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Islam - Page 105

  • Nigeria : conflit religieux et social

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    De Pierre-François Yves, dans « Valeurs Actuelles » ( Extraits) :

     (…) Pays le plus peuplé d’Afrique (160 millions d’habitants), État fédéral composé de 36 États, le Nigeria n’a jamais connu d’année sans violences ethniques ou religieuses depuis son indépendance vis-à-vis du Royaume- Uni, en 1960. Ces tensions sont une constante de son histoire récente. Le géant démographique et économique de l’Afrique est coupé en deux : le Sud, à majorité chrétienne ; le Nord, dominé par les musulmans.

    Symbole de ce mélange religieux, la capitale administrative, autrefois à Lagos (Sud), a été déplacée en 1991 à Abuja (Centre), ville qui a été la cible d’un nouvel attentat antichrétien à Noël. L’un des problèmes majeurs est que le Sud abrite la quasi-totalité de la richesse pétrolière, qui fait du Nigeria le premier producteur d’Afrique, lieu privilégié pour les investisseurs étrangers, dont la France.

    L’année 2011 a été marquée par un crescendo des violences antichrétiennes (plus d’une centaine de morts), orchestrées par la secte islamiste Boko Haram, auteur de l’attentat suicide perpétré contre le siège de l’Onu en août 2011 (25 morts).

    Boko Haram menace d’amplifier cette année ses attaques contre les églises, les écoles et les commerces tenus par des chrétiens.

    Le gouvernement du président Goodluck Jonathan  un chrétien du Sud, a décrété l’état d’urgence dans les zones les plus sensibles, au nord-ouest et au centre-est du pays. En représailles, menaçant d’affronter l’armée nigériane, un porte-parole de Boko Haram a fixé un ultimatum aux chrétiens pour les forcer à quitter le nord du pays. La menace a provoqué un déplacement important de population, accélérant le phénomène d’“épuration ethnique” dont sont victimes les minorités chrétiennes du Nord.

    L’Association chrétienne du Nigeria – Christian Association of Nigeria, (CAN), regroupant des protestants et des catholiques – a décidé de se défendre. Le pasteur Ayo Oritsejafor, son dirigeant,accuse les gouverneurs des États du Nord de rester inactifs « face à ces tueries insensées ». Les responsables chrétiens dénoncent « un nettoyage ethnique et religieux systématique », soutenus par le Prix Nobel de littérature nigérian, Wole Soyinka : « Le pays se dirige vers une nouvelle guerre civile. »

    La précédente, entre 1967 et 1970 – la guerre du Biafra, du nom d’une province sécessionniste du Sud –, causa la mort de trois millions de personnes.(…)

    Originaire du Sud, Jonathan était parvenu au pouvoir à la faveur du décès de son prédécesseur, le Nordiste Umaru Yar’Adua, en 2010. Il fut largement réélu en avril 2011, réunissant 57 % des suffrages, mais une partie de son mouvement souhaitait que la présidence revienne plutôt à un Nordiste, argumentant que le mandat de Yar’Adua avait été écourté. Affaibli, Jonathan peut compter sur le soutien des Occidentaux (notamment la France et les États-Unis).

    Boko Haram ne lui laissera aucun répit. Né en 2002 dans une mosquée de Maiduguri (nord-est) de la volonté d’un prêcheur, Mohammed Yusuf, ce mouvement porte un nom dont la signification a valeur de programme : “L’enseignement occidental est impur”. Boko Haram dénonce la Constitution nigériane, calquée sur les valeurs de l’Occident, et réclame l’instauration de la charia dans tout le pays, au-delà des dix États du Nord qui l’ont déjà adoptée. (…)

    La secte a compris qu’il lui fallait attiser les rivalités religieuses pour forcer le gouvernement à faire des concessions. Jouant sur les difficultés économiques du Nord, Boko Haram cherche à négocier une nouvelle répartition des revenus de l’État basés sur le pétrole. Actuellement, 13 % des revenus pétroliers sont redistribués aux neuf États producteurs et le reste est distribué selon le bon vouloir de l’État fédéral.(…)

    Tout l’article ici : Terreur islamiste au Nigeria

     

     

  • Exécutif musulman : le blocage

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    Dans « La Libre » de ce jour, sous la signature de Christian Laporte :

    « La nouvelle ministre des Cultes avoue à son tour son impuissance dans le dossier.

