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Hostilité au christianisme et à l'Eglise - Page 77

  • Mes Oncles, les pères Thomas et Marie-Dominique PHILIPPE, sont-ils des criminels ? Ma contre-enquête.

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    Mes Oncles, les pères Thomas et Marie-Dominique PHILIPPE,  sont-ils des criminels ? Ma contre-enquête.

    par  Marie PHILIPPE  le 1 mars 2019

    Dossier destiné à la presse nationale en prévision de l’émission TV d’Arte «religieuses abusées» prévue le 5 mars 2019

    Le dossier complet en PDF

    Introduction

    Je suis Marie PHILIPPE, nièce des pères Marie-Dominique PHILIPPE op (1912-2006) et Thomas PHILIPPE op (1905 -1993). Ils vont faire l’objet d’accusations unilatérales lors d’une émission de télévision sur Arte le 5 mars 2019 à l’occasion d’un reportage sur des « religieuses abusées ». Le communiqué de presse de la chaîne présente le contexte : « Depuis des décennies, des religieuses de tous les continents sont abusées sexuellement par des prêtres prédateurs. ARTE propose une enquête glaçante sur le dernier scandale de l’Église catholique au moment où le pape François vient de reconnaître ces violences sexuelles au sein de l’institution. »

    Mes deux oncles ont fait l’objet de dénonciation post mortem pour « abus sexuel ».

    Le premier fut fondateur de la Communauté St Jean et fut dénoncé par le Prieur de la Communauté St Jean 7 ans après sa mort le 13 mai 2013 pour avoir  posé avec des femmes adultes « des actes contraires à la chasteté ».

    Le second fut le cofondateur avec Jean Vanier de l’Arche et fut « condamné » 22 ans après sa mort par le modérateur de la Communauté de l’Arche Patrick FONTAINE au printemps 2015 avec le soutien total de Mgr d’ORNELLAS, Archevêque de Rennes.

    Enfin, le Pape François a gravement et publiquement mis en cause mon oncle le 5 février dernier dans l’avion de retour des Emirats Arabes Unis. Il a parlé d’une congrégation féminine où « s’était installé cet esclavage des femmes, esclavage allant jusqu’à l’esclavage sexuel des femmes par des clercs et le fondateur« . Il faisait une référence claire (et confirmée par le Vatican) à la Congrégation St Jean dont tout le monde sait que le fondateur est le père Marie-Dominique PHILIPPE.

    Avec ou sans fondement, cette déclaration du Pape « à l’emporte-pièce » est clairement un opprobre post mortem. Elle déshonore un défunt. Cette déclaration est contraire à la justice et la prudence. Venant du Souverain Pontife, elle ne peut que me blesser fortement et jette l’indignité sur la famille PHILIPPE et ses descendants (J’ai 66 ans, marié 7 enfants). Ainsi le Pape a mis en cause mon oncle alors même qu’aucun tribunal civil, ni canonique n’a établi les faits allégués.

    Dans la même charge, le Pape a fait une grande confusion en visant une communauté dissoute par Benoit XVI pour esclavage sexuel alors que le motif de cette dissolution (voir plus bas) n’a rien à voir ! … et que la communauté visée n’était plus dans la Famille St Jean !

    J’ai demandé au Pape de corriger publiquement ses propos traitant mon oncle d’esclavagiste sexuel et donc de criminel (lettre au pape de Marie PHILIPPE). Un porte-parole du Pape a certes fait un rétropédalage (comme souvent après ses déclarations péremptoires) … mais pas d’amende honorable en vue !

    Mon propos vise surtout montrer que les affirmations des plaignantes n’ont pas été évaluées correctement avec discernement et le recul nécessaire par des personnes expérimentées et indépendantes de la Communauté.

