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Foi - Page 1010

  • Bertrand Delanoë : deux poids, deux mesures ?

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    thumb.jpgC’est le Salon beige qui relève l’incohérence du maire de Paris, ou plus exactement sa vision différenciée du respect dû aux religions.

     Reaction du maire de Paris suite aux manifestations contre la pièce de théâtre de Castellucci :

     Depuis une semaine, chaque soir, des militants fanatisés tentent d’empêcher la tenue du spectacle de Romeo Castellucci, « Sur le concept du visage du fils de Dieu », au Théâtre de la Ville. Je tiens à exprimer ma consternation et mon inquiétude face à ces faits inacceptables qui se reproduisent chaque soir et devant la manifestation prévue demain par les groupements qui en sont à l’origine. Elle prendra de toute évidence fin par une nouvelle confrontation entre le public et les manifestants place du Châtelet, pouvant donner lieu, encore une fois, à des dérives, des dérapages, voire à des violences. Nous ne pouvons tolérer au coeur de Paris, ville qui promeut à travers le monde les valeurs humanistes de liberté et de démocratie, de telles expressions d’intégrisme et d’intolérance…. A Paris comme ailleurs, nous défendrons toujours, ensemble, la liberté de création et d’expression, valeurs suprêmes de notre République et condition de notre vivre ensemble. »

    Pour mémoire, voici la réaction du même maire, lors des fameuses caricatures de Mahomet :

    « Dans une lettre à Dalil Boubakeur rendue publique jeudi, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, dit se sentir « proche » des musulmans qui ont ressenti la caricature du prophète Mahomet « comme une profanation ». « Aucun amalgame ne peut être toléré, ni même suggéré entre une grande religion porteuse d’une part de l’universel et les quelques fanatiques qui sèment la barbarie en son nom », écrit Bertrand Delanoë, en appelant « chacun des acteurs de cette affaire, les musulmans et les journalistes, à l’apaisement ». 

    Cherchez l’erreur.

    Quoi qu’il en soit  de l’intention exacte qui sous-tend cette pièce "dérangeante", les controverses exégétiques montrent qu'il y a au moins ambiguité et au premier degré provocation. 

     

  • La citation du jour…

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    20110818PHOWWW00110.jpg« A cause de leur Foi dans le Christ, beaucoup souffrent en eux-mêmes de la discrimination, qui conduit à la dépréciation ouverte ou larvée, qui afflige des régions déterminées de certains pays.

    Ils sont aussi sollicités pour s’éloigner de Lui, en les privant des signes de sa Présence dans la vie publique, et en réduisant au silence, Son Nom Même. Pourtant aujourd’hui, je redis aux jeunes avec toute la force de mon coeur, que rien ni personne ne vous prive de la Paix : n’ayez pas honte du Seigneur ! »

    Benoît XVI, le 18 août 2011 à Madrid

     

  • La route de la mort, une voie de l’espérance ou quand l’homme a besoin d’éternité

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    L’audience générale du mercredi 2 novembre a été consacrée, par le Saint-Père Benoît XVI, aux fidèles défunts. L’occasion, pour Benoît XVI, de réfléchir sur la réalité de la mort, illuminée, pour nous chrétiens, par la Résurrection du Christ. Le pape voit dans la mort une voie de l’espérance, et les promenades à travers nos cimetières, un chemin d’espérance tourné vers l’éternité.

     Extrait – Source : ZENIT.ORG

    "Bien que la mort soit souvent un thème presque interdit dans notre société, et que l’on tente constamment de chasser de notre esprit la seule idée de la mort, celle-ci concerne chacun de nous, elle concerne l’homme de tout temps et de tout lieu. Et devant ce mystère, tous, même inconsciemment, nous cherchons quelque chose qui nous invite à espérer, un signe qui nous apporte un réconfort, qui nous ouvre quelque horizon, qui offre encore un avenir. La route de la mort, en réalité, est une voie de l’espérance et parcourir nos cimetières, comme lire les inscriptions sur les tombes, signifie accomplir un chemin marqué par l’espérance de l’éternité.

