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liturgie - Page 149

  • Gardons nos traditions

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
     

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     DIMANCHE 2 FEVRIER 2014

    FÊTE DE LA CHANDELEUR

    Présentation de Jésus au Temple et purification de Marie

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    Cette fête est une des plus anciennes, sinon la plus ancienne des fêtes mariales. Célébrée à Jérusalem dès le IVsiècle, la fête de la Purification passa ensuite à Constantinople, puis à Rome, où on la trouve au VIIe siècle, associée, le 2 février, à une procession qui semble être antérieure à la fête de la Vierge. Plusieurs mélodies de cette solennité sont manifestement d’origine byzantine.

    10 heures, bénédiction et distribution des cierges suivies de la messe en grégorien (missel de 1962) 

    Antienne « Lumen ad revelationem gentium », Propre de la messe « Suscepimus », Kyriale IX « cum jubilo » (XIIe s.) chantés par la schola grégorienne. A l’orgue : Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers 

    11h15, bénédiction et distribution des cierges suivies de la messe en français (missel de 1970) 

    Antienne « Lumen ad revelationem gentium » et chants de la « messe des anges ». A l'orgue: Mutien-Omer Houziaux, au violoncelle: Octavian Morea.

    "05.jpgLes chrétiens sont toujours en fête ; ils ont pour chaque jour du calendrier un nouveau motif de se réjouir de la bonté et de la beauté de la création, chaque jour une bonne raison de fêter la puissance de la grâce du Christ. La Chandeleur est une de ces nombreuses fêtes qui émaillent le cycle de l'année liturgique. Et ces fêtes sont bien réelles ; elles ne sont pas de simples inventions de croyants, car la création est réellement très belle et les œuvres de la grâce encore plus belles.

    En cette fête de la Chandeleur, on porte un cierge en procession, symbole de la vraie lumière qui luit dans les ténèbres. Les visages se trouvent ainsi irradiés, des plus jeunes aux plus anciens, de toutes conditions, par ces flammes vacillantes qui pourtant éclairent et réchauffent.

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  • Est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ?

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    A l’occasion de la « semaine de l’unité des chrétiens », voici qu’on reparle, ici et là, de la célébration de « messes œcuméniques » : un vocable tendance chez les clercs mais pas toujours très clair. Le site web « Riposte Catholique » met les points sur les « i » :

    « Voici la règle, tirée du directoire sur l’oecuménisme :

    ‘Pour la liturgie eucharistique catholique, l’homélie, qui fait partie de la liturgie elle-même, est réservée au prêtre ou au diacre, car elle est la présentation des mystères de la foi et des normes de la vie chrétienne en accord avec l’enseignement et la tradition catholiques’.

    Or, nombreuses sont les messes en France où l’on fait prêcher des pasteurs protestants, notamment dans le diocèse de Belfort-Montbéliard. Et cela a commencé il y a au moins quarante ans, du fait que le pays de Montbéliard fut jadis à majorité protestante. En voici un exemple, à Héricourt, le 12 janvier, à la paroisse Saint Barnabé. Mais aussi et surtout à la cathédrale Saint Christophe de Belfort.

    Ce serait l’évêque lui-même, Mgr Claude Schockert, qui aurait « présidé » cette « messe ». Le site du diocèse est d’ailleurs étrangement muet sur cette célébration. Mgr Schockert aura 75 ans le 6 janvier 2015.

    Alors, est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ? Le diocèse de Belfort est-il en ‘pleine communion’ avec l’Eglise catholique ? Ne doit-on pas plutôt parler de communion imparfaite, comme pour la Fraternité Saint Pie X ? ».

     Réf. Est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ?

