Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Hostilité au christianisme et à l'Eglise - Page 105

  • Passé argentin : le pape est hors de cause

    IMPRIMER

    Natalia Trouiller y revient opportunément dans la Matinale de la Vie, aujourd'hui (extraits) :

    La presse enquête sur le passé argentin du pape

    Alors que la polémique sur le rôle du pape François durant la dictature argentine n'en finit pas de faire les manchettes des journaux, d'autres prennent la défense du pontife.

    L'article est signé du père Thomas J. Reese, et c'est peut-être ce qui le rend capital. L'ancien rédacteur en chef du magazine jésuite America, classé à gauche, et qui a démissionné de ses fonctions en raison de ses divergences profondes avec la ligne morale du Vatican, se fend d'un long billet explicatif sur le passé du pape argentin dans les colonnes du National Catholic Reporter. A l'accusation selon laquelle Mgr Bergoglio aurait livré deux jésuites à la dictature, il répond ceci:

    "Comme provincial, le père Bergoglio était responsable de la sécurité de ses hommes. Il craignait que les pères Orlando Yorio et Franz Jalics ne se mettent en danger et c'est pourquoi il voulait leur faire cesser leur ministère. Ceux-ci, naturellement, ne voulaient pas quitter leur travail avec les pauvres. Yorio et Jalics ont été arrêtés quand un ancien collègue laïque, qui avait rejoint les rebelles et a ensuite été arrêté, a donné leurs noms sous la torture en tant que personnes qui avaient travaillé avec lui autrefois. C'était une pratique normale pour les militaires. La junte n'a pas eu d'informations de Bergoglio. Contrairement à la rumeur, il ne les a pas jetés hors de la Compagnie ni ne leur a retiré sa protection. Ils étaient jésuites quand ils ont été arrêtés. Yorio a ensuite quitté la Compagnie, mais Jalics est encore aujourd'hui jésuite, vivant dans une maison de retraite pour jésuites en Allemagne. [...]

    Adolfo Esquivel, Argentin qui a remporté le Nobel de la Paix en 1980, dit que Bergoglio n'était pas impliqué avec les militaires et a essayé d'aider les deux jésuites. (...)

    Côté italien, le Vatican Insider, édité par la Stampa, rapporte les propos du président de la Cour suprême de justice argentine, Ricardi Lorenzetti: "Le pape est complètement innocent, il n'a jamais été soupçonné de violations des droits de l'homme durant la dictature militaire, entre 1976 et 1983".

    Mais alors, d'où vient la rumeur?

    Pour Patrice de Plunkett, qui a été journaliste en Argentine durant cette période sombre, "la rumeur provient en réalité des gouvernants argentins. Autrement dit la bande Kirchner... Alliant la rapacité au populisme et à la surenchère des nouvelles moeurs, cette clique est capable de tout ; on le devine en entendant Mme Kirchner éructer dans ses meetings. Cette bande a un compte à régler avec l'ex-archevêque de Buenos-Aires qui a osé lui résister ; elle tâche aujourd'hui de salir son image".

    Ajout sur la Matinale de la Vie du 20 mars :

    Sur le site du journal argentin Perfil, on peut lire cette interview d'un jésuite qui explique avoir été visé par le Triple A (Alliance Anticommuniste Argentine, l'un des terribles "escadrons de la mort" durant la dictature argentine) en même temps que les deux autres jésuites dont l'arrestation a été reprochée au pape François par une partie de la presse. "

    En mai 1972, persécuté par la dictature d'Alfredo Stroessner, le jésuite José Luis Caravias a dû quitter le Paraguay pour s'installer à Chaco. Les choses ne furent pas différentes en Argentine: à nouveau persécuté, Caravias a rencontré le père Bergoglio, qui l'a 'protégé' et l'a averti qu'il avait été 'condamné à mort. Le père Caravias a pu s'enfuir.