    Au terme d’une enquête personnelle sur les incohérences des accusations, j’ai pu connaitre certains noms de plaignantes présumées et noter des contradictions. Je vais donc essayer ici d’apporter des éléments probants à la décharge de mes oncles. J’ai l’intime conviction que les «gestes» d’affection souvent posés par mes oncles tant en direction de leurs frères, de religieuses ou de jeunes femmes laïcs principalement à l’occasion de directions spirituelles ou de confessions, étaient empreints d’une intention pure et non équivoque. Les plaintes me semblent donc infondées.

    Attention ! Je ne mets pas en cause la sincérité des personnes et leur souffrance. Mais force est de constater que les plaignantes identifiées sont notoirement très fragiles sur le plan psychologique. Je ne mets pas en cause non plus la sincérité du fr Thomas JOACHIM, prieur de st Jean qui a pensé honnêtement que son devoir était de « dénoncer » son fondateur.

    Voir le site de Marie Philippe

  • Abus sexuels et propagande : quand Arte lance notre Carême...

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    De Michel Janva sur le Salon Beige :

    Abus sexuels et propagande : Arte lance notre Carême…

    Abus sexuels et propagande : Arte lance notre Carême…

    Les accusations gratuites, sans procès, se multiplient contre des prêtres, ici décédés.

    La chaîne ARTE diffusera le mardi 5 mars à 20h50, un documentaire intitulé “religieuses abusées, l’autre scandale de l’Eglise” (déjà visible en ligne), qui comporte différentes accusations sur les personnes des Pères Marie-Dominique (fondateur de la Communauté Saint Jean) et Thomas Philippe, deux frères décédés depuis de nombreuses années. La chaîne se fonde sur un unique témoignage introduit parmi d’autres affaires auxquelles les Pères Philippe ne sont aucunement liés.

    Marie Philippe, leur nièce, souhaite faire connaitre sa totale désapprobation pour la mise en cause de ses oncles alors même qu’aucun tribunal civil ni canonique n’a établi les faits allégués. Elle s’étonne ainsi du silence de l’institution catholique face à ce « procès »  qui vient atteindre deux hommes qui sont aujourd’hui dans l’incapacité de pouvoir se défendre.

    Les faits allégués sont peu crédibles pour ne pas dire grotesques. Qui plus est, par le truchement d’une personne qui n’est plus religieuse depuis… 1974. Vous trouverez sur son site construit spécialement à cet effet toutes les raisons et les pièces qui conduisent à son intervention.

    Un ancien frère de la communauté Saint-Jean, aujourd’hui incardiné dans un diocèse, dénonce aussi un article paru dans Famille chrétienne, lequel s’appuie… sur cette émission.

    Il ne s’agit pas de nier les graves abus sexuels commis par des clercs. Mais on ne peut pas croire n’importe quelle histoire, n’ayant donné lieu à aucun procès, reposant sur des témoignages douteux, et pratiquer l’amalgame. La famille du père Marie-Dominique Philippe est favorable à la mise en place d’une politique de transparence sur les faits présumés que celle qui a motivée les dénonciations controversées, avec la mise en place d’une véritable commission d’enquête qui aurait pour mission d’infirmer ou de confirmer les faits ayant conduit à la « condamnation » des défunts. Et en attendant, il serait souhaitable que les autorités de l’Eglise protestent contre les violations constantes dans la presse du principe de présomption d’innocence dont devraient bénéficier les défunts Pères Marie-Dominique et Thomas Philippe. Et en particulier au cours de l’émission de télévision d’ARTE prévue le 5 mars.

  • Février 2019 : un mois record dans les annales de la christianophobie en France

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    De Daniel Hamiche, rédacteur en chef de l’Observatoire de la christianophobie :

    Février : mois record dans les annales de la christianophobie en France

    Depuis janvier 2015, mois où nous avons commencé à établir des synthèses statistiques mensuelles sur les actes de christianophobie en France, nous n’avions jamais enregistré un mois aussi épouvantable que celui de février 2019…

    Nous avons en effet pu enregistrer et documenter quelque 47 actes graves commis dans 18 départements différents : 15 actes de vandalisme, 15 vols, 10 profanations et 1 incendie criminel à l’encontre de lieux de culte…

    Sur le 1er bimestre de 2019, nous enregistrons déjà 65 actes graves (+ 25 % par rapport au 1er bimestre de 2018).