    A noter que les messes de la Fraternité Saint-Pie X sont illicites mais valides (comme le sont les liturgies eucharistiques orthodoxes), tandis que les "saintes cènes" et autres services du genre célébrés par des pasteur(e)s protestant(e)s sont illicites et invalides. JPSC

  • La messe du pape Marcel

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    On célèbre aujourd'hui la mémoire du pape Marcel Ier (IVe siècle) mais, - comme nous le fait remarquer le commentaire ci-dessous -, ce fut le pape Marcel II qui inspira à Palestrina (XVIe s.) une très belle messe polyphonique dont voici le Kyrie :

  • Abbaye du Barroux : un nouveau missel pour la forme extraordinaire

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    Missel-barroux-1.jpgLes Éditions Sainte-Madeleine de l'abbaye du Barroux viennent de publier un nouveau missel quotidien pour la forme extraordinaire.  Ce missel, qui existe en plusieurs coloris (noir, brun, bordeaux, bleu foncé), comprend 2640 pages et il est disponibile au prix de 49 €. Il a reçu l'imprimatur de l’archevêque d’Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz. Une très belle réussite éditoriale.  Philippe Maxence, rédacteur en chef du bimensuel « L’Homme Nouveau » a interrogé à ce sujet le  Père Hubert, cellérier de l'abbaye. Extraits.

    « Vous venez de publier un nouveau missel pour la forme extraordinaire alors que vous en éditiez un depuis de longues années. Pourquoi ? Et combien d'années de travail celui-ci a-t-il demandé ?

    Le missel des années 50 que nous avions réédité en 1990 – le seul dont nous ayons pu alors et jusqu’à présent obtenir les droits – présentait bien des imperfections. Nous n'avions pu y apporter que de minimes corrections, faute de posséder le texte sous format numérisé. Nous en avons vendu 40.000 tout de même !

    Début 2011, après la réimpression du Missel vespéral grégorien, nous avons donc décidé de nous lancer dans la création de notre propre missel et avons établi la « feuille de route » des tâches à prévoir : texte latin à vérifier, traductions à revoir, introductions et commentaires divers à élaborer, notices du sanctoral à réviser, recueil de prières à élaborer, illustrations à réaliser… Chacun s'est ensuite mis au travail pendant un peu moins de trois ans. Près d’une quinzaine de personnes ont ainsi œuvré à la rédaction, aux relectures et aux corrections : Pères et Frères de l’Abbaye, Moniales de Notre-Dame de l’Annonciation, et mères de famille (la collaboration de laïcs garantissait que le missel serait bien adapté à son usage par tous)

     

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  • Le saint nom de Jésus (3 janvier)

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    Hymnus Hymne
    Iesu, dulcis memória, 
    Dans vera cordis gáudia : 
    Sed super mel, et ómnia, 
    Eius dulcis præséntia.
    Jésus ! Nom de douce souvenance, 
    qui donne au cœur les joies véritables ; 
    mais plus suave que le miel et toutes les douceurs, 
    est la présence de Celui qui le porte.
    Nil cánitur suávius, 
    Nil audítur iucúndius, 
    Nil cogitátur dúlcius, 
    Quam Iesus Dei Fílius.
    Nul chant plus mélodieux, 
    nulle parole plus agréable, 
    nulle pensée plus douce, 
    que Jésus, le Fils de Dieu.
    Iesu, spes pœniténtibus, 
    Quam pius es peténtibus ! 
    Quam bonus te quæréntibus ! 
    Sed quid inveniéntibus ?
    Jésus ! espoir des pénitents, 
    que vous êtes bon pour ceux qui vous implorent ! 
    bon pour ceux qui vous cherchent ! 
    Mais que n’êtes-vous pas pour ceux qui vous ont trouvé !
    Nec lingua valet dícere, 
    Nec líttera exprímere : 
    Expértus potest crédere, 
    Quid sit Iesum dilígere.
    Ni la langue ne saurait dire, 
    ni l’écriture ne saurait exprimer 
    ce que c’est qu’aimer Jésus ; 
    celui qui l’éprouve peut seul le croire.
    Sis, Iesu, nostrum gáudium, 
    Qui es futúrus præmium : 
    Sit nostra in te glória, 
    Per cuncta semper sǽcula. Amen.

    Soyez notre joie, ô Jésus, 
    vous qui serez notre récompense : 
    que notre gloire soit en vous, 
    durant tous les siècles, à jamais. Amen.

