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Histoire - Page 173

  • Les 45 ans des éditions "L'Age d'Homme"

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    LES 45 ANS DES EDITIONS L’AGE D’HOMME
    1966-2011
    HOMMAGE A VLADIMIR DIMITRIJEVIc


    Andonia Dimitrijevic et toute l’équipe de L’Age d’Homme
    vous invitent
    LE SAMEDI 26 NOVEMBRE 2011 (14-19H)
    MAIRIE DU VIe ARRONDISSEMENT
    PLACE ST-SULPICE (75006 PARIS)
    HOMMAGE A NOTRE FONDATEUR ET DIRECTEUR VLADIMIR DIMITRIJEVIc (1934-
    28 JUIN 2011)
    FLORILEGE DES EDITIONS L’AGE D’HOMME : LES PLUS BELLES HISTOIRES
    EDITORIALES
    RENCONTRES AVEC LES DIRECTEURS DE COLLECTIONS ET DE REVUES, ET LES
    AUTEURS
    LECTURES D’EXTRAITS D’OEUVRES DE GRIPARI, HALDAS, VOLKOFF… PAR GUY
    MOIGN ET NELL REYMOND
    FILMS : SABLIER DU SIECLE. PIERRE MARIE GALLOIS, PAR CLAUDE HERDHUIN
    (AVANT-PREMIERE MONDIALE) ; PERSONNE DEPLACEE. PORTRAIT DE VLADIMIR
    DIMITRIJEVIc, PAR JEAN-CLAUDE BONNEAU ET LE PERE NICOLAS OZOLINE)
    LIBRAIRIE L’AGE D’HOMME ET VENTE DE LIVRES RARES
    EXPOSITION DE PHOTOS D’ECRIVAINS DE L’AGE D’HOMME PAR LOUISMONIER
    CHOEUR ORTHODOXE SAINT SIMEON DE LA CATHEDRALE SERBE SAINT SAVA A
    PARIS, DIRIGE PAR NANA PERADZE
    EXPOSITION DES CARNETS DE DESSINS DE VLADIMIR VOLKOFF
    CONCERT BALKANIQUE SOUS LA DIRECTION DE DRAGOSLAV DJURIC


    pour tout renseignement
    Librairie L’Age d’Homme - 5 rue Férou 75006 PARIS - 01 55 42 79 79
    lagedhomme@orange.fr lydwine.helly@free.fr 06 75 87 17 02
    http://librairieagedhomme5rferouparis.blogspot.com/

  • 11 novembre : un lieu de souvenir, le "boyau de la mort"

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    13_kl.jpgLe site du Musée Royal de l'Armée évoque le "boyau de la mort" à "Dixmude" :

    "Ce site exceptionnel est aussi (et surtout?) un endroit où des hommes ont souffert. Des milliers de soldats belges ont livré dans cette région marécageuse une guerre des tranchées, une guerre d’usure, une guerre sans fin, une guerre atroce. Un trop grand nombre y a perdu la vie en défendant nos libertés. ..."

    Effectivement, cette guerre atroce, aboutissement d'une surenchère nationaliste absurde, a coûté la vie à de nombreux soldats et plongé notre pays - que protégeait un illusoire statut de neutralité - dans la désolation. C'est l'occasion de se souvenir que, face à ces évènements, la cohésion nationale fut exemplaire et que l'attitude du Roi valut à notre pays un respect et une estime qui dépassèrent largement nos frontières. C'est aujourd'hui l'occasion de s'en souvenir; c'est aussi un "devoir de mémoire" à l'égard de ceux qui sont morts dans des circonstances épouvantables pour un pays que l'on dépèce à présent au nom d'intérêts particuliers et de calculs mesquins.

  • " Intégristes " : d’où vient ce sobriquet ?

