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Islam - Page 102

  • Religions et Etat dans l’Islam : un lunch débat à l’Université de Liège le mardi 29 mai à 18 heures

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    islam_by_khaled_etman-d35n1ra.jpgLaïcité, neutralité, démocratie, pluralisme ont-ils le même sens dans l’Occident sécularisé et l’Orient islamisé ? Comment l’Islam comprend-il les notions de majorité et de minorité inhérentes à tout système démocratique ? A quelles conditions un Etat confessionnel peut-il être pluraliste ? Qu’est-ce que la dhimmitude ? Atatürk a-t-il réussi à imposer le modèle européen à la Turquie ? Que représentent exactement des défenseurs sécularisés des droits de l’homme dans le monde musulman ? La démocratie ne sert-elle pas finalement  l’islamisme ?

    L’Union des Etudiants catholiques (Cercle « Ethique sociale ») a invité Vincent LEGRAND  à débattre de ces questions et d'autres sur le, même thème, dans le cadre des lunch-débats qu’elle organise à l’Université de Liège. Vincent LEGRAND est professeur à la Faculté des sciences économiques, sociales et politiques de l’Université Catholique de Louvain (UCL). Il fut aussi chargé de cours au Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité de l’ULB à Bruxelles. Cet échange sera assorti du témoignage de Maximos BOTROS, diacre de l’Eglise catholique copte d’Egypte, illustré par des panneaux aimablement prêtés par l’exposition itinérante de l’Oeuvre d’Orient « Le mystère copte : voyage aux sources égyptiennes du christianisme ».

    La rencontre aura lieu le mardi 29 mai 2012 à 18h00 à la salle R100 située auDSC29.jpg  bâtiment central de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7. Accueil et parcours fléché à partir de la grande entrée. Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). 

     

    Inscription obligatoire trois jours à l’avance par téléphone  au n°  04.344.10.89 ou par mail à info@ethiquesociale.org

    Internet : www.ethiquesociale.org

  • Homophobie : la RTBF manipule l’information

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    D’Eric de Beukelaer, Doyen de Liège Rive-gauche, sur son « minisite » :

    J’ai quitté le débat « Mise au Point » de ce dimanche [13 mai 2012 ndlr] avec un goût amer à la bouche. Et après avoir vu les deux JT du jour, je suis carrément en colère. Une première – car d’habitude je participe à ce genre d’exercice sans état d’âme. Je connais les règles du jeu et du format médiatique (…).

    Je me suis levé à l’aube ce dimanche matin et j’ai fait un aller/retour Liège-RTBF – au cours d’un WE avec deux mariages en paroisse et des professions de foi – parce que je pensais que le débat permettrait de bâtir des ponts. Des ponts entre le monde des religions et la communauté homosexuelle. Et cela, non pas par irénisme. Je ne crains pas l’opposition. Mais – comme tant d‘autres – le meurtre du jeune Ishan par des paumés sur le territoire de ma paroisse, m’a profondément choqué. Je compte des homosexuels dans ma famille et parmi mes amis. Je ne souhaite pas qu’ils tremblent en sortant dans la rue.

    Bref, en arrivant à la RTBF ce dimanche matin, je ne craignais pas un débat musclé. Mais j’espérais aussi un peu d’écoute et de dialogue. Un dialogue sans langue de bois pour lequel je me suis toujours mouillé, sans jamais avoir eu le moindre mot de reproches de la part de la hiérarchie ecclésiastique. Ainsi, cette interview donnée en 2004 au site Gaybelgium.

    Mais voilà – une fois de plus les clichés bêtes et faciles ont pris de dessus : « les religions cassent du pédé ». Au lieu d’entrer en dialogue avec le musulman Yacoub Mahi – qui a courageusement répondu à l’invitation – chacun s’est cru autorisé de lui tomber dessus. Quant à votre serviteur, quand il essaya de ramener la balle au centre en parlant d’accueil et de non-discrimination, on lui envoya dans les gencives un mystérieux texte « haineux » contre les homosexuels du pape Jean-Paul II (qu’on se garda cependant bien de citer).

    Il y eut ensuite le traitement médiatique ultérieur du débat. Une dépêche RTBF qui souligne que mon appel au dialogue ne reflétait « pas forcément la position officielle de l’Eglise » et que le Vatican avait soutenu « dans les pays africains des initiatives législatives qui condamnent (juridiquement) l’homosexualité » (ce qui est archifaux). De la même veine fut la séquence du JT de dimanche midi, et plus encore celle de dimanche soir. En tant que représentant à ce débat de la première communauté religieuse de Belgique, face au découpage de mes interventions lors de ces JT, un seul mot me vient à la bouche : désinformation.

