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Médias - Page 181

  • Benoît XVI voué à une mort prochaine ?

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    L'abbé Dominique Fabien Rimaz, expert en communication, analyse cette étrange rumeur qui s'est propagée hier dans les médias :

    C'est la tempête dans le monde des vaticanistes et le petit monde médiatique italien. Silvio Berlusconi n'est plus là pour concentrer les efforts d'opposition du journal "Il Fatto Quottidiano", alors on prend pour cible le Pape Benoît XVI. Une émission de TV du jeudi soir a anticipé l'article "del Fatto" (sur Youtube, qui annonce la rumeur mondiale). Il reste à attendre que les grandes agences (AFP repris dans la Tribune de Genève, Reuters, AP, ANSA...) reprennent la nouvelle pour la diffuser vers les médias de référence (New York Times...). L'image (Keystone), très importante pour notre civilisation, semble montrer un Pape contemplant l'hiver de son pontificat.  Voilà brièvement pour la tactique d'amplification...

    lire la suite sur le Suisse Romain : Benoît XVI sera mort dans 12 mois ??

  • Monseigneur Léonard à la Foire du Livre

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    Malgré la dérobade de la Vice-Première, le primat de Belgique sera à la Foire du Livre pour y débattre avec quelques politiciens. Catho.be publie cette information :
     
    Récemment, Madame , Vice-Première ministre, a déclaré que « les catholiques méritaient mieux que Monseigneur Léonard ». Les Médias Catholiques ont donc convié les principaux intéressés au dialogue. Si l’Archevêque de Malines-Bruxelles a trouvé l’idée de cette rencontre « très intéressante », l’invitation a dû être déclinée par l’actuelle ministre des Affaires sociales et de la santé qui sera à ce moment en période de contrôle budgétaire. Mais le primat de Belgique sera donc bien présent à la Foire du Livre de Bruxelles où il rencontrera Denis Ducarme (MR), Karine Lalieux (PS), Georges Dallemagne (CDH), et Philippe Lamberts (Ecolo). Les politiciens interpelleront le primat de Belgique sur des sujets d’actualité. La rencontre se déroulera le dimanche 4 mars à 18h00 et sera animée par Jean-Jacques Durré, directeur de la rédaction des Médias Catholiques, auxquels se joindront Christian Laporte, journaliste à La Libre Belgique, et Ricardo Gutiérrez, journaliste au Soir.

  • Quand Vivacité se complaît dans la goujaterie

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    L'histrion de service s'est complu sur Vivacité (le 8-9 sur RTBF), ce matin du 2 février, à plaisanter au sujet de la fête de la Chandeleur, tournant en dérision la virginité de Marie en des termes d'une platitude que je ne veux pas reproduire ici.

    Je suggère à nos visiteurs de protester auprès de la RTBF pour ce nouvel outrage à notre foi qui n'aura fait rire ou sourire que les imbéciles. Y.W.

    http://www.rtbf.be/entreprise/rtbf-et-vous/contacter

  • Benoît XVI: apologie du silence

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    Parole et silence: un temps pour chaque chose. z3376120x B XVI.jpgSur le site de “La Vie”, Michel Cool a noté un beau texte de Benoît XVI sur le silence, un texte naturellement passé inaperçu…

    “Le dimanche 20 mai prochain sera la Journée Mondiale des Communications Sociales. Anticipant cette date, le pape Benoît XVI vient de rendre public un texte étonnant, détonant même, puisqu’il y fait l’éloge du silence ! Ou plus exactement, de l’alliance nécessaire du silence et de la parole pour enrichir nos rapports aux autres et notre relation à Dieu.

    Maître reconnu en théologie et en liturgie, le pape révèle avec ce texte un autre trait de sa personnalité si riche et complexe. Il est aussi un maître de silence : un maître d’humilité capable aussi de reconnaître avoir été bluffé par le silence que firent avec lui plus d’un million de jeunes pendant les Journées Mondiales de la Jeunesse à Madrid, en août 2011. L’originalité et la force de ce texte tiennent à ce que son auteur est un homme qui, toute sa vie, a fait du silence son compagnon d’étude et de méditation (…)

    .Ce pape dont on répète à l’envi qu’il est déconnecté du réel propose à ses contemporains de  retrouver la voie mesurée et raisonnable d’une communication authentiquement humaine, source d’échange et de rencontre.

