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liturgie - Page 149

  • 3 novembre : festivités de la Saint-Hubert

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    Festivités de la Saint-Hubert :
    Fête Patronale. Folklore et Traditions (source)

    Patron des chasseurs depuis le 9ème siècle, St Hubert est aussi invoqué pour le succès des chasses et la protection des chiens et des chevaux. A Saint-Hubert, le 03/11/13 !

    Dès 9h, différentes animations prennent place devant la basilique avec des groupes folkloriques, un marché artisanal, des sonneries de trompes de chasse, des rassemblements de cavaliers, de chasseurs, de Compagnons de St Hubert, ou encore de lanceurs de drapeaux…

    Après la messe, vers 11h, a lieu la traditionnelle distribution de pains bénis et la bénédiction des animaux sur le parvis de l'église en présence des sonneurs de trompes de chasse.

    La cérémonie est suivie d'un marché artisanal avec dégustation et vente de produits locaux et animations diverses. 

    • 9h : Messe à l’autel de saint Hubert (Basilique)
    • 9h : Marché artisanal - Dégustation et vente de produits régionaux
    • 9h30 à 10h30 : Adoration du Saint Sacrement et permanence pour les confessions (crypte)
    • 10h : Sonneries de trompes de chasse, démonstrations de fauconnerie, lanceurs de drapeaux, démonstrations de dressage de chiens (centre ville)
    • 10h45 : Rassemblement et départ en cortège vers la Basilique (Place du Fays)
    • 11h : Grand-messe en l’honneur de saint Hubert par le Royal-Forêt Saint-Hubert et chantée par la chorale paroissiale.(Basilique)
    • Bénédiction des pains et imposition de la relique (Basilique)
    • 12h15 : bénédiction des animaux (devant la Basilique)
    • 13h : départ rallye équestre (Complexe sportif)

     

    Renseignez-vous
  • Liturgie : La réforme de la réforme est bien vivante

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    Lu sur le site du bimensuel « l’Homme Nouveau » :

    Dans son carnet La messe à l’endroit  (Éditions de L’Homme Nouveau, collection « Hora Decima »), l’abbé Claude Barthe disait – il le disait sous Benoît XVI – que l’on ne devait pas attendre des lois et règlements venant d’en haut pour opérer la réforme de la réforme, mais qu’elle était l’affaire des prêtres de terrain :

    « la réforme de la réforme consiste essentiellement dans des choix entre les diverses possibilités laissées par le nouveau missel. Très concrètement, c’est l’aspect systématique des bons choix qui fera la réforme de la réforme ».

    Une floraison d'ouvrages sur la question

    À plus forte raison est-ce vrai sous le Pape François, où l’on n’a plus l’exemple romain des cérémonies pontificales et de leurs petits coups de pouce réformateurs.

    De fait, les parutions de livres en ce sens continuent sous le nouveau pontificat, par exemple du père Giorgio Farè, Le due forme del rito romano (Cantagalli, 2013) ; de Daniele Nigro, I diritti di Dio. La liturgia dopo il Vaticano II (Sugarco, 2013, avec une préface du cardinal Burke). On peut faire entrer dans cette ligne, le petit livre tout récemment paru de Thierry Laurent, La liturgie de la messe geste après geste. Commentaire pastoral de la messe en sa forme ordinaire(Le Laurier, 116 p., 10 €).

     Une préface du cardinal Cañizares

    Laurent-livre.jpgL’abbé Thierry Laurent, prêtre du diocèse de Paris, a commencé son ministère sacerdotal dans le diocèse de Saint-Denis, et il vient d’être nommé aumônier du collège Stanislas, à Paris. Muni d’une préface extrêmement sentie du cardinal Cañizares, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin – « L’abbé Thierry Laurent nous a procuré beaucoup de joie… » –, il décrit, analyse, commente chaque rite. Et d’abord les choisit, car comme on le sait la nouvelle forme ordinaire est largement une liturgie à la carte, dans laquelle rien n’interdit, au contraire, d’opter pour le meilleur : « La messe peut débuter par l’aspersion d’eau bénite de tous les fidèles… L’autel est consacré… Il renferme les reliques des saints… », etc.

