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Herodote.net a mis en ligne une opportune mise au point concernant les Borgia auxquels Canal+ a consacré une série :
La vérité sur les Borgia
Leur nom est devenu synonyme de stupre et de luxure.
La série télé de Canal+ noircit à souhait la légende, en reprenant les récits les plus sanglants et les plus scabreux concernant le pape maudit et ses enfants, Lucrèce et César.
Les Borgia méritent-ils leur réputation ? Marc Fourny a mené l'enquête...
Qui lit encore aujourd’hui « La Puissance et la Gloire », ce roman de Graham Graham Greene, dont l’image désespérée et ardente à la fois frappait encore les imaginations dans les années 1950 ? Comme le note Marco Respinti dans un article de la « Bussola », paru en traduction française sur le site « Benoît et moi », rares, malheureusement, sont ceux qui se souviennent que dans le cœur noir du XXe siècle, le Mexique martyr a offert un témoignage de foi et de loyauté au siège de Pierre presque unique dans le monde. Le film "Cristeros" leur est consacré.
"Depuis le début du siècle, explique Respinti, le pays nord-américain était ravagé par une série de coups d'état entrecoupés de querelles politiques qui n'étaient rien d'autre que des «guerre civile» intestines de l'unique appareil maçonnico-laïque en permanence au pouvoir; celui-ci, également marqué par une inquiétante atmosphère jacobino-nationaliste et de fortes impulsions socialistes, se définissait strictement comme anticatholicisme «scientifique». En 1917, du reste - une annus fatalis - le Mexique gouverné par le despote Venustiano Carranza (1859-1920) est allé jusqu'à se donner une constitution qui officialisait de façon positive et consciente cet anticatholicisme dans la loi fondamentale du pays.
Récoltant donc la tempête que ce vent avait depuis longtemps semé, c'est le gouvernement du général Plutarco Elías Calles (1877-1945) (ndt: Plutarco Calles, président du Mexique de 1924 à 1928), un autre tyran, qui tenta la révolution socio-culturelle la plus aboutie et la plus «globalisante» pour atteindre à travers une lutte frontale, le plus grand, l'unique obstacle qui, dans la pratique et dans la vie quotidienne, avait encore le pouvoir de mettre fin à sa marche: l'Église catholique, c'est-à-dire sa hiérarchie et son peuple de fidèles, génératrice d'instituts, de sociétés, d'histoire.
Dans ce cadre, l'intolérable oppression et la persécution déclenchée par le gouvernement contre les catholiques réveillèrent une véritable «Vendée mexicaine», disposée même au sacrifice en armes pour défendre le droit de citoyenneté qui revient à la vérité des choses et à cet humanisme authentique, que seule la perspective catholique sur la société et sur la politique garantit pour tous, c'est-à-dire pas seulement aux catholiques.
L'insurrection mexicaine prit un nom devenu - dans un cercle de savants qui n'ont pas renoncé à la mémoire vivante - célèbre. Elle s'appela «Cristiada» presque une croisade, et ses chevaliers de l'idéal, nobles va-nu-pieds, étaient les «Cristeros». C'était en effet ainsi qu'avec arrogance et pédanterie les ennemis les apostrophaient, estropiant les mots "Christos Reyes", c'est-à-dire «Christ-Roi», en d'autres termes ces gens qui persistaient à lutter et à succomber au cri de «Vive le Christ Roi». Du reste, les Cristeros se battaient en endossant l'uniforme du chapelet ou d'un grand crucifix autour du cou, tout comme leurs «ancêtres» de la Vendée. Et ces insurgés, nullement offensés, s'en vantaient, adoptant volontiers l'épithète (du reste «crétin» vient de «chrétien» utilisé pour offenser ...): comme saint Paul nous enseigne que «chrétien» est un «adjectif de possession» qui signifie «celui qui appartient au Christ», de même Cristeros indiquait ceux qui appartenaient entièrement à l'unique roi, Jésus. En somme, ce petit nom fut un drapeau; et même LE drapeau, l'emblème d'une conception différente de l'action politique et de l'organisation de société, qui s'opposait à celle de ceux qui les persécutaient.
