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Livres - Publications - Page 171

  • Pourquoi Tintin reste jeune...

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    C'est Laurent Dandrieu, dans Valeurs Actuelles, qui met en lumière l'éternelle jeunesse de Tintin ("Tintin et le secret de jouvence", 20 octobre).

    Insistant sur le "grand écart" qui a conduit le jeune reporter des pages du "Petit XXème" au grand écran, Laurent Dandrieu y voit

    ...quelque chose "d'assez symptomatique d’une oeuvre fédératrice sans être aucunement centriste, qui témoigne d’un art particulier à marier l’eau et le feu, la sagesse et la folie, le calme et la tempête, le souffle vibrant de l’aventure et la sérénité de la contemplation – bref à tenir, comme disait Bossuet, les deux bouts de la chaîne."

    "Et si le secret de l’éternelle jouvence de Tintin était là, dans l’aptitude de son créateur à tenir ensemble ce qui paraît contraire, à concilier en un seul monde ce qui paraît inconciliable, à faire tenir dans ses pages toute la diversité, toutes les contradictions, tous les tiraillements et en même temps toute la profonde unité de l’existence ? Si Tintin parle aux gamins de 1929 comme à ceux de 2011, aux jeunes comme aux vieux, aux enfants sages comme aux casse-cou, aux contemplatifs comme aux histrions, n’est-ce pas d’abord parce que son univers renvoie chacun de nous à sa profonde dualité, à ces apparentes contradictions qui se fondent en chacun de nous pour forger notre unicité ? Je dirais même plus : pour forger notre unicité."

    Dans cet article bien ficelé, l'auteur montre comment Hergé sait allier réalisme et fantaisie, sérieux et comique, positif et négatif, l'ancien et le nouveau, la clarté et la complexité, et comment il sait éviter aussi l'écueil d'un parti-pris idéologique : 

    "Ni de droite ni de gauche, bien au contraire Dans ses aventures latino-américaines, Tintin sait bien qu’une dictature en remplace une autre sans que jamais rien ne change. Sans illusion sur la nature humaine, il ne rêve pas de lendemains qui chantent. Il fait juste ce qu’il peut pour éviter qu’ils déchantent de trop. Sans parti pris idéologique : d’un anticommunisme primaire dans Au Pays des Soviets, il n’est pas plus indulgent vis-à-vis du capitalisme technicien et corrompu et de sa dureté à l’égard des minorités dans Tintin en Amérique. Épousant sans mauvaise conscience le paternalisme colonialiste dans Tintin au Congo au nom du progrès matériel indéniable qu’il apporte aux populations locales, il combat résolument l’impérialisme nippon dans Le Lotus Bleu. Mettant en 1956 en échec dans l’Affaire Tournesol une Bordurie dominée par un régime moustachu d’allure stalinienne, il avait en 1938 empêché cette même Bordurie, alors fascisante, d’engloutir la paisible Syldavie, ce qu’Hergé lui-même décrivait comme un « Anschluss avorté » en référence à la mainmise nazie sur l’Autriche. Et ce faisant, désignait ce qui est sans doute l’idéal politique d’Hergé – et de Tintin : la Syldavie du roi MuskarXII, monarchie éclairée où le souverain agit comme père de ses sujets. Car, foncièrement indifférent à la politique moderne comme à tout ce qui divise, Tintin n’a qu’un souci, celui d’un humaniste : que chacun, qu’il soit petit vendeur d’oranges, tireur de pousse-pousse, romanichel ou indien d’Amérique, soit traité et respecté comme une personne à part entière. Ni droite ni gauche : monarchie populaire." 

    Et pour conclure, Laurent Dandrieu, évoquant le goût de la "bourlingue et de l'amour des pénates", conclut :

    Hergé a "compris que les véritables aventures sont intérieures, et qu’il est vain de vouloir chercher une quelconque vérité à l’autre bout de la Terre. Il nous l'a montré, à vrai dire, dès le Trésor de Rackham le Rouge, où le fameux trésor, que nos héros ont vainement cherché aux antipodes, était resté tout le temps sagement caché à Moulinsart. « Car c’est de la lumière que viendra la lumière », disait le parchemin laissé par François de Hadoque. Il aurait pu aussi paraphraser l’Évangile de Matthieu : « Là où est ton coeur, là sera ton trésor. »

    Merci, Laurent Dandrieu, pour ce bel hommage à notre compatriote et à son héros!

