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Islam - Page 97

  • Les chrétiens de Syrie pris en tenailles

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    Lu dans « Le Figaro » de ce jour :

    Pour la première fois depuis le début de la guerre en Syrie, des combats entre armée régulière et rebelles ont éclaté mercredi matin aux abords de deux quartiers chrétiens de Damas, Bab Touma et Bab Charqi. Jusqu'à présent, l'essentiel de la communauté chrétienne s'est efforcé de se tenir à l'écart du conflit. En Syrie, les chrétiens sont chez eux, comme en témoignent les hautes croix illuminées qui brillent dans la nuit sur les collines de Sidnaya, l'un de leurs hauts lieux, près de Damas. Le régime les a toujours choyés. Minoritaire, rassemblé autour d'un noyau alaouite, une secte ésotérique de l'islam, le pouvoir de Bachar el-Assad cherche à s'appuyer sur d'autres minorités. Les chrétiens représenteraient entre 8 et 12 % de la population, chiffres difficiles à vérifier en l'absence de recensement basé sur la religion.

    Après plusieurs mois de violences, beaucoup de chrétiens syriens craignent de payer dans l'avenir leur proximité supposée avec le gouvernement de Bachar el-Assad, et avant lui avec son père, Hafez. La perspective du remplacement de la dictature par un gouvernement transitoire pluraliste inquiète les membres des quelque douze Églises syriennes, orthodoxes ou fidèles à Rome. La présence vraisemblable, entre autres, des Frères musulmans dans les futurs gouvernements ne rassure pas, même si la confrérie promet depuis longtemps, dans ses manifestes, l'égalité de toutes les confessions.

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  • Qu'attendre de la prochaine visite de Benoît XVI au Liban ?

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    L'Oeuvre d'Orient a mis en ligne une interview du Père Assouad sur la visite de Benoit XVI au Liban.

    Le Père Victor Assouad, provincial des Jésuites pour le Moyen-Orient (Liban, Syrie, Égypte, Turquie) depuis septembre 2008. Ce Libanais de 53 ans, diplômé d’HEC, est un homme simple et profond, « un fou d’Evangile » dit de lui le directeur du Collège de Jamhour où il a été aumônier. De 2001 à 2008 il a été formateur des novices au Caire.

    Œuvre d’Orient : Qu’attendez-vous de l’exhortation apostolique pour le Moyen-Orient ?

    Les chrétiens du Moyen-Orient passent par une période particulièrement délicate et difficile :

    - Plus que jamais, ils sont tentés par l’immigration, en constatant la forte montée de l’Islamisme dans l’ensemble du monde arabe.

    - Ils pressentent en même temps qu’un nouveau rôle leur est dévolu dans une société où chacun semble pouvoir s’exprimer (grâce aux moyens sociaux de communication), invoquer la dignité humaine, faire valoir le pluralisme et la richesse des traditions multiples. Dans ce contexte, la visite du Pape au Liban, et la promulgation de l’exhortation apostolique pour le Moyen-Orient, peuvent avoir une importance décisive :

    - Elles doivent rappeler que les chrétiens du Moyen-Orient ne forment pas un corps étranger mais qu’ils font partie du tissu même de la population locale. En effet, leur sort a été mêlé à celui des musulmans depuis le départ, façonnant une histoire commune de coexistence parfois riche et féconde.

    - Elles doivent adresser un message fort à l’Islam, lui rappelant que ce n’est que face à l’altérité que tout groupe humain émerge à sa propre identité. Les musulmans doivent considérer la présence de leurs voisins chrétiens parmi eux comme l’occasion d’une ouverture et d’une richesse.

    - Elles doivent surtout aider les chrétiens à redécouvrir leur rôle et leur mission au sein du Moyen-Orient. Trop souvent ils sont découragés parce qu’ils ne saisissent pas qu’ils sont porteurs d’une Bonne Nouvelle à transmettre à leur entourage.

    Quels points essentiels devraient y figurer ?

    Les chrétiens ont besoin d’un message d’espérance concret : comment vivre et assumer leur foi dans cette partie si troublée – et parfois hostile – de notre monde ?

    - Trop souvent la multiplicité des Eglises locales est source de divisions et de scandales, plutôt que de diversité et de richesse. Il est indispensable de poser des pas concrets vers une unité plurielle des Eglises au Moyen-Orient.

    - La formation et le rôle des laïcs ne sont pas assez favorisés par un clergé jaloux de ses privilèges et prérogatives. Par ailleurs, ce dernier n’arrive pas à prendre assez de distance critique par rapport aux évènements qui ont lieu dans le monde arabe, ce qui l’empêche de rappeler les principes de justice, de vérité et de dignité humaine, à temps comme à contre temps.

    Pensez-vous qu’elle aura un impact sur votre communauté ? Comment l’appliquerez-vous ?