    Bref, au lieu d’être une occasion de bâtir des ponts, le débat du jour contribua à construire des murs. Les faucons l’ont emporté sur les colombes. La raison de tout ceci n’est pas difficile à chercher. Il y a, d’une part, la colère de nombre d’homosexuels face à ce qu’ils ressentent comme du rejet de la part des religions. Cela, je puis le comprendre. Mais il y a également la bonne conscience anticléricale d’une certaine culture bobo.(…)

    Tout le post ici : Homophobie – Triste débat à Mise au Point. Traitement médiatique peu éclairé (RTBF) 

  • Iran : conversions au christianisme et répression

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    L’avocat du pasteur Youcef Nadarkhani et défenseur des droits de l’homme Mohamed Ali Dadkhah est à son tour envoyé en prison !

    La cour d’appel a confirmé la sentence le 28 avril 2012. Mohamed Ali Dadkhah devra purger sa peine. Il avait été condamné à 9 ans de prison en juillet dernier. De confession musulmane, il n’avait pas hésité à assurer la défense du pasteur Youcef  Nadarkhani, en prison depuis octobre 2009, et condamné à mort pour « apostasie ».

    La peine de Mohamed Ali Dadkhah est assortie d’une interdiction d'exercer comme juriste et d'enseigner le droit pendant dix ans. Il a été déclaré coupable d'«appartenance à une association tentant de renverser le gouvernement», et de «propagande contre le régime par le biais d'interviews accordées à des médias étrangers».

    Radio Vatican consacre un "dossier" au "boom des conversions en Iran" :

    En Iran, le nombre de musulmans qui se convertissent au christianisme explose. Il y a 40 ans, le nombre de chrétiens auparavant de confession musulmane était estimé à 400. Aujourd’hui, ils ne seraient pas moins de 370 000. C’est une information que révèle l'ONG protestante américaine Portes Ouvertes. Selon elle, la croissance du nombre de converstion est particulièrement flagrante dans les villes, où les programmes télévisés chrétiens jouent un rôle important dans ce développement. Ce phénomène est particulièrement répandu parmi les jeunes générations. Mais le gouvernement iranien tente de contrer ce mouvement : le pays est classé au cinquième rang de l’index, publié par l’association, sur les pays considérés comme les plus répressifs envers les chrétiens dans le monde.
    Ecoutez Clémence Martin, responsable médias à Portes Ouvertes en France RealAudioMP3
    Dossier réalisé par Charles Le Bourgeois.

  • Quand un abbé du XIIe siècle faisait traduire le Coran

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    On fête aujourd'hui le bienheureux Pierre le Vénérable, abbé de Cluny. Cet intellectuel voulut que le Coran soit traduit (source : http://expositions.bnf.fr/livrarab/pedago/orientocc/traduction.htm) :

    "Qu’on donne à l’erreur mahométane le nom honteux d’hérésie ou celui, infâme, de paganisme, il faut agir contre elle, c’est-à-dire écrire. Mais les latins et surtout les modernes, l’antique culture périssant, suivant le mot des Juifs qui admiraient jadis les apôtres polyglottes, ne savent pas d’autre langue que celle de leur pays natal. Aussi n’ont-ils pu ni reconnaître l’énormité de cette erreur ni lui barrer la route. Aussi mon cœur s’est enflammé et un feu m’a brûlé dans ma méditation. Je me suis indigné de voir les Latins ignorer la cause d’une telle perdition et leur ignorance leur ôter le pouvoir d’y résister ; car personne ne répondait, car personne ne savait. Je suis donc allé trouver des spécialistes de la langue arabe qui a permis à ce poison mortel d’infester plus de la moitié du globe. Je les ai persuadés à force de prières et d’argent de traduire d’arabe en latin l’histoire et la doctrine de ce malheureux et sa loi même qu’on appelle Coran. Et pour que la fidélité de la traduction soit entière et qu’aucune erreur ne vienne fausser la plénitude de notre compréhension, aux traducteurs chrétiens j’en ai adjoint un Sarrasin. Voici les noms des chrétiens : Robert de Chester, Hermann le Dalmate, Pierre de Tolède ; le Sarrasin s’appelait Mohammed. Cette équipe après avoir fouillé à fond les bibliothèques de ce peuple barbare en a tiré un gros livre qu’ils ont publié pour les lecteurs latins. Ce travail a été fait l’année où je suis allé en Espagne et où j’ai eu une entrevue avec le seigneur Alphonse, empereur victorieux des Espagnes, c’est-à-dire en l’année du Seigneur 1141".

