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liturgie - Page 153

  • La « Revolución » dans l’Eglise

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    Selon Jean Mercier sur son blog « paposcopie » :

    Depuis sept mois, le pape n’a cessé de dessiner les contours d’une révolution dans la façon d’exercer le pouvoir, qui touche en particulier les prêtres et les évêques. Mais la réforme en vue ne vise pas que la curie. Elle va se déployer tous azimuts, de la base au sommet.

    1. En finir avec le cléricalisme

    Cardinal-archevêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio ne cachait déjà pas sa détestation du cléricalisme, fustigeant les abus de pouvoir des prêtres, soit par ingérence dans la liberté des personnes, soit par excès d’autoritarisme. Depuis sept mois, à plusieurs reprises, le pape a vitupéré les prêtres et leur tendance à gérer l’accès aux sacrements avec une « mentalité de douaniers » et les appelle à « prendre l’odeur de leurs brebis ».

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  • Vient de paraître: Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle 3eme trimestre 2013

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    SOMMAIRE 

    Editorial : qu’est-ce qui est essentiel pour la foi ? 

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    L’encyclique « Lumen Fidei » : écrite à quatre mains

    Rio : les remèdes du docteur François

    Rome et la liturgie : sur quel pied danser ?

    Belgique : un nouveau Roi  Philippe, fils spirituel de Baudouin

    Liège accueille Mgr Delville

    Fontgombault : essaimage frontalier

    La K.U.L. va former des imams

    Benoît Poelvoorde : profession de foi

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    La vraie prière

    La troisième demande du Pater: « fiat voluntas tua »

    Quand l'Université s'intéresse au chant grégorien:

    Révisons notre catéchisme : Benoît XVI expose le dogme du péché originel…

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. , Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE. 

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

  • Eglise : de nouvelles tensions autour des formes des célébrations liturgiques ?

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    C'est ce que l'on peut conclure à la lecture de ce qui suit et a été publié sur chiesa.espresso par le vaticaniste Sandro Magister :

    TROIS RAISONS POUR UNE INQUIÉTUDE

    Dans le domaine de la liturgie, le pape Bergoglio a pris jusqu’à maintenant deux décisions publiques.

    La première est celle qui a fait le plus de bruit : l’interdiction faite à la congrégation des religieux franciscains de l'Immaculée de célébrer la messe selon le rite ancien :

    Pour la première fois François contredit Benoît

    Cette interdiction a été perçue comme une limitation apportée à la liberté de célébrer la messe selon le rite ancien que le pape Benoît a donnée à tout le monde par le motu proprio "Summorum pontificum" de 2007.

    L'intention du pape Ratzinger – exprimée dans une lettre adressée aux évêques du monde entier – était de rendre à la liturgie catholique la "splendeur de vérité" masquée par de très nombreuses innovations postconciliaires, grâce à un enrichissement réciproque des deux formes du rite romain, l’ancienne et la moderne.

    En revanche l'opinion du pape François à ce sujet est plus restrictive. Dans l’interview qu’il a accordée à "La Civiltà Cattolica", il a déclaré que la possibilité de célébrer la messe selon le rite ancien est une simple concession à la nostalgie de "personnes qui ont cette sensibilité".

    Bergoglio n’est pas tendre avec les traditionalistes. Dans la même interview, il a jugé "préoccupant le risque d’idéologisation du 'vetus ordo', son instrumentalisation". Et, en deux autres occasions, il les a qualifiés de partisans d’une "restauration d’attitudes et de formes dépassées qui, même au point de vue culturel, ne peuvent pas être significatives".

    *

    La seconde décision qui a été prise par le pape François dans le domaine de la liturgie a été de remplacer en bloc les cinq consulteurs du service des célébrations pontificales.

    Alors que les consulteurs précédents étaient en harmonie avec la manière de célébrer de Benoît XVI, on voit au contraire réapparaître, parmi les nouveaux, quelques-uns des plus ardents partisans des innovations introduites pendant le pontificat de Jean-Paul II sous la direction de Piero Marini, qui était alors maître des cérémonies pontificales.

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  • Oubli ou omission ? Quand un prêtre des Pays-Bas est sanctionné.