En 1926, le Cristeros se soulevèrent, et pendant trois ans, jusqu'en 1929, tinrent tête à un ennemi incommensurable. Ils innondèrent le sol du Mexique du sang du martyr, celui qui génère des conversions, des saints et le seul vrai bien: la mémoire court ici vers le jeune prêtre jésuite Miguel Agustín Pro (1891-1927), béatifié par le bienheureux Jean-Paul II (1920 - 2005) le 25 Septembre 1988, mais les martyrs mexicains, laïcs, consacrés, sont légion. À la fin, sur le champ de bataille, il en resta un nombre calculé entre 70 et 85 mille.
Après trois années sanglantes, la guerre cessa, sans (jamais) vraiment finir. Sans non plus que s'épuisent les causes profondes qui l'avaient engendrée.
Près d'un siècle plus tard, reste le souvenir d'un sacrifice énorme: qui n'est pas une simple consolation, mais le témoignage, dur, d'une histoire glorieuse avec laquelle un certain monde n'a pas encore réglé tous ses comptes. (…)Le pape Pie XI (1857-1939) consacra en effet à la persécution anti-catholique de ce malheureux pays non pas un mais quatre documents magistériaux, dont trois étaient rien moins que des encycliques, désormais heureusement disponibles dans l'ouvrage «Encycliques sur les persécutions au Mexique, 1926-1937» .
Le premier de ces documents fut la Lettre apostolique Paterna sane, du 2 Février 1926, par laquelle le Pontife suggérait à l'épiscopat mexicain des moyens concrets pour lutter contre les lois anti-chrétiennes promues par le gouvernement du Mexique. Le second est la lettre encyclique Iniquis afflitisque du 18 Novembre de la même année, qui, s'adressant de manière significative à l'Eglise universelle, désignait la souffrance du peuple catholique mexicain comme un modèle de vertu pour tous. Et, lorsque la guerre prit fin, le Pape promulgua l'Encyclique Acerba animi du 29 Septembre 1932, exhortant les catholiques mexicains à une nouvelle (forme de) résistance. Enfin vint la lettre encyclique Firmissimam constantiam du 28 Mars 1937, laquelle légitimait même - en vertu du très ancien droit de résister à l'oppression tyrannique, que le droit naturel et la doctrine catholique regardent positivement - le soulèvement des Cristeros .
Quelques jours, voire quelques heures à peine avant ce dernier document «mexicain» , respectivement le 14 et le 28 Mars, Pie XI avait promulgué les deux encycliques historiques d'excommunication des idéologies violentes les plus connues du XXe siècle et à cette époque particulièrement destructrices, autrement dit le national-socialisme athée (et l'hérésie du «christianisme allemand») à travers l'Encycliques Mit brennender sorge, et le socialisme communiste tout aussi matérialiste et athée, avec l'encyclique Divini Redemptoris. Sur la chaire éternelle de Pierre, le visage qu'assumait à ce moment l'anti-christianisme militant, certes pas une nouveauté, était clair: la somme des deux totalitarismes de masse qui empoisonnaient l'Europe et de la persécution «libérale» américaine qui dévorait le Mexique.
Il est dommage qu'aujourd'hui rares sont ceux qui se rappellent du courage des Cristeros, en lutte contre ces trois figures des cavaliers mortifères de l’apocalypse, alors que le dernier d’entre eux court toujours allégrement au milieu des décombres de la chrétienté occidentale..
Pour « La Libre », Vincent Braun a interrogé Christine Chaillot (extraits) :
Après les violences interconfessionnelles meurtrières du week-end dernier, nous avons questionné Christine Chaillot, spécialiste de chrétientés orientales et auteur du livre "Les coptes d’Egypte" (L’Œuvre éditions, 2011). Avec une population estimée entre 6 et 10 millions d’individus, c’est la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient. Discriminés à tous les étages de la société, les coptes sont régulièrement la cible de violences.
Les troubles entre musulmans et chrétiens coptes sont-ils directement liés à l’islamisation du pouvoir égyptien ?