    Voir aussi, sur belgicatho, "critiques et polémiques"

  • Un Prix Nobel de la Paix au secours du Pape

    IMPRIMER

    Sur Nouvelles de France :

    Pérez Esquivel, Argentin défenseur des droits de l’homme, Prix Nobel de la Paix: «Le pape François n’a pas eu de liens avec la dictature.» (Par le 18 mar, 2013 @ 12:35)
    À l’instar de ce qui s’était passé avec Benoît XVI, il fallait bien s’attendre à ce que certains médias qui cachent mal leur hostilité vis-à-vis des catholiques se lancent dans une campagne de calomnies à l’égard du nouveau pape François. Un phénomène qui affecte plus nos confrères occidentaux qu’argentins, d’ailleurs. Dans cette situation, il n’est pas inutile de signaler les déclarations du Prix Nobel de la Paix Pérez Esquivel, pour le service en langue espagnole de la BBC, BBC Mundo.
    Le militant argentin pour les droits de l’homme nie que son compatriote le cardinal Jorge Bergoglio ait eu des liens quelconques avec le régime militaire qui a gouverné l’Argentine de 1976 à 1983 : « Certains évêques se sont rendus complices de la dictature, mais pas Bergoglio. » « On met en cause Bergoglio parce que certains disent qu’il n’a pas fait ce qu’il aurait dû pour sortir deux prêtres de prison alors qu’il était le supérieur de l’ordre des Jésuites. Mais je sais personnellement que de nombreux évêques ont demandé la libération de prisonniers et de prêtres à la justice militaire sans rien obtenir. »
    « Il n’y a aucun lien entre [Bergoglio] et la dictature militaire », a assuré pour finir le Prix Nobel de la Paix.
  • Massimo Introvigne démonte les accusations bidons portées contre le pape

    IMPRIMER

    Sur la Nuova Bussola Quotidiana, Massimo Introvigne s'applique à démonter les accusations émises contre le pape et selon lesquelles il aurait non seulement fait preuve d'indulgence à l'égard de la dictature mai aussi dénoncé deux jésuites aux autorités. Nous remercions l'amie qui a bien voulu traduire et condenser ce très long article mais cela en valait la peine alors que cette fange est encore largement répandue sur différents sites malgré les démentis les plus fermes :

    Massimo Introvigne souligne qu’il n’aura fallu que quelques heures pour que la « machine à merde », expression italienne correspondant à notre « traîner dans la boue », s’attaque au Pape François. Une machine à traîner dans la boue avec deux sons de cloches. Tandis que la maladroite tentative du célèbre journaliste italien Travaglio (« Il Fatto ») de le classer parmi les progressistes était encore en cours - juste avant que l’on ne découvre son apologie du célibat sacerdotal et sa dénonciation des lois sur le mariage homosexuel  - un démenti était lancé : il ne s’agissait pas d’un progressiste, mais d’un fasciste qui n’avait pas condamné la dictature militaire argentine. Bien pire : on l’accusait déjà d’avoir collaboré avec celle-ci, et même d’avoir personnellement livré des Jésuites à la torture, et potentiellement tant d’autres choses encore. Et la « Repubblica » de menacer le pape, si par malheur il se révélait « gênant », de devoir un jour faire la lumière sur ses rapports avec la dictature militaire argentine et sur des faits jamais clarifiés et où il pourrait être scandaleusement compromis !

    En somme, des menaces, un chantage absurde… et surtout de la calomnie. Car, comme le soutient Introvigne : « et pourtant, il n’y a rien à clarifier : tout a déjà été fouillé, mis au jour par des ouvrages et contre-ouvrages en Argentine, et il n’existe pas un document, le plus insignifiant soit-il, qui n’ait été publié. L’affaire est classée. »

    Lire la suite

  • A propos d'une amie "benoitphile à 100%"

    IMPRIMER

    Nous avons très souvent apprécié le travail de grande ampleur accompli par une fidèle amie sur le site intitulé "Benoît-et-moi" voué à la défense et à l'illustration du pontificat de Benoît XVI.