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    Quand la presse titre : "Pays-Bas : un prêtre suspendu pour avoir oublié son texte", on peut être surpris par un tel intitulé quand on prend connaissance des faits. Voici ce qu'on peut lire sur le Figaro

    ... Le diocèse d'Utrecht, aux Pays-Bas, a annoncé mardi la suspension de Harry Huis in 't Veld, un prêtre catholique de 64 ans de la localité de Vinkeveen. En avril dernier, lors de la cérémonie du Jeudi saint, il n'avait pas prononcé les mots de la consécration lors de l'Eucharistie. La communion a été invalidée et le prêtre ne pourra pas officier pendant un an, selon une décision du diocèse.

    Lors de la cérémonie à l'église de la paroisse Sint Johannes de Doper (Saint-Jean-Baptiste), «le prêtre n'a pas prononcé tous les mots de la consécration du pain et du vin, ce qui rend celle-ci et la communion qui a suivi invalides», a déclaré Hans Zuijdwijk, le porte-parole de Willem Jacobus Eijk, cardinal archevêque d'Utrecht, dont dépend la paroisse Saint-Jean-Baptiste. Lors de la consécration de l'hostie, le prêtre n'a, notamment, pas prononcé les mots qui transforment le pain et le vin en corps et sang du Christ, selon la tradition catholique: «Ceci est mon corps livré pour vous» et «ceci est mon sang livré pour vous».

    La paroisse déjà connue pour ses oublis

    C'est le prêtre lui-même qui s'est dénoncé auprès de sa hiérarchie à Utrecht. Selon le diocèse, il ne s'agit pas d'un oubli de quelques mots, c'est l'ensemble de la prière eucharistique qui a été oubliée. Cet oubli est très «grave» parce qu'il invalide la totalité de la célébration du Jeudi saint, le jour même où l'Église catholique célèbre l'institution de l'Eucharistie en commémorant l'épisode de la Cène, lorsque le Christ a partagé le pain et le vin avec ses apôtres. «Il s'agit du sacrement le plus important et les fidèles qui étaient venus communier n'ont, en fait, pas pu le faire», a ajouté Hans Zuijdwijk.

    Selon le diocèse, cette paroisse est habituée aux «manquements» aux textes sacrés lors de célébrations, rapporte le site d'informations néerlandais ad.nl. À la suite de ces précédents faux pas, le diocèse avait d'ailleurs mis explicitement en garde le prêtre contre des sanctions en cas de nouvel oubli. «Le cardinal a donc décidé de suspendre le prêtre, qui ne pourra pas célébrer de messe pendant un an», a expliqué le porte-parole.

    Même s'il avait espéré une punition moins lourde, Harry Huis in 't Veld a déclaré avoir compris la décision du cardinal.

    Il est donc beaucoup plus approprié de parler d'omission - et d'omission volontaire - plutôt que d'oubli. Il s'agit bien d'une manifestation publique de la part d'un clerc exprimant sa volonté de se distancer à l'égard de ce que veut faire l'Eglise lorsqu'est célébrée l'Eucharistie. On comprend dès lors que son évêque ait pris acte de cette attitude et ait sanctionné son auteur.

  • François : Quo vadis ?

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    Sur son site « Pro liturgia », dédié à l’usage du chant grégorien dans la  liturgie fidèle à la réforme issue du concile Vatican II,  Denis Crouan exprime, au-delà des questions liturgiques, une inquiétude (billet d’humeur peut-être excessive, justifiée ou non, là n’est pas le sujet) qui est loin d’être isolée. Il faut aussi y être attentif car, si l’on perd le centre, où est alors la périphérie ? 

    « Une chose est certaine : l’arrivée du Pape François a fait naître deux courants au sein de l’EgliseCelui des admirateurs du style de Jorge Bergoglio, et celui des dubitatifs.

    Remarquons que ceux qui admirent le style du Souverain Pontife fonctionnent souvent « à l’affectif » : ce qui leur plaît chez ce Pape, ce sont ses tweets, les coups de fil qu’il donne, sa façon de se faire tutoyer, son goût pour ce qui « fait » simple, sa passion pour le foot... Mais construit-on l’Eglise universelle sur de telles bases fluctuantes ? L’affectif des fidèles les plus versatiles peut-il tenir lieu de théologie ?

    De leur côté, les dubitatifs font remarquer que, depuis qu’il a succédé au Pape Benoît XVI, le Pape François multiplie des propos - parfois contradictoires - et lance des quantités d’idées sans qu’on puisse savoir l’objectif qu’il cherche à atteindre. 