    D’abord, en considérant le silence comme l’antichambre d’une écoute féconde et d’un dialogue véritable: "Dans le silence nous écoutons et nous nous connaissons mieux nous-mêmes... Ainsi s’ouvre un espace d’écoute mutuelle et une relation humaine plus profonde devient possible", écrit Benoît XVI. Dans un monde médiatisé et saturé d’informations mais aussi d’insignifiance, le pape conseille de faire silence pour discerner justement l’essentiel de l’accessoire, le factice de la vérité. Enfin, ce pape si pudique évoque le langage silencieux des amoureux : "Dans le silence, écrit-il joliment, se saisissent les instants les plus authentiques de la communication entre ceux qui s’aiment : le geste, l’expression du visage, le corps comme signes qui révèlent la personne". 

    Ensuite, le pape invite les chrétiens à ne pas céder à la mode du bavardage pour témoigner de leur foi. Les mots manquent, leur rappelle-t-il, pour dire la beauté, la grandeur et la miséricorde de Dieu. Aussi, Benoît XVI leur propose-t-il de faire l’expérience de la contemplation silencieuse qui peut aider à entendre "le silence de Dieu". 

    Pour Benoît XVI, un dosage équilibré de silence et de parole est nécessaire dans la communication de l’Eglise. C’est pour lui une condition du renouveau de l’évangélisation dans le monde contemporain. Mais qui ne voit que son appel à concilier parole et silence pourrait aussi être utile à nos décideurs politiques et économiques ? Et à nous-mêmes emportés dans le tourbillon d’une communication devenue folle ? Alors un effort : pour une fois lisez du Ratzinger : vous y  découvrirez un étonnant maître de silence. Ici:  un maître de silence

    Lorsqu’il était encore le Cardinal Ratzinger, Benoît XVI avait émis, dans le même sens, des remarques très critiques sur l’inflation des mots…émanant entre autres des milieux ecclésiastiques

  • Un nouveau buzz monté contre le Vatican

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    Hier, des médias belges (ici et ) relayaient complaisamment des informations selon lesquelles un prélat (Mgr Vigano) aurait été écarté du gouvernorat du Vatican et désigné à la nonciature aux Etats-Unis pour avoir dénoncé la corruption au sein de l'administration. Le Père Lombardi est intervenu pour défendre le personnel du Saint-Siège et pour dénoncer le "style d'information provocateur" dont est systématiquement victime le Vatican :

    Le Saint-Siège défend l'intégrité de son personnel et défend son nonce aux Etats Unis

    ROME, jeudi 26 janvier 2012 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège défend l’intégrité de son personnel et défend son nonce aux Etats Unis, attaqué par un programme télévisé italien privé.

    Le poste de nonce apostolique aux Etats Unis est « l’un des plus importants de la diplomatie vaticane » et le fait que Benoît XVI ait choisi de l’attribuer à Mgr Carlo Maria Viganò constitue « la preuve de son estime et de sa confiance à son égard », déclare le porte parole du Vatican en réponse à un programme d’une chaîne de télévision italienne privée.

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  • Le Figaro et la "Marche pour la Vie" à Washington

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    Sur son blog, Jeanne Smits dénonce la désinformation relative à la Marche pour la Vie qui a rassemblé des centaines de milliers de personnes à Washington. En effet, le Figaro - qui relaie l'AFP - évoque tout bonnement "quelques centaines" de manifestants. Les médias créent en effet l'évènement en servant de caisses de résonnance à des évènements insignifiants ou, à l'inverse, réduisent à rien des évènements qui mériteraient que l'on en rende compte honnêtement. Il en a été de même, ces derniers jours, pour les grandes manifestations de soutien à Victor Orban qui ont eu lieu en Hongrie et que nos médias ont occultées. Même chose pour la Marche pour la Vie à Paris. D'où l'importance des blogs et sites indépendants qui permettent d'échapper à ce formatage médiatique...

  • Un imprimatur pour les publications électroniques ?

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    Le bimensuel « L’Homme Nouveau » a interrogé le Vicaire Général du diocèse de Paris sur cette idée qui a germé dans l’appareil épiscopal :

     « Mgr Michel Aupetit est vicaire général du diocèse de Paris. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier en date est L'Homme, le sexe et Dieu (éditions Salvator). Il a bien voulu nous accorder un entretien après la circulation sur Internet d'une déclaration concernant l'abbé Pagès et plus largement la prise de parole sur Internet au nom de l'Église.