Il est certain qu’avec un gouvernement et un parlement très majoritairement dominés par les islamistes (Frères musulmans et salafistes), certains salafistes et d’autres groupes radicaux se sentent confortés dans leur idéologie religieuse.(…), tout ce qui n’est pas musulman est impur et doit être éliminé. Il y a un jeu entre le pouvoir politique, gouvernemental, et le peuple qu’on manipule avec ce discours : vous devez être de bons musulmans et voter pour les islamistes. Le plus compliqué, ce sont les mentalités présentes dans une population égyptienne très islamisée.
A chaque fois, il semble qu’il ne faille pas grand-chose pour déclencher ces troubles.
(…) Dans la réalité égyptienne, le moindre fait divers peut provoquer un incendie interconfessionnel. Et prendre des proportions qui dépassent la logique occidentale. Ces faits divers ont souvent lieu dans des quartiers très populaires où certains chefs religieux musulmans radicaux incitent à la violence et à la haine envers les chrétiens (…).
Si on considère que les non-musulmans comme étant impurs, comment voulez-vous qu’on parle de citoyenneté ? En Egypte, on est dans une logique de plus en plus musulmane, islamisée, et de moins en moins dans une logique occidentalisée, où sont inscrits les concepts de droits de l’homme et de citoyenneté. La nouvelle constitution égyptienne inclut une majorité d’éléments islamisants qui vont permettre d’islamiser davantage la société. Elle reflète cette Egypte de plus en plus islamisée. La minorité qui veut la démocratie, des musulmans et des chrétiens, continue de manifester depuis l’arrivée au pouvoir de Mohamed Morsi pour que la révolution démocratique prenne le dessus.
Les obsèques de dimanche ont vu s’exprimer cette contestation du pouvoir islamiste. On y a vu des slogans anti-Morsi.
Ces slogans anti-Morsi étaient justifiés par le fait que les coptes considèrent qu’ils ne sont pas bien protégés par la police, ce qui était déjà le cas sous Moubarak. Et la nouvelle constitution garantit seulement une liberté de culte. Mais dans un Etat qui se réfère à la charia, on peut vite glisser vers le concept de dhimmitude (protection des peuples soumis par les pouvoirs musulmans d’antan). Mais est-il possible, au XXIe siècle, qu’un pays musulman en revienne à un système de soumission (d’une partie de sa population). Le problème à résoudre, en Egypte, est de savoir comment changer ces mentalités pleines de haine ? Comment faire une éducation aux droits de l’homme et à la citoyenneté (deux concepts importés) dans une société déjà très islamisée ?
Les chrétiens représentent dix pourcents de la population égyptienne : cette importante minorité historique est l’héritière des autochtones qui n’ont pas apostasié leur foi sous le coup des invasions musulmanes. Elle mérite un statut approprié garanti sur le plan international, au même titre d’ailleurs que toutes les minorités confessionnelles du monde islamique. Un beau sujet de préoccupation pour tous ceux qui font profession de dialogue interreligieux et de promotion des droits de l’homme
Dans la surenchère antichrétienne que se livrent les “savants” de l’islam, voici une vraie bête de concours à classer dans les tout premiers… et une parfaite illustration de la « culture du mépris » musulmane envers les chrétiens. Ce document a été diffusé par le blogue canadien Poste de Veille le 2 avril.
« Le Dr Abdullah Badr, un savant musulman égyptien diplômé d’Al-Azhar et professeur d’exégèse islamique, emprisonné pendant 10 ans sous Moubarak puis libéré par Morsi avec d’autres agitateurs et terroristes musulmans, a récemment offert un excellent résumé de la seconde moitié de la doctrine islamique de la discorde wala ‘wa bara (« Amour et haine »), à savoir que le vrai musulman doit aimer et aider les autres musulmans, et ressentir de la haine et du dégoût pour les non musulmans.