    D’aucuns avaient imaginé que la nouvelle ministre des Cultes, Annemie Turtelboom (Open VLD) allait vite trouver une solution aux inextricables dysfonctionnements de l’Exécutif des Musulmans après le “surplace” permanent de Stefaan De Clerck. C’est raté ! Interpellée jeudi au Sénat par Richard Miller (MR), la ministre a bien dû avouer qu’elle ne pouvait, dans l’état actuel du dossier, rien faire de plus que son prédécesseur. Annemie Turtelboom, comme De Clerck hier, a certes expliqué que des contacts étaient en cours entre son administration et la direction de l’EMB à propos des propositions soumises par ce dernier pour sortir de l’imbroglio mais elle s’est dit impuissante face aux putschs à répétition qui traversent l’exécutif de l’Organe chef de culte de l’islam en Belgique. C’est qu’une intervention de sa part serait considérée comme une immixtion dans le fonctionnement d’un culte reconnu. La ministre n’ignore plus rien du nouveau rebondissement ayant à la fois été informée par la majorité et par son président Semsettin Ugurlu et par la minorité réunie au sein de l’Alternative démocratique des musulmans de Belgique autour d’Isabelle Praile-Soumaya, vice-présidente évincée vendredi dernier. Ne cachant pas sa bonne volonté, Mme Turtelboom veut aussi un vrai dialogue entre les parties en cause.

    Richard Miller n’a pu cacher son trouble car “cet Exécutif, qu’on le veuille ou non, est désormais un rouage important du fonctionnement de la société belge qui sur quelque onze millions d’habitants ne compte pas moins de 600 000 personnes, réparties en 295 communautés, de confession musulmane” . Déjà “le fait de n’avoir pas pris de décision pour résoudre ses difficultés a eu pour conséquence de réduire les moyens de fonctionnement de l’Exécutif” . Or pour Miller “il faut savoir ce que l’on veut : si le législateur a confié des missions importantes à cet Exécutif, il doit pouvoir fonctionner convenablement dans le respect de la législation belge et en visant l’efficacité. Mais il faut aussi le préserver de toute dépendance, financière ou autre, d’influences extérieures, si celles-ci sont attentatoires à la sécurité publique”. Le sénateur montois attend donc “une attitude ferme et juste à l’instar sans nul doute des citoyens belges de confession musulmane” .  Voir ici : Exécutif musulman : le blocage

    L’Islam n’est pas un culte comme les autres parmi les 7 cultes  (laïcité comprise) que reconnaissent  (et subsidient à ce titre) les pouvoirs publics belges. Selon la théorie chrétienne classique des deux glaives, le pouvoir spirituel de l’Eglise qui commande et ordonne le bien commun surnaturel, et le pouvoir temporel de la société civile, qui commande et ordonne le bien commun naturel, sont distincts même s’ils se complètent et doivent s’aider mutuellement. Rien de tout cela dans l’Islam: pas d’Eglise, pas de hiérarchie véritable, pas de distinction entre la société civile et la société religieuse : tout est dans tout et réciproquement dans une (joyeuse ?) confusion. Le choc des cultures ?

     

  • Révolutions arabes : évitons les simplismes

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    François Martin, sur le site de Liberté Politique ("Décryptage"), propose une approche critique du "printemps arabe" :

    "Les médias, suivant les recettes de la publicité plutôt que celles de l’information, ont une certaine tendance à nous présenter les révolutions arabes en nous racontant une histoire pour enfants et en nous passant un film en noir et blanc.

