiance et notre optimisme radical parce que "le Christ a déjà vaincu le monde", aimer et soutenir ceux qui sont dans la détresse, constituent des attitudes plus conformes à ce que l'Evangile nous demande car "au soir de notre vie, nous serons jugés sur l'Amour" (Jean de la Croix).

  • « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mt 6, 21)

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    Un ami a traduit pour nous cette homélie qui figure sur un site espagnol.

    "Le meilleur enseignement, la vraie et unique sagesse vient de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il nous enseigne la sagesse dont nous avons besoin pour conquérir le Royaume des Cieux. En trois paraboles, Jésus nous encourage à tourner notre cœur et notre esprit dans le sens de tout quitter pour le Royaume.

    Pour «discerner le mal du bien» (1 Rois 3.9), il exige un cœur tendre, capable de comprendre que l'éternel est incomparable avec le transitoire.

    Nous faisons tout ce qui est nécessaire, ici sur terre, pour préserver notre vie. Mais nous devons aussi nous demander : de quoi avons-nous besoin pour nous assurer la vie éternelle ? Qu’est-ce que nous sommes prêts à faire pour gagner le Royaume des Cieux ? Pouvons-nous répondre à la question de Jésus : avons-nous compris cela ? (lire la suite)

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  • Réflexions à propos d'un massacre

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    L'épouvantable massacre qui a eu lieu en Norvège serait le fait d'un "populiste", de tendance "chrétienne identitaire", regrettant "l'abandon des valeurs fondamentales du christianisme", écoeuré par le "multiculturalisme", par "l'abatardissement de la culture européenne" et par l'islamisation du vieux continent.

    Ce ne sont encore que des affirmations reprises au conditionnel dans la presse mais qui donnent froid dans le dos. Comment peut-on se réclamer d'une religion qui invite à aimer ses ennemis et à faire du bien à ceux qui nous haïssent, et en arriver à de pareilles horreurs? Pas un mot, dans l'Evangile, ne peut être invoqué pour justifier de semblables agissements.

    Nous constatons qu'il est tout à fait possible qu'un esprit dérangé se laisse entraîner par ses tendances paronoïaques, tout en se réclamant de "valeurs" prétendument chrétiennes. Il ne sert à rien de tenter de nier l'évidence en criant au complot même si des journalistes profitent de "l'aubaine" pour exploiter ce drame contre le christianisme.

    Paraphrasant saint Jean, le moine Silouane affirmait : "Si tu penses que le Seigneur aime beaucoup sa créature, si, toi-même, tu as de la compassion pour toute créature et aimes tes ennemis, et si, en même temps, tu t’estimes le pire des hommes, cela indique que la grande grâce du Saint-Esprit est avec toi.” Toute spiritualité chrétienne authentique est aux antipodes d'appels à la haine et au massacre de ses "adversaires".

    Ce qui vient d'arriver en Norvège nous invite à éviter tout amalgame entre le combat que nous menons, sur ce blog notamment, avec toute forme de nationalisme étriqué, avec toute forme de rejet massif et global de ceux qui ne partagent pas notre foi ou nos convictions, avec tout esprit de dénonciation et de dénigrement systématique, avec cette tendance à vouloir être les plus purs des plus purs pour épurer ceux que l'on désigne comme moins purs. Il faut pourtant bien constater que cette tentation existe lorsque l'on parcourt des blogs qui amalgament la défense du christianisme avec des prises de positions nationalistes ou extrémistes, sans nuances à l'égard de ceux qui ne fréquentent pas leurs cercles politiques ou leurs chapelles. Ne pourrait-on y voir un "péché contre l'Esprit"?

  • La chose la plus impudique

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    "Aujourd’hui rien n’est considéré comme plus impudique que de parler de sa foi. Etalez vos frasques sexuelles au grand jour, exhibez vos turpitudes et vous obtiendrez l’approbation ou, au moins, un sourire bienveillant. Mais aventurez-vous à dire Je crois en Dieu et vous jetterez un froid en plein milieu du repas. Vous dresserez contre vous la masse des nouveaux bien-pensants. Et parmi eux les plus ouverts, atterrés par votre manque de savoir-vivre et navrés pour la maîtresse de maison, vous susurreront à mi-voix et sur un ton à la fois excédé et blessé « Mais ça relève de votre vie privée, ça… »

    Alexandre Poussin sur "Le temps d'y penser" : Alexandre et Sonia Poussin : « Au fond pourquoi faudrait-il être rapide ? »

  • Edifier l'Europe sur des bases solides

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    A l'occasion de la fête de sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe, "Evangile au Quotidien" propose, en méditation, un extrait de la lettre apostolique de Jean Paul II "Spes aedificandi du 1/10/1999 : 

    "Pour édifier la nouvelle Europe sur des bases solides, il ne suffit certes pas de lancer un appel aux seuls intérêts économiques qui, s'ils rassemblent parfois, d'autres fois divisent, mais il est nécessaire de s'appuyer plutôt sur les valeurs authentiques, qui ont leur fondement dans la loi morale universelle, inscrite dans le cœur de tout homme. Une Europe qui remplacerait les valeurs de tolérance et de respect universel par l'indifférentisme éthique et le scepticisme en matière de valeurs inaliénables, s'ouvrirait aux aventures les plus risquées et verrait tôt ou tard réapparaître sous de nouvelles formes les spectres les plus effroyables de son histoire.

