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Médias - Page 180

  • Mgr Léonard : le disc-jockey de « La Libre » change de disque

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    leo_0020_go_0020_6x48gr.jpgNon, le chroniqueur « religieux » de La Libre ex Belgique ne mange pas du Léo tous les matins !

    A preuve : aujourd’hui, Christian Laporte vante les qualités du chanteur, à défaut d’apprécier la chanson. Voici les paroles du disque demandé :

    « Mgr Léonard poursuit sa tournée des doyennés de l’archidiocèse. Le voici à Hal pour dix jours. L’archevêque a déjà marqué des points, à peine arrivé sur place.

    Ambiance

    Sans grandes orgues, ni trompettes thébaines, l’archevêque de Malines-Bruxelles poursuit, sans jamais se laisser désemparer par les humeurs politiques ou sociétales du moment, sa tournée des doyennés de son méga-diocèse. Après avoir visité de fond en comble le vicariat de Bruxelles, il poursuit sa découverte du Brabant flamand et, last but not least, il mettra le cap sur le Brabant wallon. Pendant une pleine semaine encore, il est accueilli dans le doyenné de Hal, qui couvre pas moins de vingt-six paroisses de Hal, Leeuw-Saint-Pierre, Beersel ainsi que de Rhode, Linkebeek et Drogenbos.

    Le prélat a beau afficher 71 printemps au compteur depuis le mois de Marie dernier, il n’en manifeste pas moins toujours le même intérêt et visiblement un réel plaisir d’aller à la rencontre de ses ouailles sur le terrain.

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  • Quand les médias s'emballent sur ce que Benoît XVI n'a pas dit

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    Anita Bourdin, sur Zenit.org, revient sur l'emballement médiatique à propos du discours du pape au corps diplomatique :

    Après L’Osservatore Romano en italien du 14 janvier, Radio Vatican entre en lice à son tour pour dénoncer une erreur d’information diffusée en anglais à propos du discours de Benoît XVI, le 9 janvier, devant le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège (cf. ZENIT du 9 janvier 2012). Le scoop c’est parfois que le pape soit… « catholique », fait observer un journaliste britannique qui proteste contre des interprétations étrangères au texte.

    “Des paroles jamais prononcées”: sous ce titre, L’Osservatore Romano a en effet publié la traduction intégrale d’un article d’Andrew Brown dans le quotidien britannique “The Guardian” qui dénonce des « mystifications » dans la façon de rapporter les paroles de Benoît XVI.

    « Oui, le pape est catholique. Mais il n’a pas dit que le mariage gay menace l’humanité », écrit A. Brown.

    Des paroles courageuses

    Radio Vatican en français a titré, le 15 janvier: “Benoît XVI victime d'une mystification”, et d’expliquer: “Dans le discours adressé par Benoît XVI, le 9 janvier, au corps diplomatique, il n’y a pas un seul mot sur le mariage homosexuel. La polémique, qui n’a cessé d’enfler ces jours derniers, a fini par susciter l’indignation du quotidien anglais « The Guardian » qui dénonce une mystification”.

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  • Buzz malhonnête autour de Benoît XVI ou quand la désinformation s'acharne

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    Nous l'avions signalé ici, les médias ont fait dire au pape une phrase qu'il n'a jamais prononcée au sujet du "mariage" homosexuel.

    Radio Vatican est revenue sur cette entreprise de désinformation (à laquelle la RTBF et nos politiciens de service se sont associés) :

    Benoît XVI victime d'une mystification
    Dans le discours adressé par Benoît XVI, le 9 janvier, au corps diplomatique, il n’y a pas un seul mot sur le mariage homosexuel. La polémique, qui n’a cessé d’enfler ces jours derniers, a fini par susciter l’indignation du quotidien anglais « The Guardian » qui dénonce une mystification.

    Tout est parti de l’interprétation déformée donnée par un journaliste d’une agence internationale immédiatement après la rencontre. Très vite, comme un tam-tam médiatique, de plus en plus de sources répercutaient cette tromperie en affimant que le Pape avait dénoncé le mariage gay comme une menace pour la civilisation occidentale. Or Benoît XVI a déclaré que « les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l’humanité ». Pas un mot sur les homosexuels.