    Premier chapitre, le « romantisme révolutionnaire » : par une sorte de nécessité de l’Histoire, un grand vent pousse partout des « bons » manifestants à chasser de « mauvais » despotes, pour que s’instaure ensuite (on ne sait pas trop comment d’ailleurs) une société idéale, c’est-à-dire comme la nôtre. Deuxième chapitre, le « péril vert » : une fois que la révolution a eu lieu, et que les partis islamiques, comme il fallait s’y attendre, ont pris le pouvoir. Les nouveaux gouvernements sont alors frappés d’ostracisme car la charia y est programmée à terme avec une absolue certitude. On refuse donc de les croire légitimes, malgré qu’ils aient été élus par les peuples. La vérité est-elle aussi simple ?

    Lire la suite : Revolutions-arabes-Rien-n-est-simple

  • Pendjab : l'enseignement catholique confronté à une volonté d'islamisation

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    Le site des Missions Etrangères de Paris souligne la dégradation de la situation de l'enseignement catholique au Pendjab. Extrait :

    "Outre les problèmes financiers, les écoles chrétiennes du Pendjab, y compris les plus réputées, doivent affronter les discriminations liées à l’islamisation progressive du pays. En 2005, le ministre de l’Education du Pendjab, Imran Masood, déclarait pourtant aux responsables de l’enseignement catholique de Lahore : « Nous ne vous considérons pas comme des étrangers. Vos écoles sont nos écoles (…) et nous pensons que les minorités doivent participent pleinement à l’éducation de notre nation (…). S’il vous plaît, ouvrez des écoles secondaires et des universités. Nous vous accorderons volontiers toutes les autorisations nécessaires et nous vous restituerons toutes les écoles qui ne l’ont pas encore été » (2). Mais en 2006, malgré ses promesses, le gouvernement rendait obligatoire pour les établissements secondaires du pays « l’enseignement de l’islam et de l’arabe (l’Islamiyat) comme matière principale, et de la morale pour les non-musulmans ». Une mesure rapidement dénoncée par les minorités comme fortement discriminatoire, les élèves ayant choisi les cours de morale échouant systématiquement aux examens..."

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  • S'acharner contre l'Eglise, c'est facile et cela ne coûte rien

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    Nos politiciens et les lobbies homosexuels s'en prennent à l'Eglise. C'est facile et cela ne coûte rien. S'inquiètent-ils de savoir ce que la communauté musulmane, qui prend de plus en plus d'importance chez nous, pense du "mariage" homosexuel ou de l'adoption par des couples de personnes du même sexe? Non seulement nos politiciens "progressistes" - et nos médias - ne semblent pas s'en inquiéter mais ils adulent la religion musulmane, espérant récolter le soutien et les voix des électeurs provenant de l'immigration. Pourtant, des informations comme celles-ci devraient les faire réfléchir :

    "Angleterre. Accusés d’avoir distribué à proximité de la mosquée Jamia de Derby un tract préconisant la peine de mort pour les personnes homosexuelles, cinq musulmans radicaux britanniques étaient convoqués ce mardi devant la justice britannique. C’est la première poursuite pour incitation à la haine fondée sur l’orientation sexuelle depuis l’entrée en vigueur de cette législation en mars 2010.

    Les islamistes ne sont pas poursuivis pour les tracts critiques envers l’homosexualité et le comportement homosexuel qu’ils ont également distribué dans le cadre de l’organisation d’une contre-manifestation en réaction à la gay pride de 2010." (source : Nouvelles de France)

  • La diplomatie vaticane confrontée à la montée de l'islamisme

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    "La seule diplomatie du monde qui parle vraiment toutes les langues et qui ne travaille pas pour les intérêts d'un pays", celle du Vatican, se trouve aujourd'hui en présence d'un islamisme conquérant. Ainsi, hier, Benoît XVI s'exprimait devant 178 ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège (contre 84 en 1978) et faisait largement allusion à cette situation tout en marchant sur des oeufs. Jean-Marie Guénois, dans le Figaro, commente :

    "Cette fois la diplomatie de l'Église catholique - qui en a vu d'autres, notamment à l'époque du communisme - voit fleurir un front de gouvernements ouvertement inspirés par l'islamisme même si, là encore, des variantes existent.

