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Islam - Page 99

  • Un ouvrier chrétien pakistanais odieusement assassiné par son patron musulman

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    Source : christianophobie.fr

    Un ouvrier chrétien de 26 ans, Shera Masih, a été tué par son employeur musulman dans la ville de Kot Ghulam Muhammad, non loin d’Hyderabad, dans la province du Sindh. L’homme a été tué de manière brutale pour des motifs qui demeurent à établir. Il a été attaché à une voiture et traîné avant d’être achevé à l’aide d’un pistolet. Son cadavre a ensuite été abandonné sur place et c’est seulement quatre heures après le décès que la police est arrivée sur les lieux.

    Ainsi que l’indiquent des sources de Fides, Faisal Kachhelo, l’entrepreneur et homicide présumé, est un grand propriétaire foncier qui dispose de nombreux ouvriers dont des hindous et des chrétiens qui font souvent l’objet de discriminations et d’humiliations. Après ce délit, des parlementaires, des hommes politiques et des fonctionnaires amis de l’entrepreneur cherchent à enliser l’affaire de manière à le sauver. Les parents de Shera Masih ont immédiatement porté plainte contre l’entrepreneur mais la police a seulement procédé à l’arrestation de l’un de ses gardes, qui est innocent, en ses lieux et place. Les parents de la victime et d’autres chrétiens ont protesté, bloquant une route départementale pendant quelques heures, demandant justice et réclamant l’arrestation du véritable meurtrier.
    Des sources de Fides notent que l’épisode témoigne de la condition des minorités religieuses, hindoue et chrétiennes, dans le Sindh. Au cours de ces derniers jours, deux chrétiens, Amil et Jawed, ont été arrêtés par la police de Karachi, capitale du Sindh, et malmenés sous l’accusation de vol au détriment de leur employeur, de religion musulmane. L’accusation, indiquent les deux chrétiens, a été formulée lorsqu’ils ont refusé de se convertir à l’islam. Seule l’intervention en leur faveur du parlementaire chrétien Saleem Khursheed Khokhar a permis leur remise en liberté.

  • Egypte: les “Frères Chrétiens” contestent leur dhimmitude

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    Le site web de “La Vie” y consacre une matinale ce lundi 9 juillet:

    imagesCACIUG6S.jpgC'est la chaîne Al-Arabiya qui l'a annoncé cette semaine: plusieurs activistes de la communauté copte d'Egypte ont décidé de créer, en s'inspirant ouvertement du modèle des Frères musulmans, la confrérie des Frères Chrétiens. Cette association s'est donné pour but de défendre les intérêts des coptes et de lutter pacifiquement contre l'influence des Frères musulmans. L'idée n'est pas nouvelle. En 2005 déjà, à la suite de l'émeute devant l'église Saint-Georges à Alexandrie, durant laquelle trois chrétiens avaient été tués par une foule en colère protestant contre une pièce de théâtre "blasphématoire", certains leaders de la communauté copte avaient envisagé de créer une Fraternité jumelle des Frères musulmans. Devant l'hostilité des autorités de l'Eglise, qui craignaient de s'attirer les foudres du pouvoir - les Frères musulmans étaient interdits sous Moubarak - l'intitiative avait été abandonnée. Mais pour l'un des initiateurs du projet, Mamdouh Nakhla, un avocat copte qui dirige le Centre pour les droits de l'homme au Caire, les conditions sont aujourd'hui réunies, explique-t-il dans une très intéressante interview en ligne du quotidien arabe Asharq  Alawsat. "Quand le processus d'enregistrement sera terminé, nous allons former un parti qui sera l'aile politique des Frères chrétiens, et nous avons l'intention d'appeler ce parti "Parti de la justice et de la liberté", à la manière du groupe politique de la Fraternité musulmane, le Parti de la liberté et de la justice. [...] Notre objectif est de prendre le pouvoir. [...] Les Frères musulmans se sont formés en 1928, ils ont réussi à parvenir au pouvoir en dépit du fait que, pendant une longue période, ils étaient un groupe illégal et ont été poursuivis par les autorités étatiques. Si le modèle des Frères musulmans était un modèle perdant, ils n'auraient pas été en mesure d'atteindre le pouvoir. C'est la chose la plus importante à retenir pour nous, même si cela prend 20 ou 30 ans, d'autant plus que notre groupe va être légal".

