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Foi - Page 946

  • Un prêtre pour la messe ?

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    La Libre de ce jour donne la parole aux anciens combattants du concile. En l’occurrence le P. Gérard Fourez, s.j., professeur émérite aux Facultes Notre-Dame de la Paix (Namur) . Extraits :

    (…) Qu’est-ce qui, en priorité, caractérise une Eucharistie chrétienne ? Est-ce la présence ou les paroles du prêtre ? 0u bien est-ce l’existence d’une communauté qui, à la suite de Jésus, dit : "Voici ma vie que je donne". Dans cette perspective, ce ne sont pas les paroles de la consécration qui font qu’il y a Eucharistie et que Dieu est présent. C’est, fondamentalement, l’engagement de la communauté qui, suscitée par l’Esprit et par l’Evangile, se met à la suite de Jésus. C’est ainsi que, quand une communauté se réunit pour faire mémoire - en paroles et en action - de la bonne nouvelle en Jésus-Christ, elle célèbre l’Eucharistie. Qu’un prêtre ordonné soit présent ou pas, c’est secondaire, car c’est l’Eglise qui célèbre l’Eucharistie et pas le prêtre officiant.

    Une telle perspective n’implique pas que les prêtres n’aient aucun rôle. En effet, il faut des ministres (des serviteurs) de la communauté dûment mandatés pour parler au nom du Christ et de l’Eglise, pour la réunir, pour la présider, pour proclamer le pardon de Dieu, pour dénoncer officiellement en son nom les injustices, pour accueillir en son nom de nouveaux membres, pour animer des réunions et des célébrations, etc.(…) Mais l’absence de prêtres ordonnés selon les règles du droit canon ne peut empêcher la communauté de vivre et de prendre des mesures pour être vivante. Ainsi, en cas de besoin, il pourra être acceptable de transgresser les règles établies, en pleine liberté, pour que tous vivent. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous a appris, par exemple en refusant de condamner la femme adultère ou en guérissant le jour du Shabat. L’Evangile nous montre qu’il y a des transgressions légitimes.

    Un certain nombre de personnes, des hommes et des femmes, ont le don de bien animer une communauté. Elles y exercent un leadership. C’est à elles que l’Eglise doit confier un mandat, c’est-à-dire qu’elle doit les ordonner. Pour que cela se passe bien, il importe que l’Eglise se donne des structures institutionnelles et juridiques adéquates.(…). Mais s’il n’y a pas de ministre ordonné selon les règles de droit, cela ne veut pas dire que la communauté doit cesser de vivre, et de célébrer cette vie dans l’eucharistie. Une règle d’or est de mise : les ministères et les sacrements sont pour l’église et non pas le contraire. L’Evangile et l’histoire de l’Eglise montrent d’ailleurs de nombreux cas où des communautés ont été amenées à transgresser des règles pour rester fidèles à la bonne nouvelle.

     Dans nos communautés du monde industrialisé, la conception magique de la prêtrise n’est plus guère de mise.. Il est important que les communautés évoluent, instituent de nouveaux types de ministères et reprennent conscience que là où deux ou trois sont réunis à cause du Christ, celui-ci est au milieu d’eux.(…) Quant à l’ordination, elle n’est à prendre ni comme un rite de transmission d’un pouvoir magique, ni comme un acte purement juridique, mais plutôt comme la célébration de ce don de Dieu qu’est un leadership qui anime une communauté et qui la respecte.(…). "

    Tout l’article ici :  Un prêtre pour la messe ?

     En bon protestant (qui s’ignore ?) le jésuite namurois Gérard Fourez renie  son sacerdoce ministériel, celui qui, de main en main, depuis Jésus a été conféré aux apôtres et à leurs successeurs les évêques, dont procèdent les pouvoirs des πρεσβύτεροί .  En aucune manière de la communauté. C’est ce que contestent Luther et ses disciples depuis le XVIe siècle. L’esprit stérile, et aujourd’hui chenu, de Vatican II n’a rien inventé. Mais il a beaucoup détruit et cette destruction est à l’origine du tarissement des vocations sacerdotales, dont on feint aujourd’hui de se plaindre (pour « trouver » des solutions « alternatives »).  