    Ce qui l'inquiète, au même titre que les diplomaties occidentales, c'est la dynamique générale: les urnes ont ouvert les portes de la politique à la religion musulmane. Mais il y a cette fois une forte différence. Cette diplomatie de l'Église n'est plus simplement observatrice mais directement impliquée puisqu'il en va de l'avenir vital de populations chrétiennes."

    Voir tout l'article ici : La montée de l'islamisme gène la diplomatie vaticane

  • Orient : les chrétiens en grave danger

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    L'Hebdo de Genève, relayé par Rue89, a publié un entretien avec Mgr Béchara Raï.

    "Elu en mars 2011, 77e patriarche de l'Eglise maronite, Mgr Béchara Raï dirige une communauté de 3,5 millions de chrétiens d'Orient à travers le monde. Dans une interview à notre partenaire L'Hebdo de Genève, il fait part de sa vive inquiétude : la montée en puissance des islamistes met en danger sa communauté. Il redoute que la percée de mouvements islamistes ne pousse les chrétiens à l'exil. Entretien dans son siège épiscopal à Bkerke, à une vingtaine de kilomètres de Beyrouth..."

    C'est à lire ici : http://www.rue89.com/

  • Noël endeuillé au Nigeria : l'appel de Benoît XVI

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    Zenit.org fait écho au message du pape lors de l'angelus de ce midi :

    "Benoît XVI a lancé un appel pour le retour de « la sécurité et de la sérénité » au Nigeria, à l’angélus de midi, ce 26 décembre, en la fête de Saint-Etienne, depuis la fenêtre de ses appartements.

    Le pape a en effet évoqué, après l’angélus, le « Noël endeuillé » - selon le terme de Raio Vatican - des chrétiens du Nigeria après plusieurs attaques ayant visé des églises dans le nord et dans le centre du pays, dimanche 25 décembre, jour de Noël. Le bilan fait état d’une quarantaine de morts.

    Benoît XVI disait prier pour que « s’arrêtent les mains des violents qui sèment la mort et pour que dans le monde puissent régner la justice et la paix ».

    Le pape a souhaité manifester sa « proximité sincère et affectueuse à la communauté chrétienne et à tous ceux qui ont été touchés par ce geste absurde ».

    Il a également invité à prier pour les nombreuses victimes, avant de lancer un appel pour qu’avec « les différentes composantes sociales, la sécurité et la sérénité soient rétablies ».

    Benoît XVI a dedit « avec force [que] la violence est une voie qui ne conduit qu’à la douleur, à la destruction et à la mort », en revanche, « le respect, la réconciliation et l’amour sont la voie pour atteindre la paix » .

    Dimanche déjà, le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a condamné ces attentats, considérant qu’il s’agissait « de la manifestation de la cruauté d’une haine aveugle et absurde qui ne respecte en rien la vie humaine et qui cherche à susciter et à alimenter encore plus de haine et de confusion ».

    Ces attaques ont été revendiquées par la secte islamiste Boko Haram, responsable, la semaine dernière, de plusieurs attaques et d’affrontements avec les forces de l’ordre. Ces attaques auraient déjà fait plus d’une centaine de morts."

    Malheureusement, les dernières nouvelles font état d'actes de vandalisme contre les maisons et les magasins appartenant aux chrétiens dans le nord-est du Nigeria, contraignant à la fuite les chrétiens terrorisés.

  • Noël sanglant au Nigeria

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    Une secte islamiste a multiplié les attentats causant la mort de plus de trente chrétiens en cette fête de Noël :

    "Une église catholique près d’Abuja, capitale du Nigeria, a été la cible d’une première explosion faisant 27 morts ce dimanche de Noël. Depuis, cinq autres explosions ont été recensées dans différentes églises faisant état d’une cinquantaine de morts.Ces attaques interviennent moins d’une semaine après une série d’attentats revendiqués par la secte islamiste Boko Haram, dans le nord-est du pays.

    L’hypothèse d’un attentat signé Boko Haram vient tout juste d’être confirmée et fait suite à plusieurs actions terroristes du même groupe, perpétrées depuis fin novembre dans plusieurs villes du Nigéria. (...)