     Mais nous nous demandons: pourquoi éprouvons-nous de la crainte face à la mort? Pourquoi une grande partie de l’humanité ne s’est-elle jamais résignée à croire qu’au-delà de la mort, il n’y pas simplement le néant?

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  • "L'esprit d'Assise" ou comment certains médias ou hommes d’Eglise prennent des libertés avec ce que le pape n’a pas dit

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    L'expression connaît un vif succès dans les médias et elle est le mantra des franciscains et de la Communauté de Sant'Egidio. Mais les autorités du Vatican ne la répètent plus. Et Benoît XVI encore moins.

    Source : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350057?fr=y

    Aldo Maria Valli, journaliste vaticaniste à la télévision d’état italienne, a écrit dans le quotidien "Europa" que c’est avec la première rencontre d’Assise, en 1986, qu’est "né 'l’esprit d’Assise', qui est ensuite devenu une expression, jugée très belle par certains et dévastatrice par d’autres".

    À l’occasion du "pèlerinage" par lequel Benoît XVI a voulu célébrer le vingt-cinquième anniversaire de cet événement, l’expression "l’esprit d’Assise" a été évoquée de manière répétée et emphatique dans les médias.

    Beaucoup de personnalités l’ont fait. On peut citer, à titre d’exemple : le prieur du monastère de Bose, Enzo Bianchi, dans "La Stampa" ; le président de la Communauté de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo, dans un éditorial publié en première page du quotidien des évêques d’Italie, "Avvenire" ; le fondateur de cette même communauté, Andrea Riccardi, dans le "Corriere della Sera" et dans "Famiglia Cristiana", qui est le plus diffusé des hebdomadaires catholiques italiens ; le sous-secrétaire du conseil pontifical pour les communications sociales, Angelo Scelzo, dans le "Mattino" ; le cardinal Roger Etchegaray, principal organisateur de la rencontre de 1986, en présentant un ouvrage écrit par Sant’Egidio et intitulé précisément "Lo spirito di Assisi” [L’esprit d’Assise] ; les moines franciscains et l’évêque d’Assise ; le quotidien catholique français "La Croix" ; le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier, au cours de l’événement lui-même...

    L’allégresse médiatique à propos de “l’esprit d’Assise” s’est fait sentir même dans les chroniques publiées par "L'Osservatore Romano" ou diffusées par Radio Vatican. Mais pas dans les éditoriaux écrits par les directeurs de ces deux médias du Saint-Siège, Giovanni Maria Vian et le père Federico Lombardi.

    Ce silence de leur part est-il dû au hasard ou bien est-ce le fruit d’une volonté précise ?

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  • Qu'est-ce que la vie éternelle?

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    Extrait de l’Encyclique Spe Salvi du Pape Benoît XVI, donnée le 30 novembre 2007

    "10. La foi chrétienne est-elle aussi pour nous aujourd'hui une espérance qui transforme et soutient notre vie?Est-elle pour nous « performative » – un message qui forme de manière nouvelle la vie elle-même, ou est-elle désormais simplement une « information » que, entre temps, nous avons mise de côté et qui nous semble dépassée par des informations plus récentes?
    Dans la recherche d'une réponse, je voudrais partir de la forme classique du dialogue par lequel le rite du Baptême exprimait l'accueil du nouveau-né dans la communauté des croyants et sa renaissance dans le Christ. Le prêtre demandait d'abord quel nom les parents avaient choisi pour l'enfant, et il poursuivait ensuite par la question : « Que demandez-vous à l'Église? » Réponse : « La foi ». « Et que donne la foi? » « La vie éternelle ». Dans le dialogue, les parents cherchaient pour leur enfant l'accès à la foi, la communion avec les croyants, parce qu'ils voyaient dans la foi la clé de « la vie éternelle ». En fait, aujourd'hui comme hier, c'est de cela qu’il s'agit dans le Baptême, quand on devient chrétien: non seulement d'un acte de socialisation dans la communauté, non pas simplement d'un accueil dans l'Église. Les parents attendent plus pour le baptisé : ils attendent que la foi, dont fait partie la corporéité de l'Église et de ses sacrements, lui donne la vie – la vie éternelle.

