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Foi - Page 948

  • L'Homme nouveau : sommaire du numéro 1510 du 28 janvier 2012

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    Evénement

    Économie

    Le rôle de la monnaie

    La crise économique qui secoue le monde est intimement liée à la dégradation de la politique monétaire. Analyse.

    Dossier

    Débat

    Les cathos doivent-ils descendre dans la rue ?

    L'abbé Guillaume de Tanoüarn et l'abbé Pierre-Hervé Grosjean débattent sur le rôle des catholiques face au sacrilège.

    Actualités

    Au prochain consistoire, le Pape créera 22 cardinaux.

    Les chrétiens agissent : Il n'y a pas de sphère économique neutre.

    Pour Ovidiu Hurduzeu, l'économie profane a profané le monde. Un regard différent sur la crise.

    Diplomatie vaticane

    Benoît XVI face aux nations

    Pour la huitième fois de son pontificat et selon la tradition, le Pape Benoît XVI s'est adressé au Corps diplomatique.

    Culture

    Carte blanche : Jean de Viguerie évoque Jeanne d'Arc.

    Léon Tolstoï : une vie bouleversée par l'Évangile.

    Figure spirituelle

    Saint Albert Hurtado, apôtre du Christ au Chili.

    Magistère

    Les évêques appelés à suivre l'étoile qu'est le Christ.

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  • Laurette Onkelinx ne débattra pas avec Mgr Léonard

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    Lu sur le site du « Vif » » ce matin :

    « Le cabinet de la vice-Première ministre Laurette Onkelinx (PS) a indiqué qu'elle ne pourrait participer au débat organisé à la Foire du Livre le 4 mars prochain, en présence de Monseigneur André-Joseph Léonard. La ministre des Affaires sociales sera en effet en conclave budgétaire ce jour-là.

    Les Médias Catholiques avaient pris l'initiative de cette rencontre après la polémique qui avait opposé la ministre et le primat de Belgique début janvier.

    Laurette Onkelinx avait déclaré que
    "les croyants de notre pays mériteraient d'avoir un autre représentant" après que l'archevêque de Malines-Bruxelles s'en soit pris au Parlement qui, selon lui, "s'attribue le droit de décider par vote majoritaire du sens de la sexualité".  Le cabinet ministériel a précisé que la vice-Première ministre avait dû décliner l'invitation la semaine passée. "Le conclave budgétaire ne le permet pas." Le cabinet de Mme Onkelinx a ajouté qu'elle reste ouverte au dialogue mais redoute "une opération marketing derrière cette proposition de débat".

    "Mme Onkelinx a déjà participé à ce type de discussions et elle reste ouverte à toute proposition mais nous pensons que la Foire du Livre n'est peut-être pas le lieu le plus approprié pour ce genre de débat", a indiqué le cabinet.

    Les Médias Catholiques prennent acte de la réponse de Laurette Onkelinx. Thierry Graulich, responsable de la communication, a précisé que les Médias Catholiques avaient pris contact avec le PS afin d'inviter une autre personnalité » Laurette Onkelinx ne débattra pas avec Mgr Léonard

     La vice-première ministre déclare « forfait » devant super Léo. On appréciera la qualité de ses « arguments »

  • Namur : Catéveil, encore un « machin » ?

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    De Christine Bolinne sur le site du diocèse de Namur et sur cathobel « (…):

    " Catéveil, c'est le nom de ce service, est installé au Séminaire de Namur où des permanences ont lieu le mercredi et le samedi. Le but: répondre aux questions des catéchistes, discerner et réfléchir sur les méthodes de catéchèse,....

     La mission d'un(e) catéchiste est essentielle: aider un enfant à cheminer vers l’adulte de demain. Une tâche pas toujours simple à remplir. Des catéchistes - le plus souvent des parents voire des grands-parents - qui ont le désir de faire partager, aux enfants comme aux adolescents, leur foi, leur amour pour Dieu ne doivent pas se sentir seuls face à cette mission (photo) il est intéressant d'avoir une oreille extérieure et compétente à interroger.(…) La nouvelle équipe en place a reçu trois missions. Elle doit mener une réflexion de fond sur les grandes questions de la catéchèse et de l'adolescence aujourd'hui. Parmi les questions qui sont et seront examinées: la catéchisation en elle-même. Que signifie catéchiser au 21eme siècle avec l'évolution de la société, la déchristianisation... Il s'agit encore, pour les catéchistes, d'avoir une bonne connaissance de l'enfant: ils s'adressent aux plus jeunes comme aux ados. La catéchèse va de l'éveil à la foi de la petite enfance à la catéchèse de confirmation en passant par la catéchèse de première communion et la catéchèse de profession de foi.