    De fait, il n’a pour l’instant publié aucun document solide et clair sur lequel les fidèles puissent se baser pour comprendre la ligne pastorale qu’il entend suivre. Tout ce que l’on constate, c’est que le Pape Bergoglio s’emploie obstinément à « détricoter » ce qu’ont fait ses prédécesseurs. Et quand on dit « obstinément », ce n’est pas un vain mot. Car François est obstiné ; et sous des apparences de « pape ouvert » et « à l’écoute », il met peu à peu en place un gouvernement très personnel, pour ne pas dire autoritaire. Ne l’a-t-il pas dit lui-même en créant son Conseil de huit cardinaux ? Il ne veut que des gens qui pensent comme lui... D’où une question qui surgit immédiatement : à quoi servira ce nouveau Conseil dont le rôle se limitera à dire « amen » à tout ce qu’entreprendra le Souverain Pontife ?

    Pour le moment, en tout cas, les dubitatifs constatent que le Pape François n’a ni le souci de la liturgie « source et sommet de la vie de l’Eglise », comme l’enseigne le Concile, ni le souci d’encourager les simples prêtres qui font vaillamment leur travail pastoral dans des conditions souvent difficiles, ni le souci d’indiquer clairement aux fidèles la direction à prendre pour se maintenir dans la foi reçue des Apôtres. 

    Alors que Benoît XVI comparait l’Eglise à une barque qui prend l’eau de toute part, François affirme qu’au contraire, elle se porte très bien. « Ça commence à nous inquiéter sérieusement », disait un prêtre, curé de paroisse, qui se faisait le porte-parole de ses confrères. Et il ajoutait : « Je crois que cette inquiétude est même partagée par un certain nombre de nos évêques qui, passé le moment d’euphorie qui a suivi l’élection de Jorge Bergoglio, sont de plus en plus silencieux. Ce qui n’est pas trop dans leurs habitudes. » Finalement, c’est vrai, la seule question qu’on aimerait poser au Pape est : « Où nous conduis-tu ? » (Ou bien « nous conduisez-vous » pour ceux qui n’ont pas encore adopté le style bergoglien). La réponse est peut-être dans le fait que le Pape François ne sait mesurer l’Eglise universelle qu’à l’aune de l’Eglise sud-américaine, sans chercher à connaître les mentalités nord-américaines, européennes, africaines, asiatiques... 

    Il y a peut-être un moyen de comprendre la « stratégie pastorale » du Pape François. C’est d’aller voir comment se portait le diocèse de Buenos Aires quand Jorge Bergoglio y était Cardinal. C’est ce qu’ont fait certains internautes. Et ce qu’ils ont découvert n’a fait que les inquiéter davantage encore : catéchèse minimaliste, liturgies démantibulées et passablement laides (communion données dans des corbeilles que les fidèles se passent les uns aux autres), séminaire diocésain dont le site internet laisse deviner que les vocations ne sont pas nombreuses. Alors, quelle Eglise veut nous donner François ? Une Eglise éclatée qu'il n’arrivera plus à diriger lui-même tellement il aura voulu la chambouler selon ses seules vues et sans plan clairement tracé ?"

    Réf. L'ACTUALITE DU 5 OCTOBRE 2013

    Il ne faudrait pas que la célébration du cinquantenaire de Vatican II se clôture par l’ouverture d’un front supplémentaire de dissensions internes.

    JPSC

  • Monseigneur Léonard déclare la guerre aux crémations

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    Un titre abusif pour un information confuse lue dans la « Libre », qui poursuit en citant l’agence « Belga » :

     «  Le nombre de crémations en Belgique ne cesse pourtant de grimper ces dernières années.

    ‘« Monseigneur Léonard réclame le retour des croyants dans les églises pour les enterrements et a dès lors décidé d'interdire les célébrations religieuses dans les crématoriums dès 2015, peut-on lire samedi dans Sudpresse , Het Nieuwsblad et  De Standaard. Dès 2015, les prêtres ne pourront se rendre dans les crématoriums que pour y prononcer de petites prières, d'une dizaine de minutes pas plus, et ne pourront donc plus y tenir des offices complets, ce qui se fait pourtant aujourd'hui lors de quatre crémations sur dix.

    Le but est de "faire revenir les croyants dans les églises pour les funérailles", précise Monseigneur Léonard. Un courrier en ce sens a été envoyé à tous les prêtres du pays.

    Une décision prise non pas contre les crématoriums mais en faveur des églises, insiste le porte-parole de l'Eglise, Tommy Scholtes, qui précise que la décision a été prise en concertation avec l'ensemble des évêques.