  • "Marie, mon secret", un livre du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    Source : "De l'amour en éclats"

    Le 13 février paraîtra en librairie un livre du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine :

    Marie, mon secret. Conversation avec la Vierge

    Préface : P. Bernard Ardura, o.praem., Président de la Commission Pontificale de Sciences Historiques

    Qui n'a pas rêvé une fois dans sa vie de rencontrer des êtres célestes et de communiquer avec eux ? Quel chercheur de vérité n'a pas un jour voulu déchirer le voile qui sépare la terre de l'éternité, pénétrer dans le monde surnaturel, et peut-être – pourquoi pas? –- comme de nombreux enfants, rencontrer la Vierge et parler avec Elle ?

    À défaut de visions, c'est au prêtre mais aussi au poète écrivain qu'il faut oser demander cette entrée dans l'Infini, capable de fortifier la foi ou tout simplement de la donner.

    Dans ce livre féérique où la qualité de l'écriture fait déjà toucher le divin, le rêve est assuré, la Vierge est là, toute proche, et le dialogue s'instaure, et son être se dévoile, et les idées subjuguent, et la lumière descend !

    En cours de route, sur le chemin de l'extase, quelques visages de Marie, trésors des Musées du Vatican, agrémentent le voyage et achèvent de plonger l'âme dans la pure beauté. Aux passionnés de Dieu et aux amoureux de Marie, ce livre !

  • La question du célibat des prêtres...

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    ...est abordée sur le site d'aleteia.org. Présentation :

    "L'Occident assiste désormais à une crise croissante et généralisée des vocations sacerdotales, ainsi qu’à l’abandon de leur ministère par des prêtres qui se marient, sans parler des scandales provoqués par les abus sexuels perpétrés sur des mineurs par quelques membres du clergé. L’Eglise ne devrait-elle pas renoncer à l‘obligation de célibat pour ses ministres ?"

    Voir les réponses sur aleteia

  • Un hommage au Père Werenfried van Straaten

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    Zenit.org nous rapporte que "Le cardinal Sandri a rendu hommage au P. Werenfried van Straaten, fondateur de l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED) comme à un « pionnier de la charité oecuménique ».

    Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, a en effet présidé une messe en mémoire du fondateur, mardi 31 janvier, à Rome, en l’église Santa Maria in Trastevere.

    Dans son homélie, il a rendu hommage au P. Van Straaten comme à «pionnier de la charité oecuménique » et il a invité les membres de l’association à vivre leur vocation « en la mettant au service de la nouvelle évangélisation ». « Soyez, a-t-il insisté, des témoins de la faim et de la soif du Christ qui demande à boire et à manger dans ses frères en détresse ».

    « Votre fondateur n’a jamais reculé devant l’effort ni même épargné, en temps, ressources et énergies, ceux qu’il a « contaminé » par son charisme d’amour solidaire », a-t-il fait remarquer.

    Et le mérite qu’on lui reconnaît, a-t-il ajouté, est sans aucun doute la raison de « la nouvelle et récente marque de sollicitude et de reconnaissance du pape qui a souhaité élever son œuvre au rang de fondation pontificale ». (la suite ici : http://www.zenit.org/article-30051?l=french)

     

    Le site de l'Aide à l'Eglise en détresse retrace la biographie du Père Werenfried :

     

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  • Mensuel La Nef : Sommaire du dernier numéro

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    SOMMAIRE DU N°234 DE FÉVRIER 2012