     (…) Il s'agit de vérifier si, par exemple, la catéchèse est en accord avec le choix de catéchèse permanente d'adulte, si elle est en phase avec le vécu des enfants mais aussi des jeunes adultes d'aujourd'hui. Une méthode qui doit également veiller à l'apprentissage de la prière et de la charité. L'enfant ou encore l'ado doit également comprendre à travers les séances de catéchèse qu'il est invité à s'engager. Il a une mission de service à accomplir.
    Catéveil dont les bureaux se trouvent au Séminaire de Namur assure une permanence, le mercredi, de 15 à 18h et le samedi de 9 à 12h. (…)
    Le chanoine Rochette, vicaire épiscopal en charge notamment de la catéchèse s’est dit très fier du nom choisi: ''Catéveil, c’est apprendre à mettre Dieu au centre de sa vie.''

     L’idée de mettre un peu d’ordre et de suggérer des choix bien orientés dans la catéchèse est en soi une excellente  idée. Reste à voir ce que pourra réellement faire l’équipe d’accompagnement mise en place par le vicaire épiscopal Joël Rochette – qui est aussi le Recteur du Séminaire de Namur. Avec le concours de Nancy de Montpellier, Inspectrice diocésaine et professeur de pédagogie religieuse au même Séminaire. Deux noms qui, entre autres, rassurent (a priori) sur la pertinence de cette initiative.

    Voir ici: Catéveil, la catéchèse pour les enfants et les ados 

  • La conversion de saint Paul

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    la conversion de saint Paul par le Caravage (détail)

    source : missel.free

    Sur la route de Damas, à la tête d’une troupe de fanatiques, chemine un homme de trente ans, qu’on appelle alors Saul (plus exactement Shaoul). Juif de race, grec de fréquentation, et politiquement romain, il a bénéficié de trois cultures, il connait le grec, l'araméen et l’hébreu. Il revendique une double citoyenneté, celle de Tarse1 et celle de Rome. A Tarse, sa ville natale, il n’a fréquenté que les écoles de grammaire, puis il est allé chercher à Jérusalem sa culture supérieure à l’école de Gamaliel2. Moins tolérant que son maître il s’est vite mué en persécuteur des chrétiens. On le voit garder les vêtements de ceux qui lapident Etienne, ravager l’Eglise de Jérusalem et obtenir un mandat officiel pour engager des poursuites contre les chrétiens de Damas.

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  • Selon « La Libre » Rick Santorum a choqué le public américain

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     Le candidat catholique à l’investiture républicaine pour les prochaines élections présidentielle américaine, Rick Santorum est contre l’avortement. « et il le fait savoir » déclare la « Libre » qui poursuit : « sur le plateau du show télévisé de Piers Morgan (CNN) vendredi soir, le candidat à la primaire du Parti républicain pour l'élection présidentielle américaine de 2012 a tenu des propos qui n'ont pas manqué de choquer. Le journaliste l'a interrogé sur ce qu'il ferait si une de ses deux filles tombait enceinte suite à un viol et qu'elle lui demandait l'autorisation d'avorter. Dans cette situation, Rick Santorum lui expliquerait donc de prendre cet enfant "comme un cadeau de Dieu" arguant qu'interrompre cette grossesse indésirée pourrait "ruiner sa vie". "Aussi horrible soit la façon dont ce fils ou cette fille a été conçu, celui-ci n'en est pas moins son enfant" affirme-t-il. Convaincu, il poursuit son explication: "D'une certaine manière, c'est un don de la vie humaine, et il faut accepter ce que Dieu nous donne. Je peux pas imaginer quelque chose de plus horrible mais il faut savoir tirer le meilleur parti d'une mauvaise situation."  Rick Santorum: "Il faut accepter ce que Dieu nous donne"