    C’est une réalité qu’on ne peut qualifier autrement que de préoccupante.

    Notre synthèse détaillée pour le mois de février 2019, établi ce lundi 4 mars et susceptible de mises à jour.

    Nous vous invitons, bien sûr, à en partager les résultats.

    Lire aussi : Eglises profanées : la France de l'indifférence

  • Un nouveau front est ouvert pour achever de discréditer l'Eglise

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    Pas de répit pour l'Eglise catholique. Après les scandales de la pédophilie, les scandales d'abus sexuels perpétrés sur des religieuses par des ecclésiastiques : la RTBF (ainsi qu'Arte) monte au créneau et on peut évidemment craindre le pire en matière de sensationnalisme et de généralisation abusive. De toute façon, le mal déjà fait en matière de pédophilie sera complété par celui-ci. Le but de l'opération consiste moins à informer qu'à déconsidérer et discréditer l'Eglise dont la parole apparaîtra comme hypocrite et dérisoire. La présentation de cette émission donne le ton :

    "Religieuses abusées, l'autre scandale de l'Eglise"

    L'église catholique a fréquemment été pointée du doigt pour des scandales d'abus sexuels sur mineurs. Aujourd'hui, Questions à La Une se penche sur une autre facette de celle-ci. Pour la première fois, des Sœurs, Mères supérieures, prêtres et même violeurs brisent l’omerta pour témoigner de ces abus sexuels systémiques.

    Depuis 1994, le Vatican a été alerté par plusieurs rapports confidentiels que des novices ou des nonnes sont violées par des hommes d’église. Avec la complicité des tribunaux ecclésiastiquesces rapports sont restés lettres mortes et les violeurs continuent de sévir en toute impunité.

    Marie-Pierre Raimbault et Eric Quintin ont mené l'enquête.

    Un secret bien gardé...

    Dans le monde entier, des hommes d'églises abusent sexuellement de religieuses placées sous leur autorité. Lorsqu'elles se retrouvent enceintes, ces religieuses sont forcées d'avorter voire même expulsées de leur communauté.

    La haute justice du Vatican a constamment protégé ces prêtres abuseurs et cela fait maintenant plus d'une vingtaine d'années que des Soeurs dénoncent ces actes, en vain.

    Il est temps d'agir !

    Malgré les rapports transmis au Saint Siège par ces lanceuses d’alerte, trois papes se sont succédés sans jamais mettre un terme à l’esclavage sexuel des femmes consacrées...

    Au terme d’une investigation mondiale qui a duré plus de deux ans, des victimes, leurs mères supérieures, des prêtres, et même des proches du Pape François, révèlent l’autre scandale sexuel de l’Eglise catholique.

  • Le mensuel "Chrétiens Persécutés" #2 vient de paraître

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    Vous pouvez le consulter ICI

  • L'Eglise lapidée

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    De Véronique Lévy (sur sa page facebook) :

    Si dans les cimetières il y a des carrés confessionnels, dans certains médias, il y a des pré-carrés réservés à la caste des persécuteurs de chrétiens, en gants de velours, parés du masque de la tolérance et de la liberté d’expression. 
    Mais visiblement cette liberté d’expression a ses limites : en effet le délit d’entrave numérique à l’avortement posa les barbelés d'une pensée unique : Avorter est un droit – mais le corps et l'âme de celui qui n'a pas la voix, qui défendra son droit à vivre? Celui qui s'en fera la voix, la parole, l'intercesseur, devra se taire. Bâillonné par une contre "quenelle". Sous peine d’amende et de prison.

