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Islam - Page 98

  • Fête de l'Aïd-el-Fitr : le message de Monseigneur Harpigny

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    Ramadan - Fête de la rupture du jeûne les 18 et 19 août

    Le message de Mgr Harpigny, évêque responsable du dialogue interreligieux

    Chers amis musulmans,

    Comme chaque année, nous tenons à saisir l’occasion de votre fête de la Rupture du Jeune à la fin du mois de Ramadan pour vous adresser une lettre, signe de notre désir d’entretenir des liens d’amitié avec vous. En effet, en de multiples lieux, musulmans et chrétiens sont appelés à vivre ensemble, à se rencontrer, à dialoguer et à développer ensemble des projets communs pour rendre chaque jour notre Terre un peu plus habitable. L’épanouissement de chacun et le développement d’une société plus juste et plus pacifique en sont les enjeux.

    Trop souvent et de façon généralisante, les religions sont pointées du doigt comme étant à l’origine de conflits parfois très violents dans le monde. Il est vrai qu’au cours de l’histoire il est arrivé et il arrive encore aujourd’hui qu’on tue au nom de Dieu. Nous savons bien que Dieu est alors un prétexte pour donner libre cours à la volonté de puissance, de domination ou de vengeance de certains, de quelque religion qu’il soit.

    N’est-il pas de notre responsabilité, chrétiens et musulmans de Belgique, de montrer notre capacité de résister aux slogans simplificateurs qui sèment la haine ou la méfiance ? Les crispations identitaires, les stratégies défensives de repli, les stigmatisations abusives ne font que renforcer la spirale de la violence. Chacun dans notre tradition, nous pouvons trouver des ressources pour désamorcer les tensions et montrer notre désir de réellement faire une place à l’autre avec toutes les richesses de sa culture et de sa religion. Au lieu de promouvoir la violence, les religions sont appelées à la dénoncer, comme elles dénoncent les faux dieux que sont l’argent et la volonté de domination.

    Nous contribuerons alors à changer le regard sur les religions. Nous pouvons montrer, partout où nous sommes engagés : au travail, à l’école, dans nos quartiers, dans nos communautés et nos familles, qu’elles sont source de vie, à la lumière du Créateur qui nous a donné la vie et nous a chargés de la promouvoir. Que notre attitude vis-à-vis de tous nos frères humains soit en cohérence avec ce que nous croyons et découvrons de Dieu, Lui qui nous appelle à vivre ensemble et à pardonner.

    Que Dieu nous aide à trouver les chemins de la paix.

    Nous vous souhaitons à tous une heureuse fête de Ramadan.

    Guy Harpigny                       Leon Lemmens                  Ds. Bernard-Zoltan Schümer 
    Évêque responsable
    du dialogue interreligieux   
    Évêque responsable
    du dialogue interreligieux
    Président par intérim du Synode 
    de l'Eglise Protestante Unie de Belgique 
  • Egypte : les évêques dénoncent un risque d'islamisation du pays

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    De Daniel Hamiche, sur christianophobie.fr :

    L’Église catholique égyptienne met en garde contre le risque d’islamisation du pays

    Dans un entretien accordé à Asia News, l’agence d’information de l’Institut pontifical des Missions étrangères, le Père Greiche Rafiq, porte-parole de la Conférence des évêques catholiques d’Égypte, commente les récents événements politiques survenus en Égypte et notamment la révocation par le Président Mohammed Morsi, de très hauts cadres de la junte militaire égyptienne qui détenait la réalité du pouvoir, et notamment de son chef le maréchal de l’air Hussein Tantawi. Cette révocation – officiellement, c’est une « démission » – « pourrait s’avérer positive et mettre un terme au chevauchement de pouvoir entre l’institution militaire et les institutions civiles qui gênent le bonne gouvernance du pays », déclare le porte-parole de l’épiscopat. Toutefois, les décisions du Président égyptien ont généré beaucoup de critiques : « Comme dans toutes les démocraties, un président peut renouveler les dirigeants lorsqu’il assume le pouvoir. Mais ce qui nous préoccupe, c’est le trop grand pouvoir des Frères musulmans et le risque d’islamisation de la société égyptienne (…) Beaucoup de partis, tout en acceptant la nécessité du changement, reprochent à Morsi d’avoir agi unilatéralement sans avoir consulté les autres forces politiques, ce qui a eu pour effet d’augmenter la méfiance envers les islamistes. Tous les Égyptiens qui croient en un État laïc craignent les Frères musulmans, mais débarrassée de l’interférence excessive des militaires, la politique sera plus transparente et nous saurons qui prend les décisions, bonnes ou mauvaises. Dans le cas où des décisions impopulaires seraient prises, les Frères musulmans deviendront la seule cible des manifestations et des protestations ».