      Vous avez souligné, dans une déclaration du 15 décembre sur l'abbé Pagès, les difficultés liées à l'absence d'imprimatur pour les documents circulant sur Internet, spécialement les vidéos. Tout d'abord, qu'est-ce que l'imprimatur ? Par qui est-il délivré et en quoi se distingue-t-il du nihil obstat ?

     L'imprimatur, c'est l'autorisation de l'autorité hiérarchique pour imprimer un ouvrage. Le nihil obstat indique simplement que dans le texte rédigé il n'y a rien de contraire à la foi. Ce sont des théologiens désignés par l'évêque et sous l'autorité de celui-ci qui les délivrent.

     Quelles sont les difficultés que pose cette prolifération de documents fournis par des catholiques soucieux, pour beaucoup, de transmettre leur foi ?

    On peut tout d’abord se réjouir de cette prolifération qui montre l’intérêt croissant du public pour la question religieuse et la volonté des fidèles d’évangéliser avec les outils modernes mis à leur disposition. La difficulté essentielle est la même que pour tous les documents publiés sur Internet. Elle concerne la validité et la fiabilité de ce qui est ainsi proposé et la manière dont une personne de bonne volonté va pouvoir exercer son jugement dans cette abondance.

    Faut-il envisager un élargissement du droit canonique concernant un imprimatur puisqu’il ne porte actuellement que sur certains imprimés, comme son nom l’indique d’ailleurs ?

    On peut toujours imaginer un élargissement de reconnaissance de la valeur théologique des différentes productions. Aujourd’hui, on assiste à des controverses via internet qui finissent sur le bureau de l’official du diocèse, délégué par l’évêque pour exercer la juridiction contentieuse. Dans l’état actuel, il me semble exagéré de recourir à l’officialité quand il s’agit seulement d’une « disputatio », aucun des auteurs ne pouvant se dire, malgré ses titres et son savoir, représentant attitré du magistère.

    Comment, sur le plan purement pratique, un tel « label de catholicité » pourrait-il être mis en place et qui pourrait donner ce fameux label ?

    Actuellement, il est difficile d’envisager la mise en place par l’évêque d’une équipe capable de visionner et d’étudier l’abondance des productions sur le web. Ce qui serait souhaitable n’est pas toujours possible.  Il faudra donc pour tous ceux qui souhaitent éclairer leur intelligence de la foi, consulter les documents officiels comme, par exemple, le Catéchisme de l’Église catholique.

    Au-delà des difficultés pratiques, comment cette idée pourrait-elle être recevable alors qu’elle contredit l’esprit de liberté d’expression qui caractérise Internet ?

    Chacun est absolument libre de s’exprimer comme il le veut. Mais dans ce cas, il donne une opinion personnelle, parfaitement respectable, mais qui n’engage que lui et en rien la foi de l’Eglise. Celle-ci repose sur la foi de Pierre et des Apôtres du Seigneur et de leurs successeurs, à savoir les évêques chargés de sa transmission et de son intégrité (Mt, 16, 18 ; Lc, 22, 32 ; Eph 4, 11 ; Col 2, 7 ; 1 Tm 4, 6). Retour ici.

    Un label « catholique garanti » délivré  par les autorités ecclésiales à certains sites ou productions électroniques qu’elles ne contrôle pas ?  Sur base de quels critères : la soumission à la ligne d’un évêché ou d’une conférence épiscopale, à moins de créer une commission de contrôle doctrinal au sein de la congrégation romaine de la doctrine de la foi?… Bonne chance dans la jungle. Et si on vérifiait déjà ce qui sort de certaines officines médiatiques appartenant aux structures de l’Eglise ?

  • Opération Calice: c’est reparti pour un tour

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    A peine l’Eglise de Belgique avait-t-elle cru bon d’organiser une conférence de presse présentant une brochure de cinquante pages ( L’Église plus que jamais aux côtés des victimes d’abus sexuels ) pour montrer qu’elle tirait les leçons de la crise qui l’a secouée après les révélations en cascade dabus sexuels déclenchées par l’affaire Vangheluwe, voici que –réponse du berger à la bergère ?- le juge d’instruction Wim De Troy remet son petit carrousel  en route avec de nouvelles perquisitions. Dans la Libre d’aujourd’hui, Christian Laporte a le ton juste à cet égard :