    ÉDITORIAUX
    Le scandale de la pauvreté, par Christophe Geffroy
    Quel pouvoir, quelle liberté, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Diplomatie : l’analyse du pape, par Christophe Geffroy
    Faire connaître des saints actuels, entretien avec Grégory d’Amieu
    En très bref, par Florence Eibl
    2012 : année Jeanne d’Arc, entretien avec l’abbé Guillaume de Tanoüarn
    Chronique Vie : IMG, le malaise des praticiens, par Pierre-Olivier Arduin
    Série Vatican II (II) : une méditation sur l’Église, par l’abbé Christian Gouyaud
    Magistère et Tradition, par l’abbé Laurent Spriet
    De la nature jusqu’au Créateur, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    L’Église à l’Unesco, entretien avec Mgr Francesco Follo

    DOSSIER : FAUT-IL CHANGER NOS MODES DE VIE ?
    Faut-il changer nos modes de vie ?, par Christophe Geffroy
    Modes de vie : un moyen plus qu’une fin, par Philippe Conte
    Panorama des précurseurs, par Jacques de Guillebon
    Point de vue : les pièges des « Verts », par Stanislas de Larminat
    Point de vue : changer de vie est possible, par Patrice de Plunkett
    Les « chrétiens indignés », entretien avec François-Xavier Huard
    Paroisses vertes, par Florence Eibl
    Un chemin de liberté, par le cardinal Philippe Barbarin

    VIE CHRETIENNE
    Aimer notre devoir d’état, par l’abbé Albert Jacquemin
    Question de foi : Silence, on lit !, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Soljénitsyne : l’exemple du courage, par Isabelle Grimberg
    Au fil des livres : Chesterton toujours, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir,
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : Jean-Paul Gourévitch
    Portrait : Jeanne Barbey, par Marine Tertrais

    BRÈVES :
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  • Conversion de Castro : le plus grand don de la visite de Benoit XVI à Cuba, en mars ?

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    Selon le site « Ev0958_MVD100-011301-pih_jpg_0JWH9RWX.JPGangile de Vie »

    Le quotidien italien La Repubblica,  du 1er février, parle de la conversion de Fidel Castro :

    "La conversion de Fidel Castro, après une vie de militant athée, son «oui» à la foi religieuse après son excommunication par le pape Jean XXIII le 3 Janvier 1962, pourraient être le don le plus grand de la prochaine visite de Benoît XVI à Cuba à la fin de Mars.

     «Ces derniers temps - a dit Alina (ndlr : une des filles naturelles de Castro) - Fidel Castro s'est rapproché de la religion, il a redécouvert Jésus au seuil de la mort. Cela ne me surprend pas, parce que papa a été élevé chez les jésuites»

     « C'est seulement la peur de la mort?

     «Je ne sais pas s'il faut vraiment l'appeler peur. Mais je suis persuadée qu'aujourd'hui il est plus préoccupé par le sort de son âme que par l'avenir de Cuba».  

     Comment ne pas nous souvenir des images, bouleversantes, de Fidel Castro avec Jean Paul II, en janvier 1998, à Cuba ? Émouvantes images montrées lors de la visite de 1998, laissent à penser que quelque chose a profondément secoué Castro à l'époque. Castro avait demandé aux cubains de venir à la Messe ! Quelques semaines auparavant, les catholiques avaient vécu leur première fête de Noël, la Messe de la Nuit de Noël, pour la première fois autorisée, depuis l'installation de la dictature marxiste. (…)

    Voir sur : Evènements

  • Gethsemani ou quand la terre devient le ciel...

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    La catéchèse de Benoît XVI du mercredi 1er février; Anita Bourdin sur zenit.org

    « La « terre » devient le « ciel », lieu de la présence de l’amour, de la bonté, de la vérité, de la beauté divine » lorsque l’homme accomplit la volonté de Dieu, explique Benoît XVI.

    Le pape a en effet poursuivi sa série de catéchèses sur la prière du Christ lors de l’audience générale de ce 1er février, en la salle Paul VI du Vatican.

    Au Mont des Oliviers, a-t-il dit en substance, Jésus nous révèle la profondeur de son mystère intérieur et de sa relation à son Père (cf. le texte intégral en français).