    Avec d’utiles rappels : « Le lecteur est en priorité celui qui est institué pour cela » (sur le croquis correspondant, c’est un clerc en surplis). Dans cette messe ordinaire, où selon les illustrations, l’autel est bâti sur trois marches, les chandeliers sont posés sur l’autel de part et d’autre de la croix, la messe est dite face au Seigneur, les fidèles s’agenouillent (par exemple, pour réciter le Confiteor !).

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  • An I du pontificat du Pape François : messe traditionnelle à Saint-Pierre de Rome

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    4SPO2.jpgA 11 heures, hier matin, samedi 26 octobre, les pèlerins Summorum Pontificum venus à Rome pour la fin de l’Année de la Foi en grand nombre (grosse présence de pèlerins italiens, avec une centaine de prêtres et séminaristes, diocésains pour la plus grande part) sont entrés dans la Basilique Vaticane pour participer à la messe pontificale célébrée par le cardinal Castrillón Hoyos. Ils étaient partis en une longue procession de la Chiesa Nuova, de l’autre côté du Tibre. La procession a passé le pont Saint-Ange et empruntant la Via de la Conciliazione, est entrée dans Saint-Pierre en chantant le Credo. Suivit un très beau pontifical, divinement accompagné, comme les précédents, par les chants de la Schola Sainte-Cécile de Paris, en présence de trois évêques, Mgr Pozzo, Secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, Mgr Schneider et Mgr Rifan, et de prélats, dont Mgr Perl, ancien Vice-Président d’Ecclesia Dei.

    Le sermon du cardinal Castrillón, prononcé avec une particulière vigueur, se félicitait de la liberté de ce qu’il nomme la « messe grégorienne », et invitait les assistants à la mission, lesquels ont apprécié le « nous » qu’avait choisi d’employer le cardinal, pour se montrer pleinement una cum populo Summorum Pontificum.

    Mgr Pozzo a lu le message adressé par le Pape et signé par Mgr Parolin, texte très cordial, sans la moindre restriction pour ces pèlerins accomplissant leur pieux itinéraire auprès des tombes des Apôtres, célébrant le Christ « dans le culte public de l’Église », et leur accordant sa bénédiction apostolique. D’un point de vue anecdotique, le texte est remarquable en ce qu’il salue non pas des personnes, mais un Cœtus fidelium, un groupe de fidèles, le Cœtus internationalis Summorum Pontificum, ce qui est rarissime, sinon unique, et qu’il est assurément le premier message signé par Mgr Parolin comme Secrétaire d’État.

    Référence : An I du pontificat du Pape François : messe traditionnelle à Saint-Pierre de Rome

     JPSC

  • Institut du Bon Pasteur : un nouveau recteur pour son séminaire

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    Sous la plume d’Alexandre Francheteau, sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « Élu second conseiller du supérieur général de l’Institut du Bon Pasteur le 31 août dernier, l’abbé Paul Aulagnier a aussi accepté de prendre en charge le Séminaire Saint-Vincent-de-Paul à Courtalain. Revenant sur les dernières élections, il nous fait part des changements touchant le séminaire en cette nouvelle année académique.

    Comment avez-vous reçu votre double charge ?

    Je suis reconnaissant à dom Antoine Forgeot, qui agissait en tant que commissaire plénipotentiaire, de sa décision de me nommer à la tête du séminaire, et à mes confrères, de la confiance qu’ils m’accordent en me conférant la charge de second assistant du Supérieur de l’Institut. Dans ces deux charges, j’espère pouvoir faire bénéficier mes confrères mais aussi les séminaristes, de l’expérience sacerdotale et pastorale que j’ai pu acquérir pendant mes années de sacerdoce, entre autres en tant que supérieur du district de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, de 1976 à 1994. Partisan d’une normalisation canonique de la FSSPX – opinion qui était loin d’être partagée par les autorités de la Fraternité –, j’ai présenté ma démission d’assistant du supérieur général en 2002, et l’on m’a prié de quitter la Fraternité en novembre 2003. J’ai rejoint l’Institut du Bon Pasteur en 2006.