    Pierre le vénérable,
    cité par Jacques le Goff, Les Intellectuels au Moyen Age, "Le temps qui court", Le Seuil, 1957.

  • Islamisation : Magdi Cristiano Allam sonne l'alarme

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    Magdi Cristiano Allam : c'est la faute de l'Eglise si l'Italie embrasse l'islam !

    (Sur le blog de Jeanne Smits)

    C'est sous ce titre-choc que l'ancien musulman baptisé par Benoît XVI à Saint-Pierre de Rome en la veillée pascale, le 22 mars 2008, vient de signer un article non moins direct dans Il Giornale. Journaliste, député européen du groupe Protagonisti per l'Europa Cristiana, fondateur et élu de Io amo Italia (« J'aime l'Italie). Le site de ce parti publie le texte de son « papier » en italien et anglais.

    Voir la traduction faite par Jeanne Smits "de cette réflexion importante et sans faux-semblants."

    Ce verdict de Magdi Cristiano Allam dérangera sans doute ceux qui, chez nous, ne veulent pas voir ce processus d'islamisation et préfèrent nous convaincre de la richesse que constituent la diversité religieuse et la multiculturalité. Il suffit, pour s'en convaincre, de parcourir - par exemple - le dossier "rencontre et dialogue des religions" figurant dans la dernière livraison de "Eglise de Liège" (mai 2012) où la naïveté et l'irénisme prennent des proportions renversantes.

  • Nous, chrétiens d'Arabie...

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    Le site "Oasis" présente un livre de Chiara Zappa, "Noi, cristiani d'Arabia" dont il n'existe malheureusement pas de traduction française (à notre connaissance).

    Paolo Branca présente cet ouvrage :
     
    Chiara Zappa, Noi, cristiani d'Arabia, prefazione di Mons. Bernardo Gremoli, Emi, Bologna 2011
     

    Né en Arabie dans le sillage des précédents monothéismes juif et chrétien, présents déjà à l’époque même si minoritaires et un peu éparpillés dans l’immense péninsule, l’islam eut comme premier objectif celui de convertir à la foi en un seul Dieu les païens idolâtres autochtones, en leur proposant un message dans la langue qu’ils parlaient et transmis par un prophète né parmi eux. L’entreprise ne se révéla pas si facile et la vie tourmentée de Muhammad et de ses premiers fidèles en témoigne largement.

    Les premiers musulmans, douze ans après le début de leur prédication, durent quitter la Mecque avec leur guide et dans la décennie suivante se produisirent de nombreux désaccords et des affrontements ouverts aussi bien avec leurs ex-concitoyens qu’avec les communautés juives de Médine, peu enclins à reconnaître à la tête des nouveaux arrivés le charisme religieux dont il se vantait. Après sa mort, et à l’occasion de l’extraordinaire expansion arabo-musulmane en dehors de leur terre d’origine, la possibilité de professer des croyances différentes de l’islam disparut en Arabie, alors que dans les terres conquises le système de la dhimma (protection) concédait aux autres monothéismes des conditions de liberté religieuse limitées.

    Dans cet immense “carton de sable” le temps ne s’est cependant pas arrêté. Si, dans le royaume de l’Arabie saoudite, où sont situées les deux villes islamiques saintes par excellence – La Mecque et Médine – la pratique de n’importe quel culte différent du musulman est encore inadmissible, dans les autres États la présence chrétienne a fleuri de nouveau grâce au flux important de travailleurs immigrés provenant surtout d’Asie et d’Afrique à cause du boom pétrolier. Les catholiques en particulier, assez peu nombreux parmi les très nombreux chrétiens du reste du Moyen-Orient, sont ici prédominants.