     « Le jeu de mots est un peu "borderline", on en convient, mais il est vraiment permis de se demander si l’Eglise catholique belge va devoir boire le calice jusqu’à la lie Après les perquisitions, lundi, dans les évêchés d’Anvers et de Hasselt ainsi qu’à l’archevêché de Malines, les enquêteurs du parquet fédéral, conduits par le juge d’instruction Wim De Troy, ont mis le cap mardi matin sur Bruges avant de se rendre ensuite à Gand où ils ont non seulement perquisitionné à l’évêché mais aussi à la congrégation des Frères de la Charité (30 dossiers saisis en tout). L’objectif de ces nouvelles descentes dans les sièges des diocèses et sans doute encore dans les heures et jours à venir auprès d’autres ordres ou congrégations religieuses flamandes - avant de faire la même démarche du côté francophone ? - n’a pas changé. Comme l’a rappelé Lieve Pellens, la porte-parole du parquet fédéral, les enquêteurs sont "toujours à la recherche d’éléments fondamentaux dans une phase importante de l’opération Calice".

    Tant lundi à Anvers, Hasselt et Malines que mardi à Bruges et à Gand, le parquet fédéral a voulu remettre la main sur les dossiers personnels d’hommes d’Eglise dont les noms figurent dans les déclarations de victimes présumées d’abus sexuels. Il s’agit en fait de nouvelles investigations autour de 200 déclarations faites par des victimes et 87 parties civiles. Les enquêteurs recherchent les dossiers personnels de certains ecclésiastiques dont les noms figurent dans lesdites déclarations des victimes.

    Le parquet reste aussi muet sur des dossiers qui mentionnent le nom de religieux décédés. Ainsi dix dossiers de prêtres décédés ont été emportés à Malines, ce qui laisse à penser que l’objectif de l’enquête est de fermer toutes les portes sur les éventuelles poursuites encore possibles pour non-assistance à personnes en danger.

    Comme la veille, les responsables diocésains tout comme ceux des Frères de la Charité ont pleinement collaboré avec les enquêteurs, s’efforçant de sauvegarder aussi une copie de chaque dossier qui pourrait être très utile dans les semaines à venir avec la mise en place du centre d’arbitrage pour les victimes dont les dossiers ont été prescrits.

    Me Fernand Keuleneer, l’avocat de l’Eglise, s’étonne quand même de la façon dont les nouvelles perquisitions ont été menées. "Il ne fait plus l’ombre d’un doute que l’Eglise est toujours prête à collaborer. Pour les dossiers tels ceux qui ont été saisis, il aurait été parfaitement possible pour le juge de les obtenir auprès des responsables diocésains ou de congrégations sans devoir (re)passer par une perquisition qui frappe évidemment les esprits par sa médiatisation ! En ce sens, la démarche me paraît plus politique que purement juridique ; elle n’est pas très élégante même si cela s’est mieux passé que le 24 juin 2010."

    Le défenseur de l’institution ecclésiale fronce aussi les sourcils face au fait que les enquêteurs ont apparemment mis également la main sur des courriers qui n’étaient pas liés aux dossiers en question. Et se demande si les enquêteurs ne court-circuitent pas le tribunal arbitral en ayant pris des dossiers dont les victimes avaient clairement opté pour le recours à cette instance plutôt qu’à la justice. Sans parler d’une utilisation éventuelle des dossiers de feu la commission Adriaenssens dont la chambre des mises a pourtant clairement dit qu’ils ne pouvaient plus être utilisés.

    Mais l’avocat a une autre objection fondamentale : "Wim De Troy semble s’acharner à vouloir faire le procès de l’Histoire". "Les autorités ecclésiales ont admis clairement que les structures d’antan n’étaient ni appropriées ni efficaces pour lutter contre la pédophilie mais c’est encore autre chose de vouloir démontrer qu’il y a eu non-assistance à personnes en danger. En fait, on veut juridiser l’Histoire."

    Et de conclure que "ces nouvelles démarches judiciaires sont pour le moins surprenantes à l’heure où l’Eglise s’apprête à faire un nouveau pas en direction des victimes, après s’être concertée avec le Parlement".  C’est ici  Opération Calice : tout sauf fini

    Aux dernières nouvelles une quinzaine de policiers fédéraux ont  mené, depuis peu avant 9h, une perquisition à l'évêché de Tournai. Vers 11h15, le juge d'instruction Wim De Troy et plusieurs enquêteurs ont rejoint l'évêché de Namur d'où ils sont repartis pour Liège peu après 14h sans faire aucun commentaire. Arrivés au siège de l'Evêché de Liège vers 16H10, ils ont quitté les lieux vers 17H50.

