La Libre accueille n'importe quoi dans ses colonnes; on a déjà eu maintes fois l'occasion de s'en apercevoir. Aujourd'hui, elle fait très fort en offrant son hospitalité à un hurluberlu "professeur en droits de l'homme et en journalisme", ce qui n'est assurément pas un gage de grande rigueur. Le titre est déjà très évocateur : "le mariage, une manière de contenir nos désirs pernicieux ?" L'auteur de cette logorrhée, partant des ignobles viols collectifs qui se sont produits en Inde il y a peu, dévoile assez rapidement son objectif qui est de s'en prendre délibérément au pape, lequel est coupable du crime abominable qui consiste à rappeler ce qu'est la conception chrétienne du mariage et de la famille. Il n'en faut pas moins pour voir repris en quelques lignes sommaires, où l'auteur pratique l'amalgame et la mauvaise foi, tous les poncifs habituels contre la religion coupable de réprimer le sexe, d'assujettir la femme et d'entretenir la haine à l'égard des homosexuels. Malheureusement, ce genre de discours repris en boucle par tous les canaux qui nous conditionnent quotidiennement se révèle très efficace malgré l'opiniâtreté de ceux qui, sur les forums, s'obstinent courageusement à développer un contre-argumentaire.
Hostilité au christianisme et à l'Eglise - Page 104
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Encore un coup tordu de la Libre
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Il n'y a qu'un pas de la lutte contre la discrimination au rejet du christianisme
Ces derniers temps, les choses se précipitent. La revendication des droits individuels se fait de plus en plus forte : droit à mettre fin à ses jours, droit à se marier entre gens du même sexe, droit à l'adoption pour les couples homosexuels, droit à recourir aux méres porteuses et à des techniques de procréation assistée sacrifiant des embryons, droit à l'avortement, etc. S'y opposer ou manifester quelque réticence vous vaut automatiquement d'être dénoncé comme adversaire des droits de l'homme et comme fauteur de discriminations à l'égard des femmes et des personnes homosexuelles. Opposer aux revendications actuelles des valeurs enracinées dans la loi naturelle est devenu irrecevable. Le catholicisme est particulièrement montré du doigt pour ses prises de position jugées intransigeantes et intolérantes. On peut, à juste titre, être inquiet pour l'avenir. Sera-t-on encore autorisé, demain, à enseigner la morale catholique dans les églises ou dans les écoles et à professer que la norme est l'amour dans la différence sexuelle, que le mariage lie de façon indissoluble un homme et une femme et qu'un enfant a droit à bénéficier d'un père et d'une mère? Ce discours considéré comme implicitement (?) "homophobe" ne tombera-t-il pas automatiquement sous le coup d'interdictions légales? Au vu des arrêts qui viennent d'être rendus à Strasbourg et qui ne reconnaissent pas le droit à l'objection de conscience des chrétiens, on peut penser qu'il sera de moins en moins possible de s'opposer aux dérives actuelles en restant fidèles à une vision chrétienne de l'homme et de la société. C'est ainsi que, comme nous y faisions allusion hier, certains se demandent s'il faut encore accepter que l'Eglise détienne des hôpitaux dans lesquels on pourrait encore s'opposer à des pratiques reconnues par la loi (IVG, PMA, euthanasie....).
Ainsi on pourra découvrir sur Benoît-et-moi comment des incidents se sont produits à Trieste instigués par des lobbies homosexuels et tournés contre l'Eglise. C'est une démonstration, parmi tant d'autres, de la confrontation entre les partisans des droits nouveaux et ceux qui défendent la dignité de l'homme et de la famille et, en particulier, le respect de la vie humaine. Le futur Benoît XVI avait bien vu venir cette confrontation comme on pourra s'en rendre compte en relisant des textes remontant à 2000 et 2004. Quelles formes prendra cet affrontement et jusqu'où les chrétiens seront-ils amenés à aller pour témoigner de leur attachement à leur foi, c'est bien difficile à dire mais on peut déjà pressentir que cela ne sera pas sans épreuves ni souffrances.
En attendant, il faut profiter de tous les moyens dont nous disposons pour mobiliser un maximum de personnes autour de la défense de la vie humaine, du couple et de la famille. Le succès de la "Manif pour tous" montre que c'est possible. Il faut aussi développer la connaissance des enjeux et de l'argumentaire pour ne pas se laisser influencer par le matraquage auquel nous sommes soumis quotidiennement. C'est notamment le rôle d'un blog comme celui-ci. Il est particulièrement opportun d'approfondir la thématique des droits de l'homme et de savoir discerner comment on est passé de la proclamation de droits universels à des droits particuliers, individuels, compromettant ainsi une vision humaniste et universaliste de ces droits. C'est notamment l'objet d'une série de rencontres organisées à Liège par des amis et précisément intitulée "Les droits de l'homme en péril".