Lors d’une conférence la semaine dernière, il a expliqué que les chrétiens le « dégoûtent » tellement qu’il ne boirait pas dans un verre qui aurait été touché par l’un d’eux :
Ce n’est pas une question de piété mais de dégoût. Je ressens du dégoût. Vous comprenez ? Du dégoût, je suis dégoûté, je ne peux pas supporter leur odeur… Je ne les aime pas, c’est mon choix. Et ils me dégoûtent, leur odeur, leur apparence, je me sens dégoûté. Ils me dégoûtent, et beaucoup d’autres choses aussi me dégoûtent.
Badr a souligné que même si la charia n’interdit pas aux musulmans de manger la nourriture préparée par les chrétiens, cette nourriture lui lève le cœur. Il a raconté comment il était entré dans un commerce en Égypte pour acheter de la nourriture, mais quand il a vu les croix et les icônes chrétiennes sur le mur, réalisant que le propriétaire était chrétien, il a tout de suite donné la nourriture [dans] la rue.
Un ami dont la vigilance n'est jamais prise en défaut nous fait part de la promotion par RTL du film de Vincent Lannoo qui exploite le filon de la pédophilie ecclésiastique sur l'air de "quand il n'y en a plus, il y en a encore" :
RTL TVI en a fait l'annonce « urbi et orbi », ce dimanche de Pâques, au JT de 19h :
« Présentation du film "Au nom du fils" de Vincent Lannoo qui sort mercredi »
« Au nom de la mère, du fils, et du malsain esprit » avec entre autre venin : « Il est question d’Église, il sera donc question de pédophilie. » Si le réalisateur en est Vincent Lannoo, et le producteur Lionel Jadot, le financement en est assuré par le CCA (Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles).
Or , c'est cette même Fédération Wallonie Bruxelles qui a interdit à Child Focus en 2012 d'aider les centaines de mineurs, victimes d'abus sexuels en Wallonie et à Bruxelles, à oser se faire connaître et à oser porter plainte. Ces gens prouvent donc qu'ils se moquent du problème des abus sexuels sur mineurs dans la société belge, mais ne visent qu'à salir l'Église, par tous les moyens.
Et RTL semble bien décidée à collaborer à tout prix pour éviter que ne se propage en Belgique la vague de sympathie pour l'Église, initiée par le Pape François.
AED (France) Nuit des Témoins - du 8 au 12 avril 2013 -
pour les chrétiens persécutés
Pour la 5ème édition de la Nuit des témoins, l'AED vous invite nombreux à cette grande veillée de prière et témoignages pour les chrétiens persécutés. Cette année la Nuit des témoins se déplace dans cinq villes de France: Nantes, Metz, Caen, Lyon, Paris.
Nantes, lundi 8 avril 2013 Metz, mardi 9 avril 2013 Caen, mercredi 10 avril 2013 Lyon, jeudi 11 avril 2013 Paris, vendredi 12 avril 2013
Cette chaîne programme ce lundi 25 mars 2013, à 19h45, une émission de défense d'une des innombrables victimes des astrologues, voyantes, cartomanciennes, marabouts, médiums, etc.. qui pullulent, sévissent et prospèrent en Belgique. Alors que le même jour, elle programme elle-même plusieurs émissions d'astrologie et voyance qui lui remplissent les caisses, ainsi qu'un film consacré aux esprits malfaisants. À quoi sert-il de dénoncer les dangers de l'obscurantisme et de la superstition, quand on les propage largement soi-même ? C'est jouer au médecin qui propage les maladies pour agrandir sa clientèle.
Sur RTL TVI :
15h 05 ALLO TAROT
19h45 IMAGES A L'APPUI Maryline sort d'une relation amoureuse difficile lorsqu'elle tombe sur les coordonnées d'un médium en lisant les petites annonces. En 48h, il dit pouvoir régler ses problèmes et réconcilier sa famille. Maryline lui donnera près de 15.000 euros en l'espace d'un mois. Aujourd'hui elle est endettée et elle se sent flouée!