    La nouvelle Fraternité veut également, en plus de défendre les chrétiens, se faire la voix de "tous les opprimés" d'Egypte. Et de citer la démocratie-chrétienne européenne, chrétienne de nom, mais qui accueille tout lemonde. Selon Mahmoud Nakhla, des milliers de demandes d'adhésion affluent au siège. Mais l'initiative est accueillie diversement dans le pays. Côté musulmans, le porte-parole du Front de la jeunesse salafiste, Khalid Said, a déclaré que "tant que la Fraternité chrétienne opère dans le respect de la loi et oeuvre dans l'intérêt national, il n'y a pas de problème".

    C'est du côté copte que le bât blesse. Plusieurs intellectuels proches de la hiérarchie de l'Eglise copte ont condamné l'initiative. Pour Medhat Bechay, par exemple, la création de la Confrérie des Frères chrétiens serait "une grave erreur, encouragerait l’idée de l’État religieux et diviserait la patrie sur une base sectaire". Mais la présence au sein de la nouvelle Confrérie du très actif Maspero Youths Union for Free Copts d'Amir Ayad - fondé dans le sang de la répression anti-chrétienne par l'armée au pouvoir en octobre dernier - signe un divorce avant tout générationnel: celui entre une hiérarchie copte âgée, habituée à la diplomatie et aux compromis avec les pouvoirs en place, et une jeunesse copte exaspérée qui accuse ses représentants traditionnels de compromissions et souhaite prendre la main.

     Ici EGYPTE: ACCUEIL MITIGE POUR LA "CONFRERIE DES FRERES CHRETIENS"

    Dix pourcents de la population: la minorité chrétienne d’Egypte, ce n’est pas rien. Des siècles de soumission et de résignation au double langage de l’Islam non plus…

  • "Le christianisme doit être détruit et effacé de la surface de la terre" annonce une brochure islamiste

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    Source: L'Observatoire de la christianophobie, christianophobie.fr

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    Le site américain WND Faith publie ce 8 juillet, sous la signature d’un de ses journalistes, Michael Carl, l’analyse d’une brochure de 24 pages publiée par l’organisation United Muslim Nations International/UMN (union des nations musulmanes international) dont le “siège” serait à Jérusalem, qui possède un site internet, et qui est dirigée par un certain Sheik[h] Farook al-Mohammedi.

    La brochure intitulée The Global Islamic Civilization: The Power of a Nation Revived (La civilisation islamique globale : La puissance d’une nation reconstituée), qu’il a écrite, promeut la domination islamique mondiale et la reconstitution du califat. Cette domination islamique mondiale passe par la destruction du christianisme : « Le christianisme doit être détruit et effacé de la surface de la terre. C’est un système mauvais, démoniaque et anti-christ, tous les chrétiens sont dans une ignorance totale (…) La puissance islamique est revenue sur la surface de la terre et le califat global reconstitué a jeté les yeux sur l’Occident pour se débarrasser une fois pour toute le monde du christianisme et vous ne pourrez rien faire pour vous y opposer (…) J’ai fait le serment et la ferme promesse au califat de l’organisation United Muslim Nations International que je ferai tout mon possible pour islamiser tout l’Occident dans un court délai (…) Aujourd’hui je respire l’air de l’État islamique d’Amérique qui vient d’être fondé avant mon voyage cette semaine pour l’Eurabie, je laisse derrière moi l’idéologie internationaliste islamique qui sera l’avenir de l’Amérique et de l’Europe Inshallah (…) Personne ne résistera, vous vous soumettrez ! L’islam conquerra les cœurs de toute la chrétienté : c’est une réalité définitive. Tous les gouvernements devront se rendre au califat global reconstitué et les nations qui résisteront seront soumises à une police d’État sur leur territoire (…) Les dhimmis n’ont ni le pouvoir ni le droit de gouverner où que ce soit dans le monde. La terre nous appartient, toute la terre ».

    Ne haussons pas les épaules ! Derrière les propos d’un personnage qu’on serait enclin à prendre pour un parfait djihadiste halluciné, se cache le même projet politique que celui des Frères musulmans qui, pan après pan, prennent le pouvoir dans les pays musulmans… C’est une lecture que je ne puis que recommander à l’abbé Christophe Roucou, directeur du Service national des relations avec l’Islam (SRI)… (nd Belgicatho : il est des recommandations qui doivent se comprendre dans un sens extensif…).

    Daniel Hamiche

  • Le Saint-Siège dénonce l'augmentation de la violence contre les Chrétiens dans le monde

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    Source : Christianophobie.fr

    L’observateur permanent du Saint-Siège au Conseil des droits de l’homme de Genève vient de dénoncer sur Radio Vatican une croissance de l’hostilité contre les chrétiens dans le monde. D.H.