    Mutch is too mutch, comme on dit dans la bourgeoisie libérale avancée…

  • Donne moi quelqu’un qui aime et il comprend ce que je dis (saint Augustin)

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    Partant d’une observation sur le changement du regard chez le  philosophe Michel Onfray, le Chanoine de Beukelaer élargit ensuite le point de vue C’est la chronique qu’il publie ce jour dans « La Libre » :

     « Haine de la raison et de l'intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d'un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions." Ainsi décrivait-il la religion monothéiste dans son "Traité d’athéologie", publié en 2005. A l’époque, je le considérais comme un "taliban laïcard". Mais surtout comme un homme en colère. Cette colère se lisait dans le fond de ses yeux. J’y décelais quelque chose de sombre et même de tourmenté. Selon ses dires, quatre années passées comme enfant dans un orphelinat catholique seraient à l’origine de son athéisme et de son aversion pour l’autorité : "C’est Zola, l’orphelinat en 1969. Je me retrouve dans un milieu d’enfer, un milieu infernal : violence, pédophilie, saleté." ("La Puissance d’exister", 2006). Métamorphose. Depuis quelques temps, le fond des yeux de Michel Onfray s’est éclairci. Pour une raison que j’ignore, je n’y lis plus cette noire colère. Elle semble avoir fait place à une forme de sérénité. Presque de la bienveillance. Les propos échangés avec Franz-Olivier Giesberg - FOG pour les initiés - ce 11 janvier sur le site du "Figaro", confirment mon impression. Voilà le pourfendeur du catholicisme qui déclare : "Pour tout vous dire, et c'est un scoop, j'aurais aimé être moine. Consacrer ma vie à mes idées, ça m'aurait plu. Et je n'aurais pas voulu être moine dans un ordre laxiste, non, mais dans un monastère où l'on ne voit ni ne parle à personne. Il n'y avait qu'un obstacle à cette vocation, c'est que je n'avais pas la foi " Plus fort encore, Onfray complimente Benoît XVI. "Reste que ce pape est un vrai intellectuel et un mystique. Son livre sur Jésus est un traité d'herméneutique haut de gamme. C'est vraiment culotté lorsqu'on est pape de lâcher deux volumes en disant : voilà, pour moi, Jésus, c'est ça." Onfray touché par la Grâce ? Ne poussons pas Mais Onfray pacifié dans son rapport à la religion - oui, je le pense. Pareille sérénité est la signature de la cicatrisation du désir. Nos affections colorient notre pensée. J’en veux pour illustration mes rencontres avec certains athées et agnostiques, mais aussi avec nombre de catholiques blessés (conservateurs ou progressistes, peu importe). Je ne leur avais fait aucun mal et pourtant ils me témoignaient de l’agressivité. Pourquoi ? Parce que je représentais symboliquement l’institution qui les faisait souffrir. Onfray, lui-même, explique ce phénomène : "La raison est un instrument sophistique qu'on fait fonctionner après avoir eu des émotions, des sensations, des expériences." Avec des nuances, je rejoins cet avis. Un guide existe que - pour le meilleur ou le pire - l’âme humaine écoutera bien plus docilement que tous les arguments rationnels de la terre ou du ciel. Il s’agit de la dame de son cœur : le "désir". En mettant entre parenthèse l’œuvre de l’Esprit, ceci explique d’ailleurs la frontière qui sépare croyants et non-croyants. En chaque sceptique veille une petite voix aux accents désabusés, le pressant à ne pas se laisser prendre par le chant de sirène des marchands de merveilleux. En chaque croyant, par contre, murmure une parole candide, l’invitant à s’ouvrir à l’émerveillement devant le Mystère fondateur. La ligne de partage entre les deux se nourrit de tout ce qui alimente notre désir : éducation, milieu, caractère, expériences, idéal, etc. Saint Augustin ne déclarait-il pas : "Donne-moi quelqu’un qui aime et il comprend ce que je dis. Donne-moi quelqu’un qui désire, qui a faim, donne-moi un homme qui voyage dans ce désert, qui a soif, qui soupire après la source de l’éternelle patrie, donne-moi un tel homme, et il comprend ce que je dis. Si je parle à un homme insensible, il ne sait pas de quoi je parle. Montre un rameau vert à une brebis et tu l’attires ; présente des noix à un enfant et il est attiré, il est attiré parce qu’il aime : c’est par la chaîne du cœur qu’il est attiré." (Commentaire sur l’Evangile de Jean 26, 4-6.). C'est ici:  Michel Onfray, au fond des yeux