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  • Notre Père : rendez-vous dans 50 ans

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    Sur le blog de « L’Homme Nouveau », le directeur de cette publication ne l’envoie pas dire aux « pasteurs » du troupeau :

    « La patience est une vertu fortement recommandée aux fidèles de l’Église catholique. Il a fallu un demi-siècle pour qu’une très mauvaise traduction du Notre Père soit abandonnée. C’est en 1966 que fut inventée une « version œcuménique » qui fut cependant critiquée par les plus sérieux de nos frères protestants et orthodoxes. Et ce n’est pas avant 2015 que la nouvelle version figurera dans les missels.

    Le combat de l'abbé Carmignac

    Entre-temps, des générations de fidèles auront demandé à leur Père de n’être pas soumis à la tentation. Des latinistes et exégètes compétents auront démontré que Dieu ne soumet pas à la tentation. En vain… jusqu’à maintenant. L’abbé Jean Carmignac, auteur d’une imposante étude de plus de 600 pages, Recherches sur le Notre Père, aura proposé une autre traduction, et subi d’innombrables humiliations en conséquence. Des fidèles du rang auront été qualifiés d’intégristes pour avoir rappelé la parole de saint Jacques : « Que dans la tentation nul ne dise : “C’est Dieu qui me tente” » (Jc 1,13).

    Peut mieux faire

    couvtraductionslit.jpgLa sixième demande du Pater révisé est ainsi formulée : « Et ne nous laisse pas entrer en tentation. » Elle est meilleure, mais demeure contestable – nous renvoyons aux explications données par le père Olivier Günst Horn, Vers de nouvelles traductions liturgiques, dont je recommande la lecture. Et je ne suis pas sûr que cela soit du bon français : si on entre en religion, état de stabilité, l’entrée en tentation a-t-elle le même caractère permanent ? Discutons-en. Rendez-vous dans 50 ans.

    Ici, Notre Père : rendez-vous dans 50 ans

    Bref, entre chèvres et choux postconciliaires, continuons à demander au Seigneur, comme avant le déluge: ne nous laissez pas succomber à la tentation…

    JPSC

  • Trois fêtes successives: 27 octobre, 1er et 3 novembre prochains

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
      

    DIMANCHE 27 OCTOBRE 2013 À 10 HEURES

    Fête du Christ-Roi

    Propre grégorien de la messe « Dignus est Agnus »

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus » (Xe s.), Credo IV (XVe s), Acclamations carolingiennes (VIIIe s.) 

    VENDREDI 1er NOVEMBRE 2013 À 10 HEURES

    Fête de la Toussaint

    Propre grégorien de la messe « Gaudeamus omnes »

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus » (Xe s.), Credo IV (XVe s.)

    Hymne de la Toussaint « Christe Redemptor Omnium » (IXe s.)

     

    DIMANCHE 3 NOVEMBRE 2013 À 10 HEURES

    Fête de saint Hubert, évêque de Liège

    Patron des chasseurs

    Propre grégorien de la messe des confesseurs pontifes « Statuit »,  Kyriale IV (Xe siècle), Credo IV (XVe s.)

    Airs de chasse à l’orgue

    AVEC LE CONCOURS DE LA SCHOLA DU SAINT-SACREMENT

    À L’ORGUE, PATRICK WILWERTH, professeur au Conservatoire de Verviers et Mutien-Omer HOUZIAUX, ancien organiste titulaire de la cathédrale de Liège

    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe

    Plus de renseignements : cliquez ici  http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • La demande d'obsèques religieuses resterait très forte, mais…

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    Selon le site de "La Vie":

    "Pas moins de 70 % des obsèques en France sont religieuses selon une étude menée par les Pompes funèbres générales que La Vie publie en exclusivité. Ce qui n'empêche pas une progression importante des obsèques civiles et de la crémation comme mode de sépulture.