          Pour conjurer cette menace, le rôle du christianisme, qui désigne inlassablement l'horizon idéal, s'avère encore une fois vital. À la lumière des nombreux points de rencontre avec les autres religions que le Concile Vatican II a reconnues (cf. Nostra Aetate), on doit souligner avec force que l'ouverture au Transcendant est une dimension vitale de l'existence. Il est donc essentiel que tous les chrétiens présents dans les différents pays du continent s'engagent à un témoignage renouvelé. Il leur appartient de nourrir l'espérance de la plénitude du salut par l'annonce qui leur est propre, celle de l'Évangile, à savoir la « bonne nouvelle » que Dieu s'est fait proche de nous et que, en son Fils Jésus Christ, il nous a offert la rédemption et la plénitude de la vie divine. Par la force de l'Esprit Saint qui nous a été donné, nous pouvons lever les yeux vers Dieu et l'invoquer avec le doux nom d' « Abba », Père (Rm 8,15 ;Ga 4,6).

          C'est justement cette annonce d'espérance que j'ai voulu confirmer en proposant à une dévotion renouvelée, dans une perspective « européenne », ces trois figures de femmes : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, qui, à des époques diverses, ont apporté une contribution très significative à la croissance non seulement de l'Église, mais de la société elle-même."

  • Apôtre auprès des Apôtres

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    L'Evangile au Quotidien nous propose cet extrait d'une très belle homélie de Saint Grégoire Palamas (1296-1359), moine, évêque et théologien (Homélie 20 : PG 151, 266.271 (trad. Orval rev.)

    "Va trouver mes frères"

    Parmi celles qui ont porté du parfum au tombeau du Christ, Marie Madeleine est la seule dont nous célébrons la mémoire. Le Christ avait chassé d'elle sept esprits mauvais (Lc 8,2), pour faire place aux sept opérations de la grâce de l'Esprit. Sa persévérance à demeurer près du tombeau lui a valu la vision et la conversation des anges ; puis, après avoir vu le Seigneur, elle devient son apôtre auprès des apôtres. Instruite et pleinement assurée par la bouche même de Dieu, elle va leur annoncer qu'elle a vu le Seigneur et leur répéter ce qu'il a dit.       Considérons, mes frères, combien Marie Madeleine le cédait en dignité à Pierre, le chef des apôtres, et à Jean, le théologien bien-aimé du Christ, et combien pourtant elle a été plus favorisée que ceux-ci. Eux, lorsqu'ils ont accouru au sépulcre, n'ont vu que les bandelettes et le suaire ; mais elle, qui était restée jusqu'au bout avec une ferme persévérance à la porte du tombeau, elle a vu, avant les apôtres, non seulement les anges, mais le Seigneur des anges lui-même ressuscité dans la chair. Elle a entendu sa voix et ainsi Dieu, par sa propre parole, l'a mise à son service.

  • La "chute libre du catholicisme" et nous

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    Nous avions réservé un écho à cette enquête de l'ADRASS, aussitôt relayée par nos médias, selon laquelle les perspectives seraient apocalyptiques pour l'Eglise catholique en Wallonie; nous avions dénoncé au passage le manque de rigueur de la RTBF à ce sujet (http://www.belgicatho.be/archive/2011/07/16/rigueur-ertebeenne.html).

    Sur son blog, l'abbé de Beukelaer, qui jouit habituellement de notre sympathie, réagit de façon assez pateline à ces projections inquiétantes (moins de 5% de pratiquants en Wallonie en 2030). Je suis cependant allergique à des propos comme ceux-ci : "L’avenir est ouvert : le cœur de l’homme étant variable, qui dit que le catholicisme ne reviendra pas « à la mode » dans 10 ans ? Je ne parle pas d’un retour à une religion de masse, mais à un petit côté « vintage » qui fera en sorte que nombre de compatriotes sans fort ancrage religieux se déclareront à nouveau « plutôt catholiques »."

    Cela ressemble à des considérations telles qu'on a pu en échanger dans les salons de la bonne société du XVIIIe siècle lorsque des oiseaux de mauvais augure faisaient de sombres pronostics sur les évènements à venir. Notre espérance n'est pas que le christianisme "revienne à la mode" en raison du caractère volage des gens, ou que la vogue du "vintage" le sauve de l'enfouissement total. Bien sûr, notre ami ecclésiastique le sait puisqu'il revient ensuite à des considérations plus adéquates sur la parabole du grain de moutarde qui contient le germe d'un grand arbre, mais tout de même...

    Aujourd'hui, dans de nombreuses terres comme l'impitoyable Pakistan, c'est le sang des martyrs qui est semence pour la foi de demain. Hier, ce sont des décennies de persécution communiste qui ont préparé le réveil du christianisme dans de nombreux pays de "démocratie populaire". Et ici, à présent, l'étau se resserre et la persécution se précise : l'Eglise et le pape sont systématiquement dans le collimateur des médias, l'objection de conscience des croyants contre des lois contraires à leurs convictions est de moins en moins reconnue, on traînera bientôt les catholiques devant les tribunaux pour "homophobie" parce qu'ils refusent le mariage homosexuel, et peut-être devons-nous nous préparer à de drastiques limitations de la liberté d'expression, et à pire, sans doute. Parmi des centaines d'autres manifestations de dérision et de mépris à l'égard du christianisme, la parution d'un article particulièrement offensant à l'égard du Christ dans Libé montre à quoi il faut s'attendre et la totale liberté dont jouissent ceux qui nous agressent; seuls les chrétiens sont traités de cette façon car on sait qu'ils ne brandiront ni fatwas ni appels au djihad.

    Alors, je ne puis m'empêcher de sursauter devant des propos lénifiants où il est question de modes qui vont et qui viennent, de vogue "vintage" comme s'il s'agissait de déco, de retour de la foi comme le beau temps est censé revenir après la pluie. Ce discours est dangereux car il est anesthésiant et rassure à bon marché les gens qui ont été troublés cinq minutes par les sombres prédictions de l'ADRASS...

    YW