Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire - Page 173

  • Et Pie XII lui dit : "Sois fier d'être juif!"

    IMPRIMER

    Après un appel lancé sur facebook, plusieurs ami(e)s se sont proposés pour contribuer à enrichir ce blog. C'est ainsi qu'une amie - que nous remercions - a accepté de traduire cet article d'Andrea Tornielli paru sur le site du Vatican Insider, intitulé : "Et Pie XII lui dit, "sois fier d'être juif".

    "Le chercheur William Doino publie un nouveau témoignage sur le Pape Pacelli : il donne un nom et un visage au personnage du récit anonyme publié pendant la guerre sur le « Palestinian Post ».

    Le témoignage a été ressorti il y a quelques années après un examen minutieux des documents du « Palestinian Post » devenu « Jérusalem Post ». Un juif qui avait fui l’Allemagne, avait pu approcher le Pape Pie XII lors d’une audience pontificale au Vatican pendant la guerre.  A l’époque les audiences pontificales étaient ouvertes à tout le monde et les couloirs de la salle des audiences étaient remplis de participants qui souhaitaient approcher le Pape et lui adresser la parole.

    Le 28 avril 1944, sur le « Palestinian Post », on pouvait lire un article intitulé « Audience papale en temps de guerre ».  Un jeune Juif racontait que trois ans plus tôt, il avait pu rencontrer le Pape grâce à l’aide d’un prêtre Allemand.

    En 1941, après avoir pu fuir l’Allemagne, et malgré la présence de militaires allemands à l’audience, il avait pu parler quelques minutes avec le Pape Pie XII, et lui raconter les conditions dans lesquelles vivaient quelques cinq-cents réfugiés juifs prisonniers sur l’île de Rhodes, aux mains de l’armée italienne qui devait les livrer aux Allemands.

    Le Pape lui répondit :  « Tu as bien fait, mon ami juif, de venir me parler de ce qui se passe dans les îles. J’ai entendu parler de cette situation.  Peux-tu écrire un rapport et le confier à mon Secrétaire d’Etat qui s’occupe particulièrement du problème des réfugiés?  Maintenant je te dis, mon jeune ami, tu es Juif, je sais ce que cela représente par les temps qui courent. J’espère que tu pourras toujours être fier d’être Juif. » Haussant le ton afin que ceux qui étaient proches puissent l’entendre clairement, le pape dit : « Mon fils, si tu vaux plus que les autres, seul Dieu le sait, mais, crois-moi, devant Dieu tu vaux autant que tous les autres êtres humains qui peuplent la terre. Et maintenant, mon ami juif, va en paix avec la protection de Dieu Tout-Puissant et n’oublie jamais : sois fier d’être Juif ! »

    L’érudit Américain William Doino, auteur de plusieurs essais et livres à propos de Pie XII a pu donner un nom et un visage à l’auteur de ce témoignage (http://moynihanreport.itvworking.com/author/billdoin); il s’agit du Juif d’origine allemande HEINZ WISLA.  Il avait 21ans à l’époque des faits. Dans ses écrits des années 1941-1942, Wisla affirme que c’est grâce à l’intervention du Pape que la Croix Rouge intervint pour sauver les Juifs internés sur l’île en les évacuant vers l’Italie.
    Voilà un énième témoignage qui prouve l’attitude et l’implication du Pape que certains tiennent à tort comme antisémite.

  • David Cameron : La Grande-Bretagne est un pays chrétien

    IMPRIMER

    Autre pays, autre discours. Au Royaume-Uni, le premier ministre n'hésite pas à revendiquer l'appartenance de son pays au christianisme.

    "La Grande-Bretagne, pays chrétien, ne doit pas avoir peur de le dire

    400 ans de la « King James Bible », discours de David Cameron

    ROME, jeudi 12 janvier 2012 (ZENIT.org) – « La Grande-Bretagne est un pays chrétien et personne ne doit avoir peur de le dire », a déclaré le Premier ministre anglais David Cameron lors d’un discours à Oxford à l’occasion des 400 ans de la traduction de la bible en anglais attribuée au roi Jacques Ier d’Angleterre. Il insiste sur le fait que c’est justement « la tolérance que le christianisme exige de notre société » qui « donne plus de place aux autres religions » en Grande Bretagne

    Des extraits de ce discours, prononcé le 16 décembre dernier, sont publiés par le quotidien du Saint-Siège, L’Osservatore Romano en italien de ce 12 janvier 2012, sous le titre : « La Bible qui fit l’Angleterre ».