    La défense de la famille est un thème prioritaire pour l’Eglise catholique. Benoit XVI n’a lancé aucun pavé dans la mare. Il n’a pas « durement condamné le mariage entre homosexuels » - comme certains l’ont écrit. Il n’a fait que réaffirmer une position bien connue de tous, dans le cadre d’un long discours dans lequel il a évoqué les principaux dossiers de l’actualité internationale.

    Le Pape a parlé des cellules souche, de l’avortement. Il a parlé des conflits dans le monde, des attaques contre les chrétiens, du chômage des jeunes et surtout de la crise économique et financière, en invitant, à ce propos, à réfléchir sur l’existence humaine et sur l’importance de sa dimension éthique, à ne pas se limiter à endiguer les pertes individuelles ou celles des économies nationales, mais à se donner de nouvelles règles au bénéfice de la communauté dans son ensemble. Des paroles courageuses, prophétiques.

    Mais il n’a pas parlé du mariage homosexuel. Alors pourquoi avoir déformé ses propos ? Pourquoi avoir choisi de ne pas parler des nombreux autres dossiers abordés ? Comment cette imposture a-t-elle pu faire le tour de planète ?

    Voici le texte prononcé en français par le Pape

    L’éducation est un thème crucial pour toutes les générations, puisque d’elle dépend aussi bien le sain développement de chaque personne que l’avenir de toute la société. C’est pourquoi elle représente une tâche de première importance en un temps difficile et délicat. Outre un objectif clair, comme est celui de conduire les jeunes à une connaissance pleine de la réalité et donc de la vérité, l’éducation a besoin de lieux. Parmi ceux-ci figure en premier la famille, fondée sur le mariage d’un homme avec une femme. Il ne s’agit pas d’une simple convention sociale, mais bien de la cellule fondamentale de toute société. Par conséquent, les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l’humanité. Le cadre familial est fondamental dans le parcours éducatif et pour le développement même des individus et des États ; en conséquence il faut des politiques qui le valorisent et qui aident à la cohésion sociale et au dialogue.

  • Un astre nouveau au firmament du Vatican

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    La Libre de ce jour publie la plaisante pasquinade que lui a adressée Mutien-Omer Houziaux :

    Une nouvelle consultante au Vatican

    Les Goemans, les Nougé, les Magritte, les Chavée, et autres hérauts belges du messianisme surréaliste risquent de perdre un peu de leur éclat singulier. En cette période de l’Epiphanie, c’est une nouvelle étoile qui vient d’apparaître au firmament des visionnaires de l’art aléatoire. L’astre nouveau a été baptisé Laurette; outre d’éminentes activités publiques, elle assumera désormais de tout autres fonctions, également élevées, quoique occultes. De source généralement bien informée, on apprend en effet que Rome l’aurait investie d’une prélature (putative) au titre de guide spirituelle et protectrice des catholiques belges. Chargée d’évaluer le travail des personnes à surveiller, elle aurait déjà, par courrier ultramontain, envoyé une première note plus que sévère à propos d’un suspect. Peu de choses ont filtré des prérogatives exactes confiées au nouveau primat (un titre encore non féminisé), mais il semble bien qu’une de ses principales missions serait de remettre le catéchisme de l’Eglise catholique en conformité avec la législation belge, en veillant toutefois à ne pas porter atteinte aux droits acquis d’autres confessions. Mission délicate s’il en est. Chacun sait, en effet, que le législateur belge a pris sur des questions au demeurant politiquement considérées comme mineures des positions avancées (comme on qualifie certains fromages de "un peu trop goûteux"). Au vu des informations qui circulent sur Internet, il semble que la tâche confiée à la nouvelle dignitaire pourrait connaître quelques revers de fortune, une certaine opposition se faisant de moins en moins silencieuse. Attendons donc le temps pascal : selon une tradition presque bimillénaire, il paraît que ce temps-là est propice à une certaine résurrection des esprits.

    Mutien-Omer Houziaux

  • Hongrie : où trouver un antidote à la désinformation ?