    Le nombre de crémations en Belgique ne cesse pourtant de grimper ces dernières années, avec 55.741 crémations enregistrées l'an passé »

    Réf. Monseigneur Léonard déclare la guerre aux crémations

    Au lieu d’y aller de leurs propres commentaires biaisés, l’agence « Belga » et « La Libre » auraient mieux fait de préciser clairement si cette heureuse décision était le fait de Mgr Léonard pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles ou de tous les évêques de Belgique pour l’ensemble des diocèses du pays, ce qui semble être le cas si un courrier en ce sens a été envoyé à tous les prêtres du pays.

    JPSC

  • Dimanche 6 octobre 2013 : messes grégoriennes à Liège et à Malmedy

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     LIEGE - EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège 

    DIMANCHE 6 OCTOBRE 2013 À 10 HEURES

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS

    Missel de 1962

    XXe Dimanche après la Pentecôte

     Propre grégorien de la messe «Omnia quae fecisti »

    Parmi toutes les messes dominicales de l’automne liturgique, celle-ci est certainement la plus recueillie, toute empreinte de la nostalgie du ciel et des douleurs de l’exil, avec l’offertoire extrait du célèbre psaume 136 qui évoque l’exil du peuple juif à Babylone : « super flumina Babylonis », sur les bords des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, nos harpes suspendues aux saules tandis que nous évoquions ton souvenir, Sion. L’Alléluia, particulièrement beau, évoque, en regard de la peine,  l’espérance : « paratum cor meum », mon cœur est prêt à recevoir le Seigneur à son retour ; nous touchons déjà les cordes pour célébrer l’éternel cantique de Pâques…

    SCHOLA DU SAINT-SACREMENT -

    À L’ORGUE, PATRICK WILWERTH, Professeur au Conservatoire de Verviers

     

    MALMEDY

    PREMIER DIMANCHE DU MOIS - PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

    Célébrée en latin (missel de 1962) par M. l’abbé Jean SCHOONBROODT, Chapelain au Sanctuaire de Banneux et  à l’église du Saint-Sacrement à Liège

    DIMANCHE 6 OCTOBRE 2013 A 18 HEURES 

    EGLISE DES CAPUCINS

    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy

    CELEBRATION DU VINGTIEME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE

    Propre grégorien de la messe « Omnia qua fecisti nobis, Domine » (Seigneur, tout ce que tu as fait pour nous) et Kyriale XI « Orbis factor »

    Motets polyphoniques « Panis angelicus» (Claudio Casciolini, 1697-1760) et « Jesu, Salvator Mundi » (Menegali, circa 1700)

    Cantiques « Tandis que le monde proclame »» et «Maria zu lieben»

     Schola des capucins - A l’orgue : Michèle Baron et Léonard Aussems

     Renseignements : L. Aussems  tél. 080.33.74.85  

  • Mensuel "La Nef": le numéro d'octobre 2013 vient de paraître

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     Bienvenue

    La grande interview du pape François aux revues jésuites a visiblement beaucoup déconcerté ou surpris. C’est compréhensible, il convient cependant de prendre un peu de recul et d’analyser ses propos avec un esprit de nuance, ce que nous essayons de faire dans ce numéro d’octobre.
    Pour nous, ce mois d’octobre est marqué par le blog de La Nef qui est lancé avec une personne pour s’en occuper: n’hésitez pas à le consulter, il montera peu à peu en puissance dans les semaines et les mois à venir.
    A bientôt donc sur notre blog.

     

    Christophe Geffroy, Directeur de La Nef

    Sommaire du n°252 d'octobre 2013              FIC73476HAB33.jpg

    SOMMAIRE DU N°252 D’OCTOBRE 2013

    ÉDITORIAUX
    La foi est première, par Christophe Geffroy
    Quelle écologie humaine ?, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Mgr Pietro Parolin, un nouveau Secrétaire d’État, par Jacques de Guillebon
    Joie à la Garde, entretien avec le Père Marc
    Hommage à l’abbé Chanut, par l’abbé Christian Gouyaud
    La Schola Saint-Grégoire, entretien avec le TRP Dom Hervé Courau
    Le blog de La Nef relancé, entretien avec Louis Jamin
    Vie de l’Église : La folie du genre, par Loïc Mérian
    Entrées 2013 aux séminaires : un signe des temps ?, par l’abbé Laurent Spriet 
    Syrie et Égypte : l’Occident aveuglé, par Annie Laurent 
    Géopolitique d’abord : Syrie : un désastre !, par Paul-Marie Coûteaux 
    Lettre ouverte à ceux qui veulent vraiment gagner, par Henri Hude 
    Chronique Vie : N’oubliez pas l’avortement, par Pierre-Olivier Arduin 