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Persécutions anticatholiques : sommes-nous paranoiaques ?
A lire les communications qui se multiplient dans la blogosphère catholique et qui évoquent l'antichristianisme et, plus précisément, l'anticatholicisme qui sévit dans la société occidentale, on pourrait conclure à un véritable complexe de persécution.
Pourtant, il n'y a pas un jour où de nouveaux éléments ne surgissent pour alimenter une lutte sourde visant l'Eglise catholique et ses institutions. Ainsi, hier soir, sur le journal de la nuit de France 3. Il s'agissait cette fois de faire écho à un fait qui se serait déroulé en Allemagne (à Cologne) et qui fut évoqué de façon bien peu précise : une femme aurait eu, sous les effets de la drogue, des rapports sexuels non protégés et se serait adressée à des hôpitaux catholiques pour tenter d'y obtenir une pilule du lendemain. Elle y aurait été très mal accueillie et sa demande se serait heurtée à des refus catégoriques. Le commentaire est tombé comme une sentence : quelle est la légitimité de l'Eglise à détenir des institutions hospitalières ?
C'est très gros et cousu de fil blanc mais ça marche. On part d'un incident ou d'un fait qui, s'il ne s'était pas produit mériterait d'être inventé, pour susciter une indignation toute compassionnelle. Une fois l'effet obtenu, on retourne la force émotionnelle contre l'institution coupable et qui se trouve être - ce n'est évidemment pas un hasard - l'Eglise catholique créditée de tous les dénis d'humanité possibles et imaginables. Il est clair que dans le contexte actuel où il faut à tout prix libérer l'individu de toute forme de norme morale, l'Eglise est quasiment le dernier rempart qu'il faut abattre, surtout lorsqu'elle participe à une mobilisation comme celle à laquelle on a assisté dimanche dernier à Paris. Et dans ce combat, tout fait farine au mauvais moulin de la propagande médiatique visant à la disqualifier et à la discréditer définitivement.
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Pologne : les adversaires du crucifix tenus en échec
Nous lisons sur Info.catho.be :
La Cour de district de Varsovie a rejeté le 14 janvier la demande, menée par le mouvement anticlérical « Palikot », de faire enlever le crucifix suspendu dans la salle du Parlement national. C’est ce que rapporte l’agence d’information catholique polonaise « Kai ».
Les députés anti-crucifix, notamment ceux de « Palikot », ont argué que les croix placées dans des lieux publics violent la Constitution et la liberté de conscience et de religion, garantie au plan légal. Selon eux, la croix influence les décisions prises au Parlement.
La Cour a estimé que le symbole religieux n’était « pas une atteinte à la propriété personnelle« , et ne pouvait pas être une « source de préjudice« . Les parlementaires anticléricaux ont la possibilité de faire appel à un niveau juridique plus élevé.
Le mouvement « Palikot » est la troisième fraction à la chambre basse du Parlement polonais. Le parti a obtenu 10% des voix en 2011.
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Benoît XVI dénonce la dictature de l'agnosticisme tout puissant et intolérant
Radio Vatican : Benoît XVI qui impose les mains sur la tête de Mgr Georg Gänswein, agenouillé devant lui. C’est l’image que tout le monde gardera en mémoire de ce dimanche de l’Epiphanie. Le Pape, en la Basilique Saint Pierre, a ordonné évêque son secrétaire particulier, nommé aussi préfet de la Maison Pontificale. Trois autres prélats ont reçu l’ordination épiscopale : le nigérian Mgr Fortunatus Nwachukwu, qui devient nonce au Nicaragua, le français Mgr Nicolas Thévenin, qui devient nonce au Guatemala, et Mgr Vincenzo Zani, récemment nommé secrétaire de la Congrégation pour l’Education catholique.
Le Pape, dans son homélie, a voulu parler des qualités que devraient avoir les évêques. Des hommes « inquiets, qui doivent se préoccuper des autres hommes et être capables de leur indiquer la route vers la foi et le juste chemin de la vie ». Des hommes « courageux, valeureux, que le Seigneur envoie comme des agneaux au milieu des loups » et qui annoncent la vérité « en conflit avec la pensée dominante et avec l’agnosticisme aujourd’hui tout puissant et extrêmement intolérant ».