Et sur Club RTL :
22h20 SPIRIT TRAP : Film : Qui des quatre jeunes gens piégés dans une maison hantée s'en sortira vivant ? Quatre étudiants, Tom, un jeune délinquant, sa petite copine Adele, l'excentrique Jenny et le sensible Nick, entrent par curiosité dans une spacieuse demeure qui semble à l'abandon. Or, cette maison n'est pas inhabitée comme tout porte à le croire : ils y rencontrent Tina, une superbe et intrigante jeune femme. Lorsque Nick remet en marche une vieille horloge russe, des phénomènes bizarres commencent à se produire dans la maison. Des esprits se réveillent et se manifestent...
00h25 ASTRO VOYANCE
01h25 ASTRO COSMO
Autre exemple de schizophrénie. Hier, dimanche 24/3/2013, RTL TVI a diffusé une série de sketches réalisés par le 'comique' Pirette, dans une série intitulée « Les gens d'en bas ». Plus bas que ça, cela paraît effectivement difficile. Trois de ces sketches furent en effet des caricatures anticléricales, consacrées à l'élection du Pape François.
Il m'avait pourtant semblé que RTL avait assuré une couverture assez large et assez honnête lors de l'élection du Pape. En tout cas si l'on compare à ce qu'a produit la RTBF. Le triste Pirette était-il donc chargé de casser l'image trop favorable que RTL avait pu pour une fois donner de l'Église ?
En tout cas, quand on voit le contenu de ces caricatures anticléricales, visant la communauté catholique, je crois qu'on ne peut s'empêcher de faire l'analogie avec les caricatures antisémites, visant la communauté juive, dans les années 30. Les autres communautés religieuses étant inattaquables, car protégées politiquement, il ne reste plus bien sûr à ces 'comiques' que les catholiques à se mettre sous la dent.
Notez bien que ce n'est pas la première fois que cette série « Les gens d'en bas » caricature violemment les catholiques. Ceux qui veulent s'en convaincre peuvent retrouver d'autres sketches anticléricaux sur le même site. L'élection du Pape n'a donc été qu'un prétexte de plus à ce déchaînement « d'en bas », c'est-à-dire, « infernal ».
Nous y avions déjà insisté mais nous lisons avec plaisir, sur la Libre, cette opinion d'un enseignant intitulée : La RTBF et la propagande anti-chrétienne
Jean-François Nandrin, Enseignant
En boucle, le présentateur a demandé si le rituel de la présentation (gardes, musique, balcon) était de la "propagande".
Le direct de la RTBF lors de l’élection du pape laisse pantois par sa propagande antichrétienne goguenarde. Où est le service public d’information neutre ? Dans la France laïque, l’objectivité voire même la sympathie envers le pape ne semble pas poser problème aux grands médias ?
En boucle, le présentateur a demandé si le rituel de la présentation (gardes, musique, balcon) était de la "propagande". Quelle curieuse obsession! Quel mot chargé de sens! L’inflexion donnée à ce "reportage", ce n’est pas de la propagande?
On imagine mal le nouveau chef spirituel d’un milliard de personnes et chef d’Etat être élu, enfiler son pyjama et aller se coucher : oui, il y a un rituel bien huilé - tout comme d’ailleurs celui qui préside à un journal télévisé. Oui, il y a une présentation publique empreinte de fierté. En boucle aussi, la question de la doctrine : va-t-il la changer ou non ? Mauvaise question, bonne propagande : la doctrine serait donc à changer d’urgence, bonnes gens. Comme l’a finement répondu notre Archevêque, les cardinaux "ont probablement élu un pape catholique" ; il aura donc la doctrine catholique.
LAEKEN - Tags, vitres brisées, urine, détritus et même… football sur le toit. Les actes de vandalisme se multiplient autour de l’église du Christ-Roi à Laeken. D’après le père Lebrun, la bande de Versailles a pris ses quartiers autour du lieu de culte.
«Ils cassent des fenêtres, ils urinent contre l’église, ils y entrent et s’appellent sur leurs GSM. Parfois, ils “ accueillent ” les paroissiens sur le parvis. Ou ils traînent sous le portail et laissent des déchets derrières eux. Il m’est déjà arrivé de devoir tout nettoyer en vitesse avant un enterrement. Ils se moquent vraiment de nous. Ils vont même jusqu’à jouer au football sur le toit de l’église pendant la messe».