    ENTRETIEN
    La kénose, sagesse de Dieu, entretien avec le Père Nicolas Buttet 

    DOSSIER : LE POPULISME
    Le populisme : essai de définition, par Jacques de Guillebon 
    Quelques raisons expliquant le populisme, par Christophe Geffroy 
    Un conservatisme politique, entretien avec Vincent Coussedière 
    Populisme et patriotisme, par le Père Bernard Peyrous 
    La Manif pour tous, un populisme français ?, par Guillaume Bernard 
    Extrémiste !, par Michel Toda 
    Le populisme en Europe, par Marine Tertrais 
    La « politique du peuple », par Falk van Gaver
    Sorel populiste ?, par Falk van Gaver 
    Le populisme selon Christopher Lasch, par Falk van Gaver 
    La révolte de Ludd, par Falk van Gaver 

    VIE CHRÉTIENNE
    La soif de la foi (6/6), par un moine de Solesmes 
    Question de foi x « Slava Rossii ! », par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Catholiques et Juifs dans la France de Vichy, par Limor Yagil 
    Au fil des livres : Retour à saint Benoît, par Philippe Maxence 
    Notes de lecture, chroniques musique, sortir, cinéma,
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : François Huguenin 
    Portrait : André Bonnet, par Marine Tertrais 

    BRÈVES 
    Toutes les annonces du mois en ligne

    Réf.ici : Bienvenue

  • Wisques (Nord Pas-de-Calais) : arrivée des frères de l’Abbaye Notre Dame de Fontgombault

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    Nous en avions déjà parlé ici L'abbaye de Fontgombault reprend l'abbaye Saint-Paul de Wisques et l’essaimage se concrétise cet automne, aux portes de la Belgique :

    « Depuis le mois de janvier dernier, tous les deux mois environ, les frères de Fontgombault destinés à venir en aide à notre communauté sont venus, par équipe de quatre, passer trois semaines-un mois chaque fois, à l’Abbaye Saint Paul, en vue de préparer leur arrivée définitive. C’est ainsi que l’orgue de la chapelle vient d’être restaurée, grâce à la générosité de l’Association des Amis de Wisques.

    L’arrivée des frères est fixée au Jeudi 10 octobre prochain. Dom Jean Pateau, Abbé de Fontgombault, accompagné de son prédécesseur, Dom Antoine Forgeot, conduira les 13 frères qu’il a choisis pour mener à bien la reprise de notre Abbaye.

    À 9 h 45 notre évêque, Mgr Jaeger, présidera la messe où les prêtres des deux communautés concélébreront.  Tous les fidèles qui le désirent pourront assister à cette eucharistie et s’unir à notre prière.

    Par la suite, mais en privé, dans la salle du Chapitre, le Père Abbé de Solesmes, Dom Philippe Dupont, supérieur général de la Congrégation bénédictine de Solesmes, nommera Dom Jean Pateau, Abbé de Fontgombault, comme « Abbé administrateur de l’Abbaye Saint Paul ». Et il reviendra à ce dernier  d’organiser le monastère en donnant à chacun de ses moines les diverses charges nécessaires à la bonne marche de l’Abbaye.

    A compter du Vendredi 11 octobre, l’Abbaye Saint Paul adoptera les us et coutumes de l’Abbaye de Fontgombault ; en particulier la messe selon le ‘Rite extraordinaire’.

    La communauté se recommande à vos prières et vous assure des siennes. »

    Réf. :  Wisques (Nord Pas-de-Calais)  arrivée des frères de l’Abbaye Notre Dame de Fontgombault

    JPSC

  • C’est la rentrée au Séminaire de la Communauté Saint-Martin !

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    Photo des séminaristes de 1e année de la Communauté Saint-Martin, devant leur futur séminaire d’Evron (Mayenne).

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    Voilà qui devrait faire réfléchir certains pasteurs diocésains dont les séminaires sont durablement vacants. Rendons grâce au Seigneur d’avoir permis à Mgr Guérin de fonder - malgré l'opposition de l'épiscopat français de l'époque - une telle Communauté qui s’applique à recevoir les enseignements de l’Eglise et à les mettre en œuvre.