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Le Ministre français de l’Education met l’enseignement catholique au rapport
Pourtant réputée pour sa prudence de sioux, soucieux de respecter la «liberté de conscience» inscrite dans la loi Debré, la direction de l'Enseignement catholique de France est en effet sortie du bois le 12 décembre en envoyant une lettre aux 8500 chefs des établissements catholiques sous contrat. Rappelant «des références sociales aussi fondamentales que le mariage, union d'un homme et d'une femme», le texte invite chaque établissement à «prendre les initiatives qui lui paraissent localement les plus adaptées pour permettre à chacun l'exercice d'une liberté éclairée à l'égard des choix aujourd'hui envisagés par les pouvoirs publics». Si certains y voient un appel à peine déguisé à participer à la manifestation du 13 janvier contre le mariage gay, Éric Delabarre, le secrétaire général de l'enseignement catholique s'en défend, mettant en avant le débat qui doit enfin s'ouvrir «en conscience et avec clairvoyance».
Dans une lettre adressée à tous les recteurs de France le ministre français de l'Éducation nationale a décidé aujourd'hui de recadrer l'enseignement catholique au sujet du mariage gay. Il appelle à «la plus grande vigilance à l'égard des conditions du débat légitime qui entoure le mariage pour tous (...) notamment dans les établissements privés sous contrat d'association. Le caractère propre de ces établissements ne saurait leur permettre de déroger au strict respect de tous les individus et de leurs convictions». Interviewé par Le Monde, le ministre est allé plus loin, évoquant «une faute» de l'enseignement catholique.
Dans une interview accordée aujourd’hui au « Figaro » Laurent Wauquiez (photo) s'insurge contre les propos «scandaleux» du ministre de l'Éducation. Député (UMP) de la Haute-Loire, Laurent Wauquiez a été ministre chargé des Affaires européennes puis ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Conseiller politique de l'UMP depuis 2009, il a fondé La Droite sociale, un club de réflexion de parlementaires voué à faire entendre la sensibilité sociale au sein de la droite :
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Sur le déchaînement antichrétien
De Frank Van Gaver, sur Causeur.fr :
"La haine que suscite le christianisme a pris la dimension d’un fait de société. Marcel Gauchet le constatait il y a douze ans déjà : « La communauté catholique est la seule minorité persécutée culturellement parlant dans la France contemporaine. » Cette persistance d’une hostilité irréductible a même surpris certains milieux chrétiens qui croyaient que la disparition du cléricalisme entraînerait ipso facto celle de l’anticléricalisme. Ainsi l’historien René Rémond le déplorait : « À la vérité nous n’avons pas seulement affaire à un malentendu, mais bien à une hostilité délibérée et déclarée, une haine véritable à l’égard du christianisme en général, et des chrétiens eux-mêmes comme personnes. Certains propos qui entretiennent une culture du mépris tomberaient sous le coup de la loi s’ils visaient d’autres familles de pensée. »
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Canal+ et le pape
Lu sur "l'hérétique" :
Je n'aime pas la manière dont Canal+ conçoit ses divertissements et prétend faire du journalisme. Le dernier coup foireux des Guignols est de présenter Benoït XVI, Joseph Ratzinger comme un ancien nazi nostalgique du régime national-socialiste.
En réalité, comme une écrasante majorité de jeunes allemands, Joseph Ratzinger a été incorporé de force dans les hitlerjugends.
Ses parents étaient des opposants au régime nazi et son père, policier allemand, a démissionné à l'avènement de Hitler au pouvoir. Son père et sa mère, viscéralement catholiques, détestaient les nazis qu'ils considéraient comme des criminels.
On peut reprocher sans doute certaines des opinions émises par le Vatican au Pape, mais ce procès-là est bien digne de sycophantes en mal de succès.
Information et divertissement sont construits sur ce modèle-là à Canal+ et c'est pour cette raison que je n'aime pas cette chaîne.
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"Tout ça..." : Eric de Beukelaer tacle Safia Kessas. Mise à jour (13/12)
Eric de Beukelaer fait part ce jourd'hui (13 décembre) d'un contact qu'il a eu avec Safia Kessas qui l'a assuré qu'elle n'avait jamais eu l'intention ni de piéger qui que ce soit ni de "taper sur" nos jeunes amis pro-life. Nous en prenons acte.
Cela nuance la note précédente que nous avions relayée ci-dessous :
Réagissant à l'émission "tout ça ne nous rendra pas le Congo" consacrée aux jeunes pro life, Eric de Beukelaer relève ce propos peu pertinent de Safia Kessas :
"... qu’il me soit permis de poser à mon tour un regard décalé sur ce genre d’émission. Mon attention a été attirée par l’interview que la journaliste, Safia Kessas, donna il y a quelques jours au journal « Le Soir » (4 décembre). « Tout ça ne nous rendra pas… »venait de diffuser deux émissions se moquant gentiment des Musulmans fondamentalistes. « Le Soir » demandait: « S’agit-il d’une croisade anti-musulman »? Madame Kessas s’en défend. Vient l’argument-massue: « Et puis on n’a aucun tabou, on touche à tout : la semaine prochaine, on tape sur des catholiques opposés à l’avortement ! » Qu’il me soit permis de trouver le raisonnement quelque peu bancal. Le fait d’aussi « taper sur » d’autres ne justifie pas en soi que l’on « tape sur » les premiers. Cela ressemble à ce dictateur à qui on reprocherait de persécuter les politiciens de gauche et qui se justifierait en disant: « Je n’ai aucun tabou. Mes prisons sont également pleines de libéraux ». Bref, la seule réponse, journalistiquement valable que Safia Kessas avait à donner, était qu’elle considérait que c’était une info qui méritait diffusion.