    Les obsèques religieuses se maintiennent à un niveau très élevé en France. C'est la principale information d’une étude menée par le groupe OGF (Pompes funèbres générales) et que La Vie publie en exclusivité. Pas moins de 7 familles sur 10 ont recours à cette pratique. L'étude, basée sur une observation des convois funéraires du mois de juin dernier, montre aussi que le mode de sépulture est celui de l’inhumation dans la grande majorité des cas pour les obsèques religieuses. « Pour les Français, les funérailles sont de loin la cérémonie la plus importante, bien avant le mariage. Et ce besoin de rite semble même s’accroître », explique Tanguy Chatel, anthropologue et chargé de mission à l’Observatoire national de la fin de vie. Pour lui, le maintien relatif des obsèques religieuses reflète à la fois « le besoin universel du cultuel que les cérémonies civiles ne satisfont pas toujours », et « le besoin spirituel qui est en plein essor aujourd’hui ». 

    Par ailleurs, l'Eglise catholique « offre encore des repères et un lieu approprié et pratique pour accueillir des gens afin de rendre hommage au défunt, le tout indépendamment de la question du sens », constate Jean Ruellan, responsable de communication au groupe OFG et l'un des architectes de l'étude. On comprendrait ainsi pourquoi la part de funérailles religieuses dépasse largement celle des Français qui se disent croyants (60 %) et a fortiori celle des chrétiens pratiquants réguliers (5 %). 

    Mais cette remarquable constance ne doit pas faire oublier une progression, spectaculaire, des obsèques civiles et de la crémation. C'est le deuxième constat établi par cette étude. Les obsèques civiles sont passées de 25 % à 30 % en seulement cinq ans (par rapport à 2008, année de la première étude d'OGF). Parallèlement, le nombre de crémations se trouve également en forte hausse : 36 % en 2013 par rapport à 28 % il y a cinq ans. Une pratique qui ne suppose pas forcément le choix d’obsèques civiles (l'Eglise catholique déconseille la crémation, mais ne l'interdit pas ; les Eglises protestantes l'acceptent). Mais la tendance est clairement en faveur d’une cérémonie non religieuse. Celle-ci est choisie par une majorité (53 %) de ceux qui recourent à la crémation. 

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  • Du respect de la sainte communion

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    Monseigneur Jean-Yves Molinas, vicaire général du diocèse de Fréjus-Toulon, propose une formule avant la distribution de la communion pour les messes avec affluence de fidèles (et d’infidèles), Noël, Rameaux, Pâques, fêtes patronales, messe de mariage ou d’enterrement, etc. Cette formule prend en compte les dispositions rappelées par le Catéchisme de l’Église catholique n. 1385 et le Code de droit canonique de 1983 (can. 916) : « Celui qui est conscient d’un péché grave doit recevoir le sacrement de la réconciliation avant d’accéder à la communion ».

    Texte proposé :


    Pour recevoir dignement la communion, les fidèles – c’est-à-dire ceux qui ont reçu le baptême et ont fait leur première communion – doivent être dans de bonnes dispositions. Par respect pour le Corps et le Sang du Seigneur réellement présent, j’invite les fidèles qui ne sont pas dans les dispositions prévues par l’Église à avoir la charité de conserver une attitude de respect pour ce grand mystère de l’Eucharistie en s’abstenant de communier, ou, selon l’usage, de s’approcher avec les bras croisés sur la poitrine afin de recevoir une bénédiction sur le front.


    Ce texte a été diffusé dans le mensuel diocésain intitulé Église de Fréjus-Toulon, numéro 173, mai 2013, page 5.



    Pour approfondir les fondements doctrinaux, Lettre encyclique Ecclesia de Eucharistia (2003), nn. 37, 38.