    La 20ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU vient d’achever ses travaux à Genève, ce vendredi 6 juillet. Lors de cette rencontre, de nombreux thèmes ont été évoqués par les participants, et plusieurs pays étaient au centre des discussions, en particulier la Syrie, l’Érythrée et le Belarus. L’observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies à Genève a pris la parole à plusieurs reprises à la tribune. Mgr Silvano Tomasi a mis l’accent sur le droit à l’éducation, il a dénoncé la violence contre les femmes et a appelé au respect de la liberté religieuse. Se référant aux récentes attaques contre les communautés chrétiennes au Nigeria et au Kenya, Mgr Tomasi a exprimé son inquiétude face à une augmentation de la violence envers les chrétiens dans le monde.

  • Pakistan: les Evêques demandent l'intervention des institutions après qu'un blasphémateur a été brûlé vif

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    Source : FIDES.ORG

    Ghulam Abbas, un homme accusé de blasphème, a été brûlé vif par une foule furieuse d’islamistes radicaux à l’extérieur du commissariat de police de Chani Ghoth, dans la zone de la petite ville de Bahawalpur, au sein de la province du Punjab. Ainsi que le confirment des sources locales de Fides, l’homme, probablement un malade mental de religion musulmane, avait été arrêté voici quelques jours suite à une plainte pour blasphème se référant au fait qu’il aurait brûlé des pages du Coran. Un certain nombre de responsables religieux locaux ont entraîné la foule qui s’est déversée hier dans les rues et a ensuite fait irruption dans les bureaux du commissariat de police, blessant une quinzaine d’agents. Les radicaux ont forcé la porte de la cellule, extrait le prisonnier, l’ont arrosé d’essence et l’ont brûlé vif. Un certain nombre de véhicules de la police ont par ailleurs été incendiés dans le cadre d’une émeute qui aura duré environ deux heures.

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  • Deux poids, deux mesures?

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    Quand la laïcité se fait bornée vis-à-vs du catholicisme et la tolérance aveugle vis-à-vis de l’islam

    Proposition de suppression de 3 jours fériés chrétiens, publicités pour des produits halal pendant toute la durée du ramadan quand les publicités "catholiques" sont refusées... Le respect de la diversité culturelle pousse parfois à d'étranges anathèmes.

    Source : http://www.atlantico.fr/decryptage/laicite-quand-belles-consciences-choisissent-emouvoir-ou-non-jacques-charles-gaffiot-408947.html

    A l’heure où l’on parle (en France, nd Belgicatho) de supprimer dans le calendrier trois jours fériés chrétiens, il me revient cet épisode : lorsque le Primat des Gaules (non pas la chevelue des hippies ou sa voisine en toge comme au temps de Vercingétorix, mais celle plus limitée s’étendant sur quatre anciennes petites provinces proches de Lyon) eut l’idée de faire diffuser une affiche destinée à rappeler la véritable signification de la traditionnelle « fête des lumières », célébrant l’Immaculée Conception chaque année le 8 décembre depuis 1852, le très parisien Directeur Général Adjoint de 20Minutes dénia au cardinal Barbarin, sur les 4 pages publicitaires réservées par le diocèse grâce à un mécène dans l’édition régionale du 8 décembre, l’utilisation du visuel élaboré pour la circonstance car l’avis incriminé invitait les catholiques à prier.

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  • Lady Gaga et l'Islam...

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    Marc Fromager

    Source :La Nef N°239 de JUILLET-AOUT 2012

     

    Dans la série des chanteuses frénétiques, après Madonna qui se sentait obligée, pour vendre des disques, de jeter sa petite culotte et, maintenant qu’elle a vieilli, de se limiter à des provocations « esthétiques » (Marine Le Pen affublée de la croix gammée), il nous faut citer Lady Gaga. Comme son nom l’indique, elle est folle à lier, du moins affecte-t-elle de le montrer, mais c’est toujours, comme pour une bonne part de l’art contemporain, avec la simple nécessité de provoquer gratuitement pour faire parler de soi.

    Lady Gaga donc devait « se produire » début juin en Indonésie où les 52 600 places du concert avaient été vendues en quelques jours. Mais c’était sans compter sur les islamistes radicaux indonésiens qui, à force de menaces, auront finalement obtenu ce qu’ils cherchaient : l’annulation du concert, mais aussi, tout comme les autres, de faire parler d’eux. Je ne discute pas leur choix musical qui, en l’occurrence, relève plutôt du bon sens mais sur le fait qu’ils aient à nouveau réussi, par intimidation, à remporter une victoire. Cela ne pourra que les encourager, eux et leurs collègues du reste du monde, à poursuivre cette stratégie basée sur l’intimidation par la violence.