    Récemment, un article paru sur notre blog et intitulé "Conclave, les loups sont aux aguets" y a été repris in extenso mais assorti de réserves. Ainsi, dit notre amie, "je ne pense pas que le prochain pape sera soumis aux mêmes attaques que Benoît XVI". Or, il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour voir le pape, élu mercredi soir, être aussitôt la cible d'une attaque en règle, l'accusant de collusion avec la dictature de Videla. Et ce n'est très certainement qu'un début.

    Il fallait s'y attendre et nous nous y attendions; c'est le contraire qui aurait été étonnant. Le déchaînement contre l'Eglise va crescendo depuis de nombreuses années et cela ne cessera pas. Nous sommes déjà, ou nous sommes près d'y être, dans une phase apocalyptique d'affrontement entre les disciples du Christ et ses adversaires. Il ne s'agit donc pas d'un acharnement contre un pape en raison de sa personnalité particulière mais bien contre celui qui est le Vicaire du Christ, peu importe qu'il s'appelle Wojtyla, Ratzinger ou Bergoglio (et rétrospectivement Pacelli).

    Nous espérons donc que le travail entrepris pour défendre le pape précédent contre les attaques incessantes de la meute sera poursuivi sous le nouveau pontificat, y compris par notre amie qui est si vaillante dans ce combat. Je suis persuadé que le pontife devenu émérite ne l'en dissuaderait pas.

  • Bergoglio et la dictature : démenti du Saint-Siège et réfutations (mise à jour)

    IMPRIMER
    A PROPOS D'ACCUSATIONS CONTRE LE NOUVEAU PAPE
    Cité du Vatican, 15 mars 2013 (VIS). A la fin du point de presse de ce jour, le P.Federico Lombardi a lu une note relative aux accusations qui ont refait surface ses derniers jours contre le nouveau Pape: "La campagne conduite par une revue contre Jorge Mario Bergoglio, qui remonte à des années, est bien connue. Le caractère anticlérical de ces attaques, allant jusqu'à la calomnie et la diffamation des personnes, est bien connu. Les accusations concernant l'actuel Pape remontent à l'époque où il n'était pas encore évêque, mais simplement supérieur des jésuites en Argentine. Elles font référence à deux prêtres enlevés pendant la dictature, et qu'il n'aurait pas protégé. Or aucune accusation formelle et documentée n'a jamais été déposée contre lui. La justice l'a entendu une fois et à simple titre de témoin et le P.Bergoglio n'a jamais été suspecté ou accusé, ayant d'ailleurs fourni les preuves de son extranéité à l'affaire. Il existe d'autre part nombre de dépositions démontrant combien le P.Bergoglio a agi pour sauver des personnes en danger à l'époque. Il est tout autant connu qu'après être devenu évêque, dans l'élaboration de la démande de pardon, Mgr.Bergoglio a déploré les défaillances de l'Eglise argentine face à la dictature. Les accusations en question découlent d'une lecture historique de cette période promue depuis des années par des milieux anticléricaux. Elles n'ont pas lieu d'être".
    Lire, en complément : http://www.marianne.net/Le-pape-et-les-complices-de-la-dictature-argentine_a227411.html ou : francois-et-les-loups-de-gubbio/ ou encore cette intervention de Leonardo Boff : http://www.kathpress.co.at, et enfin, cet article sur Aleteia : 

    Le Prix Nobel de la Paix argentin Adolfo Pérez Esquivel et l’ancienne médiatrice du pays ont démenti catégoriquement que Jorge Mario Bergoglio, élu évêque de Rome sous le nom de pape François, ait été complice de la dictature dans son pays.

    Lire la suite

  • La désinformation ertébéenne à l'oeuvre

    IMPRIMER
    Un ami nous écrit :

    "Mercredi soir déjà, après l'élection du pape, la RTBf a interviewé A.-J. Léonard. Celui-ci a avoué ne pas connaître le cardinal Bergoglio. Le journaliste de Brigode  s'est emparé de cet aveu et a demandé (je reconstitue de mémoire): "connaissant l'humour d'A.J. Léonard, n'est-ce pas une manière de prendre ses distances vis-à-vis du nouveau pape"? Onctueux, avec un bon sourire, l'incontournable Gabriel Ringlet avoue ne pas savoir mais...