    A la veille de Noël, le groupe terroriste s’en était déjà pris aux autorités de la ville de Damaturu. Des affrontements d’une extrême violence, entre les membres de la secte et les patrouilles de police. « Nous continuerons à lancer de telles attaques dans le nord du pays dans les prochains jours », a menacé le terroriste. La sérénité traditionnellement attendue de cette période de fête ne semble donc pas infléchir la fureur de ce mouvement islamiste..."

    lire la suite ici : http://www.lecourant.info

    Le 22 novembre dernier, l'agence Fides relayait les propos d'un évêque du Nigeria au sujet de ce groupe islamiste et des soutiens dont il dispose :

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  • Les chrétiens de Java ne pourront pas célébrer Noël

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    C'est une information communiquée par l'Agence Fides

    Suite à une funeste alliance entre autorités civiles et groupes extrémistes islamiques, les fidèles catholiques de l’église de Saint Jean Baptiste de Parung, au sud de Djakarta, ne pourront pas célébrer la Messe de Noël. Un rassemblement d’extrémistes islamiques a fait son apparition depuis quelques jours dans les environs de l’église. Une banderole indique, de manière menaçante : « Nous, peuple musulman de Parung, soutenons et appliquerons le Décret du Régent n° 453.2/556 qui ordonne de mettre un terme aux activités de l’église catholique de Saint Jean Baptiste ». Des sources locales de Fides confirment que la Régence de Bogor (unité administrative) a émis une ordonnance qui « interdit aux chrétiens toute activité religieuse publique » et, de facto, empêche donc aux chrétiens de célébrer Noël, pour « motifs de sécurité ». « C’est une histoire qui se répète et qui a eu lieu également l’an dernier lorsque nous avons célébré Noël dans un parking » remarque pour Fides un catholique de Parung. Les fidèles sont épouvantés et craignent des violences contre ceux qui s’approchent de l’église.

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  • Un historique des relations difficiles entre chrétienté et islam...

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    ...peut être lu ici : Islam-le-piege-de-la-victimisation par Jean-François Chemain

    "Le point précis sur lequel, répondant à l’injonction posthume de Jacques Ellul, je souhaite apporter ici ma contribution est celui de l’histoire des relations entre la chrétienté et l’islam, qui font habituellement l’objet d’un discours « historiquement correct » sur lequel les deux parties semblent en parfait accord : les Chrétiens auraient toujours, et partout, agressé un islam pacifique qui ne demandait pour sa part qu’à briller des mille feux que sa civilisation supérieure aurait apportés au monde. Or ce discours n’a rien d’anodin, dès lors qu’il justifie chez les prétendues « victimes » une volonté de revanche par des moyens souvent violents, et chez les soi-disant « coupables » un acquiescement masochiste à la punition promise, qu’ils perçoivent comme hautement méritée. Mon propos est donc de rétablir tout simplement les faits, dans la durée et dans l’espace, et aussi de montrer que ces faits sont le fruit d’une idéologie qui a su organiser, depuis douze siècles, sa cohérence parfaite. Je n’ai bien sûr pas la prétention d’innover dans un domaine qui a déjà fait l’objet de très nombreux travaux, mais seulement de présenter une réflexion synthétique de nature à éclairer le jugement de ceux qui tentent de comprendre le déchaînement de violence dont nous sommes aujourd’hui témoins..."

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  • Tunisie : un sixième califat ?

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    "Hamadi Jebali, secrétaire général du parti islamisteal-Nahda, vainqueur des élections de l’Assemblée Constituante du 23 octobre 2011, a déclaré durant une réunion de son parti qui se tenait le 13 novembre 2011 que la Tunisie est en train d’entrer dans le sixième Califat. Ce commentaire a entraîné de fortes réactions et des condamnations de la part de l’élite politique tunisienne, ainsi que des vignettes politiques satiriques représentant Jebali comme le prochain « calife » de Tunisie. Jebali et ses lieutenants ont essayé de faire taire les polémiques en disant que la citation avait été retirée de son contexte. De quoi s’agit-il ?"

    pour le découvrir, sous la plume de Malika Zeghal, cliquer ici : oasiscenter.eu