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  • A deux mois de la visite du pape au pays des cèdres : l’imboglio syrien s’exporte au Liban

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    D’Annie Laurent, une des meilleures spécialistes chrétiennes du monde arabe, ce billet sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    Le conflit qui oppose le président Bachar El-Assad à une partie de son peuple, et plus largement au monde arabo-sunnite, se prolonge en effet sur le territoire libanais, aggravant les divisions au sein de sa population, notamment entre sunnites et chiites et leurs alliés respectifs (des chrétiens se trouvent dans les deux camps). Sur le terrain, c’est surtout le nord (Tripoli et l’Akkar) qui subit les retombées de la tourmente. Les habitants sunnites de cette région, où ils sont majoritaires, cohabitent difficilement avec leurs compatriotes alaouites, lesquels affichent nettement leur solidarité avec Assad dont ils partagent les croyances religieuses. Depuis le mois de juin 2011, des affrontements armés opposent par intermittence les deux communautés. Il y a déjà eu plusieurs dizaines de victimes. En outre, le Liban, séparé de son voisin par une frontière au tracé non défini, voit arriver chez lui de nombreux Syriens (ils seraient actuellement 24 000). Certains y viennent en famille pour fuir les violences, des blessés se font soigner dans ses hôpitaux ; d’autres s’y installent avec des armes pour aider la rébellion, profitant pour ­cela de complicités locales et arabes, sunnites pour la plupart. Pour sa part, le régime de Damas dépêche sur place des agents chargés de traquer, voire de tuer, les opposants, soldats dissidents et militants salafistes, tandis que l’armée syrienne a entrepris de miner certains points de passage frontaliers.

    Car il n’est pas question pour Assad d’accepter que le pays du Cèdre devienne un sanctuaire pour ses opposants. Mais il ne peut pas compter sur la coopération du chef de l’État libanais, Michel Sleiman, et de son Premier ministre, Najib Mikati, qui ont opté pour une « neutralité positive » en vue de préserver un minimum d’unité nationale, attitude que le pouvoir syrien ne cesse de fustiger. Damas s’appuie donc sur le Hezbollah, le parti chiite pro-iranien qui lui est inféodé. Or ce dernier, qui dispose d’une milice surarmée, domine largement le gouvernement libanais et exerce une réelle influence sur une partie de l’armée, dont la troupe est à majorité chiite. Plusieurs initiatives récentes prises par des militaires pourraient avoir été suscitées par le Hezbollah : dans le port de Tripoli, saisie de trois conteneurs d’armes destinées à la rébellion syrienne à bord d’un navire en provenance de Libye (28 avril) ; dans cette ville, arrestation sans mandat par la Sûreté générale d’un salafiste connu pour son soutien à la révolution syrienne (12 mai) ; à Halba, deux dignitaires religieux sunnites notoirement anti-syriens abattus dans leur voiture à un barrage de l’armée (20 mai). Depuis lors, les rapts à base confessionnelle se multiplient au Liban.

    Les chiites paient cependant le prix de leur engagement pro-syrien. Le 22 mai, onze de leurs membres ont été enlevés près d’Alep, en Syrie, vraisemblablement par des insurgés sunnites, alors qu’ils revenaient d’un pèlerinage en Iran.

    « La situation est effrayante », a déclaré le 11 juin dernier le Président Michel Sleiman en accueillant dans son palais présidentiel les participants à la conférence de dialogue national qu’il avait convoquée en vue de susciter un consensus par rapport à la crise syrienne. Mais en l’absence du principal représentant du sunnisme politique, Saad Hariri, et de son allié maronite Samir Geagea, qui refusent de cautionner l’hégémonie du Hezbollah, la rencontre n’a débouché que sur des résolutions inconsistantes.

    Ce billet est extrait du dernier numéro de L'Homme Nouveau que vous pouvez commander en ses bureaux (10 rue Rosenwald, 75015 Paris. Tél. : 01 53 68 99 77, au prix de 4 euros), ou télécharger directement sur ce site en cliquant sur le lien ci-dessous.