    Jeudi soir, le même de Brigode introduit un reportage où l'on reprend la partie "intéressante" de la veille à laquelle on juxtapose l'interview de Mgr Léonard réalisée lors de l'élection de Benoît XVI. On souligne le constraste. Pour Benoît XVI: "je le connais, je me réjouis"; pour François: "je ne le connais pas", - "Qui souhaitiez-vous ?" -"Un pape plus jeune." Et la journaliste en voix off : "Joseph Ratzinger avait 78 ans".

    Autre  manipulation du sieur de Brigode: à l'évocation du passé "trouble" de Bergoglio, il lance un reportage d'une autre journaliste qui nuance l'accusation: "certains disent que", "il aurait". De Brigode reprend la parole et introduit un reportage sur la dictature argentine en escamotant  les nuances de sa collègue...

    Par contre, mercredi soir, lors du "12 minutes" vers 22h30, la journaliste passe toute l'interview de Mgr Léonard,  (à 20h, elle était tronquée) et son seul invité, prof à l'Ulb, du centre d'étude des religions, qui avait parlé de Benoît XVI, lors de sa démission, avec beaucoup de respect et même en avouant son admiration pour le philosophe, commente la nouvelle élection avec le même respect tout en soulignant in fine et brièvement qu'il ne partage pas les vues de François sur l'homosexualité.

    L'ULBiste est apparu bien plus honnête que Gabriel Ringlet interviewé en long et en large (pas en profondeur, évidemment, il n'en a pas) par la RTBf. Ringlet n'a pas dit qu'il représentait son église à lui. C'est pourtant bien ce qu'il a fait et ce soir-là et sur RTL radio le lendemain matin. Ce type fait des ravages comme son copain de Brigode. Il suffit d'entendre parler les gens pour en prendre la mesure..."

    Il nous semble que Natalia Trouiller pèche par optimisme en évoquant un "état de grâce" au lendemain de l'élection pontificale....

  • "Douze salopards" au Conclave ?

    IMPRIMER

    C'est ce qu'affirme le SNAP, un collectif américain constitué de victimes de la pédophilie ecclésiastique. Mais qu'est-ce qui se cache derrière ce groupe de pression dont les accusations ont été largement répercutées par la presse ? Massimo Introvigne nous livre un éclairage solidement étayé dans un article que notre amie de "Benoît-et-moi" a fort opportunément traduit; merci à elle : http://benoit-et-moi.fr/2013-I/articles/pressions-sur-le-conclave.php

  • Quand le Père Zanotti cloue Plantu au pilori

    IMPRIMER

    C'est sur "Boulevard Voltaire" :

    Plantu : dégueulis à l’usage de bobos retardés

    Ce 1er mars, Plantu a offert au journal l’un de ses dessins les plus réussis, avec pour noble sujet, que dis-je, pour dégueulis à l’usage de bobos retardés, le pape Benoit XVI, aviné, devant sa télé, soutane retroussée, journal porno à ses pieds, pizza sur la table, télécommande en main, fin prêt pour une retraite bien salée. Rien de bien nouveau sous l’ombre du Monde! Et comme Plantu ne croit sans doute pas en Dieu, ou du moins, en l’honnêteté de ceux qui le représentent, on peut penser, sans crainte de se tromper, qu’il est allé, pour dessiner son chef-d’œuvre, chercher son inspiration dans son propre monde intérieur, ce qu’on ne saurait lui reprocher, puisqu’il est de vérité que l’on ne décrit bien que ce que l’on vit soi-même. Et à en croire les as du crayon, c’est encore plus vrai pour le dessin. Toutefois, malgré l’offense qui est ici recherchée sous un humour de pissotière, sans grand effet, d’ailleurs, et j’en suis sûr, sous la fierté pour l’artiste de railler au nom de la liberté d’expression qui bon lui semble, il convient tout de même de remercier ce grand dessinateur qui, sans le savoir, vient de servir magnifiquement la cause de l’Église en honorant de son œuvre unique l’une des plus grandes vérités que l’Évangile ait révélée au monde, à savoir que l’outragé, le méprisé, le moqué, finit par gagner la partie. Le Christ en tête, avec sa couronne d’épines, son manteau d’opérette, son roseau de sceptre, et derrière lui, la foule des humiliés, aujourd’hui sur les autels, pour avoir tenté d’aimer jusqu’à la démesure l’humanité tout entière, y compris les Plantu, l’ont parfaitement démontré. On ne saurait donc que trop conseiller à ce bon dessinateur et, puisque j’y suis, au Monde, de continuer avec élan leur approche irrespectueuse et parfois ordurière de nos Pères, de manière à consolider la foi catholique dans les esprits insoumis qui, grâce à leur art d’écrire et de dessiner, sont de plus en plus nombreux ici-bas. Plantu, vous vous êtes planté !