    La foi est la substance de l'espérance. Mais alors se fait jour la question suivante : voulons-nous vraiment cela – vivre éternellement? Peut-être aujourd'hui de nombreuses personnes refusent-elles la foi simplement parce que la vie éternelle ne leur semble pas quelque chose de désirable. Ils ne veulent nullement la vie éternelle, mais la vie présente, et la foi en la vie éternelle semble, dans ce but, plutôt un obstacle. Continuer à vivre éternellement – sans fin – apparaît plus comme une condamnation que comme un don. Bien sûr, on voudrait renvoyer la mort le plus loin possible. Mais vivre toujours, sans fin – en définitive, cela peut être seulement ennuyeux et en fin de compte insupportable.

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  • La vocation universelle à la sainteté dans l’Église

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    Il est de bon ton dans une certaine vision conformiste de la pensée moderne d’opposer une Eglise née de la rupture du Concile et celle qui l’a précédé. Vision qui prend parfois les couleurs de la caricature, comme nous l’avions encore fait remarquer récemment à propos de la conception de la Toussaint.

    (cf. http://www.belgicatho.be/archive/2011/10/29/toussaint-ou-halloween.html)

    En cette période de Toussaint, l’association du calendrier liturgique entre la fête de tous les saints et la commémoration de tous les fidèles défunts, ce 2 novembre, nous conduit à découvrir – ou à redécouvrir – un texte conciliaire qui concerne tous les disciples du Christ : la vocation à la sainteté.

    L’appel à la sainteté dans l’Eglise catholique trouve incontestablement une place de choix dans le Concile Vatican II, et plus particulièrement dans sa constitution dogmatique Lumen gentium. Le raisonnement des pères conciliaires part de la nature même de l’Eglise : « L’Eglise est aux yeux de la foi indéfectiblement sainte. En effet, le Christ, Fils de Dieu, a aimé l’Eglise comme son épouse, il s’est livré pour elle afin de la sanctifier, il se l’est unie comme son Corps et l’a comblée du don de l’Esprit Saint pour la gloire de Dieu ». Et c’est de cette nature sainte de l’Eglise, voulue par le Christ, que Lumen gentium va inférer la conséquence suivante : 

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  • Les quatre saisons du plain chant

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    ACADEMIE DE CHANT GREGORIEN A LIEGE

    Douze leçons, un séminaire, une journée festive de clôture

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    avec Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers

    Copie de chantsgrégoriens22.jpg 

    A partir du samedi 12 novembre 2011 à 15 heures

     

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    A l’église du Saint-Sacrement,

    Boulevard d’Avroy, 132, Liège

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  • Christianisme et développement en Afrique

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    BenoitXVI-00005.jpgLe Saint-Père a reçu 26 prélats de la Conférence épiscopale d'Angola en visite Ad Limina. Il a d'abord évoqué sa visite à Luanda de mars 2009, au cours de laquelle, il se rappelle “avoir pu les rencontrer et célébrer Jésus-Christ au milieu d'un peuple qui ne se lasse pas de le chercher, de l'aimer et de le servir avec générosité et joie”. Il a ensuite rappelé qu'il se rendra en Afrique en novembre pour signer au Bénin l'Exhortation apostolique post-synodale de la deuxième Assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques. A ce propos, il a cité le message final de l'assemblée qui dit que “en tant qu'Eglise, notre contribution première et spécifique pour le peuple africain est la proclamation de l'Evangile de Jésus-Christ, ainsi que l'annonce que le Christ est le premier et principal facteur de développement. En effet, le fait de se consacrer au service du développement vient de la transformation du cœur, et la transformation du cœur vient de la conversion à l'Evangile”.