    En 1939, il n’y avait qu’une église au Bahreïn, aujourd’hui dans les Émirats Arabes Unis, on compte que les chrétiens représentent au moins 30 % des résidents, avec 7 paroisses catholiques, suivies de 4 à Oman et au Koweït, 2 au Bahreïn et 1 au Qatar, Our Lady of the Rosary conçue par un architecte italien Renato Casiraghi en collaboration avec Lorenzo Caramellini et Rocco Magnoli qui peut accueillir 3000 fidèles et est équipée de 40 salles pour le catéchisme et 10 autres où se retrouvent des communautés appartenant à 70 origines différentes. Mais il ne s’agit pas seulement de nombres.

    Ce livre parle d’une variété extraordinaire de charismes qui s’expriment aussi dans des formes d’assistance aux travailleurs, aux femmes battues, aux malades et aux pauvres de tous types, par des groupes de soutien et de prière, des chorales qui accompagnent les célébrations dont la langue est l’anglais, le tagalog, le malayalam, l’ourdu, le tamil et le ceylanais, en plus de l’arabe, naturellement. Il s’agit de sociétés caractérisées par de forts contrastes, encore très traditionnelles et où il n’est pas facile s’intégrer. Ici les immigrés sont encore essentiellement considérés comme des “bras” et même les minorités autochtones chiites et ismaélites musulmanes, elles aussi, n’ont pas suffisamment de garanties.

    Et pourtant, la globalisation a déclenché des mécanismes encore simplement inimaginables il y a peu de temps, avec des formes d’attention et de respect envers les diversités culturelles et religieuses encore partielles mais pas pour autant moins significatives. Il faut reconnaître à certains gouvernants le mérite d’avoir su briser des barrières redoutables pour ouvrir au moins une perspective de cohabitation humaine, même si de nombreux problèmes sont encore irrésolus, dans une région délicate et compliquée, emportée par des dynamiques extrêmement accélérées dans un bref laps de temps et que beaucoup ne regardent pas seulement comme un exemple de développement économique et financier.

  • Les discriminations dont sont victimes les chrétiens dans le monde

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    Un article paru sur catho.be, sous la plume de Pascal André :

    Discriminations antichrétiennes : un bien triste panorama

    , qui a publié le 24 avril dernier un document sur la à l’égard des musulmans en Europe, n’a pas encore rédigé de rapport complet sur la situation des minorités chrétiennes. Son antenne française vient toutefois de leur consacrer un dossier complet dans le dernier numéro de son magazine mensuel. Instructif et surtout inquiétant.

    C’est à Henri Tincq, ancien journaliste et spécialiste des questions religieuses au « Monde », que les responsables de « La Chronique », le mensuel d’Amnesty France, ont demandé de dresser un état des lieux des discriminations antichrétiennes dans le monde. Se gardant d’abuser du terme de « christianophobie », celui-ci est bien obligé de constater que ces dernières ont tendance à augmenter un peu partout, ces dernières années.

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  • Egypte: 14 candidats à la papauté

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    600px-Coptic_cross_svg.pngAprès le décès de Chenouda III, qui sera le prochain “pape” des coptes -orthodoxes? Portrait des trois favoris, dans une liste de quatorze noms qui ont été dévoilés lundi. Un choix important dans un pays où la minorité chrétienne historique ( estmée à 10 % de la population) est fragilisée par le “revival” islamique et menacée par l’islamisme radical.

    Lu sur les matinales de “La Vie” (extraits):

    (…) Parmi les favoris à l'élection, un trio de tête se dessine déjà. Le premier est l'évêque délégué à la jeunesse, le très populaire Anba (Mgr) Moussa, 74 ans, chirurgien de formation avant d'entrer au monastère. Les puristes lui reprochent sa famille protestante, mais ses qualités de négociateur, son image consensuelle et sa forte influence sur la jeunesse copte sont des atouts importants. Depuis qu'il s'occupe des jeunes, il a favorisé la création de plusieurs commissions avec et pour eux; le Groupe pour la Participation Patriotique, afin d'inciter les jeunes coptes à s'investir dans la vie publique égyptienne, en partenariat avec des associations de jeunes musulmans; le Groupe pour le développement culturel, qui oeuvre à la pérennité de la culture copte; et le Groupe Economique, qui vise à favoriser l'émergence d'entreprises dans la communauté. Dès le début de la révolution égyptienne, il s'était fendu de deux tribunes dans la presse pour soutenir la révolte du 25 janvier 2011, avant même la chute de Moubarak.

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  • Une analyse éclairante de la situation au Nigeria

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    Un responsable de l'Aide à l'Eglise en Détresse (suisse) s'est rendu au Nigeria. Son analyse :

    Nigeria: "Pas question de diviser le pays sur des bases religieuses"

    Rencontre avec le responsable d’AED, Roberto Simona,  de retour d'une mission de 15 jours dans l'etat le plus peuplé de l'Afrique.