  • Quand médisances, calomnies et médiocrité s'invitent à "C dans l'air" (corrigé)

    IMPRIMER

    Peut-être avez-vous regardé l’émission « C dans l’air » de lundi consacrée aux « Dossiers secrets du Vatican ». Une vraie caricature du genre avec des reportages constitués par de troubles images auxquelles on peut faire dire n’importe quoi et des allégations assénées et répétées inlassablement, aussi gratuites qu’invérifiables. Les personnalités invitées se sont surpassées : l’inévitable Terras déchaîné et véritablement hystérique, l’oracle obligé - Odon Vallet – débitant ses jugements approximatifs avec une condescendance ridicule, Isabelle de Gaulmyn avec très peu de consistance. Seul Jean-François Colosimo tranchait dans ce chorus par sa pondération et son souci d’objectivité.

    A regarder une telle émission, on peut se demander comment l’Eglise pourrait survivre à tant de malversations et de vices en tout genre dont le malheureux pape sortant illustrerait l’impuissance à remédier. On doit également en conclure à la débilité de tous ces catholiques, tels ceux qui se sont pressés place Saint-Pierre dimanche dernier, qui s’obstinent dans leur attachement à l’Eglise. Et tout cela à partir d’un mystérieux dossier remis au pape par les cardinaux chargés de l’enquête sur Vatileaks et que Benoît XVI a choisi de garder secret pour le remettre à son successeur. Les illustres augures rassemblés sur le plateau étaient-ils censés en connaître le contenu ? Dans la négative, tout cet échange basé sur des supputations fumeuses et malodorantes se révèle sans fondement et trahit la malveillance d’un certain monde médiatique d’autant plus agressif qu’on le sentait frustré de n’avoir pas accès au véritable contenu de documents gardés secrets, sans doute pour de bonnes raisons.

    Pourquoi ces vertueux faiseurs d’opinion feignent-ils l’étonnement et l’indignation lorsqu’ils semblent découvrir qu’il y a de l’hommerie dans l’Eglise ? Ne savons-nous pas, depuis la trahison de Judas et le reniement de Pierre, que, même dans l’entourage le plus proche du Christ, le mal est tapi. Doit-on en conclure pour autant que le Christ, à cause de tout cela, n’a pas pu accomplir sa mission ? Et, bien sûr, nous aspirons, nous aussi, à une conversion de l’Eglise, dans sa tête et dans ses membres, à commencer par celle de chacun d’entre nous, pour qu’elle puisse rendre témoignage, en toute transparence et cohérence, de Celui qui nous aime et qui nous sauve.

  • Nouvelle campagne médiatique contre l'Eglise

    IMPRIMER

    Voir : 

    Dernière campagne en date, certainement pas la dernière à prévoir... mais en tout cas, des attaques inouïes et terrifiantes selon Massimo Introvigne (traduite par notre amie de Benoit-et-moi). Pour le vaticaniste italien, on assiste à du jamais vu orchestré par une galaxie d'organisations hostiles à l'Eglise (féministes, LGBT, maçonniques, ...), appuyé par l'ultra-fondamentalisme islamiste, porté aussi par des milieux catholiques progressistes, et même par des gens de l'entourage direct du pape (cfr Vatileaks). Tous ces adversaires ne sont évidemment pas prêts à désarmer et il faut s'attendre à les voir déclencher de nouvelles attaques dans les temps à venir. Ce qui ne doit pas nous étonner ou nous conduire à la désespérance. Le disciple n'est pas au-dessus du maître et on sait combien ce dernier fut outragé au point de ne plus ressembler à un homme...

