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Livres - Publications - Page 175

  • Culture cathophobe : créer une "ligue anti-diffamation" ?

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    Décidément, le culturellement correct est très envahissant. Jusqu'à s'emparer des hauts lieux de notre histoire chrétienne en Belgique tels que l'abbaye de Villers-la-Ville. Celle-ci est le théâtre d'un spectacle adapté du "Nom de la Rose" d'Umberto Eco.

    Cette oeuvre est une caricature de la vie monastique médiévale véhiculant les habituels poncifs anticatholiques; le spectacle bénéficie déjà des encensements des journaleux de service dans les pages "culture" de différents quotidiens. Que le roman soit bien ficelé, qu'Eco soit un écrivain reconnu, que le spectacle soit bien enlevé, etc, n'empêche que cette entreprise associée à cette belle abbaye brabançonne participe aux fantasmes anti-catholiques du "culturellement correct". Et le quidam qui applaudira en poussant des "oh!" et des "ah!", ignorant l'histoire réelle, ne pourra que succomber sous le charme d'une oeuvre brillante et de son adaptation probablement talentueuse... Voilà comment le travail de sape va son chemin en empruntant les chemins de la culture et en n'hésitant pas à s'approprier les hauts-lieux du christianisme.

    Mais c'est assez, et comme le disait Vittorio Messori, de trop nombreux mythes circulent. Un exemple: l'extermination des cathares à laquelle il est fait allusion dans "le Roman de la Rose". Et Messori de nous suggérer de suivre l'exemple des Juifs afin de protéger la vérité historique…

    Voici notre traduction d'un article paru en juin 2009  sur "noxilandia" et intitulé "Una lega anticalunnia in  difesa dei cattolici" :
    (http://noxilandia.wordpress.com/2009/06/02/vittorio-messori-una-%C2%ABlega-anticalunnia%C2%BB-in-difesa-dei-cattolici/) (lire la suite)

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  • L'hypersexualisation des plus jeunes : le CRIOC s'en inquiète

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    Samedi, nous mettions en ligne une note "De notre mieux" suite aux jeux sexuels qui ont contraint une meute de louveteaux à interrompre son camp. D'aucuns nous taxent très certainement de puritanisme et considèrent notre point de vue comme outrancier.

    Or, la Libre publie aujourd'hui un article relatif à cette question, faisant écho à une mise en garde du CRIOC (Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs) qui vient d'y consacrer une étude :

    "L’hypersexualisation apparaît comme un modèle de sexualité réducteur qui s’inspire de stéréotypes dont la pornographie est friande : homme-dominateur et femme-objet séductrice et soumise.

    Le Crioc s’inquiète de l’impact de ce phénomène sur les enfants et les adolescents, qui adoptent des attitudes et des comportements sexuels qui peuvent être considérés comme (trop) précoces. Sans compter qu’au cours du 20e siècle, les modifications des habitudes alimentaires ont avancé de 2 à 3 ans l’âge de la puberté et, partant, les changements physiologiques et psychologiques qui y sont liés."

    Lire la suite de l'article dans la Libre : enfants-et-adolescents-plus-precoces-dans-une-societe-hypersexualisee

    Cette étude peut être téléchargée ici : www.crioc.be

  • Lectures de vacances (suite)

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    41nyuJOlj8L._SS500_.jpgNotre amie de "Benoît-et-moi" recommande la lecture d'"un petit livre profond, sous des dehors hilarants, qui, en se moquant avec esprit des sottises du polititiquement correct poussé jusqu'à l'absurde, dénonce un véritable processus de guerre culturelle, qui passe par le changement obligé des mentalités."

    Il s'agit du "Voyage en Enfer d'Omar Ben Alala" de Gérard de Senneville (Editions de Fallois, 15,20 €)

    (lire la suite sur son site : http://benoit-et-moi.fr/ete2011/0455009f1b06c3101/0455009f2407ea202.html)

  • La beauté sauvera le monde... suite

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    "A LA RECHERCHE DE L’HUMANISME CHRETIEN

    Par Robert Royal, rédacteur-en-chef de The Catholic Thing

    mardi 12 juillet 2011

    Des croyants intelligents se retrouvent souvent près de désespérer de la glissade de notre civilisation dans l’immaturité et la stérilité, une adolescence sénile. De grandes vérités sont là que les gens meurent d’entendre ; des bienfaits transcendants s’offrent librement à nous. Même en faisant la part des chemins labyrinthiques que la grâce emprunte dans un monde déchu, il est difficile de pénétrer les raisons pour lesquelles nos contemporains prospères se contentent d’aussi peu..."