    Un lecteur de la Libre y va de son commentaire : « Quel mic-mac. Ce juge d'instruction a déjà fait procéder a des saisies. Ces saisies ont été contestées et annulées. Puis le juge a démissionné mais il est toujours là. Et maintenant il recommence. Histoire sans doute d'avoir des pièces dont il possède déjà des copies.Les perquisitions c'est bien, on voudrait savoir ce qu'ils ont trouvé. Les anciennes recherches n'ont provoqué qu'un déménagement de dossiers et des trous dans des caveaux. Et maintenant ? J'ai l'impression que le juge De Troy se fout de leur gueule. Il perquisitionne, ça c'est le principal et ça fait son effet dans l'opinion publique, même si on ne trouve rien. » Wait and see…


     

     

  • Mgr Léonard : le disc-jockey de « La Libre » change de disque

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    leo_0020_go_0020_6x48gr.jpgNon, le chroniqueur « religieux » de La Libre ex Belgique ne mange pas du Léo tous les matins !

    A preuve : aujourd’hui, Christian Laporte vante les qualités du chanteur, à défaut d’apprécier la chanson. Voici les paroles du disque demandé :

    « Mgr Léonard poursuit sa tournée des doyennés de l’archidiocèse. Le voici à Hal pour dix jours. L’archevêque a déjà marqué des points, à peine arrivé sur place.

    Ambiance

    Sans grandes orgues, ni trompettes thébaines, l’archevêque de Malines-Bruxelles poursuit, sans jamais se laisser désemparer par les humeurs politiques ou sociétales du moment, sa tournée des doyennés de son méga-diocèse. Après avoir visité de fond en comble le vicariat de Bruxelles, il poursuit sa découverte du Brabant flamand et, last but not least, il mettra le cap sur le Brabant wallon. Pendant une pleine semaine encore, il est accueilli dans le doyenné de Hal, qui couvre pas moins de vingt-six paroisses de Hal, Leeuw-Saint-Pierre, Beersel ainsi que de Rhode, Linkebeek et Drogenbos.

    Le prélat a beau afficher 71 printemps au compteur depuis le mois de Marie dernier, il n’en manifeste pas moins toujours le même intérêt et visiblement un réel plaisir d’aller à la rencontre de ses ouailles sur le terrain.

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  • Quand les médias s'emballent sur ce que Benoît XVI n'a pas dit

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    Anita Bourdin, sur Zenit.org, revient sur l'emballement médiatique à propos du discours du pape au corps diplomatique :

    Après L’Osservatore Romano en italien du 14 janvier, Radio Vatican entre en lice à son tour pour dénoncer une erreur d’information diffusée en anglais à propos du discours de Benoît XVI, le 9 janvier, devant le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège (cf. ZENIT du 9 janvier 2012). Le scoop c’est parfois que le pape soit… « catholique », fait observer un journaliste britannique qui proteste contre des interprétations étrangères au texte.

    “Des paroles jamais prononcées”: sous ce titre, L’Osservatore Romano a en effet publié la traduction intégrale d’un article d’Andrew Brown dans le quotidien britannique “The Guardian” qui dénonce des « mystifications » dans la façon de rapporter les paroles de Benoît XVI.

    « Oui, le pape est catholique. Mais il n’a pas dit que le mariage gay menace l’humanité », écrit A. Brown.

    Des paroles courageuses

    Radio Vatican en français a titré, le 15 janvier: “Benoît XVI victime d'une mystification”, et d’expliquer: “Dans le discours adressé par Benoît XVI, le 9 janvier, au corps diplomatique, il n’y a pas un seul mot sur le mariage homosexuel. La polémique, qui n’a cessé d’enfler ces jours derniers, a fini par susciter l’indignation du quotidien anglais « The Guardian » qui dénonce une mystification”.

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  • Buzz malhonnête autour de Benoît XVI ou quand la désinformation s'acharne

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    Nous l'avions signalé ici, les médias ont fait dire au pape une phrase qu'il n'a jamais prononcée au sujet du "mariage" homosexuel.

    Radio Vatican est revenue sur cette entreprise de désinformation (à laquelle la RTBF et nos politiciens de service se sont associés) :

    Benoît XVI victime d'une mystification
    Dans le discours adressé par Benoît XVI, le 9 janvier, au corps diplomatique, il n’y a pas un seul mot sur le mariage homosexuel. La polémique, qui n’a cessé d’enfler ces jours derniers, a fini par susciter l’indignation du quotidien anglais « The Guardian » qui dénonce une mystification.