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    Il est difficile de trouver dans la presse en langue française quelque chose de correct à propos de la Hongrie. On n'entend que les aboiements indignés de la meute enragée. Comment ce pays ose-t-il braver le consensus du politiquement correct en édictant une constitution où la famille, l'embryon humain, et même Dieu, ont droit à des égards particuliers? Mais nos redresseurs de torts ont plus d'un tour dans leur sac et s'apprêtent à recourir à des pressions économiques pour contraindre la Hongrie à revenir à des sentiments plus conformes à notre modèle de "démocratie libérale avancée".Et "Dimanche" ne fait pas mieux, comme nous le fait remarquer une de nos lectrices :

    "Quelque chose de correct à propos de la Hongrie? Ce n'est sûrement pas dans le "Dimanche" de cette semaine que vous le trouverez. Le très "progressiste" Pascal André s'est fendu d'un article vengeur et sans nuances sur ce qu'il appelle la dérive inquiétante de Viktor Orban. Sans faire la distinction entre les aspects positifs du point de vue chrétien et d'autres purement politiques et économiques qui peuvent effectivement être l'objet de critiques. Mais de là à prétendre que "c'est salir et instrumentaliser le nom de Dieu que de l'associer à une telle dérive autocratique", il y a de la marge. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'unique hebdo catholique francophone est plutôt orienté..."

    Notre amie du site "Benoît-et-moi" n'a pas ménagé ses efforts pour trouver, en Italie et en Angleterre, des articles qu'elle a courageusement traduits et mis en ligne. Nous vous invitons à en prendre connaissance :

    Où va la Hongrie? L'unanimité de la grosse presse contre ce petit pays d'Europe centrale méconnu, qui souffre d'être "mal" sorti du communisme, commence à ressembler à un lynchage télécommandé. Deux articles de la Bussola d'aujourd'hui apportent un éclairage différent. (11/1/2012)

    Ou va la Hongrie? (suite) En prolongement des deux articles de la Bussola traduits hier, voici un article du quotidien britannique The Telegraph, témoignage de l'écrivain anglais d'origine hongroise Tibor Fisher. (12/1/2012)

    Il faut prier pour la Hongrie! Une lettre d'un agent pastoral hongrois, ingénieur à la retraite. Mon amie Marie-Anne l'a traduite pour mes lecteurs, en les remerciant de leur sympathie pour ce pays en danger. (12/1/2012)

  • Une video de Mgr Di Falco sur la christianophobie

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    Un évêque s'exprime sans langue de bois; c'est à découvrir en cliquant sur le lien suivant : http://dimancheprochain.over-blog.com

  • S'acharner contre l'Eglise, c'est facile et cela ne coûte rien

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    Nos politiciens et les lobbies homosexuels s'en prennent à l'Eglise. C'est facile et cela ne coûte rien. S'inquiètent-ils de savoir ce que la communauté musulmane, qui prend de plus en plus d'importance chez nous, pense du "mariage" homosexuel ou de l'adoption par des couples de personnes du même sexe? Non seulement nos politiciens "progressistes" - et nos médias - ne semblent pas s'en inquiéter mais ils adulent la religion musulmane, espérant récolter le soutien et les voix des électeurs provenant de l'immigration. Pourtant, des informations comme celles-ci devraient les faire réfléchir :

    "Angleterre. Accusés d’avoir distribué à proximité de la mosquée Jamia de Derby un tract préconisant la peine de mort pour les personnes homosexuelles, cinq musulmans radicaux britanniques étaient convoqués ce mardi devant la justice britannique. C’est la première poursuite pour incitation à la haine fondée sur l’orientation sexuelle depuis l’entrée en vigueur de cette législation en mars 2010.

    Les islamistes ne sont pas poursuivis pour les tracts critiques envers l’homosexualité et le comportement homosexuel qu’ils ont également distribué dans le cadre de l’organisation d’une contre-manifestation en réaction à la gay pride de 2010." (source : Nouvelles de France)

  • Belgique : les catholiques bientôt privés de liberté d'expression ?

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    Lors des voeux adressés au corps diplomatique, le pape a rappelé l'importance de l'éducation et des lieux appropriés à celle-ci, en particulier la famille. A ce propos, il a insisté : "la famille, fondée sur le mariage d’un homme avec une femme. Il ne s’agit pas d’une simple convention sociale, mais bien de la cellule fondamentale de toute société. Par conséquent, les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l’humanité."

    Cela suffit évidemment pour donner l'occasion au lobby "holebi" de fustiger le pape accusé d'homophobie. Dans notre pays où les lois autorisent non seulement le "mariage" homosexuel mais aussi l'adoption d'enfants par des couples de même sexe, ces paroles du pape - qui se situent dans la plus pure logique de la morale chrétienne - font évidemment grincer des dents. Ainsi, une sénatrice VLD demande au ministre de convoquer le nonce pour le rappeler à l'ordre, entendez au désordre institutionalisé codifié dans notre loi. Et la RTBF de titrer, en toute malhonnêteté : "Benoît XVI: "Le mariage homosexuel: une menace pour l'humanité", alors que le pape ne s'est pas exprimé en ces termes. En effet, il a déclaré : "les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l'humanité."