    Hymne attribué à saint Bernard de Clairvaux (XIIe siècle)

  • Fêtez les Rois à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

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    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    SAMEDI 4 JANVIER 2013 A 17 HEURES

    MESSE SOLENNELLE DE L’ÉPIPHANIE 

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    avec le concours de la 

    CHORALE SAINTE-JULIENNE 

    et ses petits chanteurs verviétois

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    Direction : Margaret Scott-Todd 

    Orgue : Patrick Wilwerth 

    MISSA BREVIS  À QUATRE VOIX MIXTES 

    DE WOLFGANG AMADEUS MOZART  (1756-1791)  

    MOTETS POPULAIRES, ANCIENS ET CLASSIQUES POUR LE TEMPS DE NOËL 

     (XIIIe – XXe siècles)  

    PROPRE GRÉGORIEN DE LA FÊTE

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    FÊTEZ LES ROIS 

    le samedi 4  janvier 2014  à 17 heures  

    à l’église du Saint-Sacrement, au boulevard d’Avroy, 132 à Liège:

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    La procession des rois mages à la crèche suivie de la solennité de l’Épiphanie célèbre la manifestation du Christ comme Lumière du monde, attirant à Elle tous les peuples de la terre. 

    Le programme des chants liturgiques alternera la polyphonie de la Missa Brevis K 192  à quatre voix mixtes de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), le propre grégorien de la fête et sept chorals ou motets anciens pour le temps de noël : Adeste fideles (dont les origines remontent au XIIIe s.), In dulci jubilo (XIVe s., arr. Réginald Jacques), Cantate Domino (Giuseppe Ottavio Pitoni 1657-1743), Hodie Christus natus est  et O Magnum Mysterium (Francis Poulenc, 1899-1963). A la sortie : The three kings (Peter Cornelius, 1824-1874)

     La Chorale Sainte-Julienne de Verviers est un ensemble vocal de jeunes musiciens verviétois dirigé par l’écossaise Margaret Scott-Todd, professeur de musique et pianiste formée à Londres, Paris et Budapest. Au cours de sa carrière de concertiste européenne, Margaret Scott a notamment obtenu un prestigieux prix Mozart avec le concerto K 488 diffusé sur les ondes de la BBC. Patrick Wilwerth est professeur d’orgue au conservatoire de Verviers.   

    Après la messe, célébrée selon le missel romain de 1962, l’assistance est invitée à partager la galette des rois et ses vœux pour l’année nouvelle dans la salle de musique attenante au sanctuaire. 

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    Renseignements : tél.04.344.10.89

    ou http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

  • Un enfant nous est né

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    Puer natus est nobis, et filius datus est nobis : cujus imperium super humerum ejus : et vocabitur nomen ejus magni consilii Angelus.

    Un enfant nous est né, un fils nous est donné ; la souveraineté est sur son épaule. On l'appellera du nom d'envoyé du Grand Conseil.

    "Le texte du chant de l'Introït est extrait de l'une des grandes prophéties d'Isaïe annonçant le mystère de l'Incarnation, comme nous en avons entendu plusieurs au temps de l'Avent.
    La souveraineté sur son épaule évoque l'instrument par lequel il régnera, c’est-à-dire la Croix. Quant au Grand Conseil dont il est l'envoyé, c'est le grand dessein de la Sainte Trinité de sauver tous les hommes. Le texte d'Isaïe continue d'ailleurs par d'autres qualificatifs que l'on retrouve à d'autres moments de la liturgie de Noël, notamment à l'Introït de la messe de l'aurore. Il contraste singulièrement avec la faiblesse et la modestie de ce tout petit enfant : " Conseiller admirable, Dieu fort, Prince de la Paix, Père du siècle à venir. "
    La mélodie exprime à merveille la joie légère de Noël. Elle s'élance dès le début en un grand élan enthousiaste, puis elle s'apaise en une contemplation amoureuse, se nuançant d'un brin de mélancolie à l'évocation de la Croix, et elle s'achève par l'affirmation solennelle de la qualité de celui qui nous est envoyé. Cet Introït est accompagné du premier verset du psaume 97 que nous allons retrouver au Graduel et à la Communion : 

    Cantate Domino canticum novum quia mirabilia fecit 
    Chantez au Seigneur un cantique nouveau car il a fait des merveilles.