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    templarcros.jpgSans remonter au déluge, on peut noter que dans ses « Mémoires d’outre-tombe », Chateaubriand (1768-1848) emploie déjà des termes comme politicanti  et zelanti  pour opposer les catholiques libéraux aux catholiques rigoureux.. Mais le terme « intégriste », aujourd’hui marqué d’une note d’infamie par les « progressistes », n’est pas aussi ancien, comme l’explique Jean Madiran dans un article paru hier :

    « Dans sa guerre impitoyable contre « les intégristes », La Croix les englobe souvent dans une qualification supplémentairement dépréciative, elle dit : « les groupuscules intégristes ». Elle vient encore de le refaire sous la signature d’Isabelle de Gaulmyn. « Groupuscules », même au pluriel, constitue un dénigrement calomnieux, comme on peut s’en rendre compte en constatant que La Croix y inclut même la Fraternité Saint-Pie X, qui à elle seule, par son importance numérique et morale, montre que le terme « groupuscules », en parlant des « intégristes », est un mensonge gratuit.

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  • Une réalité historique occultée : les esclaves chrétiens en Méditerranée

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    Sur le site des Archives de Sciences Sociales des Religions, nous trouvons ce compte-rendu d'un livre paru en 2006 : Robert C. Davis, Esclaves chrétiens, maîtres musulmans. L'esclavage blanc en Méditerranée (1500-1800), Cahors, Éditions Jacqueline Chambon, 2006, 335 p.

    "L'une des scènes les plus populaires de Molière est celle où le fourbe Scapin extorque cinq cents écus à Géronte en lui faisant croire que son fils Léandre a été emmené à Alger comme esclave. « Que diable allait-il faire dans cette galère ? » se lamente Géronte, qui finit par lui remettre cet argent, le prix de la rançon. Cet épisode des « Fourberies de Scapin », exposé sur le mode comique, révèle en fait une pratique relativement fréquente et, en tout cas, dramatique que Robert C. Davis présente et analyse dans ce livre passionnant sur l'esclavage des chrétiens par les Turcs et leurs corsaires algérois, tunisiens et tripolitains. L'esclavage des Blancs, explique l'auteur, minimisé et tenu pour relativement doux en comparaison de celui des Noirs dans les Amériques, offre pourtant des chiffres qui montrent l'étendue d'une activité qui se maintiendra jusqu'au xixe siècle et ne disparaîtra qu'avec l'installation du colonialisme français...

    lire la suite ici : http://assr.revues.org/3905?&id=3905

    Carmen Bernand, « Robert C. Davis, Esclaves chrétiens, maîtres musulmans. L'esclavage blanc en Méditerranée (1500-1800) », Archives de sciences sociales des religions [En ligne], 136 | octobre - décembre 2006, document 136-30, mis en ligne le 12 février 2007. http://assr.revues.org/3905

  • 11 novembre : in memoriam

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    soldat.jpgDe Gérard Leclerc dans « France Catholique » :

    « Dans trois ans, nous célébrerons le centenaire du déclenchement de la Première guerre Mondiale. L’éloignement dans le temps nous a rendu étrange cette formidable déflagration, où l’Europe s’est trouvée saignée à blanc, avec le massacre de ses garçons de vingt ans. Nous comprenons difficilement, dans l’Europe pacifiée d’aujourd’hui, comment les peuples ont pu se jeter sauvagement les uns contre les autres. Cela paraît si invraisemblable que certains tentent d’opposer les populations à leurs dirigeants, comme si ceux-ci avaient conduit les nations au massacre sans le consentement des citoyens. C’est une pure légende, comme le montre Jean Sévillia dans son dernier ouvrage [1], en dépit des mouvement de révolte de 1917, motivés par l’échec de l’offensive Nivelle. C’est le patriotisme unanime de l’armée française qui a permis l’offensive finalement victorieuse de 1918.

    Certes, on peut déplorer cette « guerre civile européenne », en déduire les conséquences désastreuses dont la plus grave est l’invention et l’essor des totalitarismes qui conduiront au second conflit mondial. On accuse les « nationalismes » à juste raison, mais il faut comprendre la genèse de leur éclosion. C’est la disparition de l’Europe ancienne, sous les coups de la Révolution française et de l’Empire napoléonien, qui a conduit à l’instabilité du continent, avec la montée en puissance des idéologies et l’apparition de ce qu’Alphonse Séché (1876-1964) appelait « les guerres d’enfer ». En d’autres termes, l’histoire avançait dans le sens prévu par le stratège prussien Carl von Clausewitz (1780-1831), jusqu’à la montée aux extrêmes.