    Tout est parti de l’interprétation déformée donnée par un journaliste d’une agence internationale immédiatement après la rencontre. Très vite, comme un tam-tam médiatique, de plus en plus de sources répercutaient cette tromperie en affimant que le Pape avait dénoncé le mariage gay comme une menace pour la civilisation occidentale. Or Benoît XVI a déclaré que « les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l’humanité ». Pas un mot sur les homosexuels.

    La défense de la famille est un thème prioritaire pour l’Eglise catholique. Benoit XVI n’a lancé aucun pavé dans la mare. Il n’a pas « durement condamné le mariage entre homosexuels » - comme certains l’ont écrit. Il n’a fait que réaffirmer une position bien connue de tous, dans le cadre d’un long discours dans lequel il a évoqué les principaux dossiers de l’actualité internationale.

    Le Pape a parlé des cellules souche, de l’avortement. Il a parlé des conflits dans le monde, des attaques contre les chrétiens, du chômage des jeunes et surtout de la crise économique et financière, en invitant, à ce propos, à réfléchir sur l’existence humaine et sur l’importance de sa dimension éthique, à ne pas se limiter à endiguer les pertes individuelles ou celles des économies nationales, mais à se donner de nouvelles règles au bénéfice de la communauté dans son ensemble. Des paroles courageuses, prophétiques.

    Mais il n’a pas parlé du mariage homosexuel. Alors pourquoi avoir déformé ses propos ? Pourquoi avoir choisi de ne pas parler des nombreux autres dossiers abordés ? Comment cette imposture a-t-elle pu faire le tour de planète ?

    Voici le texte prononcé en français par le Pape

    L’éducation est un thème crucial pour toutes les générations, puisque d’elle dépend aussi bien le sain développement de chaque personne que l’avenir de toute la société. C’est pourquoi elle représente une tâche de première importance en un temps difficile et délicat. Outre un objectif clair, comme est celui de conduire les jeunes à une connaissance pleine de la réalité et donc de la vérité, l’éducation a besoin de lieux. Parmi ceux-ci figure en premier la famille, fondée sur le mariage d’un homme avec une femme. Il ne s’agit pas d’une simple convention sociale, mais bien de la cellule fondamentale de toute société. Par conséquent, les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l’humanité. Le cadre familial est fondamental dans le parcours éducatif et pour le développement même des individus et des États ; en conséquence il faut des politiques qui le valorisent et qui aident à la cohésion sociale et au dialogue.

  • Un astre nouveau au firmament du Vatican

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    La Libre de ce jour publie la plaisante pasquinade que lui a adressée Mutien-Omer Houziaux :

    Une nouvelle consultante au Vatican

    Les Goemans, les Nougé, les Magritte, les Chavée, et autres hérauts belges du messianisme surréaliste risquent de perdre un peu de leur éclat singulier. En cette période de l’Epiphanie, c’est une nouvelle étoile qui vient d’apparaître au firmament des visionnaires de l’art aléatoire. L’astre nouveau a été baptisé Laurette; outre d’éminentes activités publiques, elle assumera désormais de tout autres fonctions, également élevées, quoique occultes. De source généralement bien informée, on apprend en effet que Rome l’aurait investie d’une prélature (putative) au titre de guide spirituelle et protectrice des catholiques belges. Chargée d’évaluer le travail des personnes à surveiller, elle aurait déjà, par courrier ultramontain, envoyé une première note plus que sévère à propos d’un suspect. Peu de choses ont filtré des prérogatives exactes confiées au nouveau primat (un titre encore non féminisé), mais il semble bien qu’une de ses principales missions serait de remettre le catéchisme de l’Eglise catholique en conformité avec la législation belge, en veillant toutefois à ne pas porter atteinte aux droits acquis d’autres confessions. Mission délicate s’il en est. Chacun sait, en effet, que le législateur belge a pris sur des questions au demeurant politiquement considérées comme mineures des positions avancées (comme on qualifie certains fromages de "un peu trop goûteux"). Au vu des informations qui circulent sur Internet, il semble que la tâche confiée à la nouvelle dignitaire pourrait connaître quelques revers de fortune, une certaine opposition se faisant de moins en moins silencieuse. Attendons donc le temps pascal : selon une tradition presque bimillénaire, il paraît que ce temps-là est propice à une certaine résurrection des esprits.

    Mutien-Omer Houziaux