    Commentaire extrait de Una Voce

  • Irak : Noël devient fête nationale

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    Selon Radio-Vatican :

    3aadab82-f005-11de-b994-ed8a8c8ddad1.jpg« (RV) Entretien - Un geste de solidarité en faveur des chrétiens : en Irak, le gouvernement chiite de Nouri al-Maliki a ainsi institué le 25 décembre, jour de « fête nationale » pour tous les Irakiens, à la demande de Mgr Louis Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens. C’est une nouvelle reconnaissance de l’exécutif irakien envers la minorité chrétienne du pays, une communauté depuis toujours très impliquée dans la vie du pays, et tentée depuis près de 10 ans par les sirènes de l’exode, face à l’instabilité et aux menaces.
    Le gouvernement veut ainsi montrer sa « proximité » et son « respect » à l’égard des chrétiens. Des sapins illuminés et décorés ont d’ailleurs surgi un peu partout dans différents quartiers de Bagdad, la capitale.

    Ici :Irak : le 25 décembre devient fête nationale

    JPSC

  • Noël 2013 à Liège

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    en grégorien et en polyphonie ancienne

    Église du Saint-Sacrement

    (Boulevard d’Avroy, 132) 

    MERCREDI 25 DÉCEMBRE  

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    10h00, messe du jour de noël en latin (missel de 1962) 

    Propre grégorien de la messe « Puer natus est »

    Kyriale IX « cum jubilo »

    Noëls polyphoniques anciens

    « Gaudens in Domino » (conduit diaphonique, XIIe s.)

     et  « In dulci iubilo » (motet att .à Henri Suso, circa 1328).

    Hymne « Adeste fideles » (XIIIe s.)

    par

    la Schola du Saint-Sacrement et Michèle Viellevoie, soprano solo

    A l’orgue : Patrick Wilwerth

    11h15, messe du jour de noël, en français (missel de 1970)

    Chants grégoriens et motets de noël. Mutien-Omer Houziaux (orgue)

    et Octavian Morea (violoncelle)

    (à noter aussi: adoration et confessions le mardi 24 décembre de 17 à 19h)

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  • Troisième dimanche de l’Avent : « Gaudete »

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    Chasuble-rose.jpgAntienne ad introïtum missae (phil. 4, 4-6) : Gaudete in Domino semper : iterum dico, gaudete. Modestia vestra nota sit omnibus hominibus : Dominus enim prope est. Nihil solliciti sitis : sed in omni oratione petitiones vestrae innotescant apud Deum (Soyez toujours joyeux dans le Seigneur : je vous le répète, soyez joyeux. Que votre sérénité soit remarquée par tous les hommes, car le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais qu’en toute prière vos besoins se fassent connaître auprès de Dieu)

    Le dimanche rose C’est un dimanche de joie pendant l’Avent. Comme des enfants qui attendent impatiemment l’Enfant-Jésus, nous ne pouvons plus maîtriser la joie que nous cause la venue du Seigneur ; ce sentiment de joie nous domine. Cette joie est comme une joie de Noël anticipée. La couleur liturgique est au lieu de violet, le rose. Le rose est une atténuation du violet, il tient par conséquent le milieu entre la couleur de la pénitence et celle de la joie ; il signifie une joie modérée, une joie anticipée. On peut, aujourd’hui, à la différence des autres dimanches de l’Avent, orner l’autel de fleurs et les orgues se font entendre. A la grand’messe, le diacre et le sous-diacre portent la dalmatique et la tunique.

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  • Liturgie : une valeur refuge

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    Un responsable de  mon « unité pastorale » (c’est comme cela qu’on nomme une nouvelle superstructure chapeautant aujourd’hui les paroisses) cherche à comprendre pourquoi  certains fidèles et,  ajoute-t-il , des prêtres sont ainsi attachés à la célébration des sacrements selon l’ancienne liturgie. Pour répondre (en partie du moins) à sa question, je ne puis mieux faire que reproduire cette citation de Joseph Ratzinger que publie le site « Pro Liturgia » :   