Le vicaire Yves Lebrun n’en peut plus. Depuis deux ans, son église du Christ Roi à Laeken est la cible des vandales. Ceux-ci appartiennent à la bande de Versailles, bien connue dans ce quartier du nord de Bruxelles. Les jeunes affichent fièrement leur appartenance : ils sont allés jusqu’à taguer le nom de leur bande sur la porte de l’église, comme le père Lebrun l’explique au Nieuwsblad.
«Mais je ne réagis plus : j’ai peur de la bande de Versailles. Je n’ai pas envie de recevoir des coups ou de voir ma voiture démolie». Le prêtre estime que la sécurité de ses paroissiens est en jeu. «Ce sont surtout des néerlandophones âgés. Ils n’osent plus se promener en rue le soir. Conséquence : nous organisons notre veillée pascale à 16h45 et plus à 20 ou 22h comme avant», explique Yves Lebrun sur FM Brussel.
Le vicaire avoue son impuissance. Il a porté plainte à la police à chaque acte de vandalisme et travaille avec les autorités communales et l’ASBL de prévention BRAVVO. «Mais je ne peux tout de même pas installer une barrière autour de l’église».
Alors que la polémique sur le rôle du pape François durant la dictature argentine n'en finit pas de faire les manchettes des journaux, d'autres prennent la défense du pontife.
L'article est signé du père Thomas J. Reese, et c'est peut-être ce qui le rend capital. L'ancien rédacteur en chef du magazine jésuite America, classé à gauche, et qui a démissionné de ses fonctions en raison de ses divergences profondes avec la ligne morale du Vatican, se fend d'un long billet explicatif sur le passé du pape argentin dans les colonnes du National Catholic Reporter. A l'accusation selon laquelle Mgr Bergoglio aurait livré deux jésuites à la dictature, il répond ceci:
"Comme provincial, le père Bergoglio était responsable de la sécurité de ses hommes. Il craignait que les pères Orlando Yorio et Franz Jalics ne se mettent en danger et c'est pourquoi il voulait leur faire cesser leur ministère. Ceux-ci, naturellement, ne voulaient pas quitter leur travail avec les pauvres. Yorio et Jalics ont été arrêtés quand un ancien collègue laïque, qui avait rejoint les rebelles et a ensuite été arrêté, a donné leurs noms sous la torture en tant que personnes qui avaient travaillé avec lui autrefois. C'était une pratique normale pour les militaires. La junte n'a pas eu d'informations de Bergoglio. Contrairement à la rumeur, il ne les a pas jetés hors de la Compagnie ni ne leur a retiré sa protection. Ils étaient jésuites quand ils ont été arrêtés. Yorio a ensuite quitté la Compagnie, mais Jalics est encore aujourd'hui jésuite, vivant dans une maison de retraite pour jésuites en Allemagne. [...]
Adolfo Esquivel, Argentin qui a remporté le Nobel de la Paix en 1980, dit que Bergoglio n'était pas impliqué avec les militaires et a essayé d'aider les deux jésuites. (...)
Côté italien, le Vatican Insider, édité par la Stampa, rapporte les propos du président de la Cour suprême de justice argentine, Ricardi Lorenzetti: "Le pape est complètement innocent, il n'a jamais été soupçonné de violations des droits de l'homme durant la dictature militaire, entre 1976 et 1983".
Mais alors, d'où vient la rumeur?
Pour Patrice de Plunkett, qui a été journaliste en Argentine durant cette période sombre, "la rumeur provient en réalité des gouvernants argentins. Autrement dit la bande Kirchner... Alliant la rapacité au populisme et à la surenchère des nouvelles moeurs, cette clique est capable de tout ; on le devine en entendant Mme Kirchner éructer dans ses meetings. Cette bande a un compte à régler avec l'ex-archevêque de Buenos-Aires qui a osé lui résister ; elle tâche aujourd'hui de salir son image".