    N. 37 : « L’Eucharistie et la Pénitence sont deux sacrements intimement liés. Si l’Eucharistie rend présent le Sacrifice rédempteur de la Croix, le perpétuant sacramentellement, cela signifie que, de ce Sacrement, découle une exigence continuelle de conversion, de réponse personnelle à l’exhortation adressée par saint Paul aux chrétiens de Corinthe : « Au nom du Christ, nous vous le demandons : laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5, 20). Si le chrétien a sur la conscience le poids d’un péché grave, l’itinéraire de pénitence, à travers le sacrement de la Réconciliation, devient le passage obligé pour accéder à la pleine participation au Sacrifice eucharistique. « Évidemment, le jugement sur l’état de grâce appartient au seul intéressé, puisqu’il s’agit d’un jugement de conscience. Toutefois, en cas de comportement extérieur gravement, manifestement et durablement contraire à la norme morale, l’Église, dans son souci pastoral du bon ordre communautaire et par respect pour le Sacrement, ne peut pas ne pas se sentir concernée. Cette situation de contradiction morale manifeste est traitée par la norme du Code de Droit canonique sur la non-admission à la communion eucharistique de ceux qui « persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste. »


    Sur les dispositions pour recevoir la sainte communion, voir l’instruction Redemptionis sacramentum (2004), nn. 82 à 86 (Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements).

     Réf. Distribution de la communion les jours d’affluence …Un rappel dont d’autres diocèses pourraient s’inspirer. JPSC

  • Summorum Pontificum, on continue...

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    Un pèlerinage Summorum Pontificum à Rome (une interview de l'abbé Barthe par P. Benoit parue sur le site de l'Homme Nouveau)

    Samedi prochain aura lieu à Rome, cœur de la chrétienté, le deuxième pèlerinage international Summorum Pontificum pour conclure l’Année de la foi. Son aumônier général est l’abbé Claude Barthe. Il nous en dit plus.

    • Vous êtes l’aumônier du pèlerinage Summorum Pontificum qui se déroulera samedi 26 octobre. De quoi s’agit-il ?

    L’abbé Claude Barthe : Ce pèlerinage est le deuxième du genre. L’an passé s’était mis en place un groupe ad hoc, le Cœtus Internationalis Summorum Pontificum (CISP), qui avait organisé un premier pèlerinage à Rome, à la Toussaint 2012, au début de l’Année de la foi, pour lequel s’étaient retrouvés des prêtres, religieux, séminaristes et fidèles du monde entier, attachés à ce que l’on nomme la liturgie selon la forme extraordinaire du rit romain. Il s’était achevé par une messe pontificale à Saint-Pierre du Vatican, célébrée par le cardinal Cañizares, Préfet de la Congrégation du Culte divin. Nous allons conclure l’Année de la foi, du 24 au 27 octobre prochains, par un pèlerinage semblable. Le CISP, présidé par un magistrat italien, Guiseppe Cappocia, et dont le secrétaire général est Guillaume Ferluc, aime qualifier de représentants du peuple Summorum Pontificum ceux qui viennent à Rome à cette occasion et qui, dans une grande diversité, appartiennent à des paroisses, des communautés religieuses, des communautés Ecclesia Dei, et aussi à la Fraternité Saint-Pie-X. Nous collaborons bien sûr fructueusement avec des organisations diverses petites ou grandes, des instituts religieux, instituts Ecclesia Dei, etc., mais pour que tout le monde se sente chez soi, ce sont les individus qui sont invités et qui prennent part comme tels aux cérémonies et aux actes de dévotion, de cette pérégrination vers le Tombeau de Pierre et auprès de son Successeur, la paroisse personnelle de forme extraordinaire de Rome, la Trinité-des-Pèlerins, constituant la base d’accueil, conformément à sa vocation qu’indique son titre.

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  • La nouvelle version du Notre Père, la victoire d'un camp ?

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    Le Notre Père nouvelle version n’est pas la victoire d’un camp !

    Le "boulevard Voltaire" propose un entretien au sujet de cette nouvelle version avec le Père Louis-Marie Guitton (responsable de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon)

    • Le pape propose une « nouvelle version » du Notre Père. Pourquoi maintenant ?