  • Un entretien avec le Cardinal Julien Ries

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    Notre ami L.W., du Forum Laïc Catholique Romain, a rencontré Monseigneur Julien Ries, notre nouveau cardinal. Il nous fait l'immense plaisir de nous communiquer l'interview que le prélat lui a accordé et nous autorise à le reproduire ici. Nous lui exprimons notre plus vive gratitude ainsi qu'à tous nos amis du Forum Laïc Catholique Romain.

    Entretien avec Monsieur le Cardinal Ries, Villers-Saint-Amand, le 16 janvier 2012

    Parcours

    Avant de commencer l’interview, nous voulions vous féliciter, au nom de tous les membres du Forum laïc catholique romain, pour votre accession au cardinalat.

    Monsieur le cardinal, vous êtes né en 1920 à Fouches, près d’Arlon. Pourriez-vous nous dire quelques mots de la vie dans ce petit village de la province de Luxembourg à l’époque de votre enfance ? Avez-vous certains souvenirs de messes célébrées à l’Eglise Saint Hubert de Fouches ?

    À l’époque, c’était un village vraiment sympathique ; ça le reste encore mais évidemment, aujourd’hui, il est devenu beaucoup plus grand ; et dans ce village, on s’entendait vraiment très bien. Nous avions un excellent curé. Je lui servais la messe tous les matins, pendant toute l’année et à l’âge de douze ans, je lui ai dit : « je veux devenir prêtre ». Alors, il s’est occupé de moi ; il m’a appris le latin ; il m’a appris le grec ; nous avons fait un tour de la grammaire française ; et c’est comme cela qu’il m’a préparé à entrer au Séminaire de Bastogne. J’ai pu entrer ainsi directement en cinquième latine ; l’année où j’avais beaucoup travaillé avec lui a compté pour mon diplôme normal d’humanité. C’était possible à l’époque : on pouvait faire une année en dehors d’un institut, d’une école ou d’un séminaire.

    Dans ce village, il y avait une excellente pratique religieuse ; même en semaine, il y avait beaucoup de monde bien que la messe était célébrée tôt, à sept heures du matin et cela même en hiver. Nous avions un très bon personnel enseignant aussi. Il y avait une particularité, dans ce petit coin de la Lorraine belge : à l’époque on parlait trois langues : le luxembourgeois, le français et l’allemand. Si bien qu’à l’âge de 12 ans, je connaissais ces trois langues. Et cela a été très précieux. C’était une vie vraiment très agréable…

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  • Quand la loi viole la liberté des consciences…

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    Lu dans les “matinales” de La Vie:

     “Aux Etats-Unis, c'est la rupture entre les évêques américains et le président Barack Obama. En cause, une loi qui oblige les structures de santé même catholiques à fournir des contraceptifs et des abortifs. Une contestation qui ne touche pas que la droite catholique.(…) C'est dans le National Catholic Reporter, le plus grand magazine catholique américain, que Michael Sean Winters, un des soutiens catholiques de gauche les plus actifs d'Obama, se fend d'une tribune au titre très explicite... et très français: "J'accuse!": "Le président Obama a perdu mon vote quand il a refusé d'étendre l'objection de conscience aux services de santé. La question de la protection de la conscience est si fondamentale que je ne vois pas comment je pourrais jamais voter à nouveau pour cet homme. [...] Je vous accuse, Monsieur le Président, d'avoir trahi la philosophie de gauche, qui a commencé, ne l'oublions pas, comme une défense de la liberté de conscience. En tant que catholiques, nous devons être honnêtes et admettre que, depuis trois cents ans, la défense de la liberté de conscience n'était pas dans les premières préoccupations de notre sainte Mère Eglise. Mais, nous, catholiques, avons appris à embrasser l'idée que la contrainte de la conscience est une violation de la dignité humaine. C'est une leçon, Monsieur le Président, que vous et un trop grand nombre de vos collègues de gauche avez apparemment désappris". Dans un pays où le secteur privé est extrêmement développé, les hôpitaux catholiques sont au nombre de 562 sur tout le territoire, et ils soignent près de 90 millions de patients. C'est dire à quel point l'application de la loi incriminée concerne un pan non négligeable du système de soins américain.” C’est ici: Obama a-t-il perdu le vote des cathos de gauche?