    lire la suite sur le site de France Catholique qui a mis en ligne la traduction de ce texte : cliquer sur le lien suivant : France Catholique

  • Quand un historien pourfendait l'illusion communiste

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    50264_277272060198_8081637_n.jpg"De nos jours, les historiens sont généralement un groupe timoré, réduisant la grande histoire de l’action humaine à une petite discipline académique anxieuse, dans laquelle les fonctions sont achetées par d’interminables volumes calculant de menus détails, comme la quantité de céréales qui fut consommée au XVème siècle par les Guatémaltèques.

    Il semble inutile d’observer qu’il n’en a pas toujours été ainsi. En fait, même de mémoire vivante, il n’en a pas toujours été ainsi. La publication en Anglais de l’ouvrage Le passé d’une illusion, Essai sur l’idée du communisme au XXème siècle, nous rappelle que François Furet, l’historien éminent de la Révolution française, est décédé en France (en 1997)  à l’âge de soixante-dix ans.  Et Furet, comme son précurseur intellectuel Alexis de Tocqueville, était quelqu’un qui prenait l’histoire au sérieux – appréciant de manière franche et impartiale le passé afin de guider la façon par laquelle nous devrions vivre aujourd’hui.

    Bien sûr, même de son propre temps – quand la plupart de ses pairs étaient des sur-spécialistes ou des historiens sociaux zélés, – Furet avait quelque chose d’un retour à la noble tradition historiographique du XIXème siècle, par l’accent qu’il mettait sur la politique et les forces personnelles et intellectuelles. Le Furet bourru, qui enseignait à la fois à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris et au Committee on Social Thought de l’Université de Chicago, tint seul pendant de nombreuses années, s’efforçant de modérer la fierté envers la Révolution française. Il devint la plus improbable des icônes culturelles. Son travail, qui l’a placé au centre du discours national français, est devenu l’une des forces les plus importantes de la réorientation de la compréhension moderne que la France avait d’elle-même...."

    Découvrir la suite de cet article de Kenneth R. Weinstein initialement paru dans The Weekly Standard, le 23 août 1999 (titre original : The Illusion that Failed) et dont la traduction paraît aujourd'hui dans "Nouvelles de France" : http://www.ndf.fr/

  • Hergé, militant de la mixité raciale ?

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    C'est sur Enquête&Débat et cela mérite le détour :

    Hergé fut censuré car trop favorable à la mixité raciale

    "Voilà un aspect pour le moins paradoxal de l’histoire : Hergé, accusé par des antiracistes d’être négrophobe, via notamment sa représentation des Africains dans “Tintin au Congo”, avait été censuré dans un autre album car trop favorable à la mixité raciale ! On attendra longtemps les applaudissements des mêmes antiracistes, toujours plus prompts à dénoncer qu’à féliciter…"

    Découvrir la suite ici : http://www.enquete-debat.fr/archives/herge-fut-censure-car-trop-favorable-a-la-mixite-raciale

  • Ce que Padreblog.fr vous invite à lire pour bronzer intelligent...

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    J'espère que les "Padre" ne m'en voudront pas de reproduire leur sélection de livres pour l'été (merci Hélène!) :

    "Padreblog vous offre une petite sélection de livres pour l’été afin de bronzer intelligent. Gros pavés ou opuscules ils se lisent facilement, du genre « je-comprends-même-au-bord-de-la-piscine ». Bon été !

    Confessions d’une catho branchée par Frigide Barjot : prenez une femme un peu déjantée, mettez-y la Foi catholique, rajoutez beaucoup d’humour et l’audace désarmante d’une femme au franc-parler et vous obtiendrez cette autobiographie de Virginie Tellenne alias l’humoriste Frigide Barjot (Plon, 310 pages ; 22 €).

    Inigo de François Sureau : comment un gentilhomme espagnol découvre l’enjeu de la vie : se divertir ou se convertir. Le boulet tranchera … (Gallimard, 150 pages ; 12.50 €).

    Claire de Castelbajac du Père Dominique-Marie Dauzet : l’histoire de cette jeune fille, disparue en 1975 qui découvre l’amour de Dieu, immense, étonnant, si simple. Une sainte pour notre temps ? (Presses de la Renaissance, 250 pages ; 18.50 €).