    Le Premier ministre ouvre son discours expliquant ouvertement que son intervention n’est pas celle d’un « fervent chrétien en mission pour convertir le monde » mais celle d’un Premier ministre qui estime qu’il est « juste de reconnaître » l’impact qu’a eu cette traduction sur le pays et dans le monde entier.

    Lire la suite

  • Le vrai Trotski

    IMPRIMER

    Deux ouvrages récents présentés par Jacques Franck restituent la vérité historique concernant ce personnage souvent présenté de façon idéalisée. Un peu comme la figure du Che. Un minimum d'honnêteté et de souci d'objectivité historique conduit à faire tomber de leur piédestal ces hommes aveuglés par l'idéologie et pour lesquels les réalités humaines ne pesèrent pas lourd. Ainsi :

    "...La Révolution d’Octobre projeta (Trotski) sur le devant de la scène. Membre du Politburo, il s’y réconcilia avec Lénine et se montra toujours d’accord avec lui pour éliminer implacablement leurs adversaires, refuser toute liberté syndicale, créer une police politique, la Tchéka, et approuver son recours à la torture et aux exécutions capitales. Bref, constate Robert Service, "les idées et pratiques de Trostki ont participé aux fondements de l’édifice stalinien - politique, économique, social et même culturel : Staline, Trotski et Lénine avaient bien plus de points communs que de différences".

    Au témoignage de ses proches, il manquait fondamentalement du sens de l’amitié, et l’humanité était un sentiment dont il était "dépourvu". Extrêmement imbu de sa personne, il manquait totalement de sens politique, au point de sous-estimer par orgueil un Staline qui, lui, ne le ratera pas. Trotski fut assassiné à coups de piolet, le 29 août 1940, au Mexique où il avait trouvé refuge après que Léon Blum l’eut expulsé de France à la demande du parti communiste, au temps du Front populaire. Il y avait été accueilli par le peintre Diego Rivera qu’il remercia en faisant de sa femme, Frida Kahlo, sa maîtresse pendant quelques mois."

    Tout l'article est ici : Trotski, un orgueilleux sans humanité

  • Jeanne d'Arc : quand le Vif relaie n'importe quoi

    IMPRIMER

    Ecoutez l'air de la calomnie :

    "Une paysanne pas si catholique que ça ?

    Bien que Jeanne d’Arc apparaisse comme un symbole national en France et qu’elle ait été béatifiée puis canonisée par l’Église au début du XXe siècle, de nombreuses questions autour de son identité et de sa bonne foi ont accompagné sa mémoire au cours des siècles qui ont suivi sa mort.

    Certains se demandent par exemple si Jeanne d’Arc ne serait pas un homme. Selon le cinéaste François Ruggieri interrogé sur Europe 1, " Jeanne d’Arc aurait en réalité été une supercherie incarnée par un frère illégitime de Charles VII afin de redonner le moral aux soldats et remobiliser une armée en perdition".

    D’autres rumeurs sur sa virginité et donc sur le fondement du discours religieux de Jeanne d’Arc courent également. La quasi-totalité des historiens reste toutefois convaincue de la sincérité et de la pureté de la jeune femme. Les questions quant à sa véritable identité sexuelle et sa bonne foi religieuse resteront probablement sans réponse pour les siècles à venir. Ce qui semble toutefois certain, c’est qu’homme ou femme, messager de Dieu ou simple imposteur, Jeanne d’Arc a su préserver la couronne et faire parler d’elle bien après sa mort."