     Un cas de figure qui risque de se multiplier dans les "démocraties postmodernes" 

  • Marche pour la Vie ce dimanche à Paris : les Belges étaient là aussi.

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    22_1_2012_-_1.jpgUn de nos correspondants a participé à cette marche. Voici son reportage :

     « 30.000 manifestants pour la vie à Paris ce dimanche 22 janvier 2012. Ces estimations nous ont été communiquées par des policiers ayant une certaine habitude de ce genre d'événements.

    Le matin même, à proximité de la basilique de Koekelberg nous attendait l'autocar qui devait précisément nous y amener. (affrété à l'initiative de "Jeunes pour la Vie", ndlr) Une bonne cinquantaine de participants étaient du voyage et après un trajet de quatre heures environ, nous sommes arrivés à la place de la République, lieu de départ du cortège.

    Là, c'est l'ambiance bon enfant caractéristique de cette marche.  Les participants viennent parfois de loin, et dans certains cas, avec leur évêque: Mgr Bagnard (diocèse de Belley-Ars) et Mgr Aillet (diocèse de Bayonne). En plus des Belges que nous sommes, on peut voir (et entendre!) des Italiens, des Roumains, et même des Sud-africains!

    Les slogans fusent, avec un point commun entre eux: les femmes ayant avorté ne sont jamais jugées, elles sont quelque part d'abord victimes de la banalisation qui est faite d'un tel acte et du manque d'information sur les séquelles dramatiques qui s'ensuivent.

    Voici le genre de slogans qu'on peut entendre sur le pavé parisien:

    - "La vie n'est pas un dû, c'est un don!"

    - "On ne se donne pas la vie, on la reçoit de Dieu comme fruit de l'amour entre un homme et une femme."

    La foule continue gaiement son chemin. A l'arrière de la manifestation, des gens prient le rosaire.

    Arrivés sur la place de l'opéra Garnier, noire de monde, les manifestants ont droit à un petit mot de Jean-Marie Le Méné. Il est président de la fondation Lejeune, ardent défenseur des enfants à naître, particulièrement ceux porteurs d'un handicap telle la trisomie 21. Il rappelle qu'en France aura lieu prochainement l'élection présidentielle. Ceux qui défendent la vie se doivent de peser de tout leur poids sur la campagne. Il en va de leur responsabilité...

    Enfin, il est 18h30 quand nous reprenons le chemin de Bruxelles, où nous arrivons vers 23h.

    De l'avis général, cette journée a été placée sur le signe de la bonne humeur, les connaissances se sont retrouvées, les inconnus ont lié connaissance. Le prochain rendez-vous pour la vie est fixé au 25 mars 2012 à Bruxelles: nous y serons tous! » 

     

  • Qu’en termes Galand ces choses sont dites

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    La « Libre » a cru bon de publier jeudi dernier un pensum « homaisien » du Président du Centre d’Action Laïque contre Monseigneur Léonard : digne  des propos de banquets anticléricaux de la « Belle Epoque ». Voici ce morceau d’anthologie : 