  • Pourra-t-on sauver Asia Bibi ?

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    C'est la question  que pose Olivier Bault (ICI) :

    Sauverons-nous Asia Bibi ?

    Un appel à l’aide dramatique de la chrétienne condamnée à mort par un tribunal pakistanais pour « blasphème ». Son crime ? Avoir demandé à ses voisines musulmanes qui lui cherchaient querelle sur fond de différences religieuses : « Jésus est mort pour moi sur la croix, qu’est-ce que Mahomet a fait pour vous ? »

    C’est grâce à la journaliste française Anne-Isabelle Tollet, ancienne correspondante de France 24 au Pakistan, que le thème de cette chrétienne pakistanaise, condamnée à mort et croupissant dans une cellule insalubre sans fenêtre depuis sa condamnation en 2010 et l’assassinat par des extrémistes musulmans du ministre (chrétien) chargé de la protection des minorités et du gouverneur du Pendjab (musulman) qui avaient osé prendre sa défense, fait une nouvelle fois la une de l’hebdomadaire d’opinion le plus lu en Pologne, Gość Niedzielny (« L’invité du dimanche »), un magazine catholique, à l’occasion de la sortie de l’édition polonaise de Blasphème. Un livre dont Anne-Isabelle Tollet est co-autrice avec Asia Bibi et où la chrétienne pakistanaise parle des épreuves qu’elle est obligée de subir à cause de sa foi chrétienne dans un des rares pays musulmans avec une forte tradition démocratique, ce qui ne laisse pas de poser des questions sur les conséquences pour les minorités religieuses d’autres pays musulmans en cours de démocratisation dans le cadre de ce que nos élites médiatiques et intellectuelles appellent le printemps arabe mais qui pourrait aussi être un tournant dramatique pour des minorités religieuses, notamment chrétiennes, déjà plutôt maltraitées.

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  • Quand des Kosovars musulmans reviennent à la foi catholique

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    Nous découvrons cela ICI et nous vous y renvoyons, ayant déjà reçu des avertisements pour avoir relayé des dépêches d'une agence de presse particulièrement sourcilleuse...

  • Tâcher de mieux comprendre le conflit syrien

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    La torpeur des vacances et la relâche des médias ne doivent pas nous empêcher de rester attentifs à ce qui se joue à l'est de la Méditerranée. Un blog auquel nous nous référons souvent relaie un point de vue alternatif qui mérite d'être entendu.

    Dénonciation de l'ingérence étrangère (occidentale et islamiste), critique de la "propagande américaine", rappels géopolitiques sur les origines tribales de la guerre civile, exigence d'une solution diplomatique pour une transition démocratique : point de vue alternatif de Bassam Tahhan, professeur franco-syrien, porte-parole du Collectif pour la Syrie.

  • Les musulmans votent très majoritairement à gauche

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    Ce n'est pas un scoop mais ce phénomène s'est largement confirmé en France lors des dernières élections présidentielles; l'analyse qui suit provient d'un site musulman :

    La grande majorité des musulmans, 86 %, a voté pour François Hollande lors du second tour de la présidentielle, d’après ce nouveau sondage Ifop intitulé Le vote des musulmans à l’élection présidentielle et réalisé auprès de 14 200 électeurs inscrits sur les listes électorales, dont 680 personnes se déclarant de confession musulmane.

    Lors de cette élection présidentielle, les musulmans ont démontré se positionner clairement à gauche de l’échiquier politique, comme en témoigne le score important de Jean-Luc Mélenchon qui a obtenu 20 % des voix de cette population contre seulement 11 % des voix de l’ensemble de Français.
    Réalisé avant le premier tour, le sondage Saphirnews.com , réalisé auprès de 1 045 de ses internautes, avait déjà indiqué que beaucoup de musulmans étaient prêts à voter pour le candidat du Front de gauche. Avec 29,2 % des voix, il était arrivé en tête de notre sondage exclusif devant François Hollande (15,3 %).

    A gauche toute

    Pas vraiment surprenant, le sondage Ifop confirme donc le positionnement à gauche de la majorité des musulmans de France.