    Le pape a rapproché la prière du Christ au Jardin des Oliviers de la prière du Notre Père en disant : « Chaque jour dans la prière du Notre Père, nous demandons au Seigneur : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Mt 6, 10). Nous reconnaissons donc qu’il y a une volonté de Dieu avec nous et pour nous, une volonté de Dieu sur notre vie, qui doit devenir chaque jour davantage le point de référence de notre vouloir et de notre être ; nous reconnaissons ensuite que c’est au « ciel » que se fait la volonté de Dieu et que la « terre » devient le « ciel », lieu de la présence de l’amour, de la bonté, de la vérité, de la beauté divine, uniquement si la volonté de Dieu se réalise en elle ».

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  • Science et foi : une nouvelle fondation pontificale

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    "Le 30 janvier 2012, le Pape Benoît XVI a établi une nouvelle fondation pontificale "Science et Foi", qui menant ses propres projets, sera sous la direction du Conseil Pontifical pour la Culture et de plusieurs universités pontificales.

    Cette Fondation se place dans la continuité du projet "Science, théologie et projet de recherche ontologique", créé par Jean-Paul II en 2003 et connu sous l'acronyme anglophone the STOQ Project. Le but était de favoriser le dialogue entre la théologie, la philosophie et les sciences naturelles, à travers des études culturelles, des recherches et des activités publiques."

    source : genethique.org d'après Zenit

  • La Chandeleur

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    present.jpgSens des cérémonies de ce jour d'après Missel.free

    (ci contre : la Présentation par Fra Angelico - Florence - San Marco)

    "Les diverses cérémonies que l'Eglise accomplit au jour de la Présentation du Seigneur au Temple sont comme un commentaire vivant de l'évangile lu à la messe ; les liturgistes du Moyen-Age en ont tiré des leçons édifiantes et salutaires. Pour Yves de Chartres, la cire des cierges signifie et représente la chair virginale de Jésus qui n'a point altéré, ni par sa conception ni par sa naissance, l'intégrité de Marie ; la flamme des cierges symbolise le Christ, lumière qui est venue illuminer nos ténèbres. Durand de Mende dit que « nous portons des cierges allumés en procession pour faire écho à la parole de Siméon qui salue en Jésus la lumière du monde, pour signifier l'humanité et la divinité du Christ, pour proclamer la pureté inaltérable de Marie, pour imiter les vierges sages qui accompagnent le céleste époux jusqu'au temple de la gloire. » Invocations au Père des lumières et à Jésus-Christ, lumière du monde, les prières de la bénédiction des cierges rappellent les touchantes circonstances des mystères de ce jour. L'usage de ces cierges bénits devra, selon les intentions de l'Eglise, procurer aux fidèles la santé de l'âme et du corps, les délivrer des ténèbres de l'erreur et du vice, leur montrer ce qui est agréable à Dieu et leur mériter l'entrée dans le séjour de l'éternelle lumière."

  • Egypte: la santé du pape Chenouda III se dégrade

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    Lu sur le site de “La Vie”:

    Les rumeurs font état depuis longtemps de la mauvaise santé du vénérable pape des Coptes, âgé de 88 ans. Mais c'est la première fois qu'un officiel, en l'occurence le président de l'Association générale égyptienne des coptes, en fait état publiquement.(…). La question de la succession de Chenouda se pose aujourd'hui avec une acuité particulière, alors que l'Egypte vient d'élire le premier parlement islamiste de son histoire, et que la longue tradition de soutien de l'Eglise copte aux gouvernements égyptiens successifs provoque le mécontentement d'une partie de la jeunesse chrétienne. Cette dernière préfère s'en remettre à d'autres représentants, issus de la société civile, comme les leaders du très actif Maspero Coptic Group, ou comme maître Naguib Gobrail, président de l'Union égyptienne des droits de l'homme, qui a appelé hier de ses voeux "l'émergence d'un Conseil politique copte indépendant de l'Eglise copte, et d'un parti politique copte".