    Alors ne nous étonnons pas si la meute de certains lobbies s’acharnent sur le seul Corps se dressant en travers de l’armée des sergents de la culture du néant. Hier soir au journal de 20 h sur TF1, lors de la retransmission du "sommet sur les abus sexuels", à une heure d’écoute maximum, des journalistes ont osé ridiculiser le Pape : plaisanteries obscènes, rires gras, moqueries, humiliations... s'ajoutant à la litanie interminable des églises profanées, incendiées, des chrétiens d'Orient persécutés, des prêtres calomniés dans le silence d'une Omerta crucifiant Jésus au sang de l'innocence sacrifiée.

    Apothéose schizophrénique d'une civilisation se réclamant des droits de l'homme, Johan Cosar, citoyen suisse est accusé devant le tribunal militaire et la justice de son pays d'avoir combattu Daech dans une milice chrétienne en Syrie. Le motif invoqué ? "Enrôlement dans une armée étrangère" ... L'inversion est au zénith de l'absurde!

    Je croyais qu’on ne peut pas rire de tout … les humoristes, les chansonniers, les politiques n’ont-ils pas fait les frais de cette doxa ? Ce « tout » serait-il relatif ? Il est absolu, quand des lois le consacrent. Et transmutent une opinion géo-politique ou une orientation marginale en dogme absolu. Le sionisme en est un, certaine préférence sexuelle aussi. 
    Le parquet de Paris a ouvert une enquête, dimanche 17 février, pour injure publique “en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion” après les insultes antisémites dont a été victime le philosophe et écrivain, Alain Finkielkraut en marge d’une mobilisation des gilets jaunes ». Dixit Le Monde. Pourtant il s’agit d’injures anti-sionistes et le sionisme n’est pas une religion. C’est une idéologie.

    Faire glisser le sens sémantique de l’opinion politique ou idéologique vers l’appartenance religieuse ou raciale est une tartuferie. Accuser les Gilets jaunes d’intolérance religieuse ou ethnique est une manipulation d’un machiavélisme abject. Mais la fin justifie les moyens au meilleur des mondes de la double pensée et d’un langage unique. Et l’impact des balles blesse la chair et arrache les yeux ! Oui, la fin justifie les moyens… et cette fin est une affaire d’état servant la propagande discréditant un mouvement spontané. Le secret de la défense l'impose.La répression est un jeu de massacre!

    Le peuple est le grain de sel aux maillages du système de l’internationale libérale. La liberté d’expression est celle des maitres … Ne l’avez-vous pas compris ? elle est le masque de fer du carnaval oligarchique, obsession d’un courant médiatique en circuit fermé. La tolérance est une compromission, elle rend son culte au plus offrant, aux plus puissant. Au plus pervers. Elle infléchit la trajectoire du monde : Elle nomme modernité, la régression. Elle se cache derrière le mot révolution, occultant sons sens originel de rapatriement au royaume où l’amoureux sera roi et l’amoureuse reine dans l’Alliance éternelle du Jardin retrouvé d’avant la chute. Dans la fragilité d’une naissance.

    Mais le jardin des algorithmes n’est pas celui d’Eden. Il éblouit. Eldorado de la consommation : néons, vitrine, visages à livre ouvert. Effraction. La dictature de la transparence absolue s’invite aux vitrines d’Amsterdam, aux normes sexuelles de l’enfant responsable, à l’enrôlement des corps à vendre ou à jeter ; des vies à interrompre, à recycler, aux labyrinthes en chaîne du pouvoir d’achat.

    L’Eglise est lapidée. Que celui qui n'a jamais péché Lui jette la première pierre! On voudrait que l’arche d’Alliance fasse naufrage et qu’advienne un nouveau déluge : celui de l’homme génétiquement modifié aux chiffres des robots. Labellisé, sérialisé en garde rapprochée pour la parade au pas de l’oie se déployant en métastase sous le ciel scellé de l’ordre d’une nouvelle religion mondiale. Mais en réalité vieille comme le diable.

  • Le roman policier, un genre anti-catholique ?