    Heureusement, les nations européennes ont désormais établi entre elles un pacte de paix durable, ayant enfin compris que tout conflit interne à leur continent est suicidaire. Le monde n’est pas pour autant en paix. Nous vivons sous la menace d’autres conflits et notre propre armée est toujours engagée sur des terrains extérieurs, en Afghanistan par exemple. La paix universelle constitue la plus difficile des conquêtes. »

     [1] Jean Sévillia, Historiquement Incorrect, Fayard, 360 pages, 20 e.

    Ici :11 novembre - France Catholique

  • L'Eglise catholique, bouc émissaire de la RTBF

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    La RTBF programme ce jeudi une émission qui est déjà passée sur plusieurs antennes (notamment sur Arte) et qui met en cause le régime franquiste et surtout l'Eglise catholique. Il s'agit d'enfants qui ont d'abord été volés à leurs mères par l'Espagne du caudillo pour être confiés à des familles conformes à l'idéologie du régime; ensuite ces faits se seraient prolongés jusque dans les années '80, pour des raisons vénales, avec la complicité de membres du corps médical et de l'Eglise.

    Personne ne songera à nier les circonstances dramatiques de la Guerre Civile où les horreurs commises par l'aile fasciste du camp franquiste ont répondu aux crimes perpétrés par les "rouges", en particulier contre des prêtres, des religieux et des religieuses. Cette affaire des "enfants volés" où les chiffres avancés oscillent de 30.000 à 300.000 victimes a été fortement médiatisée par le juge Garzon qui apparaît, une nouvelle fois, dans la posture du "grand justicier".

    On remarquera que des crimes - parce que ce sont évidemment des crimes incontestables - analogues ont été commis dans de nombreux régimes totalitaires, en particulier dans les pays de l'Est au lendemain de la Libération, mais que cela n'intéresse pas les médias parce que cela ne permet pas de s'en prendre une fois de plus à l'Eglise catholique. C'est ainsi que l'opinion publique est progressivement conditionnée à n'avoir sur l'histoire qu'un regard borgne, oublieux de tous les crimes commis au nom de la Révolution (depuis septembre 1792 jusqu'à ceux pratiqués aujourd'hui en Chine ou en Corée du Nord), pour ne retenir que ceux dont des régimes "d'extrême droite" (fasciste, national-socialiste) se sont rendus coupables, en y associant, dès que l'occasion se présente, l'Eglise catholique.

    Notre amie du site Benoît-et-moi, que nous avons alertée, consacre à cette question une page bien documentée à consulter ici : http://benoit-et-moi.fr/

  • Pie XII aurait sauvé des juifs sous l'habit franciscain

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    Dans "la matinale chrétienne" de ce 9 novembre, Natalia Trouiller rapporte ce nouveau témoignage en faveur de l'action de Pie XII pour porter secours à la communauté juive :

    "C'est ce qu'affirme Gary Krupp, un juif new-yorkais fondateur de Pave the Way, une fondation de recherche historique qui veut réhabiliter Pie XII, pontife dont une légende tenace en Occident affirme qu'il n'a jamais rien fait pour tenter de sauver les juifs de la barbarie nazie. Il s'appuie sur la lettre d'une femme vivant dans le nord de l'Italie, qui raconte comment, avec son oncle, sa mère et quelques autres membres de sa famille elle a été reçue en audience par le pape. "Son oncle a immédiatement regardé le pape et lui a dit: 'vous étiez habillé en franciscain', puis regardant le secrétaire d'Etat Mgr Montini (futur Paul VI): 'et vous en simple prêtre. Vous m'avez sorti du ghetto et conduit au Vatican'. Montini a immédiatement dit: 'Silence, ne parlez jamais de cette histoire'". Sur son site internet, la fondation Pave the Way a mis en ligne plus de 46.000 pages de documentation qui accrédite la thèse de l'historien juif Pinchas Lapide, selon lequel les actions directes de Pie XII et du Vatican auraient permis de sauver 897.000 juifs pendant la guerre."