    Du côté des évêques, on commence à évoquer deux noms susceptibles de succéder à Chenouda. Le premier est celui du métropolite Mikhail d'Assiout, qui en tant que doyen du Saint-Synode en prendrait automatiquement la tête en attendant l'élection, ou, s'il refuse, celui d'Anba Bakhamious, métropolite d'El-Beheira. Mais le fait que les deux seuls noms circulant soient les noms de ceux que la règle canonique copte prévoit en cas de vacance n'est pas très bon signe de la vitalité du clergé copte.  Article complet ici:  EGYPTE: LA SANTE DU PAPE CHENOUDA III SE DEGRADE

     Sortir de la “dhimmitude” religieuse, politique et sociale dans un Etat qui vient d’élire un parlement islamiste ? Peu de chance…Il n’y a pas d’alternative pour ces Αγύπτιοί d'avant l'islam (Aigúptios signifie Égyptien, déformé par les Coptes en Kuptios).  C’est de toute façon l’exil: intérieur ou extérieur…

     

  • Autorité divine, autorités humaines

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    De Benoît XVI lors de l’Angelus de dimanche dernier sur la place Saint-Pierre à Rome (extrait):

    L’autorité divine n’est pas une force de la nature. C’est le pouvoir de l’amour de Dieu qui a créé l’univers et, en s’incarnant dans son Fils unique, en descendant dans notre humanité, guérit le monde corrompu par le péché. Romano Guardini écrit : «Toute la vie de Jésus est une traduction de la puissance en humilité… c’est la souveraineté qui s’abaisse à la forme de serviteur» (Il Potere, Brescia 1999, 141.142).

    Pour l’homme, l’autorité signifie souvent possession, pouvoir, domination, et succès. Pour Dieu, en revanche, l’autorité signifie service, humilité, et amour ; cela signifie entrer dans la logique de Jésus qui s’incline pour laver les pieds des disciples (cf. Jn13,5), qui cherche le vrai bien de l’homme, qui guérit les blessures, qui est capable d’un amour si grand qu’il donne la vie, parce qu’il est l’Amour. Dans une de ses lettres, sainte Catherine de Sienne écrit : «Il faut que nous comprenions et sachions, en vérité, avec la lumière de la foi, que Dieu est l’amour suprême et éternel, et qu’il ne peut rien vouloir d’autre que notre bien» (Ep. 13 in: Le Lettere, vol. 3, Bologna 1999, 206).

    Ici : Paroles de Benoît XVI à l'angélus, dimanche 29 janvier 2012

  • Les martyrs d'Angers

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    Fêtés aujourd'hui : Guillaume Repin et ses compagnons.

    Source : "Ut pupillam oculi"

    "Guillaume Repin naquit à Thouarcé ( aujourd'hui dans le Maine-et-Loire ), le 26 août 1709. ll entra à dix-neuf ans au séminaire d' Angers et fut ordonné prêtre. De 1734 à 1749, il exerça son ministère sacerdotal à la paroisse de Saint-Julien d' Angers, puis fut nommé curé à Martigné-Briand. et devint chanoine. Il fut aimé de ses paroissiens pendant ses longues années de service. Tout allait changer avec la révolution : au début les changements furent vécus dans un calme relatif ; mais lorsque. la constitution civile du clergé fut votée en 1791, la situation empira.

    Certains curés - les jureurs - prêtèrent serment; d' autres - les réfractaires - refusèrent et durent vivre dans la clandestinité. Le vieux chanoine Repin, lorsque le maire de Martigné-Briand vint lui réclamer les clefs de l' église et lui faire signer le document le 10 février 1791, refusa de s'exécuter. Il partit se réfugier à Angers; mais les désordres y faisaient des ravages. Il fut arrêté, le 17 juin 1792, et emprisonné, avec un grand nombre de prêtres réfractaires de la région, au séminaire transformé en prison.

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