Sur son blog, Jeanne Smits dénonce la désinformation relative à la Marche pour la Vie qui a rassemblé des centaines de milliers de personnes à Washington. En effet, le Figaro - qui relaie l'AFP - évoque tout bonnement "quelques centaines" de manifestants. Les médias créent en effet l'évènement en servant de caisses de résonnance à des évènements insignifiants ou, à l'inverse, réduisent à rien des évènements qui mériteraient que l'on en rende compte honnêtement. Il en a été de même, ces derniers jours, pour les grandes manifestations de soutien à Victor Orban qui ont eu lieu en Hongrie et que nos médias ont occultées. Même chose pour la Marche pour la Vie à Paris. D'où l'importance des blogs et sites indépendants qui permettent d'échapper à ce formatage médiatique...
Médias - Page 184
-
Le Figaro et la "Marche pour la Vie" à Washington
-
Un imprimatur pour les publications électroniques ?
Le bimensuel « L’Homme Nouveau » a interrogé le Vicaire Général du diocèse de Paris sur cette idée qui a germé dans l’appareil épiscopal :
« Mgr Michel Aupetit est vicaire général du diocèse de Paris. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier en date est L'Homme, le sexe et Dieu (éditions Salvator). Il a bien voulu nous accorder un entretien après la circulation sur Internet d'une déclaration concernant l'abbé Pagès et plus largement la prise de parole sur Internet au nom de l'Église.
Vous avez souligné, dans une déclaration du 15 décembre sur l'abbé Pagès, les difficultés liées à l'absence d'imprimatur pour les documents circulant sur Internet, spécialement les vidéos. Tout d'abord, qu'est-ce que l'imprimatur ? Par qui est-il délivré et en quoi se distingue-t-il du nihil obstat ?
L'imprimatur, c'est l'autorisation de l'autorité hiérarchique pour imprimer un ouvrage. Le nihil obstat indique simplement que dans le texte rédigé il n'y a rien de contraire à la foi. Ce sont des théologiens désignés par l'évêque et sous l'autorité de celui-ci qui les délivrent.
Quelles sont les difficultés que pose cette prolifération de documents fournis par des catholiques soucieux, pour beaucoup, de transmettre leur foi ?
On peut tout d’abord se réjouir de cette prolifération qui montre l’intérêt croissant du public pour la question religieuse et la volonté des fidèles d’évangéliser avec les outils modernes mis à leur disposition. La difficulté essentielle est la même que pour tous les documents publiés sur Internet. Elle concerne la validité et la fiabilité de ce qui est ainsi proposé et la manière dont une personne de bonne volonté va pouvoir exercer son jugement dans cette abondance.
Faut-il envisager un élargissement du droit canonique concernant un imprimatur puisqu’il ne porte actuellement que sur certains imprimés, comme son nom l’indique d’ailleurs ?
On peut toujours imaginer un élargissement de reconnaissance de la valeur théologique des différentes productions. Aujourd’hui, on assiste à des controverses via internet qui finissent sur le bureau de l’official du diocèse, délégué par l’évêque pour exercer la juridiction contentieuse. Dans l’état actuel, il me semble exagéré de recourir à l’officialité quand il s’agit seulement d’une « disputatio », aucun des auteurs ne pouvant se dire, malgré ses titres et son savoir, représentant attitré du magistère.
Comment, sur le plan purement pratique, un tel « label de catholicité » pourrait-il être mis en place et qui pourrait donner ce fameux label ?
Actuellement, il est difficile d’envisager la mise en place par l’évêque d’une équipe capable de visionner et d’étudier l’abondance des productions sur le web. Ce qui serait souhaitable n’est pas toujours possible. Il faudra donc pour tous ceux qui souhaitent éclairer leur intelligence de la foi, consulter les documents officiels comme, par exemple, le Catéchisme de l’Église catholique.
Au-delà des difficultés pratiques, comment cette idée pourrait-elle être recevable alors qu’elle contredit l’esprit de liberté d’expression qui caractérise Internet ?
Chacun est absolument libre de s’exprimer comme il le veut. Mais dans ce cas, il donne une opinion personnelle, parfaitement respectable, mais qui n’engage que lui et en rien la foi de l’Eglise. Celle-ci repose sur la foi de Pierre et des Apôtres du Seigneur et de leurs successeurs, à savoir les évêques chargés de sa transmission et de son intégrité (Mt, 16, 18 ; Lc, 22, 32 ; Eph 4, 11 ; Col 2, 7 ; 1 Tm 4, 6). Retour ici.
Un label « catholique garanti » délivré par les autorités ecclésiales à certains sites ou productions électroniques qu’elles ne contrôle pas ? Sur base de quels critères : la soumission à la ligne d’un évêché ou d’une conférence épiscopale, à moins de créer une commission de contrôle doctrinal au sein de la congrégation romaine de la doctrine de la foi?… Bonne chance dans la jungle. Et si on vérifiait déjà ce qui sort de certaines officines médiatiques appartenant aux structures de l’Eglise ?