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    D'Anne Bernet sur le site de l'Homme Nouveau :

    De l'ignorance à la haine

    De l'ignorance à la haine

    S’il est un bon révélateur des mentalités et partis pris d’une époque, c’est bien le roman policier, genre populaire qui touche un vaste public. Or, et cela n’a rien d’anecdotique, nombre de ces ouvrages véhiculent désormais de façon plus ou moins claire un message hostile au catholicisme. Et il serait bon d’y prêter attention.

    Le phénomène n’est pas nouveau mais, voilà une quinzaine d’années, cette hostilité, parfois très virulente, restait cantonnée à des auteurs très marqués à gauche. L’inquiétant, aujourd’hui, est de voir ces attaques reprises par des auteurs qui font, de la dénonciation des catholiques en général, et des prêtres en particulier, un lieu commun. C’est précisément là ce qui devrait nous inquiéter.

    Mais d’abord, un petit florilège, pour mieux comprendre ce qui se passe.

    Prenons, pour commencer, un contre-exemple, l’un des derniers car les connaissances religieuses qui sous-tendaient le récit ont maintenant disparu de la culture générale actuelle, Les grenouilles de Saint-Pierre d’Alain Germain, paru au Masque en 2001.

    Privée de prêtre depuis longtemps, la paroisse de Saint-Pierre-Aigle, délicieux village du Soissonnais, est toute ébaubie, en cette fin des années 60, de l’arrivée d’un nouveau curé, le séduisant abbé Dieudonné. Les plus excitées sont cinq vieilles dames, veuves de la Première Guerre mondiale et héroïnes de la Résistance lors de la Seconde. Encore sensibles aux plaisirs de la vie, jusqu’aux moins avouables, ces dévotes s’intéressent de très près au jeune prêtre. Mais, quand ces dames, de  dimanche en dimanche, décèdent une à une à la sortie de la messe, force est de s’interroger … 

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  • "Sodoma" : prendre de la hauteur...

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    Une tribune du Frère Thomas Michelet o.p. sur Aleteia.org :

    « Sodoma » : les pécheurs sont dans l’Église

    L’Église est sans péché, mais les pécheurs sont dans l’Église. La boue révélée sur le visage de l’Église par le livre militant « Sodoma » appelle les chrétiens à croire davantage dans la sainteté du Corps mystique, malgré les défaillances de ses membres. « Toute âme qui s’abaisse, abaisse l’Église, toute âme qui s’élève, élève l’Église. »

    Encore un pavé dans la mare. Un de plus, dans une actualité déjà chargée et pesante pour l’Église catholique qui n’avait vraiment pas besoin de ça. Pour les fidèles, un motif supplémentaire de dégoût, de colère ou de désarroi. Cette fois, il s’agit d’un livre dont le titre, Sodoma, fleure bon le scandale (c’est là son principal argument de vente). Relayé par une presse grand public complaisante, il prétend nous livrer le secret jusque-là le mieux gardé du Vatican (le bon vieux mythe du complot) : l’existence au sommet de l’Église non pas d’un lobby gay, comme le pape François l’a déjà reconnu, mais d’une homosexualité omniprésente qui atteindrait des proportions inimaginables à mesure que l’on s’élève dans la hiérarchie. Les chiffres avancés vont de 20% à 80% selon les témoins (un tel écart laisse douter de leur fiabilité).

    Un livre militant

    « Le Vatican, c’est “Fifty Shades of Gay”. » Nos cardinaux et prélats de Curie seraient quasiment tous homosexuels : pratiquants ou pénitents, assumés ou refoulés, latents ou occultes. Plus ils le nieraient, plus ils le seraient. À preuve l’esthétisme de leurs costumes liturgiques, leurs robes ecclésiastiques et leurs calottes roses, soutanes et vieilles dentelles. La condamnation des pratiques homosexuelles ne servirait qu’à donner le change pour éviter d’être démasqué. Ce serait la clef de lecture principale de toutes les grandes décisions du magistère récent de l’Église, l’explication ultime de sa rigidité morale et de son obsession du sexe : rejet de la pilule et du préservatif, misogynie, célibat ecclésiastique…