    Ici: 27/9/2013 

    La Communauté Saint-Martin forme des prêtres pour subvenir aux besoins des diocèses des pays où la pénurie de vocations se fait durablement sentir. Suivez notre regard…

    JPSC

  • Peut-on relire l’évangile à la lumière de la culture contemporaine ?

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    C’est tout le problème de Vatican II . Vini Ganimara a posé la question à l’abbé Claude Barthe pour l’ « Osservatore Vaticano » :

    « Nous écoutions hier soir, sur Radio-CourtoisiePhilippe Maxence,Guillaume de Thieulloy et l’abbé Claude Barthe parler du livre de Roberto De MatteiVatican II. Une histoire à écrire (éditions Muller).

    Nous avons demandé à l’abbé Barthe de nous dire comment il sentait les propos tout récents du Pape à propos justement du Concile dans son entretien donné à La Civiltà Cattolica et à Études « Vatican II fut une relecture de l’Évangile à la lumière de la culture contemporaine. Il a produit un mouvement de rénovation qui vient simplement de l’Évangile lui-même. Les fruits sont considérables. Il suffit de rappeler la liturgie. Le travail de la réforme liturgique fut un service du peuple en tant que relecture de l’Évangile à partir d’une situation historique concrète. Il y a certes des lignes herméneutiques de continuité ou de discontinuité, pourtant une chose est claire : la manière de lire l’Évangile en l’actualisant, qui fut propre au Concile, est absolument irréversible. Il y a ensuite des questions particulières comme la liturgie selon le Vetus Ordo. Je pense que le choix du pape Benoît fut prudentiel, lié à l’aide de personnes qui avaient cette sensibilité particulière. Ce qui est préoccupant, c’est le risque d’idéologisation du Vetus Ordo, son instrumentalisation ».

    L’abbé Barthe nous répond : « “Vatican II fut une relecture de l’Évangile à la lumière de la culture contemporaine”. Tout concile, le concile de Nicée, le concile de Trente, est une lecture de l’Évangile, plutôt qu’une relecture. Et on peut caractériser le champ et la portée de cette lecture, pour chaque concile, de manière précise (explicitation christologique, définitions sur le sacerdoce, la messe, les sacrements, la grâce). Pas pour Vatican II. Que la relecture faite par Vatican II le soit à “la lumière de la culture contemporaine” est précisément tout le problème de la part discutable tant du Concile que de la réforme liturgique : le grand écart d’une acculturation de l’Évangile dans une “culture” construite contre l’Évangile »

    Référence sur « Riposte catholique » :« C’est tout le problème de Vatican II » : propos de l’abbé Claude Barthe

    JPSC 

  • Quatre universitaires prennent la défense des franciscains "punis" par François

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    Quatre universitaires ont envoyé au Vatican un exposé critiquant l'interdiction qui a été faite aux franciscains de l'Immaculée de célébrer la messe selon le rite ancien. "C'est une sanction qui est en contradiction flagrante avec le motu proprio 'Summorum pontificum' de Benoît XVI"  (Sandro Magister www.chiesa)

    ROME, le 17 septembre 2013 – L’interdiction faite par le pape François aux franciscains de l'Immaculée de célébrer la messe selon le rite ancien continue à susciter de nombreuses et vives réactions.

    Un article avait été publié sur cette question par www.chiesa, le 29 juillet, sous le titre :

    > Pour la première fois François contredit Benoît

    En réalité, cette liberté de célébrer la messe selon le rite ancien que le pape Joseph Ratzinger avait assurée à tous par son motu proprio "Summorum pontificum" n’a plus une portée universelle, parce que son successeur l’a retirée à une congrégation religieuse et aussi, par conséquent, aux fidèles qui assistaient aux messes qu’elle célébrait.

    Avec des contrecoups qui touchent l’Église tout entière.

    Beaucoup de gens qui sont attachés à la tradition craignent en effet que cette restriction apportée à un élément majeur du pontificat de Benoît XVI ne devienne rapidement une limitation plus générale.

    Tandis que, dans le camp opposé, d’autres souhaitent que la messe selon le rite ancien soit rejetée définitivement dans le passé et saluent l’interdiction faite par le pape François aux franciscains de l'Immaculée comme un premier pas dans cette direction.

    Les franciscains de l'Immaculée ont obéi. Mais il y a des gens qui ne se sont pas inclinés et qui ont envoyé au Vatican une critique serrée du décret par lequel la congrégation pour les religieux – avec l’approbation explicite du pape – a interdit à ces franciscains de célébrer la messe selon le rite ancien.

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