  • La légende noire de l'histoire de l'Eglise

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    Que de fois il ne nous faut pas entendre répéter les mêmes poncifs contre l'Eglise, ressassés par les médias, et qui servent si souvent d'alibis ou de prétextes aux reniements et aux abandons. L'histoire de l'Eglise est très souvent invoquée par des gens qui ne la connaissent pas vraiment mais qui brandissent l'arsenal habituel: croisades, cathares, inquisition, Galilée, Pie XII, etc. Dan Brown (comme de nombreux autres) fait ses choux gras de cette légende noire et beaucoup de gens prennent cela pour argent comptant. Peu de sites, sur l'internet, fournissent des données historiques fiables pour faire la part des choses et rendre justice au rôle positif que l'Eglise a joué à travers notre histoire. Un site fournit une synthèse honnête même si, à nos yeux, certains points mériteraient d'être nuancés, notamment en ce qui concerne l'histoire récente :

    "Appréhendons d'abord l'Église comme une réalité historique. Cette institution, vieille de 2000 ans, est parvenue jusqu'à nous à travers de nombreuses vicissitudes où le meilleur a coexisté avec le moins bon. Retenons d'abord le meilleur, ce n'est que justice, car nous risquons de l'oublier. Mais nous reviendrons sur le moins bon aussitôt après. Il nous faut aussi prendre conscience que les Français (toujours eux! ndbelgicatho) d'aujourd'hui sont souvent habités par une sourde agressivité à l'égard de l'Église catholique, tout simplement parce que celle-ci a été prépondérante en France (comme chez nous, ndB.) pendant des siècles, qu'elle a exercé une forte influence sur le pouvoir politique et qu'elle a donné prise à l'accusation de cléricalisme.

    Nos commentateurs (de plus en plus nombreux et de plus en plus intéressants) sont invités à nous faire part de leurs réactions sur notre site...

  • Récupérer une oeuvre de Rubens volée lors de la Révolution française ?

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    "Nord Eclair" nous relate ce fait assez extraordinaire : la France est toujours en possession d'un tableau de Rubens volé à la cathédrale de Tournai lors de la Révolution française. Certains élus voudraient effectuer les démarches nécessaires auprès des autorités françaises pour qu'elles aient la civilité de nous restituer ce chef d'oeuvre appartenant à notre patrimoine. Y parviendront-ils? On peut en douter quand on sait que des peintures de Véronèse dérobées au Palais des Doges de Venise durant la période napoléonienne trônent au Louvre...

    "Qui l’eût cru? Le dernier tableau de Rubens en Wallonie, qui se trouve à la cathédrale, a un frère: un autre Rubens, volé à la Révolution française, qui se trouve aujourd’hui... au musée des Beaux -Arts de Nantes.

    Le tableau en question, c’est un fameux Rubens intitulé “ Triomphe de Judas macchabée ” peint à la fin du XVIè siècle et commandé à l’époque par l’évêque de Tournai. En 1600, il était déjà dans la cathédrale de Tournai.

    C’est le député Wallon Richard Miller qui a soulevé le lièvre, mardi, lors d’une question à la ministre de la Culture Fadila Lanaan: “ J’ai parlé de ce tableau avec Monseigneur Harpigny et le chanoine conservateur de la Cathédrale, Pierre-Louis Navez, qui m’ont appris qu’il avait été volé par les Français. Il fait partie d’un ensemble de deux tableaux de Rubens, et l’autre est toujours à la cathédrale de Tournai ”, explique le député...."

    lire la suite ici : http://www.nordeclair.be/

  • Un intéressant portrait de Pierre Cauchon, le juge de Jeanne d'Arc

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    , sur "Le temps d'y penser", présente le dernier ouvrage de Jean Favier : Pierre Cauchon : « Comment on devient le juge de Jeanne d’Arc »

    "L’ouvrage s’attache moins au procès de Jeanne d’Arc qu’à la mentalité du milieu universitaire des maîtres parisiens, de la fin du XIVème – début du XVème siècle, et au parcours qui amena l’un d’entre eux, Pierre Cauchon, à s’engager aux côtés du parti anglo-bourguignon jusqu’à condamner Jeanne au bûcher. Autrement dit, il s’agit de comprendre comment l’institution universitaire a pu à ce point dévier de sa vocation initiale, la recherche et la transmission du savoir, pour se mêler des affaires du monde, au prix de choix erronés.