    La communauté jésuite est au service de l’Eglise et de la société, mettant ses talents et capacités de discernement à leur disposition. Pour cela, l’exhortation apostolique pour le Moyen-Orient sera un guide et un instrument pour éclairer et déterminer sa mission et ses actions.

    P. Victor Assouad, sj

    Provincial des jésuites pour le Proche-Orient

  • Mali : un couple exécuté par lapidation

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    L'information est diffusée dans nos médias par une agence de presse très sourcilleuse, mais elle est également relayée par des agences africaines, notamment SIWEL :

    Kidal : Des islamistes lapident à mort un couple pour cause d'adultère à Aguelhok

    source : http://www.siwel.info

    Aguelhok (SIWEL) — un couple non marié a été lapidé à mort ce week-end dans la ville de Aguelhok. L'homme et la femme ont été enterrés jusqu'au cou, puis lapidés jusqu'à ce qu'ils meurent. Sanda Abou Mohamed, un des porte-parole du groupe salafiste Ansar Dine, a déclaré que " le couple a été exécuté conformément à la charia".

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  • Une jeune saoudienne convertie au christianisme se réfugie au Liban

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    Une Saoudienne convertie au christianisme aurait trouvé refuge au Liban

    source : http://www.lorientlejour.com

    Les autorités saoudiennes ont arrêté mardi un ressortissant libanais et un Saoudien dans la ville de Khobar pour avoir aidé une jeune Saoudienne à se convertir au christianisme, rapporte le site d’information saoudien Sabak.

    Les deux suspects ont ensuite été relâchés sous caution hier, précise encore le site. Le ressortissant libanais serait toutefois interdit de quitter le territoire saoudien, toujours selon Sabak. Le Saoudien et le Libanais sont accusés d’avoir aidé la jeune fille de 28 ans à fuir le royaume vers le Bahreïn puis le Liban où elle aurait trouvé refuge dans une église », affirme le site, citant les parents de la Saoudienne. Cette dernière aurait rencontré les deux hommes dans la compagnie où elle travaille à Khobar.

    Rappelons que l’Arabie saoudite applique une version rigoriste de l’islam et interdit sur son sol tout autre pratique religieuse

  • Des martyrs très contemporains

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    Le 27 juillet 852, deux couples, Nathalie et son mari Aurèle, Félix et sa femme Liliane, accusés d’avoir renié l’Islam sont exécutés sur ordre du calife Abderrahman II. Cette histoire ne manque pas de concordance avec l'époque actuelle.

    L’émirat de Cordoue (756-1031) en Andalousie est souvent décrit comme un symbole de la tolérance entre Musulmans, Chrétiens et Juifs. Les relations étaient souvent bonnes mais à condition que les Chrétiens acceptent leurs positions de dhimmis ou protégés, qu’ils n’épousent pas de musulmanes, et surtout qu’ils ne renient pas l’Islam s’ils avaient à un moment ou l’autre changé de religion.

    Les dhimmis étaient 'protégés' moyennant l'acquittement d'un lourd impôt de capitation (jizya), d'un impôt foncier (kharâj), d'une certaine incapacité juridique et du respect de certaines règles édictées dans un "pacte" conclu avec les autorités. Ils ont une liberté de culte restreinte (interdiction de construire de nouveaux lieux de culte ou l'interdiction du prosélytisme)...

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  • Ceci n’est pas un mandement de carême

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    Ils ne sont plus à la mode. En revanche, on peut lire ceci :

    ROME, mardi 24 juillet 2012 (ZENIT.org) – A l’occasion du début du mois du Ramadan, la conférence épiscopale française adresse ses vœux à « tous les croyants musulmans vivant en France », les assurant de « l'amitié » et de « la proximité de tous les catholiques engagés dans le dialogue islamo-chrétien ».

    Le P. Christophe Roucou, directeur du service national des évêques de France pour les relations avec l’Islam (SRI) a en effet adressé ce message en date du 20 juillet, « premier jour du Ramadhan 2012 ».

    « En ces jours où vous entrez en Ramadan, temps de jeûne, de retour vers Dieu dans la prière et l'attention aux autres, le Service pour les Relations avec l'Islam  vous redit l'amitié et la proximité de tous les catholiques engagés dans le dialogue islamo-chrétien », écrit le responsable français.

    Il ajoute cette prière : « Que Dieu entende vos prières et soit pour tous le Miséricordieux qui rassemblera un jour tous les êtres humains assoiffés de paix et de justice ».

    Le ramadan s'achèvera autour du de la fête de l'aïd al-fitr (18 ou 19 août), la "fête de la rupture" (du jeûne) jour clôturant ce rite religieux. Mais les calendriers, lunaires, varient selon les pays et les régions.