    (Dans ce registre, RTL TVI se surpasse. Si l'on veut assister à un chorus haineux de déchainement anticatholique, on pourra visionner l'émission "On refait le monde" de ce dimanche midi.)

  • Quand d'aucuns tentent de manoeuvrer l'opinion publique pour faire pression sur le prochain Conclave

    IMPRIMER

    COMMUNIQUE DE LA SECRETAIRERIE D'ETAT

    Cité du Vatican, 23 février 2013 (VIS). La Salle de Presse a diffusé ce midi le communiqué suivant de la Secrétairerie d'Etat: "Le Saint-Siège a toujours étroitement défendu la liberté du Collège cardinalice, à qui revient de droit l'élection du Souverain Pontife. Elle constitue la garantie d'un choix strictement fondé sur le bien de l'Eglise. Au cours des siècles, les Cardinaux ont été soumis à toute sorte de pressions, personnelles ou collectives, destinées à conditionner leur décision en les pliant à des logiques politiques. Jadis ce sont les puissances qui cherchaient à conditionner l'élection papale. On tente aujourd'hui d'utiliser le poids de l'opinion publique, généralement sur la base d'évaluations ignorant la nature spirituelle du moment que vit l'Eglise. On déplore donc qu'avant le conclave, où les Cardinaux exprimeront leur choix librement et devant Dieu, on diffuse des informations non vérifiées ou invérifiables, quand elles ne sont pas totalement fausses, au dam des personnes et de l'institution. Plus que jamais les catholiques se concentrent sur l'essentiel qui est de prier pour le Saint-Père et pour que l'Esprit Saint éclaire les Cardinaux, de prier pour le futur Pape. Ils sont conscients de ce que l'avenir de l'Eglise réside dans les mains de Dieu".

    Et sur Radio Vatican : "Le père Lombardi : On tente de jeter le discrédit sur l'Eglise"

    Foi et espérance. C’est avec ces mots simples que le père Lombardi a voulu répondre avec force aux récentes attaques faites contre le Saint-Siège. Depuis une semaine et à l’approche du conclave la presse fait état d’intrigues dans les hautes sphères du Vatican. Dans son éditorial pour Radio Vatican, le directeur de la salle de presse du Saint Siège a également fustigé ceux qui souhaitent semer « la confusion » et « jeter le discrédit sur l’Eglise ». 

    « Médisance, désinformation voire calomnie », les mots du père Lombardi auront rarement été aussi durs contre les détracteurs de l’Eglise. C’est dire l’enjeu de la situation après la renonciation annoncée de Benoît XVI. « Certains cherchent à profiter du mouvement de surprise et de désorientation en exerçant des pressions inacceptables » a dénoncé le père jésuite. En effet depuis quelques jours, la presse italienne regorge d’articles évoquant la présence d’un « lobby gay » au sein du Vatican et qui serait victime de chantage de laïcs. De quoi « conditionner l’exercice du vote de tel ou tel membre du Collège des Cardinaux sur lequel pèserait d’éventuels soupçons » dénonce le père Lombardi. Et d’ajouter : « C’est une description profondément injuste de l’Eglise ». « Celui qui voit le monde seulement à travers le prisme de l’argent, du sexe et du pouvoir est au final incapable de voir autre chose dans l’Eglise également ».

    Un temps pour la conversion et l'espérance

    Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège défend ainsi l’esprit dans lequel l’Eglise voudrait vivre ce temps d’attente et de préparation. Un esprit tourné vers un temps de réflexion sincère sur les attentes spirituelles du monde et sur la fidélité de l’Eglise à l’évangile. Un chemin pénitentiel de conversion vers la joie de Pâques. Le père Lombardi coupe court à tous les mensonges : conversion et espérance, c’est comme cela que nous vivons et que nous vivrons ce chemin vers Pâques.