  • "Le Gender démasqué" sorti en librairie sera envoyé à 1000 leaders d'opinion français

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    Nouveau succès de mobilisation chez nos amis français; Dieu sait qu'on les envie!

    Thierry Boutet, directeur des publications l'AFSP se réjouit: son objectif est atteint grâce aux dons effectués par les amis de l'Association pour la Fondation de Service Politique.

    "...Le livre d’Elizabeth Montfort « Le Gender démasqué » sort aujourd’hui en librairie.

    1000 de ces livres seront expédiés dès demain  aux élus, parlementaires, ministres, responsables politiques et leaders d’opinions. 1000 leaders d’opinion vont enfin pouvoir se faire une juste idée des conséquences de l’arrivée du « Gender » dans notre société.

    Et nous allons encore plus loin : Mardi 25 octobre, sur ce même thème, nous organisons une grande Conférence de Presse à l’Assemblée Nationale, avec le concours du député de la Drôme Hervé Mariton. A cette occasion, 300 députés et sénateurs recevront le livre d’Elizabeth Montfort.

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  • Au sommaire du numéro 1503 de l'Homme Nouveau (22 octobre 2011) :

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    Dossier

    Mgr Dominique Rey, évêque missionnaire. Dans un entretien, Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, pose les bases de l'avenir du catholicisme en France.

    Evénement

    Fontgombault : Un nouveau père abbé. Le 7 octobre dernier, Mgr Armand Maillard conférait la bénédiction abbatiale au nouveau père abbé de Fontgombault, dom Jean Pateau. Une cérémonie d'Église émouvante.

    Actualités

    Au Kosovo, la restauration des églises avance.

    La guerre juste prônée à nouveau par le Saint-Siège.

    L'Élysée face à un Sénat de gauche.

    En Syrie, les chrétiens encore délaissés.

    Culture

    Les Questions disputées sur la vérité de saint Thomas.

    Tintin : Une lecture attentive d'Hergé.

    Visite au pays des comédies de Shakespeare.

    Figure spirituelle

    Bienheureux Bartolo, sauvé du spiritisme par Marie.

    Magistère

    Transfert de compétence au sein de la Curie romaine.

  • Un nouveau livre de Jean SEVILLIA : "Historiquement incorrect"

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    Présentation de l'éditeur : " En France, plus que jamais, le passé s’invite dans le débat d’idées,mais sur le mode polémique.

    Qu’il s’agisse de définir l’identité nationale ou de s’interroger sur la place de la religion dans l’espace public, que la controverse porte sur l’héritage de l’Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu’il soit question de la réforme des programmes d’histoire à l’école ou de la création d’une Maison de l’histoire de France, tout est matière à division. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat.

     En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Quelle a été vraiment la part des Arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Âge ? L’Église a-t-elle fait obstacle à la science ? À qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l’homme ? Quel rôle l’immigration a-telle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l’islam dans notre histoire nationale ? "

    On peut se le procurer dans toutes les bonnes librairies. Ce livre fait suite à "Historiquement correct". (cite et culture.com)

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 14 octobre 2011

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    images (4).jpgSommaire

  • La fin du capitalisme ?

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    C'est en ligne sur le site du Vif (les entretiens du Vif) :

    "Paul Jorion : "Sans révolution, ce sera la chute de l'Empire romain"

    Considéré comme un gourou de l'économie sur Internet, il avait prédit, dès 2004, avec une précision étonnante, la crise des subprimes. Ce fils d'un haut fonctionnaire belge socialiste (tendance chrétienne) a été trader dans une banque française, avant de s'installer aux Etats-Unis, en 1998, où il est devenu expert dans la validation des modèles financiers. Ayant quitté le monde bancaire, il vit aujourd'hui en Bretagne. Ami de Jacques Attali, il est également reçu à l'Elysée. Depuis quatre ans, son blog fait mouche et connaît un succès retentissant : cet anthropologue parvient même à en vivre grâce aux contributions des internautes. Dans son dernier ouvrage, il prédit la fin du capitalisme, remettant en question des dogmes qui perdurent depuis plus d'un siècle. Forcément et nécessairement dérangeant...."