  • Exactions islamistes à Damas

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    ASIE/SYRIE - Groupes islamistes en action à Damas : les victimes sont des civils chrétiens et des réfugiés irakiens (Agence Fides)

    Damas (Agence Fides) - Des groupes islamistes radicaux se trouvant dans les rangs des troupes de l'opposition sèment la terreur parmi les civils à Damas. A en faire les frais, ce sont l'ensemble de ceux qui sont considérés comme « loyalistes », fidèles au régime de Bashar al Assad. Parmi les victimes, indiquent des sources de Fides à Damas, se trouvent également des chrétiens du faubourg de Bab Touma et des réfugiés irakiens qui occupaient les faubourgs d'Oujaira et de Sada Zanaim.

    Le groupe rebelle islamiste Liwa al-Islam (la brigade de l'islam) qui, ces jours derniers, a revendiqué le meurtre de hauts dignitaires du gouvernement syrien a décimé ce matin l'ensemble d'une famille chrétienne à Bab Touma. Parmi les fidèles locaux, raconte une source de Fides, règne la consternation et le mépris pour cette attaque à des civils sans défense. Les militants de Liwa al-Islam ont bloqué le véhicule d'un chrétien, Nabil Zoreb, fonctionnaire public, et l'ont fait descendre, lui, son épouse Violet et ses deux fils, George et Jimmy, les tuant tous à bout portant. Les militants du groupe en question sont très actifs surtout dans la région de Duma et dans d'autres zones de l'est de Damas où ils ont perpétré d'autres actes criminels.

    En outre, dans le sud-est de Damas, des combattants islamistes du groupe Jehad al nosra, proche des Frères Musulmans, ont attaqué les maisons de réfugiés irakiens, les saccageant, les incendiant et contraignant leurs occupants à la fuite. L'assaut a été relaté également par les moyens de communication de masse occidentaux tels que la BBC. Selon les réfugiés irakiens, « des bandes de terroristes musulmans nous ont attaqué et poursuivi ». La majeure partie des bandes qui opèrent dans le sud-est de Damas est considérée comme proches des Frères Musulmans, alors que les membres de Liwa al-Islam sont d'idéologie wahhabite. (PA) (Agence Fides 23/07/2012)

  • Le "Djihad de l'amour"

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    ASIE/INDE - La « Djihad de l’amour » pour convertir les jeunes chrétiennes et hindoues à l’islam et au terrorisme (Agence Fides)

    Alarme dans les communautés chrétiennes de l’Inde suite à la diffusion d’un « dessein diabolique » connu sous le nom de « Djihad de l’amour » : selon un plan bien orchestré et financé également depuis l’étranger, de jeunes musulmans radicaux, surtout dans l’ouest de l’Inde, séduisent de jeunes chrétiennes et hindoues innocentes pour ensuite les épouser et les utiliser dans le cadre de plans criminels et d’activités terroristes dans le pays. Selon l’Eglise en Inde, le phénomène a concerné plus de 2.800 jeunes filles ces dernières années et a attiré l’attention des autorités civiles et religieuses.

    Le dernier cas en date, ainsi que le rappelle à Fides le Global Council of Indian Christians, concerne Deepa Cheriyan, une femme de Kochi, au Kerala, âgée de 31 ans qui a épousé un musulman et s’est ensuite retrouvée complice d’activités terroristes. La jeune femme a été arrêtée par la police indienne suite à la fourniture de cartes SIM de téléphone portable à Thadiyantavide Nazir, militant du groupe terroriste Laskar-e-Taiba.

    La pratique de la Djihad de l’amour, venue sur le devant de la scène, a suscité la préoccupation de l’Eglise catholique. La Commission pour l’harmonie sociale de la Conférence épiscopale du Kerala, indique dans un communiqué que, dans ce seul Etat, 2.868 femmes ont été victimes de ce phénomène entre 2006 et 2009. L’Eglise a demandé aux familles de surveiller les téléphones portables et les ordinateurs des adolescents et des jeunes de manière à pouvoir combattre ce phénomène. Les chrétiens lancent un appel « à la partie la plus saine de notre société en Inde, par-delà les traditions religieuses, y compris parmi nos amis musulmans, afin qu’ensemble nous combattions ces forces perverses qui minent la paix et l’harmonie entre les différents groupes religieux en Inde ». Le Premier Ministre du Kerala, le chrétien Oomen Chandy, a cependant invité la population à ne pas généraliser, rappelant la légitimité des nombreux mariages interreligieux célébrés avec l’accord des parties et mettant en garde contre le risque d’instrumentalisation de ces cas criminels dans le but de frapper l’ensemble de la communauté musulmane. (PA) (Agence Fides 21/07/2012)

  • Au Pakistan, en Egypte, au Maroc... où en est-on ?