Sur le site du journal argentin Perfil, on peut lire cette interview d'un jésuite qui explique avoir été visé par le Triple A (Alliance Anticommuniste Argentine, l'un des terribles "escadrons de la mort" durant la dictature argentine) en même temps que les deux autres jésuites dont l'arrestation a été reprochée au pape François par une partie de la presse. "
En mai 1972, persécuté par la dictature d'Alfredo Stroessner, le jésuite José Luis Caravias a dû quitter le Paraguay pour s'installer à Chaco. Les choses ne furent pas différentes en Argentine: à nouveau persécuté, Caravias a rencontré le père Bergoglio, qui l'a 'protégé' et l'a averti qu'il avait été 'condamné à mort. Le père Caravias a pu s'enfuir.
Pérez Esquivel, Argentin défenseur des droits de l’homme, Prix Nobel de la Paix: «Le pape François n’a pas eu de liens avec la dictature.» (Par Olivier Baultle 18 mar, 2013 @ 12:35)
À l’instar de ce qui s’était passé avec Benoît XVI, il fallait bien s’attendre à ce que certains médias qui cachent mal leur hostilité vis-à-vis des catholiques se lancent dans une campagne de calomnies à l’égard du nouveau pape François. Un phénomène qui affecte plus nos confrères occidentaux qu’argentins, d’ailleurs. Dans cette situation, il n’est pas inutile de signaler les déclarations du Prix Nobel de la Paix Pérez Esquivel, pour le service en langue espagnole de la BBC, BBC Mundo.
Le militant argentin pour les droits de l’homme nie que son compatriote le cardinal Jorge Bergoglio ait eu des liens quelconques avec le régime militaire qui a gouverné l’Argentine de 1976 à 1983 : « Certains évêques se sont rendus complices de la dictature, mais pas Bergoglio. » « On met en cause Bergoglio parce que certains disent qu’il n’a pas fait ce qu’il aurait dû pour sortir deux prêtres de prison alors qu’il était le supérieur de l’ordre des Jésuites. Mais je sais personnellement que de nombreux évêques ont demandé la libération de prisonniers et de prêtres à la justice militaire sans rien obtenir. »
« Il n’y a aucun lien entre [Bergoglio] et la dictature militaire », a assuré pour finir le Prix Nobel de la Paix.
Sur la Nuova Bussola Quotidiana, Massimo Introvigne s'applique à démonter les accusations émises contre le pape et selon lesquelles il aurait non seulement fait preuve d'indulgence à l'égard de la dictature mai aussi dénoncé deux jésuites aux autorités. Nous remercions l'amie qui a bien voulu traduire et condenser ce très long article mais cela en valait la peine alors que cette fange est encore largement répandue sur différents sites malgré les démentis les plus fermes :
Massimo Introvigne souligne qu’il n’aura fallu que quelques heures pour que la « machine à merde », expression italienne correspondant à notre « traîner dans la boue », s’attaque au Pape François. Une machine à traîner dans la boue avec deux sons de cloches. Tandis que la maladroite tentative du célèbre journaliste italien Travaglio (« Il Fatto ») de le classer parmi les progressistes était encore en cours - juste avant que l’on ne découvre son apologie du célibat sacerdotal et sa dénonciation des lois sur le mariage homosexuel - un démenti était lancé : il ne s’agissait pas d’un progressiste, mais d’un fasciste qui n’avait pas condamné la dictature militaire argentine. Bien pire : on l’accusait déjà d’avoir collaboré avec celle-ci, et même d’avoir personnellement livré des Jésuites à la torture, et potentiellement tant d’autres choses encore. Et la « Repubblica » de menacer le pape, si par malheur il se révélait « gênant », de devoir un jour faire la lumière sur ses rapports avec la dictature militaire argentine et sur des faits jamais clarifiés et où il pourrait être scandaleusement compromis !
En somme, des menaces, un chantage absurde… et surtout de la calomnie. Car, comme le soutient Introvigne : « et pourtant, il n’y a rien à clarifier : tout a déjà été fouillé, mis au jour par des ouvrages et contre-ouvrages en Argentine, et il n’existe pas un document, le plus insignifiant soit-il, qui n’ait été publié. L’affaire est classée. »