    Les réseaux cathos de Marc Baudriller : un feu d’artifice d’infos et d'anecdotes qui présente le visage d'une communauté catholique diverse, plus libre et plus audacieuse. Pour enfin comprendre que l'époque de l'enfouissement est révolue et qu’il est temps de rayonner dans ce monde tel qu'il fonctionne et tel qu'il est (Robert Laffont, 330 pages ; 20 €).

    Deux petits pas sur le sable mouillé d’Anne-Dauphine Julliand : la poignante histoire de Thaïs atteinte d'une maladie génétique orpheline. Et celle de sa mère qui lui fait la promesse d’une vie trop courte où ne manquera jamais l'amour. Une énorme leçon de courage et, paradoxalement, une hymne à la vie (Les Arènes, 230 pages ; 17 €).

    Le camp des saints de Jean Raspail : pas très politiquement correct mais tellement bien écrit ! La réédition du roman qui prédit la troisième guerre mondiale, sans armes, entre une multitude affamée et une minorité de nantis. « Le récit de notre inconscience et de notre acquiescement face à ce qui va nous dissoudre » dit l’auteur … (Robert Laffont, 372 pages ; 22 €).

    Dieu est Humour (volumes 1 et 2) du Père Bernard Peyrous et Marie-Ange Pompignoli : deux petits dictionnaires de spiritualité humoristique … à conseiller et à offrir à tous et surtout à ceux qui croient que le catholicisme est une religion de tristesse (Editions de l’Emmanuel, 140 pages ; 14 €).

    Dix raisons de croire du Père Guillaume de Menthière : on ne peut aujourd’hui être un chrétien adulte sans l’avoir voulu et réfléchi. Un exposé simple et accessible qui montre que la foi ne relève pas d'une déficience mentale. Le livre qui pourra aider pour les discussions du soir entre amis (Salvator, 240 pages ; 18.50 €).

    Initiation à la lectio divina du Père Joseph-Marie Verlinde : le livre qui vous permettra de suivre la récente invitation du pape à prendre l’évangile dans vos bagages de vacances ! (Parole et Silence, 180 pages ; 17 €).

    Pour une libération sexuelle véritable de Thérèse Jacob-Hargot : l’appel impertinent pour que se lève une génération qui aspire à la véritable libération, qui soit au service de l'amour et de la sexualité, respectueuse de la vie humaine et de l'environnement (FX de Guibert, 137 pages ; 15 €).

    Et pour finir, un best-seller mondial :

    Lumière du monde de Joseph Ratzinger-Benoît XVI : une série d’entretiens où le pape se livre sans détours. On a l’impression d’être en face de Benoît XVI, assis dans un bon fauteuil, avec, dans la cheminée, le feu qui crépite ! Le ton est libre, simple, léger parfois, mais au fil de la « soirée », la conversation se fait plus profonde, embrassant les enjeux du monde et de l'Eglise ou les grandes interrogations spirituelles (Bayard Centurion, 300 pages, 21 €)."

    http://www.padreblog.fr/blog/45-eglise/158-livres-dete-le-coup-de-coeur-des-padre

  • L'inspiration catholique de la bande dessinée belge de la grande époque

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    Un ouvrage vient d'être consacré par Philippe Delisle à la bande dessinée belge : Philippe Delisle, Spirou, Tintin et Cie, une littérature catholique ? Années 1930 / Années 1980, Paris, Karthala, 2010, 184 p.

    Le site "Chrétiens et sociétés" publie un compte-rendu de cette étude sous la plume de Yves Krumenacker. De cette publication, il ressort clairement que la bande dessinée belge fut, dans ses premières décennies, une littérature "engagée" marquée par l'appartenance catholique de ses auteurs et qu'il en fut ainsi jusqu'à l'époque du Concile Vatican II...