    Tels sont les propos que l'on trouve dans "le Vif" et auxquels il a déjà été répondu dans une note mentionnée sur ce blog (Jeanne devant les Cauchon). Le même Ruggieri, qui n'a aucune qualification pour s'exprimer sur le sujet, a déjà sévi sur TF1. Ce qui est significatif, c'est qu'un magazine occupant une place quasi monopolistique dans le paysage médiatique francophone de Belgique s'emploie à ruiner le crédit d'une héroïne portée sur les autels et dont la statue est présente dans toutes les églises de France. Ainsi, d'insinuation en calomnie tente-t-on de détruire toutes les références chrétiennes. Et demain, ou après-demain, le quidam qui aura promené les yeux sur cette mauvaise gazette se croira autorisé à hausser les épaules d'un air entendu, certain d'avoir accédé à la vraie connaissance historique. Ainsi va son chemin l'abrutissement collectif profitant de l'ignorance crasse d'un public sevré d'une formation historique digne de ce nom.

  • La Guerre de Vendée à l'écran

    IMPRIMER

    Une belle production retraçant l'histoire de cette contre-révolution catholique à découvrir ici (en anglais) : http://www.navispictures.com/category_s/34.htm

    La bande annonce : http://www.youtube.com/user/navispictures#p/c/0/Tk8ORQZUdqs

  • Jeanne devant les Cauchon

    IMPRIMER

    Tel était le titre d'un livre de Régine Pernoud consacré à Jeanne d'Arc pour rendre à la vérité historique tous ses droits face aux "historiens" plus ou moins improvisés - à l'époque Henri Guillemin - qui se croyaient autorisés à émettre les thèses les plus fantaisistes au sujet de la Pucelle d'Orléans.

    Un billet vient d'être posté sur le site de l'Homme Nouveau par le Père Bernard Gallizia, membre de l'Association Universelle des Amis de Jeanne d'Arc :

    "Il y a de nombreuses manières d'aborder la vie de Jeanne d'Arc. Cependant, en ce six centième anniversaire de sa naissance, choisissons de mettre l'accent, non pas sur ses succès militaires qui, bien que magnifiques, sont du passé, mais sur l'exemplarité de sa vie intérieure, qui perdure aujourd'hui, en soulignant l'héroïcité de ses vertus et ses victoires sur elle-même. Ceci oblige, au fur et à mesure du récit de sa vie remplie de l'amour de Dieu, à dénoncer les légendes qui, pour la discréditer, ont encore cours à son sujet : sa prétendue lignée de sang noble ou royal, sa supposée naissance à Paris, sa présumée entrevue avec Charles VII, la veille d'être reçue par lui dans la salle du château, son supplice apparent où une autre personne aurait été brûlée à sa place, sa survivance après Rouen en la personne de Claude-Jeanne des Armoises. De toutes ces inventions, il faut montrer la fausseté, preuves à l'appui."

     

    La suite du texte est à lire ici en intégralité.

  • Quand des "historiens de l'Eglise" mettent Benoît XVI au banc des accusés

    IMPRIMER

    Le site "Benoît et moi" met en ligne la traduction d'un article paru dans l'Osservatore Romano, réagissant à la publication d'un ouvrage intitulé "L'Eglise de l'anticoncile. Les traditionalistes à la reconquête de Rome". Notre consoeur commente : "Une frange de l'Eglise Conciliaire, qui ne veut pas des lefebvristes, en veut au Saint-Père de leur tendre la main, et le fait savoir."

    C'est à lire ici : Le Pape et l'histoire
    Lucetta Scaraffia

    (© L'Osservatore Romano, 4 Janvier 2012 pour la version en italien)

  • BXL, 9 janvier : Conférence du frère Cadoré pour le 5e centenaire du sermon de Montesinos

    IMPRIMER

    Conférence du Maître de l'Ordre des Dominicains - Bruxelles

    Ce lundi 9 janvier 2012 à 20h., le frère Bruno Cadoré,
    maître de l'Ordre des prêcheurs, donnera une conférence à la communauté de Bruxelles à l'occasion du cinquième centenaire du sermon de Montesinos.

    Ne sont-ils pas des hommes?