    L’auteur, Frédéric Martel, ne cache pas son militantisme LGBT. Plusieurs publications à son actif vont dans ce sens : La Longue Marche des gays(2002) ; Le Rose et le Noir, Les Homosexuels en France depuis 1968 (2008) ; Global Gay (2013). Quel est le propos affiché du présent ouvrage ? Non pas de dénoncer ces pratiques en elles-mêmes, qu’il juge légitimes, mais leur hypocrisie. Changer la morale de l’Église pour passer d’un simple état de fait à un état de vie reconnu comme tel. Bref, le « mariage pour tous », jusque pour les clercs et même entre eux.

    La marque de l’idéologie

    Il serait injuste de mettre en doute le professionnalisme et le souci d’objectivité d’une telle enquête (quatre années dans trente pays, 1500 personnes interrogées dont 41 cardinaux, 52 évêques et 45 nonces) en l’accusant de se confondre avec une quête existentielle un peu obsessionnelle. Néanmoins, on peut s’interroger. Lorsqu’un discours est à la fois totalisant, univoque et infalsifiable, c’est souvent la marque de l’idéologie. Les témoins eux-mêmes peuvent être conduits à grossir un phénomène en décrivant la réalité non pas telle qu’elle est mais telle qu’ils se la projettent en fonction de leur propre existence, par des mécanismes souvent inconscients d’autojustification. Pour un marteau, tout problème finit par ressembler à des clous. N’y a-t-il pas aussi quelque contradiction à affirmer d’un côté le lien étroit entre l’existence de ce « bastion gay » au Vatican et l’omertà sur les affaires de pédophilie, et de l’autre côté nier tout rapport entre pédophilie et homosexualité ? Est-ce bien un hasard de calendrier si ce livre sort juste au moment où les évêques du monde entier sont rassemblés à Rome pour discuter de ces affaires ?

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  • Le gouvernement français sommé de reconnaître la christianophobie

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    Le gouvernement doit reconnaître la Christianophobie

    6.996 personnes ont signé. Aidez-nous à augmenter ce nombre 10.000 signatures.

     

    Une fois n’est pas coutume, Mgr Ginoux est le seul à s’étonner du « peu de réactions » sur le plan national alors qu’il s’agit bien d’une « attaque directe contre la foi catholique ». Il aurait apprécié que le ministre de l’Intérieur et des Cultes, Christophe Castaner exprime un message de soutien aux catholiques. Aucun message de la part de Christophe Castaner…

    Il est temps que le gouvernement cesse d’ignorer ou de mépriser la religion catholique en France. La 1re religion en France mérite le même traitement que toutes les autres communautés religieuses. Il est étonnant de constater que le gouvernement ne réagit pas face à une vague de haine à l’encontre du catholicisme. Le gouvernement ne se prive pas de commenter (et à juste titre) les attaques contre l’Islam, le judaïsme, le bouddhisme, etc. Mais aucune réaction afin de soutenir les catholiques (et les chrétiens d’une manière générale).

    Nous saluons la déclaration d’Ariel Goldmann, président du Fonds social juif unifié, a dit sa « solidarité envers l’Église catholique et nos frères et sœurs. Ces profanations sont scandaleuses et doivent être punies ».

    Le gouvernement doit reconnaître la Christianophobie

    A l'attention du ministre de l'Intérieur, Monsieur Christophe CASTANER, 

    Monsieur le Ministre,

    Entre le 28 janvier et le 10 février 2019, 9 lieux de cultes catholiques ont été vandalisés et profanés en France. Ces dégradations ont été médiatisées, mais c’est le quotidien de la religion catholique en France. L’Église catholique et les Églises chrétiennes détiennent le record d’atteintes aux lieux de culte : 878 sur les 978 actes recensés en France, selon votre ministère en 2017.