    Le bon Dieu a de l’humour… La popularité du pape François est telle et son invitation souvent répétée à nous « laisser surprendre » qu’on lui attribue maintenant cette nouvelle traduction du Notre Père. C’est en fait un travail de longue haleine, commencé en 1996, qui est en train d’aboutir, avec la reconnaissance donnée par Rome cet été, puis la publication de la traduction officielle au mois de novembre prochain. Cette traduction de la Bible pour la liturgie francophone, qui n’arrivera que dans quelques mois à la messe, lorsque les nouveaux lectionnaires auront été édités, prépare une autre traduction, qui suscitera sans doute beaucoup d’autres débats dans le monde francophone : celle du missel romain.

    • Peut-on y voir une invitation à l’unité pour les chrétiens ?

    La nouvelle traduction en français du Pater avait été annoncée le 29 décembre 1965, puis confirmée le 4 janvier 1966, dans un communiqué commun avec les représentants des chrétiens orthodoxes et réformés : on y précisait qu’elle serait commune aux trois confessions chrétiennes, dans un esprit d’unité. Les protestants ont déclaré, par la voix du pasteur Jean Tartier, que la nouvelle traduction est « de toute façon meilleure que l’ancienne ». De même Antoine Arjakovsky, orthodoxe, s’est réjoui car « l’ancienne formule de 1966 laissait sous-entendre que Dieu était à l’origine du mal ». Il est probable que l’on sera attentif à cette dimension œcuménique lors de la promulgation du missel, pour que l’on utilise la même formule dans les églises et dans les temples et que l’on puisse continuer à réciter ensemble cette prière.

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  • L’abbaye de Wisques (Saint-Omer) : rediviva

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    Octobre 2013 : une deuxième vie pour l’abbaye de Wisques, dans le Pas-de-Calais, grâce à un essaimage des Bénédictins de Fontgombault (congrégation de Solesmes). Premières images:

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    JPSC

  • La Rédemption et la liturgie

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    De notre ami Jean-Pierre Snyers :

    La Rédemption et la liturgie

    On ne le dira jamais assez, l'une des grandes vérités qui rend le Christianisme unique par rapport à toutes les autres religions est que nous sommes d'abord sauvés par grâce et non en vertu de nos propres mérites. En affirmant cela, je ne veux évidemment pas dire que notre manière de vivre n'a pas d'importance et qu'elle n'aura pas d'incidence sur notre salut éternel. Mais autant il est vrai que nos comportements doivent tendre vers le bien, autant il est vrai qu'ils ne suffisent pas pour être trouvé juste devant Dieu. Du péché, l'homme ne peut se sauver lui-même. Toutes les bonnes actions que nous pouvons faire ne suffiront jamais pour que nous méritions la vie éternelle. Sur ce point-là, nous sommes à des années-lumière de ceux qui croient qu'ils deviendront  purs à force de se réincarner. Seule la grâce de Dieu peut nous sauver. Comment ? Uniquement à travers le sacrifice accompli par le Christ sur la croix. Seul, son sang versé pour chacun de nous nous délivre du péché et de la mort. Nier cette réalité, c'est nier tout saint Paul. Fidèle à l'Ecriture, à travers la liturgie eucharistique, l'Eglise affirme avec force l'importance de la rédemption. Voici quelques exemples significatifs...

    Lors de la confession de nos péchés : « Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père ; toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous ; toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière. » Dans le Credo : « Pour nous les hommes et pour notre salut, il descendit du ciel. Crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau » A l'offertoire : « C'est Lui que tu as envoyé comme Rédempteur et Sauveur... Il étendit les mains à l'heure de sa passion afin que soit brisée la mort et que la résurrection soit manifestée ». A la consécration : « Au moment d'être livré et d'entrer librement dans la passion... Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps livré pour vous...Prenez et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de la nouvelle alliance qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés ... Faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils, nous t'offrons, Seigneur, la pain de la vie et la coupe du salut. » Avant la communion : « Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde, prends pitié de nous... Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. »

    Comme on le voit, il n'est pas possible d'être catholique (ni chrétien) sans accepter l'amour salvifique de notre Rédempteur. Puisse la catéchèse offerte par la liturgie nous aider à en prendre conscience.

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be