    L’ouvrage insiste sur les motivations de l’intéressé: soif de reconnaissance; envie de peser sur les débats de son temps (la réforme de l’Eglise et du royaume dans le contexte du grand schisme et de la vacance du pouvoir suite à la folie de Charles VI ); aspiration à la paix qui semble à portée du parti anglo-bourguignon après le traité de Troyes (1420).

    Lire la suite

  • Un hommage rendu à une religieuse belge qui a caché de nombreux enfants juifs

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    C'est sur info.catho.be :

    Le 3 novembre prochain, au Mémorial Yad Vashem de Jérusalem, la Médaille des Justes sera remise aux Sœurs du Saint-Cœur de Marie de La Hulpe, en mémoire de Mère Marie-Véronique Smeerts, la supérieure générale qui, durant la Deuxième guerre mondiale, n’hésita pas, dès 1941, à cacher de nombreuses enfants juifs au Pensionnat de Malaise-Overijse.

    Lire la suite ici : http://info.catho.be/2011/10/26/la-medaille-des-justes-attribuee-a-mere-marie-veronique-smeerts/

     

  • Le 26 octobre 1440 : l'exécution de Gilles de Rais

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    Pourquoi relever aujourd'hui cet évènement historique plutôt qu'un autre? Peut-être parce qu'il nous livre quelque chose d'intéressant sur le sentiment religieux qui environne cette exécution :

    "Gilles réitère son repentir le 26 octobre. Il se confesse et communie dans une tenue. Le jour de son exécution, à 9 heures, une foule nombreuse attend sur le parvis de la Cathédrale Saint-Pierre. Munis de cierges, parents et amis des petites victimes, paysans et inconnus sont là, taisant leur colère et leur
    désir de vengeance, faisant acte d'humilité en chantant le De Profundis. Autant de gestes classiques pour un homme ou une femme du XVème siècle.

    Le cortège est conduit par Jehan de Malestroi, suivi de Jean V, Pierre de L’Hospital, les juges puis les trois condamnés. Sur la prairie de Biesse sont dressés trois gibets et trois bûchers. La tribune est recouverte d'une draperie noire et blanche, frappée des armes de Bretagne. Y prennent place le duc, l’évêque de Nantes, le chancelier, le président de Bretagne et les Juges.

    Alors que la foule entonne des cantiques, Gilles se dirige vers le bûcher en encourageant ses deux compagnons, "leur disant qu'ils fussent forts et vertueux contre les tentations dyaboliques (…) qu'ils eussent telle ardeur et amour de Dieu (…) qu’ils ne craignissent en rien la mort (...) et qu'ils
    dévoient bien désirer estre hors de ce monde, où n'y avoit que misère, pour aller en gloire perdurable."

    Laissons Jean de Touscheronde, secrétaire de Pierre de l'Hospital, rapporter les derniers instants de l'exécution : "Gilles de Rais mourut dans ce repentir. Et avant que le feu n'eût ouvert son corps et ses entrailles, il en fut tiré et le corps fut placé dans un cercueil et porté dans l'église des Carmes de Nantes où il fut enseveli. Et aussitôt Henriet et Poitou furent pendus et brûlés, de telle sorte qu'ils furent réduits en poudre. Et ils eurent beaucoup de contrition et de regrets de leurs méfaits, et dans cette contrition et ce regret, ils persévérèrent jusqu'à la fin."

    source : http://leblogdebrunochiron.hautetfort.com/media/02/02/768545160.pdf