    « (...) Il y a différentes raisons qui peuvent avoir conduit beaucoup de personnes à chercher un refuge dans l’ancienne liturgieUne première, importante, me semble être que dans l’ancienne liturgie ils trouvent conservée la dignité du sacré.  A la suite du Concile, beaucoup ont conçu - presque comme un programme - la « désacralisation », en expliquant que le Nouveau Testament avait aboli le culte du temple : le rideau du temple déchiré au moment de la mort du Christ signifierait, d'après eux, la fin du sacré. La mort de Jésus, hors des murs de la ville, c’est-à-dire dans le domaine public, est dorénavant le culte véritable. Le culte, s’il existe, se réalise dans la non-sacralité de la vie ordinaire, dans l’amour vécu. Portés par ces raisonnements, les ornements liturgiques ont été écartés, les églises ont été dépouillées à l’extrême de la splendeur qui rappelle le sacré. Et la liturgie a été réduite, autant que possible, au langage et aux gestes de la vie ordinaire, par des salutations et des signes d’amitié et des choses semblables.  Cependant, avec ces théories et la praxis qui s’en suit, on méconnaissait complètement l’union entre l’Ancien et le Nouveau Testament : on avait oublié que ce monde n’est pas encore le Royaume de Dieu et que le « Saint de Dieu » (Jn 6, 69) continue d’être en contradiction avec le monde ; que nous avons besoin de la purification pour nous approcher de Lui ; que ce qui est profane, même après la mort et la résurrection du Christ, n’est pas devenu saint. Le Ressuscité est apparu seulement à ceux qui ont laissé leur cœur s’ouvrir à Lui. Lui qui est Saint, Il ne s'est pas manifesté à tout le monde. Ainsi s’est ouvert un nouvel espace pour le culte, auquel nous sommes maintenant rattachés ; c’est le culte qui consiste à s’approcher de la communauté du Ressuscité, aux pieds duquel se sont prosternées les saintes femmes pour l’adorer (Mt 28, 9). Je ne veux pas maintenant développer davantage ce point, mais seulement en tirer une conclusion : nous devons conserver la dimension du sacré dans la liturgie. La liturgie n'est pas une festivité, ce n'est pas une réunion agréable. Cela n'a vraiment aucune importance que le curé réussisse à développer des idées attirantes ou des élucubrations imaginaires.

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  • Liège : un séminaire sur le chant vieux romain avec Marcel Pérès

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    Du vendredi 20 décembre (17h00) au dimanche 22 décembre prochains (même heure), l’abbaye des Bénédictines de Liège (Bd d’Avroy, 54) accueille l’un des meilleurs spécialistes du chant médiéval : Marcel Pérès, directeur de l’Ensemble vocal « Organum » et du CIRMA (Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes) fondé en en 2001 à l’abbaye historique de Moissac (Midi-Pyrénées )

    Durant ce week-end, Marcel Pérès animera pour tous les amateurs du répertoire de l’antiquité tardive et du haut moyen âge, une session consacrée à l’une des sources de la composition des mélodies grégoriennes : le chant vieux romain.

    Redécouvert il y a plus d’un siècle, le chant vieux-romain n’a toujours pas reçu toute l’attention qu’il mérite, sa connaissance est pourtant essentielle pour comprendre l’histoire du chant grégorien, de sa notation et de sa pratique.

    Beaucoup de questions sur l’interprétation du chant grégorien trouvent des éléments de réponse dans ce chant de Rome. En dehors de certains cercles  musicologiques extrêmement restreints, ce répertoire est aujourd’hui inconnu des musiciens, des ecclésiastiques et du public. Pourtant il nous livre la plus ancienne version de la musique gréco-latine de l’antiquité tardive et représente le chaînon manquant entre le chant byzantin, le chant copte, le chant syriaque, la musique arabe et la musique occidentale.

    Marcel Pérès

    Cette session n’et pas réservée aux seuls spécialistes : elle est aussi ouverte à tous les amoureux du chant et aux esprits férus d’histoire de la musique ou de culture musicale.

     Renseignements : Académie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat : Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège

    E-mail : jpschyns@skynet.be Tél. +32 4.344.10.89 

    Site :    http://www.gregorien.com

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