    " Le forcing des clergés pour imprimer leur marque sur la société n’a d’égal que la concurrence féroce qu’ils se livrent. Cette situation conduit à une surenchère dans la hardiesse des prises de position : c’est à qui exigera le plus pour les siens, au mépris des lois civiles - contre les lois civiles. Dans cet exercice, si les islamistes radicaux encore largement minoritaires parmi les musulmans de nos contrées, ont dégainé les premiers en exigeant, par exemple, de la viande halal dans les écoles et en cherchant l’épreuve de force en matière de port du voile, les autres dignitaires religieux ont vite compris que l’outrance et la polémique pouvaient se révéler porteuses et rallier à eux quelques brebis égarées sur le chemin infernal de la sécularisation. A ce petit jeu, l’impayable André-Joseph Léonard est passé maître. Non content de sacrifier les malades du sida sur l’autel du châtiment divin, d’excommunier les hommes coupables du crime de pédérastie, d’encourager les morbides ennemis de la liberté des femmes en matière de naissance, foulant aux pieds les lois de notre démocratie, le voici qui s’attaque à présent au Parlement, l’enceinte ultime de la représentation du peuple souverain, coupable à ses yeux de se montrer indocile aux préceptes spirituels chers à son dogme.

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  • Célébration de la messe : non, Rome n’a pas accordé de dérogation au Chemin néo-catéchuménal

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    L’association « Pro Liturgia » attire notre attention sur l’information erronée qui circule et selon laquelle le pape aurait consenti aux « particularités » du mouvement néo-catéchuménal dans la célébration de la messe et, de fait, dans le communiqué de Vatican Information Service (V. I. S.) que nous avons publiée ici La  liturgie latine s’est-elle « enrichie » aujourd’hui d’un nouveau rite ? il fallait lire avec plus de soin : le Conseil pontifical pour les laïcs, avec l’avis favorable de la Congrégation pour le culte divin et les sacrements approuve les célébrations du Directoire catéchetique de ce mouvement  « non encore fixées par les livres liturgiques de l’Eglise » Ce qui exclut donc certainement la célébration de la messe.

     Voici le commentaire que publie utilement à ce sujet le site « Pro Liturgia »

     20/1/12 : Chemin néocatéchuménal : un nouveau rappel à l'ordre ?
    « Le Pape Benoît XVI a appelé les membres du Chemin Néocatéchuménal à une plus grande obéissance à l’égard des évêques diocésains et à une meilleure insertion dans la vie ecclésiale locale.
    Lors d’une rencontre avec 7 000 membres de ce mouvement au Vatican, le Pape a déclaré que l’unité au sein de l’Eglise, et les rapports harmonieux entre ses membres étaient un témoignage capital en faveur du message chrétien. Le Chemin Néocatéchuménal devra constamment veiller à rester en communion avec le Saint Siège et l’Ordinaire du lieu. Ses membres ne devront pas se mettre en marge de la paroisse qui les accueille pour mener une vie à part.Le Pape autorise le néocatéchuménat à célébrer la messe dominicale dès le samedi soir, et en petits groupes ; ceci pour attirer des personnes qui se sont éloignées de l’Eglise, ou d’autres qui ne seraient pas encore suffisamment formées aux richesses de la vie sacramentelle. La célébration de l’Eucharistie, sommet de la vie chrétienne, devra pourtant, par principe, rester ouverte à tous les fidèles. Même au cours des parcours de formation organisés par ce mouvement, il n’y aura pas lieu de se mettre à part de la communauté paroissiale. Les célébrations devront suivre la « forme ordinaire » de la liturgie.Parallèlement, le Pape a reconnu la contribution des membres du Néocatéchuménat au renouveau de la foi chrétienne. En suivant le Christ, ils font éclater l’individualisme et l’égoïsme qui imprègne la société actuelle.
    Benoît XVI a ensuite précisé qu’avec cette approbation des célébrations telles qu’elles sont prévues par le « Directoire catéchétique du Chemin Néocatéchuménal » l’Eglise entendait accompagner le Mouvement avec intérêt et esprit de discernement. L’Eglise reconnait la grande valeur du Néocatéchuménat, mais reste attentive à son enracinement dans l’Eglise universelle. Par le décret publié ce vendredi par le Conseil Pontifical pour les laïcs, certaines « célébrations » ont été autorisées qui, bien que non strictement liturgiques, représentent un chemin pour la croissance de la Foi. »Décidément, Benoît XVI est très habile ; il poursuit la "réforme de la réforme" liturgique en faisant rentrer le Chemin NC dans le rang. Sera-t-il suivi ?(On notera en passant que l'agence Zenit donne une information erronée visant à faire croire que le Pape a approuvé les célébrations liturgiques du Chemin NC.)  Chemin néocatéchuménal : un nouveau rappel à l'ordre ?