    Avant l’arrivé d’un islam militant formaté dans les madrasas (écoles coraniques) du Pakistan, de Somalie et d’Egypte, le Nigeria était un kaléidoscope de différentes ethnies et traditions religieuses cohabitant en paix. Si les messes et cultes du dimanche devaient être suspendus suite aux attaques kamikazes des membres de la secte islamiste "Boko Haram", le nord et le centre du pays risqueraient d’être vidés de leur population chrétienne, confie à l’Apic Roberto Simona.

    Responsable pour la Suisse romande et la Suisse italienne de l’œuvre d’entraide catholique internationale "Aide à l’Eglise en Détresse" (AED), Roberto Simona s’est rendu en mars dernier durant deux semaines dans ce pays d’Afrique de l’Ouest en proie à la violence. Il relève que l’islamisation du pays, soutenue par les pétrodollars de l’Arabie Saoudite, est toujours plus perceptible.

    Les pétrodollars de l’Arabie Saoudite

    Fortes de cet appui financier, les institutions musulmanes se développent toujours davantage. L’adhésion du pays à l’Organisation de la Coopération Islamique OCI (anciennement l’Organisation de la Conférence Islamique), l’instauration de la charia (le droit islamique) dans certains Etats de la Fédération nigériane, l’ouverture de nouvelles banques islamiques, les textes en caractères arabes sur les billets de la monnaie locale, en sont des signes tangibles.

    Comptant plus de 162 millions d’habitants, le Nigeria est le pays le plus peuplé du continent noir. "Les prêtres et les pasteurs dans le pays sont très conscients de l’importance de leur mission et des enjeux politiques que les célébrations des jours de fêtes ont pour la permanence du christianisme là où on cherche à l’éradiquer", lâche Roberto Simona.

    Lire la suite sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (suisse)

  • Indonésie : Sant'Egidio et une organisation musulmane s'engagent pour la paix interreligieuse

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    Mardi 24 avril dernier, la communauté catholique Sant’Egidio a signé un accord avec la Muhammadiyah, deuxième organisation musulmane d’Indonésie, dans le cadre de la visite du Ministre des Affaires étrangères italien Giulio Terzi à Jakarta.

    Intitulé 'Working Together on One Humanity, One Destiny, One Responsibility' , ce memorandum engage les deux organisations à collaborer pour le dialogue interreligieux entre chrétiens et musulmans « dans le domaine de la solidarité, du dialogue interreligieux, de la promotion d'une culture de la tolérance et de la cohabitation pacifique mais aussi de la résolution des conflits, de la recherche de la paix et de l’aide humanitaire ». Ces actions communes seront développés en collaboration étroite avec les institutions et les gouvernements locaux, selon les principes de fonctionnement de la communauté d’origine italienne.

    C’est à l’issue d’une rencontre interreligieuse organisée le 23 avril par la communauté catholique avec la collaboration active des ministres des Affaires étrangères des deux pays, que ce Memorandum of Understanding (MoU) a été signé par le président de Sant'Egidio, Marco Impagliazzo, et le président de la Muhammaddiyah, Din Syamsuddin.

  • Quand la Turquie s'éloigne de l'héritage d'Ataturk

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    Nous lisons sur catho.be : Fin mars, le système éducatif est réformé en Turquie. Allongement de la durée d’enseignement obligatoire: 4 années supplémentaires, mais surtout, les cours de religion islamique s’invitent en classe dès la fin du primaire.

    Désormais, les élèves ne devront plus attendre d’avoir seize ans pour accéder aux « imam hatip », ces écoles de prédicateurs religieux initialement vouées à former des imams. Dès la fin du primaire, vers onze ans, ils peuvent recevoir cet enseignement qui soulève le courroux des laïcs turcs.