Plus fondamentalement, c’est l’expression « taper sur » qui me… tape sur les nerfs. Elle est usuelle dans les couloirs des rédactions. Quand j’étais porte-parole des évêques, il m’arrivait de l’entendre dans des discussions en ‘off’ avec certains journalistes. Ceux-ci se défendaient d’un reportage trop sévère sur les catholiques – que je leur reprochais – en disant: « Mais vous savez, on ne tape pas que sur vous ». Question: Pourquoi certains journalistes utilisent-ils un vocabulaire de casseurs, quand ils parlent d’informer le public? (...)"
http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/2012/12/11/tout-ca-ne-nous-rendra-pas-linformation/
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Encore un petit coup de culture anti-catholique ?
Si vous n'en avez pas encore votre dose, vous pourrez en reprendre un peu ici, grâce à "Juste ciel" : http://www.varia.be/fr/les-spectacles/juste-ciel4
"... vingt histoires courtes à se raconter le soir avant la prière, vingt tableaux enchevêtrés pour une comédie du sacré où le corps joue aux apparitions et récite jusqu'à l'absurde le rosaire des gestes appris.
« ... se reposer la question du religieux aujourd'hui, puisque telle est la thématique du spectacle : comment survivre aux dogmes, comment aborder la transcendance sans se faire piéger dans les interdits et les superstitions."
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Profanations à la chapelle militaire de la base navale de Toulon
Nous lisons sur "juridique et culturel"
Profanation anti-catholique sur la base navale de Toulon
La base navale de Toulon est un centre industriel militaire qui emploie 20 000 personnes. C'est le premier port militaire d'Europe, il concentrerait environ 70 % des forces navales françaises. Vues les missions qui sont dévolues à l'armée, on pourrait croire à un environnement moral de haut niveau…
Via le Salon beige, voici un communiqué de Mgr Poignard, « vicaire général du diocèse aux armées françaises » :
« J'apprends ce samedi soir que la chapelle militaire de la base navale de Toulon a été profanée. On s'en est pris aux trois grands symboles de notre foi : le St Sacrement (tabernacle renversé et brisé, les saintes espèces répandues sur le sol), le baptistère totalement brisé et l'ambon (la Parole de Dieu jetée à terre et piétinée).
L'intolérance pénètre maintenant à l'intérieur des enceintes militaires : il y a de quoi être vraiment très inquiets.
FAITES CONNAITRE CET EVENEMENT ODIEUX... » (...)
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Profanation de l'église Marie Immaculée à Dakar
Nous lisons sur seneweb.com :
Le président sénégalais Macky Sall s’est dit "ému" par la profanation de la Paroisse Marie Immaculée de la commune d’arrondissement des Parcelles-Assainies de Dakar et a "engagé" la Sécurité publique à sévir contre les auteurs de cet acte, selon son porte-parole Abou Abel Thiam.
‘’Soucieux de la sauvegarde des équilibres et de la bonne cohabitation des croyances dans une République laïque, le chef de l'État, M. Macky Sall, exprime son émotion à toutes les personnes éprises de foi touchées par de tels actes’’, rapporte M. Thiam, dans un communiqué reçu à l’APS, lundi soir.Selon M. Thiam, le président Sall a ‘’engagé les forces publiques à une meilleure sécurisation des biens et de personnes, et les invite à ne ménager aucun effort afin de retrouver les auteurs de ces actes pour que la loi leur soit appliquée dans toute sa rigueur’’.‘’L’église Marie Immaculée des Parcelles-Assainies de Dakar a reçu hier (la nuit du dimanche), vers 5h du matin, la visite d’individus mal intentionnés qui ont cassé la tête de la statue de la Vierge Marie et le bras de l’enfant Jésus. Ce qui irrite les paroissiens’’, rapporte Le Quotidien, lundi.Pour la communauté catholique de Dakar, la profanation de l’Église des Parcelles-Assainies intervient après une série de violations de sépultures au cimetière Saint-Lazare de Béthanie, en octobre dernier.