     

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  • Assise. Il y en qui n'ont toujours pas compris

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    a-assise-le-pape-denonce-le-terrorisme-religieux.jpgC’est à notre excellente consoeur de Benoît et moi que nous devons la traduction d’un article de réflexion de Massimo Introvigne à propos de la dernière rencontre d’Assise, voulue par le Saint-Père. Source :

    http://benoit-et-moi.fr/2011-III/0455009f700cc020c/0455009f8f08b7c01.html

     Recevant au Vatican les participants à la rencontre d'Assise, le Pape, le 28 Octobre, a encore eu l'occasion de clarifier la signification de l'événement.

    A en croire les vaticanistes, Benoît XVI lit quotidiennement une revue de presse, et s'il l'a fait après Assise, il doit avoir été plutôt déprimé. Il y a beaucoup d'exceptions louables, mais un certain type de presse - faisant partie d'un circuit où tout le monde connaît tout le monde, de la «Repubblica» au «New York Times» - a souligné presque exclusivement la «honte» exprimée par le Pape pour la contribution que les chrétiens eux aussi ont parfois apportée dans l'histoire à l'usage de la violence justifiée par la religion.

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  • Invitation à la cohérence entre les paroles et les actes

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    Source : ZENIT.ORG

    Benoît XVI a mis en garde contre ceux qui « disent et ne font pas », ces faux maîtres qui proposent un enseignement en contraste total avec leur conduite.

    Lors de la prière de l’Angélus que le pape a récitée le dimanche 30 octobre, Benoît XVI a commenté le passage de l’Evangile dans lequel Jésus « récrimine les scribes et les pharisiens qui avaient dans la communauté un rôle de maîtres parce que leur conduite étaient ouvertement en contraste avec l’enseignement qu’ils proposaient aux autres avec rigueur ».

     

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  • Les anawîm d'aujourd'hui

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    Un message du P. Boquet, Directeur général de Human Life International :

    Chère famille de H.L.I.,
     
    Cette semaine, séjournant en Louisiane, j'ai visité une amie qui travaille fidèlement dans le mouvement pour la vie depuis de nombreuses années. Elle a consacré son temps et son énergie à informer les gens, surtout les jeunes, des maux que représentent l'avortement et ceux qui le promeuvent. Ses propres problèmes de santé n'ont pas entamé sa détermination et son dévouement pour répandre l'Evangile de la Vie. Lors de notre visite, elle m'a reconté l'histoire d'un petit garçon à naître, de vingt-et-une semaines, trouvé dans la benne à ordures d'un avortoir dans le Texas.
    J'ai été horrifié par les photos que j'ai vues de ce précieux enfant, brisé, démembré et éliminé comme s'il faisait partie des détritus communs.

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  • Castellucci : un "malentendu épouvantable" ?

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    De la pesanteur à la grâce : compte-rendu de Sur le concept du visage du fils de Dieu

    Tribune libre de Myriam Picard* pour Nouvelles de France

    "J’ai 26 ans, je suis catholique et je sors du Théâtre de la Ville.

    J’en sors troublée, infiniment. J’ai pris une claque dans la gueule. Pas une claque de génie, non. Castellucci n’est ni Claudel ni Dostoïevsky. Il se contente de mettre sous nos yeux une scène, une scène infiniment banale et brutale, quotidienne, atrocement classique et sordide : un fils s’occupe de son père qui se souillera trois fois. C’est tout. Le texte ? Rien du tout, un échange basique qu’un adolescent rédigerait aisément. Le seul intérêt de la pièce : le visage du Christ s’y trouve en permanence, interrogation et réponse silencieuse dans ce face à face du vieillard qui se venge sur Dieu de sa déchéance, et de ce Christ qui porte les stigmates, sur son visage, du péché de cet homme. Merde ou crachats, peu importe : le Christ endosse ce désespoir et cette solitude et prévaut du début à la fin de la pièce..."

    Lire la suite ici : http://www.ndf.fr/