    Il faut bien voir ce qui se trame après les déclarations de Madame Onkelinx, dimanche dernier, et avec cette nouvelle affaire. "Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté", disait-on à l'époque de la Révolution française. Demain, ou après-demain, y aura-t-il encore la liberté de se réclamer des préceptes d'une morale catholique en contradiction avec des lois votées en Belgique sans risquer d'encourir des mesures répressives? 

  • L'Etat belge n'aime pas l'Eglise

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    "En Belgique, l'Etat n'aime pas l'Eglise", tel est le titre de la Matinale Chrétienne de La Vie où Natalia Trouiller commente l'incident provoqué par les propos peu réfléchis de notre vice-premier ministre :

    "Dimanche, à la télévision, la vice-première ministre, Laurette Onkelinx, a déclaré que les catholiques belges "mériteraient d'avoir un autre représentant" que Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles et primat de Belgique. Les réactions affluent depuis..."

    Lire l'article ici : matinale-chretienne

    Voir aussi le commentaire du Swiss Rom@in

  • Buzz malhonnête autour de l’archevêque de Grenade ou quand la désinformation se déchaîne

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    Il n’y a pas qu’en Belgique que la désinformation frappe les évêques (l’évêque -au singulier- chez nous) refusant de courber l’échine devant la religion séculière. Exemple cité ce matin par le site de “La Vie”:

    "Violez les femmes parce qu'elles le méritent". C'est mot pour mot ce que le journal L'Express.be met dans la bouche de Mgr Francisco-Javier Martinez Fernandez, archevêque de Grenade, rebaptisé pour l'occasion Javier Jimenez, s'appuyant sur une traduction de l'écrivain portugais Manuel Antonio Pina, connu pour ses positions anti-catholiques. En cause, un paragraphe de l'homélie de Noël de l'archevêque, qui dit ceci: "Mais tuer un enfant sans défense, et que ce soit sa propre mère qui le fasse! Cela revient à donner aux hommes le droit absolu, sans limite, d'abuser du corps de la femme, parce que la tragédie c'est elle (la femme) qui l'avale, et elle l'avale comme si c'était un droit: droit de vivre toute sa vie affligée par un crime qui laisse toujours des traces dans la conscience et pour lequel ni les médecins ni les psychiatres ni toutes les techniques ne connaissent de remède". Rien là que de très classique dans le discours de l'Eglise, qui dit depuis longtemps que l'avortement est une violence faite aux femmes. Pina, et avec lui, des dizaines de sites et blogs athées, et - plus grave - un journal belge font mine de croire qu'il s'agit là d'un appel à violer les femmes qui avortent. La polémique enfle depuis hier sur les réseaux sociaux qui partagent à tout va le passage incriminé d'une homélie que l'on peut trouver dans son intégralité ici,  Ce qui est étonnant, c'est que l'homélie en question ne date pas de cette année mais de... Noël 2009. Par quelle opération cette vieille homélie est-elle ressortie pour faire un tel buzz? Mystère. Mais ce qui est le plus troublant, finalement, c'est la façon dont "l'info" a été reprise sans aucun recul, par les blogs, médias et y compris sur les murs Facebook et comptes Twitter de nombreux catholiques scandalisés, comme si même chez ceux qui connaissent de l'intérieur la doctrine morale catholique un appel au viol de la part d'un archevêque était plausible. C'est peut-être le signe le plus frappant de la profondeur de la crise de confiance de fidèles plus déboussolés qu'on ne l'imagine par les scandales pédophiles à répétition de ces dernières années.

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  • Les propos inacceptables de Laurette Onkelinx

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    media_xl_4092586.jpgMadame Onkelinx s'est crue autorisée, lors de l'émission "Controverses" (sur RTL), à déclarer, à propos du Primat de l'Eglise de Belgique :  "Les croyants de notre pays mériteraient d'avoir un autre représentant".

    Ces propos sont tout à fait déplacés dans la bouche d'une vice-première ministre; ils constituent une immixtion inacceptable dans une institution qui n'a que faire de ses états d'âme. Evidemment, elle préfèrerait se trouver en face d'un personnage plus accommodant du style de Gabriel Ringlet que l'on sait très apprécié par les frères de la Loge.