    Nous savons que l’actualité est riche pour votre ministère ces dernières semaines. Mais, nous nous étonnons de l’absence de réaction face à ces actes de haine à l’encontre de la religion catholique.

    Nous attendons une réponse de votre part, aussi bien écrite que publique afin de dénoncer la montée de la christianophobie en France.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération la plus distinguée.

    POUR SIGNER LA PETITION, SE RENDRE SUR CETTE PAGE

  • Opération Sodoma : l'assaut gay contre l'Eglise

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    Du site "Benoît et moi" :

    Riccardo Cascioli démonte magistralement la dernière (en date) grande campagne contre l'Eglise dont la parution du livre de Frédéric Martel donne en fanfare le signal du lancement mondial (15/2/2019). 

    >>> Un énième livre (en français) contre l'Eglise

    Lire aussi : Sodoma: relais et connivences au Vatican

    N'oublions pas non plus, en France, la sortie annoncée pour le... 20 février!! (mais contestée)... du film de François Ozon "Grâce à Dieu", inspiré de l'histoire des victimes lyonnaises d'un prêtre pédophile, le P. Bernard Preynat.

    En annexe, une interview de l'auteur de "Sodoma".

    "OPÉRATION SODOME", L'ASSAUT GAY CONTRE L'ÉGLISE

    Riccardo Cascioli (15 février 2019) - www.lanuovabq.it 
    Traduction de "Benoît et moi"

    La sortie simultanée du livre "Sodoma" dans 20 pays et en 8 langues, prévue pour le 21 février, se présente comme une grande opération médiatique dans le but de promouvoir la légitimation de l'homosexualité dans l'Eglise. Mais il pourrait se retourner contre ce Pape François que l'auteur veut au contraire soutenir.

    Personne n'est plus convaincu que nous qu'il y a un problème d'homosexualité dans le clergé, nous en parlons depuis des années, depuis le temps où aucun des grands médias ne s'y intéressait encore. Mais c'est précisément pour cela que l'opération "Sodoma", ou plutôt le livre qui, traduit en huit langues, sera publié simultanément dans vingt pays le 21 février prochain, sent l'arnaque à plein nez. Il se présente comme un grand travail scientifique: l'auteur, Frédéric Martel, est un sociologue français qui affirme avoir interviewé 41 cardinaux, 52 évêques, 45 nonces apostoliques, des dizaines de gardes suisses et bien d'autres sur une période de quatre ans, pour un total de 1500 personnes, entre celles interrogées au Vatican et dans le monde. Le résultat est un livre de près de 600 pages, dont la conclusion la plus sensationnelle est qu'au Vatican, quatre prêtres sur cinq sont homosexuels.

    En réalité, la sortie de ce livre sent la grande opération médiatique, dans un but commercial, mais surtout "politique". La sortie programmée simultanée dans de nombreux pays présuppose un investissement important et une "régie" difficilement justifiable par les prévisions de vente du livre. Ce n'est certainement pas un hasard si la publication est prévue pour le premier jour du sommet du Vatican sur les abus sexuels, mais ce n'est pas le point fondamental. Franchement, il est difficile d'imaginer qu'il puisse y avoir des queues dans les librairies pour un pavé qui contient plus de fumet que de rôti (qui en promet plus qu'il n'en donne), qui insinue et envoie des signes plutôt que qu'il ne documente, décevant très vite ceux qui pensent pouvoir y trouver un travail sociologique solide ou une véritable livre-enquête.