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    Des éléments de réponse sur le site d'Oasis :

  • L'islamisme sévit aussi dans les Balkans

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    Selon cathobel, relayant l'Aide à l'Eglise en Détresse,

    "...l’ actuelle est en constante évolution, mais toutes ne vont pas dans le bon sens, certaines amènent des tensions. Parmi celles-ci, une nouvelle forme de l’islam propagé par de jeunes imams formés en Turquie et en Arabie Saoudite. Ils sont partisans d’un islam pur et dur, un comportement qui crée des tensions au sein des communautés musulmanes, et dans certaines régions, ces tensions sont génératrices de malaise envers les communautés chrétiennes. ..."

    Lire la suite : les-bouleversements-de-l'albanie-islamisation-et-tensions-accrues

  • La livraison de La Nef de juillet-août

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    Voici le sommaire de cette excellente publication; certains articles en lignes sont accessibles (cliquer sur les liens) :

    SOMMAIRE DU N°239 DE JUILLET-AOÛT 2012

    ÉDITORIAUX
    Abandonner le politique ?, par Christophe Geffroy
    La pornographie, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Rome recadre la théologie, par l’abbé Christian Gouyaud
    Développement durable : Rio ne répond plus, par Falk van Gaver
    « Vatileaks » : esquisse de bilan, par Pierre Mayrant
    Milan, capitale de la famille, par Robert Chermignac
    Vie de l’Église : Un pape serein, par Loïc Mérian
    Syrie et Égypte : vers le chaos ?, par Annie Laurent
    Série Vatican II (7) : Le concile et les clercs, par l’abbé Laurent Spriet
    Chronique : Lady Gaga et l’islam, par Marc Fromager
    Chronique Vie : Dieu et la bioéthique, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    « La foi doit être fortifiée »,
    entretien avec le Père Dominique-M. de Saint Laumer

    DOSSIER : RÉFLEXIONS POST-ÉLECTORALES
    L’impuissance du politique, par Jacques de Guillebon
    Une classe politique usée, par Thomas Hude
    Un cœur intelligent, par François-Xavier Bellamy
    Une forme supérieure de la charité, par Falk van Gaver
    Chrétiens et postmodernité, entretien avec le P. Thierry-D. Humbrecht, op
    La droite fantôme, par Michel Toda

    VIE CHRÉTIENNE
    « Tu ne voleras pas », par Guillaume de Lacoste Lareymondie
    Proclamer l’Évangile, par le Père Pavel Syssoev, op
    Question de foi : « Combinazioni », par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Gustave Thibon, mystique et réaliste, par Jacques de Guillebon
    Au fil des livres : P.D. James, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : abbé Gérald de Servigny

    BRÈVES
    Toutes nos annonces du mois en ligne

  • Djihad : L'union fait la force

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    ASIE/INDONESIE - Retour de flamme de la djihad : des groupes islamiques se coalisent pour se renforcer

    Djakarta (Agence Fides) - Dix ans après l'attentat de Bali, en 2002, les groupes extrémistes islamiques indonésiens, affaiblis et divisés, ont l'intention de se coaliser afin de retrouver leur force. C'est ce qu'affirme le dernier Rapport de l'International Crisis Group (ICG), centre d'études sur tous les continents, intitulé « Comment les extrémistes indonésiens se regroupent » (How Indonesian Extremists Regroup).

    Le Rapport, envoyé à l'Agence Fides, affirme que ces groupes djihadistes négocient actuellement de « nouvelles alliances », réveillant des « cellules dormantes » et recrutant de nouveaux adeptes sur Internet. Le Rapport examine en particulier une alliance ayant émergé après 2010 entre un groupe extrémiste de Medan (dans le nord de Sumatra), une cellule du mouvement Jamaah Anshorut Tauhid (JAT) à Poso (dans la province du Sulawesi central) et un groupe appelé Tim Hisbah à Solo (dans la partie centrale de Java). Cette alliance démontre que les liens entre les groupes radicaux nés dans des zones et des contextes très différents et très distants du vaste archipel indonésien tendent à s'intensifier.

    Ainsi que l'indique l'ICG, le groupe de Medan avait « les connaissances et l'argent », la cellule de Poso disposait des armes et entraînait les personnels alors que Tim Hisbah s'occupait de trouver de « jeunes recrues enthousiastes ». Ce réseau a été démantelé grâce à un certain nombre d'erreurs, indique le rapport mais il en existe d'autres et le danger n'est pas écarté. Les extrémistes sont parvenus en effet à voyager facilement, à reproduire des cartes d'identité, à communiquer au travers de forums de discussion sur Internet, à acquérir des armes et des munitions et à travailler en étroit contact avec des amis détenus. « Ceci crée une certaine alarme - remarque l'ICG - attendu que, dix ans après l'attentat de Bali, il n'existe pas en Indonésie de programmes efficaces pour empêcher à l'idéologie djihadiste de fleurir ». (PA) (Agence Fides 19/07/2012)