    Extrait de ce compte-rendu :

    "Le thème peut paraître évident car la plupart des éditeurs et des auteurs viennent du catholicisme. La « bonne presse », en Belgique, a un quasi monopole, avant-guerre, dans les publications pour enfants : suppléments de journaux comme Le Petit Vingtième (supplément du Vingtième Siècle), organes de mouvements comme La Croisade Eucharistique ; le Journal de Spirou (1938), non confessionnel, n’y échappe pas vraiment puisque son fondateur, Jean Dupuis, a d’abord travaillé dans un quotidien catholique, où il a manifesté de fortes convictions religieuses, et que son fils Charles demande à ses auteurs un discours catholique. Quant au public, même des publications non confessionnelles comme Tintin ou Spirou, il est lui aussi majoritairement catholique. Cette B.D., fruit d’un des « piliers » de la Belgique, se différencie alors nettement de ce qui se fait en France (Les Pieds Nickelés, Zig et Puce, etc.). Les auteurs (Hergé, Charlier, Mitacq, Peyo, Jijé, etc.) ont généralement été formés dans des écoles catholiques, pour leurs études secondaires et souvent professionnelles, ils font partie de mouvements catholiques, ils travaillent pour le scoutisme. Seul Franquin, de ces auteurs éduqués dans le catholicisme, affirme avoir rompu profondément avec la religion. On ne s’étonnera donc pas de l’imprégnation chrétienne de beaucoup de récits : de nombreux auteurs mettent la Bible ou l’ « histoire sainte » en images, racontent la vie des saints (Jijé, Pilamm, Raymond Reding, etc.), le genre culminant avec les « Belles histoires de l’Oncle Paul » des années 50 ; on trouve aussi des récits d’aventure « catholiques » dont les héros sont des gladiateurs convertis, des croisés, des missionnaires du Far West, … Dans d’autres histoires, le scénario est plus « neutre », mais apparaissent des églises, des missionnaires, même des messes (le pilote Michel Vaillant y participe !), révélant qu’on est bien dans un milieu catholique. Rares sont les séries, comme Spirou ou Félix, où manquent les références chrétiennes explicites."

    Qu'on ne s'illusionne pas; le propos des auteurs du livre et du compte-rendu est dans l'air du temps et ne se prive pas de critiquer cette inspiration catholique, mais cela se révèle intéressant, notamment quand on constate que :

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  • La mort d'un insoumis : Vladimir Dimitrijevic

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    Dans Valeurs Actuelles, ce bel hommage rendu au patron des éditions de l'Age d'Homme par Bruno de Cessole, intitulé "Adieu à un insoumis, Vladimir Dimitrijevic"

     

    "C’est à l’entrée de Clamecy, sur cette route de Lausanne à Paris qu’il empruntait tous les quinze jours au volant d’un véhicule croulant sous les livres, et où il avait déjà subi un grave accident, que ce grand “passeur” de l’édition a trouvé la mort ce mardi 28 juin. Une mort qui endeuille non seulement sa famille et ses proches mais tous les ressortissants de l’univers sans frontières de la littérature et de l’esprit.

    Il y a deux semaines, nous dialoguions ensemble autour du micro de Lydwine Helly et c’était, comme toujours, un bonheur que de l’écouter célébrer la littérature et les écrivains qui nous étaient chers. « C’est la famille ! », s’exclamait-il avec une ferveur communicative, avant de m’offrir, prodigue, ses “derniers-nés” : le premier volume de la nouvelle édition des oeuvres complètes de Charles-Albert Cingria, le volume 36 des Cahiers Alexandre Vialatte, et le somptueux Dictionnaire Octave Mirbeau… Le lendemain, je passai rue Férou pour un hommage à Vladimir Volkoff dont il publiait un inédit, Douce orthodoxie. Et nous convenions de nous revoir prochainement pour l’article que je comptais écrire sur le quarante-cinquième anniversaire de la création de l’Âge d’Homme, qu’il avait lancé en 1966 à Lausanne.

    Le destin en a décidé autrement. “Dimitri”, comme l’appelaient ses amis, a rejoint la seule patrie où il ne connaîtra pas la douleur de l’exil, ce bannissement qu’il avait lui-même choisi pour ne pas subir l’oppression communiste dont sa terre natale, la Yougoslavie, était victime. Démuni et solitaire, mais riche de courage, de ferveur et de projets, le jeune homme qui avait débarqué en Suisse avec un faux passeport à l’orée des années 1950 avait exercé maints petits boulots précaires avant de concrétiser son rêve, servir la cause du livre, d’abord comme libraire puis comme éditeur.