    Découvrir ici la suite de cet article interpellant : http://www.levif.be

  • "Le concept du communisme mondial" : centième numéro de la revue "Communisme"

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    Communisme est une revue historique fondée en 1982 par Annie Kriegel (1926-1995) et Stéphane Courtois. Elle s’est donnée pour objectif d'analyser scientifiquement l’histoire du communisme. La revue est pluridisplinaire : elle regroupe des spécialistes de générations différentes (Nicolas Werth, Marc Lazar, Philippe Buton, Michel Hastings, Karel Bartosek...). L’accès aux archives du Komintern après l’effondrement des régimes communistes des pays de l’Est a été interprété par Stéphane Courtois comme annonçant la naissance d'une véritable histoire du communisme.

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  • Le numéro d'automne de la revue "Liberté Politique"

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    Dans cette nuit où s'enfoncent, sans boussole et sans repères, nos pays à la dérive, des veilleurs s'obstinent à diagnostiquer les maux dont nous sommes accablés et à indiquer de possibles issues. Ainsi en va-t-il de l'équipe de "Liberté Politique" qui offre de façon déterminée, avec intelligence et lucidité, des percées lumineuses qui nous aident à ne pas désespérer, qui manifestent la vitalité de l'intelligence chrétienne, qui nourrissent notre parcours dissident. Ce blog leur doit beaucoup et tâche de s'inspirer de la voie de sagesse que cette équipe nous indique, en évitant de nous égarer dans des tentations extrêmes qui conduisent souvent à l'amertume et au désespoir. Tant il est vrai qu'en politique que comme dans beaucoup d'autres domaines le désespoir est toujours une sottise absolue.
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    Le n°54 de Liberté Politique a pour thème "La place du don et de la gratuité dans l’économie" et aborde un thème d'actualité, l'Islam, en abordant la pensée de Massignon, un précurseur du dialogue islamo-chrétien. Présentation :

    "DANS L’ENCYCLIQUE Centesimus annus, Jean-Paul II identifie la société civile comme le cadre normal de l’économie de la gratuité. Dans Caritas in Veritate, Benoît XVI semble aller plus loin : « Le grand défi qui se présente à nous est de montrer que le principe de gratuité et la logique du don peuvent et doivent trouver leur place dans l’activité économique normale. » Ce « grand défi » pose de nombreuses questions, sur lesquelles se sont penchés économistes, philosophes et théologiens réunis par Liberté politique. La logique de la gratuité est-elle compatible avec la logique de l’échange, par conséquent de la réciprocité, qui caractérise l’économie ? Benoît XVI ne répond pas en termes de système, mais de dépassement moral pour rendre possible les lois de l’économie elle-même : on ne peut pas créer de confiance dans l’économie sans relations de gratuité entre les hommes."

    "ISLAM : DEBAT SUR MASSIGNON. La figure de Massignon (1883-1962) est indissociablement liée au dialogue avec l’islam, avec ses promesses et ses ambiguïtés. Massignon voulait-il la conversion des musulmans, oui ou non ? Liberté politique ouvre le débat : Yves Floucat s’efforce d’entrer dans la démarche de Massignon pour mieux la comprendre, sans cacher ce qui a pu apparaître comme des contradictions. Le père Édouard-Marie Gallez met en évidence la responsabilité de l’orientaliste dans la dérive syncrétique d’un certain dialogue islamo-chrétien."

    (Sommaire complet en cliquant sur "lire la suite")

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  • Une paraphrase de l’Ave Maria ?

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    imagesCA9J2VNU.jpg« Entre toutes les femmes » : c’est le titre du nouveau livre commis par  l’abbé Gabriel Ringlet aux éditions Desclée De Brouwer. Dans l’éditorial de « Dimanche », le journal des paroisses francophones de Belgique à paraître le 9 octobre, le Père jésuite Charles Delhez qualifie cette publication d’évènement, comme chacun des livres sortis par son vieux complice.