    Il y a 500 ans, le frère Antonio de Montesinos fut le porte-voix d'une communauté dominicaine qui condamna publiquement l'esclavage des Indiens d'Amérique. Lancé depuis l’île d’Hispaniola, ce premier cri de protestation peut être considéré comme une pierre de fondation des Droits de l’Homme. A l’occasion de cet anniversaire, le Maître de l’Ordre des Prêcheurs nous aidera à réfléchir sur l’actualité de ce sermon si décisif, alors que l’on parle tant d’indignation. Qui sont aujourd’hui les “Indiens” qui peuvent nous amener à une telle prédication dans l’Ordre des Prêcheurs et dans l’Eglise ?

    Dominicains de Bruxelles
    Avenue de la Renaissance, 40

    1000 Bruxelles

    Lire la suite

  • Epiphanie 2012 : 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc

    IMPRIMER

    imagesCAZPKAVJ.jpgLa « Marche Lorraine » un peu revancharde, oui, même les petits belges l’ont apprise sur les bancs de l’école primaire, in illo tempore, au début des années 1950. « Jeanne la Lorraine ses petits pieds dans ses sabots », cela ne nous rajeunit pas… Bien sûr, il y a le symbole de la « résistance » à l’envahisseur, l’héroïne nationale (pour autant que la nation ait déjà un sens au XVe siècle) mais il y a surtout la sainte (lire ici : Jeanne d’Arc par Benoït XVI) dont la canonisation n’est pas seulement une affaire arrangée en 1920 pour rapprocher l’Eglise de la république laïque, après la terrible guerre 1914-1918, au cours de laquelle le sang versé pour la France le fut par toutes les familles politiques ou religieuses.

    Il n’est que de relire les minutes du procès de Jeanne pour êtres convaincu de la spontanéité et de la profondeur de sa foi. Gérard Leclerc commente sur le site de « France Catholique » :

    Lire la suite

  • Un conte de noël ?

    IMPRIMER

    Christ au Zodiaque.jpgJésus est-il vraiment né le 25 décembre ? Il semblerait que oui d’après les études du professeur Shemarjahu Talmon, de l’Université hébraïque de Jérusalem.

    Ce professeur est parti d’un passage de l’évangile de Luc (1, 5-13) dans lequel il est dit qu’il y eut, aux jours d’Hérode, roi de Judée, un prêtre du nom de Zacharie, de la classe d’Abìa, marié à Elisabeth et il advint « comme il remplissait devant Dieu les fonctions sacerdotales au tour de sa classe qu’il fut, suivant la coutume sacerdotale, désigné par le sort pour entrer dans le sanctuaire du Seigneur et y brûler l’encens » ; un ange lui apparut alors et lui prophétisa la naissance d’un fils, qui serait appelé du nom de Jean (le Baptiste).

    Dans l’antique Israël, ceux qui appartenaient à la caste sacerdotale étaient répartis en 24 groupes qui, alternant dans un ordre immuable, devaient assurer le service liturgique au temple pendant une semaine, de samedi à samedi, deux fois par an. La classe de Zacharie, celle d’Abìa, était la huitième dans la liste officielle.

    Lire la suite

  • Liens du jour (23/12/2011)

    IMPRIMER

    Georges de la Tour, le nouveau-né (Tetramorphe)

    Les sept secrets de la prière (Liberté politique)

    La contraception ? C'est le problème, pas la solution (J. Smits)

    L'histoire falsifiée (Valeurs Actuelles)

    Un peu de vocabulaire : "christianophobie" (Liberté politique)

    La loi sur l'avortement remise en question (La Libre)

    La crèche du pape (Benoit-et-moi)

  • L'historicité de la naissance de Jésus

    IMPRIMER

    Sur le site "Marie de Nazareth.com", on trouve cette note sur "l'historicité de la naissance de Jésus", sous la signature de F. Breynaert (qui s'appuie tout particulièrement sur Arthur Loth, Jésus-Christ dans l'histoire, éditions François Xavier de Guibert, Paris 2003) :

    "L'évangéliste Luc donne des indications précises qui constituent une inscription de Jésus dans l'histoire et l'historicité.

    En s'appuyant sur ce que dit saint Luc au sujet des circonstances politiques et administratives de la naissance de Jésus (notamment un "premier" recensement qui est un recensement des personnes et non pas des biens, et la présence de tels et tels gouverneurs), nous verrons que l'année 750 du calendrier de Rome est l'année de la naissance de Jésus-Christ.

    Lire la suite