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    Disponible dans la boutique :
    Journal n°1521 du 30-06-2012

  • Printemps arabe: rien n'est joué

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    Source : http://www.valeursactuelles.com/actualités/monde/printemps-arabe-rien-nest-joué20120628.html

    Régimes militaires ou théocraties ? Contrairement à ce que laissent penser les élections égyptiennes, l’avenir des pays arabes et islamiques ne se réduit pas à ce choix simpliste. Entretien avec le géopoliticien ­­­Walid Phares.

    Né au Liban, Walid Pha­res a étudié en France, et vit aux États-Unis depuis 1990. Professeur à la National Defense University américaine, auteur de nombreux ouvrages en arabe et en anglais, il est expert officiel du Congrès sur les questions de terrorisme et conseiller spécial du candidat républicain Mitt Romney sur les questions liées à l’islamisme et au Proche-Orient.

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  • Un "Al Andalous" chimérique

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    Le "politiquement et culturellement correct" qui nous est imposé voudrait que l'Andalousie médiévale constitue un modèle de cohabitation harmonieuse entre les trois monothéismes. Un historien, Serafin Fanjul, qui vient d'être admis à l'Academie d'Histoire espagnole, a consacré une partie de son oeuvre à démontrer qu'il s'agit là d'une vision chimérique, d'une vision idéalisée instrumentalisée par la bienpensance actuelle. Malheureusement, son oeuvre n'est généralement disponible qu'en espagnol.

    Voir la présentation de cet auteur sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Seraf%C3%ADn_Fanjul

  • Le radical-extrémisme islamiste en Belgique

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    Christian Laporte, dans la Libre, rend compte d'une analyse de la doctrine islamiste sous-jacente à l'action du groupe extrémiste "Sharia4Belgium", qui vaut sans doute également pour un autre groupe extrémiste agissant à Droixhe (Liège), "Markaz Attawhid" :
    La pensée de Sharia4Belgium (S4B), fondé en 2010 par un citoyen belge d’origine marocaine, Fouad Belkacem, alias Abu Imran, est de type radical-extrémiste.

    Travaillant depuis des décennies sur l’islam en Europe, le sociologue Felice Dassetto (UCL) a publié une intéressante analyse du groupe extrémiste Sharia4Belgium dont le leader vient encore d’être condamné. En voici les principales conclusions

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  • Syrie: manipulations politiques sur fond de communautarisme religieux

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    28802_agnes-myriam_440x260.jpgDans une matinale publiée ce jour sur le site de “La Vie”, Nathalie Trouiller écrit: “La seule chose que l'on puisse dire avec certitude, c'est que la minorité chrétienne de Syrie est aujourd'hui au coeur de la tourmente au même titre que les autres civils syriens. Le sont-ils davantage? La réponse à cette question complexe est tout l'enjeu d'une véritable guerre de communication que se livrent les deux camps en présence, celui de Bachar el-Assad d'une part, celui des révolutionnaires syriens d'autre part.

    La Syrie est, depuis Hafez el-Assad, dirigée par les alaouites, dont est issu le clan Al-Assad, et qui représente environ 12% de la population syrienne. Cette curieuse secte chiite, sorte de gnose musulmane très hétérodoxe et fortement imprégnée de traditions syro-phéniciennes, s'est toujours sentie culturellement et religieusement plus proche des chrétiens dont elle célèbre nombre de fêtes (Noël, les Rameaux, Pâques, la Pentecôte, etc) et honore les saints (en particulier Saint Jean-Baptiste, Sainte Catherine, Saint Georges et même... Sainte Barbe). D'autant que pour les musulmans sunnites, qui représentent la majorité des Syriens, le chiisme alaouite est une hérésie épouvantable, dont les adeptes sont "plus infidèles que les Juifs et les Chrétiens, plus infidèles même que bien des idolâtres... ils ont fait plus de mal à la religion de Mahomet que les infidèles belligérants, Francs, Turcs et autres... Contre eux la guerre sainte est agréable à Dieu", écrivait ainsi un sunnite au XIVe siècle.

    C'est ainsi que le clan Al-Assad est parvenu à se placer en protecteur des minorités, en particulier chrétienne, tout au long de son règne - tout en expropriant massivement les Eglises lors des nationalisations d'écoles en 1963. C'est également ainsi que, dès les prémisses de la révolution, les chrétiens ont été fortement incités à appeler à l'aide et à agiter le spectre de l'islamisation - d'autant plus facile à agiter que les craintes des chrétiens de la région sont souvent extrêmemement fondées. On a ainsi vu en première ligne mère Agnès-Myriam (photo), supérieure du couvent de Saint-Jacques-l'Intercis à Qâra, devenir véritablement l'égérie du pouvoir syrien.

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