    La politicienne préfèrerait un archevêque qui serait à la botte du pouvoir et est irritée par la critique que fait Mgr Léonard des dérives du parlementarisme. Pourtant, comme le souligne Ricardo Gutierrez dans le Soir (les gras sont de belgicatho) :

    "...le prélat est, ici, dans la droite ligne de la doctrine vaticane.La Commission théologique internationale, à Rome, mène intensivement campagne, depuis 2009, pour affirmer la primauté de la loi naturelle (celle qui découle de la nature humaine ; à commencer, dit l’Eglise, par la « défense de la vie ») sur toute loi positive (les normes juridiques établies par les élus du peuple). L’Eglise défend, à ce titre, la reconnaissance du droit à l’objection de conscience, voire le devoir de désobéissance, face aux lois civiles qui heurteraient les convictions des catholiques.

    André Léonard applique les recommandations vaticanes à la lettre. Il ne s’en prend pas au Parlement, mais invite les chrétiens à y exprimer leurs convictions, « car ce serait une grave erreur de les exclure de la vie publique, comme si seuls les athées et les agnostiques avaient droit à la parole »."

    Bien sûr, on ne lirait pas cela dans La Libre, mais le chroniqueur religieux du Soir fait preuve ici de stricte objectivité. Aux yeux de la grande prêtresse de la démocratie, l'archevêque "a blasphémé"! Il a refusé de sacrifier au dieu de la religion séculière. César n’est pas content. Encore un petit effort, et on pourrait créer un délit de blasphème d’un nouveau genre (il suffit d’une majorité au parlement) pour attraire l’archevêque devant les tribunaux, comme au temps heureux des démocraties « populaires » en Europe de l’Est, et puis nommer les évêques comme en Chine communiste.

    Mais de quelle démocratie parle-t-on? Comme disaient nos amis congolais en 1960, « dis-moi, Mundele, cette démocratie qui va venir, qui est-ce,  un homme ou une femme ? »  Une femme apparemment.

  • Jeanne d'Arc : quand le Vif relaie n'importe quoi

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    Ecoutez l'air de la calomnie :

    "Une paysanne pas si catholique que ça ?

    Bien que Jeanne d’Arc apparaisse comme un symbole national en France et qu’elle ait été béatifiée puis canonisée par l’Église au début du XXe siècle, de nombreuses questions autour de son identité et de sa bonne foi ont accompagné sa mémoire au cours des siècles qui ont suivi sa mort.

    Certains se demandent par exemple si Jeanne d’Arc ne serait pas un homme. Selon le cinéaste François Ruggieri interrogé sur Europe 1, " Jeanne d’Arc aurait en réalité été une supercherie incarnée par un frère illégitime de Charles VII afin de redonner le moral aux soldats et remobiliser une armée en perdition".

    D’autres rumeurs sur sa virginité et donc sur le fondement du discours religieux de Jeanne d’Arc courent également. La quasi-totalité des historiens reste toutefois convaincue de la sincérité et de la pureté de la jeune femme. Les questions quant à sa véritable identité sexuelle et sa bonne foi religieuse resteront probablement sans réponse pour les siècles à venir. Ce qui semble toutefois certain, c’est qu’homme ou femme, messager de Dieu ou simple imposteur, Jeanne d’Arc a su préserver la couronne et faire parler d’elle bien après sa mort."

    Tels sont les propos que l'on trouve dans "le Vif" et auxquels il a déjà été répondu dans une note mentionnée sur ce blog (Jeanne devant les Cauchon). Le même Ruggieri, qui n'a aucune qualification pour s'exprimer sur le sujet, a déjà sévi sur TF1. Ce qui est significatif, c'est qu'un magazine occupant une place quasi monopolistique dans le paysage médiatique francophone de Belgique s'emploie à ruiner le crédit d'une héroïne portée sur les autels et dont la statue est présente dans toutes les églises de France. Ainsi, d'insinuation en calomnie tente-t-on de détruire toutes les références chrétiennes. Et demain, ou après-demain, le quidam qui aura promené les yeux sur cette mauvaise gazette se croira autorisé à hausser les épaules d'un air entendu, certain d'avoir accédé à la vraie connaissance historique. Ainsi va son chemin l'abrutissement collectif profitant de l'ignorance crasse d'un public sevré d'une formation historique digne de ce nom.