    Juste après les résultats du second tour de l’élection présidentielle, un sondage d’OpinionWay-Fiducial pour Le Figaro avait déjà révélé que 93 % des musulmans pratiquants avaient voté pour François Hollande.
    Une posture à gauche que les musulmans avaient déjà eue lors du premier tour ,où 59 % d’entre eux avaient voté pour le candidat socialiste et 23 % pour le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, d’après cette enquête.

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  • Syrie : l’avis de Pierre Piccinin

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    Alors que l'armée syrienne s'attaque au quartier de Salaheddine, tenu par les insurgés, « La Libre » commente ce matin (extraits) :

    (…) Jusqu’ici l’Armée Syrienne de Libération, qui pratique la guérilla, tient rarement les villes, mais est maître de plusieurs zones de campagne, surtout dans le nord du pays.

    L’ASL contrôle ainsi toute la zone au nord d’Alep qui s’étend jusqu’à la frontière turque.

    Pour Pierre Piccinin, qui en est à son quatrième voyage en Syrie, les insurgés sont de mieux en mieux organisés, disposent d’équipements hospitaliers de meilleure facture, mais ont reçu très peu d’armes de l’étranger. La plupart des armes ont été saisies à l’armée syrienne. "Ce que j’ai compris dans ce voyage", dit-il, "c’est la façon dont l’opposition est militairement organisée. Chaque village, voire chaque quartier, a un groupe armé et un chef. Ils ont des contacts les uns avec les autres mais ne vont pas nécessairement au combat. Ils opèrent en coordination avec l’Armée syrienne libre (ASL) où on retrouve des professionnels de l’armée, des soldats qui ont fait défection, mais aussi des civils."

    Parallèlement à l’ASL, ajoute-t-il, "il y a les combattants de la première ligne, les gens du Jabhet Al Nosra, des combattants parfois très jeunes. Dans le quartier de Salaheddine, j’ai rencontré une unité dont le chef est un étudiant en économie de 24 ans. Et puis, en Turquie, dans un camp, il y a le Haut Conseil militaire, avec les généraux qui ont déserté. Il est dirigé par le général Mustapha Ahmed Al-Cheikh".

    L’ASL reconnaît la présence de plusieurs groupes salafistes, dont certains sont liés à al Qaeda, mais ne parvient pas à les contrôler. Ces groupes restent marginaux mais drainent des islamistes venus d’Europe, d’Arabie Saoudite, du Yémen, de Libye. C’est l’un de ces groupes qui a enlevé deux photographes, l’un britannique, l’autre néerlandais, avant qu’ils ne soient libérés par des soldats de l’ASL.

    Ces groupes salafistes entendent faire sauter le dernier verrou du panarabisme et importer en Syrie, comme ils le tentent en Tunisie, en Libye et en Egypte, une version wahhabite et ultraconservatrice de l’islam. "Pendant quarante ans, le nationalisme arabe et la laïcité ont régné. Le salafisme a été combattu par l’Etat. Mais la révolution a permis aux Syriens de se retrouver entre villages, entre grandes familles", déclarait au Figaro début août un informaticien français d’origine syrienne, devenu moudjahid en Syrie, avec pour mission notamment de "réveiller la population" à l’islam.

    L'article ici: Syrie

  • Les chrétiens de Syrie inquiets pour leur avenir

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    Lu ici :

    Les chrétiens redoutent leur avenir en Syrie

    Relativement épargnés depuis le début de la crise syrienne, les Chrétiens sont désormais au cœur du conflit. Il y a quelques jours, deux quartiers chrétiens de Damas étaient sous le feu des tirs opposants les adversaires au régime aux partisans de Bachar al-Assad. Alors que les chrétiens multiplient les appels à l’aide, ils sont de plus en plus nombreux à emprunter les routes du Liban pour survivre.

    « Les prêtres, les religieuses, les fidèles et surtout les réfugiés ont peur : panique générale… » ainsi terminait Mgr Samir Nassarn archevêque maronite de Damas, sa lettre à l’Œuvre d’Orient, association française qui vient en aide aux chrétiens persécutés.

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  • Egypte : 120 familles chrétiennes contraintes à la fuite

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    Source : orthodoxie.com (7 août)

    120 familles chrétiennes fuient un village égyptien après la mort d’un musulman

    Les échauffourées entre musulmans et chrétiens qui ont eu lieu la semaine dernière dans le village de Dahshur ont incité plus de 120 familles à fuir de leurs foyers après avoir appris qu’un musulman, qui avait été victime d’une brûlure du troisième degré dans l’incident, était décédé dans un hôpital du Caire. Avant son décès, le père et le frère de la victime, Moaz Hassab-Allah avaient informé les médias qu’en cas de mort, “tout le village vengerait sa mort”.  