    Ne croyez pas qu’il s’agisse d’une pieuse méditation sur le mystère de la Mère de Dieu.  La salutation ne s’adresse pas à l’humble Reine des Cieux :  Charles Delhez nous explique qu’il s’agit d’« un  échange à propos de la femme avec l’une d’entre elles, Mannick. Cette voix qui vous prend aux entrailles a enchanté – littéralement – bien des liturgies. Son “Je connais des bateaux” est le chant-culte de tant de mariages. Mais Marie-Annick Rétif, de son nom complet, est d’abord une rebelle. Féministe depuis toujours, elle a traduit sa “chance d’être femme” dans des chansons engagées. Avec l’écrivain belge, qui évoque la chance d’être prêtre – conscient de devoir résister à la tentation du cléricalisme –, la chanteuse française célèbre celle d’être femme. Dans ces pages, la “parole féminine” et la “parole sacerdotale” se rapprochent souvent de manière étonnante, toutes deux blessées par un enfantement difficile et traversées par une saine “inquiétude”.

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  • La livraison d'octobre de "la Nef"

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    Christophe Geffroy, directeur de la Nef présente ainsi la livraison d'octobre

    "L’introduction du gender dans les manuels de SVT en 1ère a confirmé l’importance que prenait cette théorie dans nos sociétés. Or, parce qu’elle fondamentalement fausse, induisant une détestable vision de l’homme, elle est particulièrement dangereuse : d’où la nécessité d’y réfléchir pour apporter des arguments justes. C’est ce à quoi essaye de contribuer notre dossier d’octobre.
    Heureusement, l’actualité est aussi riche d’événements porteurs d’espérance, comme ce monastère bénédictin qui se construit à la Garde, dans le diocèse d’Agen (lisez l’interview du TRP Dom Louis-Marie, elle est roborative), ou le succès du difficile voyage de Benoît XVI en Allemagne où il nous a, une fois de plus, émerveillé par la profondeur de ses discours." (cliquer sur "lire la suite" pour accéder au sommaire et à certains contenus (liens)

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  • Frédéric Ozanam, la cause des pauvres

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    9782356311054.jpgJacques de Guillebon, "Frédéric Ozanam, la cause des pauvres", éd. de l'Oeuvre, Paris, Collection Saint pour tous, septembre 2011

     

    Quatrième de couverture :

    Figure tutélaire du catholicisme social, Frédéric Ozanam est le fondateur des Conférences Saint-Vincent-de-Paul, association dédiée à l'aide aux plus démunis. Professeur à la Sorbonne, philosophe, linguiste, homme de prière et de conviction, il s'engage très tôt dans la défense des idées chrétiennes malmenées à l'époque de la Monarchie de Juillet. Son attachement aux idées de justice et de partage le pousse à vouloir insuffler ces valeurs à une société française en plein désarroi

     

    Inlassable défenseur des pauvres, des opprimés, adversaire farouche du libéralisme sous toutes ses formes, Frédéric Ozanam prend une part active à la révolution de 1848.

     

    Béatifié en 1997 par Jean Paul II, Frédéric Ozanam est à la fois le précurseur et l'inspirateur de la doctrine sociale de l'Église.

  • Saint François Xavier revisité par Fabrice Hadjadj

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    L'Apostolat de la Prière fait cette brève présentation du dernier livre de Fabrice Hadjadj :

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    A QUOI SERT DE GAGNER LE MONDE ? - Il a vécu au XVIème siècle, c'est loin, loin. Mais le voilà qui surgit sous la plume de Fabrice Hadjadj, vif, passionné, homme pour les questions d'aujourd'hui : Saint François Xavier.

    Un saint d'il y a quatre siècles, peut-il encore parler notre langage et nous interpeller aujourd'hui, dans nos questions, nos choix, notre difficulté à nous engager, à trouver des mots pour communiquer ? Réponse oui ! La démonstration est dans cette biographie de François Xavier. L'auteur, Fabrice Hadjadj, nous le rend chaleureux, contemporain. D'autant plus vivant qu'il monte sur les planches, puisque c'est le texte d'une pièce de théâtre.