    La réforme ne s’arrête pas là. Elle introduit deux cours facultatifs sur le Coran et sur la vie du prophète Mohammed ainsi que l’apprentissage de la langue arabe, en humanités, qui s’ajoutent au cours obligatoire de religion d’une heure par semaine. « Qu’y a-t-il de plus beau qu’apprendre le Coran? » a demandé Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre turc, lors des débats parlementaires. « Aujourd’hui, grâce à notre gouvernement, la nation obtient le droit d’apprendre sa religion. » Facultatifs aujourd’hui, ces cours de religion ne vont-ils pas devenir obligatoires demain? Les milieux laïcs de Turquie se sentent attaqués et craignent la « formation d’une jeunesse religieuse », souhait évoqué par le premier ministre. De plus, le ministère de l’éducation et les enseignants ont été mis devant le fait accompli. La réforme passe donc très mal dans un pays où l’école est, depuis la fondation de la République en 1923, le terrain d’affrontement privilégié entre laïcs et religieux.

    Source : info.catho.be (La Croix/SB)

  • Encore les Présidentielles françaises: un vote religieux très convoité ?

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    Sur les matinales du  site de “La Vie” aujourd’hui:

    “C'est une lettre signée de trois prêtres. Le premier, l'abbé Guillaume de Tanoüarn, est à l'Institut du Bon Pasteur; le second, le père Vincent Ribeton, est le supérieur pour la France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre; et l'abbé Coiffet est son prédécesseur à la même FSSP. Trois prêtres de la frange traditionnaliste de l'Eglise, qui écrivent ceci: "Les présentes réflexions ne visent en aucun cas à imposer pour qui voter ou à donner des consignes de vote, mais plutôt à considérer le Bien Commun pour notre pays". S'ils ne donnent pas de consigne de vote, les trois abbés n'en appellent pas moins à voter pour Nicolas Sarkozy au deuxième tour des présidentielles: "Or, de manière patente, l’un des programmes proposés, porté par le candidat socialiste, démontre une volonté évidente de rupture avec les éléments premiers du Droit Naturel ; les conséquences de l’application d’un tel programme seraient dramatiques pour la vie quotidienne comme pour l’avenir des Français".

     Une initiative qui pourrait ne pas déplaire au président sortant, qui pense trouver dans le vote catholique un réservoir naturel de voix - sans doute a-t-il pris connaissance de notre sondage qui semble avoir confirmé ce postulat pour le vote du premier tour). On a ainsi vu réapparaître les "Cathos avec Sarko", un groupe qui avait déjà investi le web en 2007 sous le nom de "catholiques de l'UMP"  avant de rester étrangement muet devant l'avalanche d'atteintes à la doctrine sociale de l'Eglise du quinquennat, puis de ressortir du bois à l'orée du second tour avec ce nouveau site. Conscients tout de même que le vote Sarkozy ne fait guère l'unanimité chez les cathos de gauche comme de droite, les auteurs citent... le cardinal Barbarin: "Nous les cardinaux ne votons pas pour celui qui nous plaît, mais pour celui qui nous semble le plus apte à remplir cette fonction. Ce n’est pas forcément le meilleur ou le plus intelligent, c’est celui qui nous paraît être le plus à même d’assumer cette charge". Une phrase que l'archevêque de Lyon avait dite à propos de l'élection... du pape.

    A gauche, on ne court guère derrière les voix catholiques. Mais on observe sans déplaisir la faveur annoncé du vote musulman . Et ça ne plaît guère à droite. Un article du site Marianne2.fr expliquait, deux jours avant les élections, que 700 imams appelaient à voter pour François Hollande; pour le coup, la droite s'est offusquée, voyant dans cet appel une "action contre la laïcité". Nommément pris à partie par deux députés UMP, Eric Ciotti et Franck Riester, les deux recteurs des mosquées de Lyon et de villeurbanne, ont démenti toute ingérence. Il faut dire que leur texte, sans appeler à voter pour le candidat socialiste, évoque le "changement" du slogan de François Hollande: "Les musulmans de France ne resteront plus les bras croisés. Ils ne peuvent plus se contenter d’être les «spectateurs» de ces élections. Ils doivent devenir acteurs de leur propre changement. Et pour être entendus, ils doivent prendre leur destin en main en exerçant leur droit de vote en leur âme et conscience". Référence:   Elections : un vote religieux très convoité

     Les imams, les curés, et les « poissons roses » dans tout cela ? A chacun son « moindre mal » semble-t-il.

     Plus intéressante à connaître serait l’attitude de Marine Le Pen (près de 20 pourcents des voix) qui mijote encore ses petits calculs post-électoraux. Eh oui, après les présidentielles, les législatives. Difficile de rester au balcon, difficile de choisir mais entre électoralisme et bien commun, il faut quelquefois se déterminer (pour cela il faut aussi avoir un vrai projet de société).