     

     

  • Nigeria : conflit religieux et social

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    De Pierre-François Yves, dans « Valeurs Actuelles » ( Extraits) :

     (…) Pays le plus peuplé d’Afrique (160 millions d’habitants), État fédéral composé de 36 États, le Nigeria n’a jamais connu d’année sans violences ethniques ou religieuses depuis son indépendance vis-à-vis du Royaume- Uni, en 1960. Ces tensions sont une constante de son histoire récente. Le géant démographique et économique de l’Afrique est coupé en deux : le Sud, à majorité chrétienne ; le Nord, dominé par les musulmans.

    Symbole de ce mélange religieux, la capitale administrative, autrefois à Lagos (Sud), a été déplacée en 1991 à Abuja (Centre), ville qui a été la cible d’un nouvel attentat antichrétien à Noël. L’un des problèmes majeurs est que le Sud abrite la quasi-totalité de la richesse pétrolière, qui fait du Nigeria le premier producteur d’Afrique, lieu privilégié pour les investisseurs étrangers, dont la France.

    L’année 2011 a été marquée par un crescendo des violences antichrétiennes (plus d’une centaine de morts), orchestrées par la secte islamiste Boko Haram, auteur de l’attentat suicide perpétré contre le siège de l’Onu en août 2011 (25 morts).

    Boko Haram menace d’amplifier cette année ses attaques contre les églises, les écoles et les commerces tenus par des chrétiens.

    Le gouvernement du président Goodluck Jonathan  un chrétien du Sud, a décrété l’état d’urgence dans les zones les plus sensibles, au nord-ouest et au centre-est du pays. En représailles, menaçant d’affronter l’armée nigériane, un porte-parole de Boko Haram a fixé un ultimatum aux chrétiens pour les forcer à quitter le nord du pays. La menace a provoqué un déplacement important de population, accélérant le phénomène d’“épuration ethnique” dont sont victimes les minorités chrétiennes du Nord.

    L’Association chrétienne du Nigeria – Christian Association of Nigeria, (CAN), regroupant des protestants et des catholiques – a décidé de se défendre. Le pasteur Ayo Oritsejafor, son dirigeant,accuse les gouverneurs des États du Nord de rester inactifs « face à ces tueries insensées ». Les responsables chrétiens dénoncent « un nettoyage ethnique et religieux systématique », soutenus par le Prix Nobel de littérature nigérian, Wole Soyinka : « Le pays se dirige vers une nouvelle guerre civile. »

    La précédente, entre 1967 et 1970 – la guerre du Biafra, du nom d’une province sécessionniste du Sud –, causa la mort de trois millions de personnes.(…)

    Originaire du Sud, Jonathan était parvenu au pouvoir à la faveur du décès de son prédécesseur, le Nordiste Umaru Yar’Adua, en 2010. Il fut largement réélu en avril 2011, réunissant 57 % des suffrages, mais une partie de son mouvement souhaitait que la présidence revienne plutôt à un Nordiste, argumentant que le mandat de Yar’Adua avait été écourté. Affaibli, Jonathan peut compter sur le soutien des Occidentaux (notamment la France et les États-Unis).

    Boko Haram ne lui laissera aucun répit. Né en 2002 dans une mosquée de Maiduguri (nord-est) de la volonté d’un prêcheur, Mohammed Yusuf, ce mouvement porte un nom dont la signification a valeur de programme : “L’enseignement occidental est impur”. Boko Haram dénonce la Constitution nigériane, calquée sur les valeurs de l’Occident, et réclame l’instauration de la charia dans tout le pays, au-delà des dix États du Nord qui l’ont déjà adoptée. (…)

    La secte a compris qu’il lui fallait attiser les rivalités religieuses pour forcer le gouvernement à faire des concessions. Jouant sur les difficultés économiques du Nord, Boko Haram cherche à négocier une nouvelle répartition des revenus de l’État basés sur le pétrole. Actuellement, 13 % des revenus pétroliers sont redistribués aux neuf États producteurs et le reste est distribué selon le bon vouloir de l’État fédéral.(…)

    Tout l’article ici : Terreur islamiste au Nigeria