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  • "Sodoma" : une bombe ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    “Sodoma”, de Frédéric Martel : un livre de combat contre la tradition de l'Eglise 
    et ses défenseurs comme le cardinal Burke

    “Sodoma”, de Frédéric Martel : un livre de combat contre la tradition de l'Eglise <br>et ses défenseurs comme le cardinal Burke

    Le 21 février prochain, jour de l'ouverture du sommet sur les abus sexuels, le livre du journaliste Frédéric Martel sera disponible en librairie. Le titre est évocateur : Sodoma. Fruit selon son auteur, de quatre ans d'enquête, le brûlot mettrait à jour l'omniprésence des homosexuels au sein du Vatican. Jeanne Smits a publié sur son blog un article qui soulève beaucoup de questions autant sur les réelles motivations de Frédéric Martel, que sur la qualité de ses recherches. Nous mettons l'article à votre disposition : 

    Tout ce qui est excessif est insignifiant, disait Talleyrand. Ce sont les premiers mots qui viennent à l'esprit lorsqu'on lit les « bonnes feuilles » de Sodoma (pas besoin de vous faire un dessin), le livre à paraître du militant homosexuel Frédéric Martel. Oui, insignifiant comme les mensonges de celui qui est « père du mensonge », insignifiant comme ce qui procède par insinuation, suggestion, fabrication d'images, rumeurs, ouï-dire, insignifiant comme la grosse artillerie que l'on sort pour détourner l’attention d’un problème précis en essayant de détruire, en même temps, celui qui le pose.

    L'idée force de Sodoma tient en quelques lignes : le Vatican est le plus vaste club « gay » au monde, car 80 % de ses clercs – prélats, cardinaux, monsignore y compris – sont homosexuels, actifs ou refoulés. Et même, insinue-t-il, trois papes récents : Pie XII, Jean XXIII et Paul VI… Et comme c’est un secret maladivement gardé, c’est cette « culture du secret » qui explique le choix de « couvrir » les prêtres pédophiles au cours de ces dernières décennies – la crainte de se faire soi-même « outer ».

    Mais outre que cela apparaît comme une exagération délibérée, il s’agit avant tout d’une charge massive contre tout ce qu’il y a de traditionnel dans l’Eglise : notamment sa doctrine morale, sa liturgie de jadis, ses interdits sexuels, « l’hypocrisie » et la « double vie » des opposants conservateurs au pape François. Tout cela ne s’expliquerait que par un seul biais : l’homosexualité active ou refoulée, forcément cachée, de ses prêtres, évêques, cardinaux, papes qui font partie d’une société essentiellement homosexuelle dont les décisions ont été, au bout du compte, dictées par cette situation. On n’en finirait pas de donner des exemples de ces analyses psychologiques de comptoir qui émaillent le livre de Martel.

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  • Rapprochement avec la Chine communiste : le Vatican se fourvoie-t-il ?

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    Lu dans Le Soir d'aujourd'hui (p. 12) : 

    Chine : Une répression sans précédent de toutes les religions 

    Du jamais vu depuis la Révolution culturelle, selon les experts. Les musulmans ouïghours sont particulièrement ciblés, mais catholiques, protestants et membres du Falun Gong sont aussi ostracisés. … « Dans plusieurs provinces chinoises (Dongbei, Anhui, Henan, Mongolie Intérieure), les messes de Noël ont été contrôlées par la police : elles étaient interdites aux moins de 18 ans. Et dans d’autres provinces (Hebei, Shaanxi, Yunnan), les célébrations et décorations de Noël étaient interdites », détaille Bernardo Cervellera, prêtre catholique et éditeur du site AsiaNews , lié à l’Institut pontifical pour les Missions à l’étranger  … « La situation des catholiques s’est encore compliquée après le lancement il y a un an des Nouvelles régulations sur les activités religieuses , poursuit le père CervelleraLes communautés officielles sont depuis contrôlées sur les dimensions des croix, la hauteur des statues, les textes qu’elles mettent en ligne. Et la retransmission en live des cérémonies est interdite. De plus, une politique de sinisation est en cours, qui a mené à la destruction de clochers ou de façades pas assez chinoises . Désormais, les hymnes patriotiques doivent être chantés avant les offices et le portrait de Xi Jinping doit être accroché sur l’autel. Quant à l’Eglise illégale, souterraine , elle n’a pas le droit d’exister. Les lieux de culte sont fermés, saisis, et on est sans nouvelles plusieurs évêques et prêtres qui ont été arrêtés puis ont disparu ».