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  • La christianophobie sous toutes ses formes

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    Radio Vatican propose un "Gros plan" sur : "intolérances, discriminations, violences, la christianophobie sous toutes ses formes" :

    Rome accueillait cette année un sommet de haut niveau consacré aux attaques antichrétiennes. Organisé par l’OSCE, Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, cette rencontre avait pour objectif de donner des clés de lecture pour prévenir et répondre aux actes de haine et aux crimes contre les chrétiens, en favorisant une meilleure coordination. Les travaux ont été ouverts par une intervention de Mgr Dominique Mamberti, Secrétaire du Saint-Siège pour les Rapports avec les États, qui a souligné que les preuves de la montée de l’intolérance contre les chrétiens étaient indiscutables. Et même si les pays les plus concernés se trouvent au Moyen- Orient, en Asie et en Afrique, l’Europe, et plus largement le monde occidental, ne sont pas épargnés. Les frontières entre les trois stades de la christianophobie, à savoir l’intolérance, la discrimination puis la violence, sont fines et parfois franchies. Et selon Massimo Introvigne, représentant de l’OSCE pour la lutte contre le racisme, la xénophobie et la discrimination, en particulier religieuse, ce phénomène est plus grave qu’on ne le laisse croire. Il répond au micro de Charles-François Brejon RealAudioMP3

    ...à titre d'illustration , on pourrait évoquer, par exemple, les 35 Ethiopiens chrétiens fraîchement expulsés d'Arabie Saoudite.

  • Tunisie : un projet de loi criminalise l’atteinte au sacré

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    Source : la-croix.com

    Dans un communiqué publié vendredi, l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch affirme que le projet de loi pénalisant l’atteinte au sacré, déposé par le parti islamiste Ennahda qui dirige la coalition au pouvoir en Tunisie, « menace la liberté d’expression » et pourrait entraîner une « nouvelle forme de censure ».

    Le texte, déposé mercredi à l’Assemblée nationale constituante, codifie les atteintes au sacré et prévoit une peine de prison allant jusqu’à deux ans de prison et quatre ans en cas de récidive. Il dresse une liste des valeurs, lieux et objets sacrés : Dieu et Mahomet, tous les prophètes, tous les livres saints, les mosquées, les églises et les synagogues notamment. Il codifie également la nature des atteintes et leur degré de gravité entre « l’injure, la profanation, la dérision et la représentation d’Allah et de Mahomet ».

    Lors de son premier congrès public mi-juillet, le parti islamiste avait préconisé de criminaliser l’atteinte au sacré tout en s’engageant à « garantir la liberté d’expression ». En juin, une vague de violences a été déclenchée par la mouvance salafiste pour dénoncer une exposition d’art dont certaines œuvres ont été jugées offensantes pour l’islam. Ennahda a alors été accusé de complaisance à l’égard de ces militants extrémistes. Selon Human Rights Watch, « le droit international des droits humains interdit de criminaliser la diffamation de la religion », sauf dans les circonstances très limitées où la « promotion de la haine religieuse » constitue « une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence ».

  • Syrie, vous avez dit "transition démocratique"

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    Peut-on se réjouir de la chute de Bachar al-Assad et de la victoire des "rebelles syriens" en croyant, ou en feignant de croire, qu'ainsi tout sera pour le mieux avec, à la clef, le passage de la dictature à la démocratie? Apparemment, on n'a rien retenu des précédentes leçons et notamment de ce qui s'est passé en Lybie. On commence cependant à se poser des questions lorsqu'on assiste, comme dans cette video, à des règlements de compte sommaires. Philippe Oswald, sur Liberté Politique, consacre l'éditorial de cette semaine à la situation en Syrie:

    Syrie : chaos, terreur, et non « transition démocratique » !

    Déjà rendu fiévreux par la crise économique et la perspective d’une rentrée très difficile, notre repos estival ne peut qu’être troublé par les évènements de Syrie. Particulièrement meurtrière et dévastatrice, la bataille d’Alep fait monter l’angoisse sur le sort de sa population et notamment des chrétiens pris au piège d’une atroce guerre civile et religieuse entre musulmans sunnites et la minorité alaouite (haïe et méprisée des sunnites), elle-même soutenue par ses alliés chiites armés par l’Iran.

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