    L’Âge d’Homme n’était pas une maison d’édition banale, c’était, c’est, un archipel voué à accueillir les “anges exilés”, incompris ou bannis de toutes les littératures européennes. En quelques décennies, au mépris des contingences mesquines mais avec une générosité, un enthousiasme, rares, Dimitri y a publié 4 500 ouvrages, de tous horizons, avec pour seuls critères la qualité des textes et l’exigence, l’engagement des auteurs, de quelque obédience qu’ils fussent. On ne compte plus les écrivains russes et slaves, mais aussi italiens, anglais, français et suisses, dont il fut le découvreur, l’exhumeur ou l’ambassadeur, aussi tenace que convaincant. D’Andreï Biély à Alexandre Blok, d’Ignacy Witkiewicz à Alexandre Zinoviev, de Thomas Wolfe et Ivy Compton-Burnett à Eugenio Corti et Umberto Saba, de Milos Tsernianski à Ivo Andritch, de Georges Haldas à Étienne Barilier, de Pierre Gripari à Vladimir Volkoff…

    Que grâces lui soient rendues pour avoir ouvert tant de portes, et si bien servi ceux qui font chanter les mots de la tribu. Et que l’Âge d’Homme poursuive encore longtemps son aventure !"

    Bruno de Cessole

    À lire L’autobiographie sous forme d’entretiens avec Jean-Louis Kuffer : Personne déplacée, aux éditions Pierre-Marcel Favre (1986)

  • Au sommaire de la Nef (juillet-août)

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    FIC65683HAB30.jpg(Les titres en bleu sont des liens; en cliquant dessus, on accède aux articles.)

    ÉDITORIAUX
    L’imposture du gender, par Christophe Geffroy
    Quel avenir pour les métaux ? par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Benoît XVI en Croatie, par l’abbé Christian Gouyaud
    JMJ : Madrid sous le signe de la foi, par Hortense de Villers
    Pour apprendre le grégorien, entretien avec Claude Pateau
    Vie de l’Église : ordinations 2011, par Loïc Mérian
    L’autre Palestine, par Falk van Gaver
    La « démondialisation », par Christophe Geffroy
    Avortements de masse : Lebensborn ou Vivaldi ?
    par Romaric Sangars
    Chronique-Vie : Ne pas baisser les bras !
    par Pierre-Olivier Arduin
    International : Quand le peuple manque,
    par Paul-Marie Coûteaux

    ENTRETIEN
    Les Missionnaires de la Miséricorde divine : la priorité de l’évangélisation, entretien avec l’abbé Fabrice Loiseau

    DOSSIER : LES FINS DERNIÈRES
    De l’importance des fins dernières,
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Ce que l’Église en dit, par l’abbé Christian Gouyaud
    Les limbes : état de la question, par l’abbé Tancrède Leroux
    L’enfer est-il vide ? par l’abbé Christophe J. Kruijen
    La réalité du purgatoire, par l’abbé Paul Préaux
    Défendre l’eschatologie avec J. Ratzinger,
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Le rôle des funérailles, par l’abbé Albert Jacquemin
    « Le paradis à la porte », entretien avec Fabrice Hadjadj

    VIE CHRÉTIENNE
    Assomption : à l’école de Marie, par le père Pavel Syssoev
    Question de foi : Le prince doit-il être vertueux ?
    par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Bismark, le chancelier de fer, par Michel Toda
    Au fil des livres : Un Thibon inédit, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, internet, livres jeunes, cinéma, sortir
    Un livre, un auteur : Père Michel Viot

    BRÈVES : toutes nos annonces du mois en ligne

  • Lire en vacances : découvrir ou redécouvrir Marie Noël

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    imagesCAG4Y52R.jpgNée à Auxerre dans une famille très cultivée mais peu religieuse, Marie Noël, de son vrai nom Marie Rouget (1883-1967), resta célibataire et s’éloigna très peu de sa ville natale. Sa vie ne fut pas si lisse pour autant : un amour de jeunesse déçu (et l’attente d’un grand amour qui ne viendra jamais), la mort de son jeune frère un lendemain de Noël (d’où elle prit son pseudonyme), les crises de sa foi...tout cela sous-tend une poésie aux airs de chanson traditionnelle.

    Les admirateurs du génie de la muse d'Auxerre savent qu'il existe un mystère Marie Noël. D'où, bien des fables qui circulent à son sujet : les uns lui prêtant des aventures sentimentales qui n'ont jamais eu lieu que dans leur imagination ; d'autres faisant de cette fille d'humaniste, chargée de parchemins universitaires, une autodidacte ; d'autres encore, une institutrice, ou une bergère. Certains critiques, comme l’auteur de l’ « histoire littéraire du sentiment religieux en France », l'abbé Henri Bremond  (1865-1933), un moderniste de la première heure, ne voient en elle que « gaminerie angélique » …

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