Lien permanent Catégories : Eglise, Foi, Informations sur le blog, Livres - Publications, Médias 2 commentaires -
Opération Calice: c’est reparti pour un tour
A peine l’Eglise de Belgique avait-t-elle cru bon d’organiser une conférence de presse présentant une brochure de cinquante pages ( L’Église plus que jamais aux côtés des victimes d’abus sexuels ) pour montrer qu’elle tirait les leçons de la crise qui l’a secouée après les révélations en cascade d’abus sexuels déclenchées par l’affaire Vangheluwe, voici que –réponse du berger à la bergère ?- le juge d’instruction Wim De Troy remet son petit carrousel en route avec de nouvelles perquisitions. Dans la Libre d’aujourd’hui, Christian Laporte a le ton juste à cet égard :
« Le jeu de mots est un peu "borderline", on en convient, mais il est vraiment permis de se demander si l’Eglise catholique belge va devoir boire le calice jusqu’à la lie Après les perquisitions, lundi, dans les évêchés d’Anvers et de Hasselt ainsi qu’à l’archevêché de Malines, les enquêteurs du parquet fédéral, conduits par le juge d’instruction Wim De Troy, ont mis le cap mardi matin sur Bruges avant de se rendre ensuite à Gand où ils ont non seulement perquisitionné à l’évêché mais aussi à la congrégation des Frères de la Charité (30 dossiers saisis en tout). L’objectif de ces nouvelles descentes dans les sièges des diocèses et sans doute encore dans les heures et jours à venir auprès d’autres ordres ou congrégations religieuses flamandes - avant de faire la même démarche du côté francophone ? - n’a pas changé. Comme l’a rappelé Lieve Pellens, la porte-parole du parquet fédéral, les enquêteurs sont "toujours à la recherche d’éléments fondamentaux dans une phase importante de l’opération Calice".
Tant lundi à Anvers, Hasselt et Malines que mardi à Bruges et à Gand, le parquet fédéral a voulu remettre la main sur les dossiers personnels d’hommes d’Eglise dont les noms figurent dans les déclarations de victimes présumées d’abus sexuels. Il s’agit en fait de nouvelles investigations autour de 200 déclarations faites par des victimes et 87 parties civiles. Les enquêteurs recherchent les dossiers personnels de certains ecclésiastiques dont les noms figurent dans lesdites déclarations des victimes.
Le parquet reste aussi muet sur des dossiers qui mentionnent le nom de religieux décédés. Ainsi dix dossiers de prêtres décédés ont été emportés à Malines, ce qui laisse à penser que l’objectif de l’enquête est de fermer toutes les portes sur les éventuelles poursuites encore possibles pour non-assistance à personnes en danger.
Comme la veille, les responsables diocésains tout comme ceux des Frères de la Charité ont pleinement collaboré avec les enquêteurs, s’efforçant de sauvegarder aussi une copie de chaque dossier qui pourrait être très utile dans les semaines à venir avec la mise en place du centre d’arbitrage pour les victimes dont les dossiers ont été prescrits.
Me Fernand Keuleneer, l’avocat de l’Eglise, s’étonne quand même de la façon dont les nouvelles perquisitions ont été menées. "Il ne fait plus l’ombre d’un doute que l’Eglise est toujours prête à collaborer. Pour les dossiers tels ceux qui ont été saisis, il aurait été parfaitement possible pour le juge de les obtenir auprès des responsables diocésains ou de congrégations sans devoir (re)passer par une perquisition qui frappe évidemment les esprits par sa médiatisation ! En ce sens, la démarche me paraît plus politique que purement juridique ; elle n’est pas très élégante même si cela s’est mieux passé que le 24 juin 2010."
Le défenseur de l’institution ecclésiale fronce aussi les sourcils face au fait que les enquêteurs ont apparemment mis également la main sur des courriers qui n’étaient pas liés aux dossiers en question. Et se demande si les enquêteurs ne court-circuitent pas le tribunal arbitral en ayant pris des dossiers dont les victimes avaient clairement opté pour le recours à cette instance plutôt qu’à la justice. Sans parler d’une utilisation éventuelle des dossiers de feu la commission Adriaenssens dont la chambre des mises a pourtant clairement dit qu’ils ne pouvaient plus être utilisés.
Mais l’avocat a une autre objection fondamentale : "Wim De Troy semble s’acharner à vouloir faire le procès de l’Histoire". "Les autorités ecclésiales ont admis clairement que les structures d’antan n’étaient ni appropriées ni efficaces pour lutter contre la pédophilie mais c’est encore autre chose de vouloir démontrer qu’il y a eu non-assistance à personnes en danger. En fait, on veut juridiser l’Histoire."
Et de conclure que "ces nouvelles démarches judiciaires sont pour le moins surprenantes à l’heure où l’Eglise s’apprête à faire un nouveau pas en direction des victimes, après s’être concertée avec le Parlement". C’est ici Opération Calice : tout sauf fini
Aux dernières nouvelles une quinzaine de policiers fédéraux ont mené, depuis peu avant 9h, une perquisition à l'évêché de Tournai. Vers 11h15, le juge d'instruction Wim De Troy et plusieurs enquêteurs ont rejoint l'évêché de Namur d'où ils sont repartis pour Liège peu après 14h sans faire aucun commentaire. Arrivés au siège de l'Evêché de Liège vers 16H10, ils ont quitté les lieux vers 17H50.
Un lecteur de la Libre y va de son commentaire : « Quel mic-mac. Ce juge d'instruction a déjà fait procéder a des saisies. Ces saisies ont été contestées et annulées. Puis le juge a démissionné mais il est toujours là. Et maintenant il recommence. Histoire sans doute d'avoir des pièces dont il possède déjà des copies.Les perquisitions c'est bien, on voudrait savoir ce qu'ils ont trouvé. Les anciennes recherches n'ont provoqué qu'un déménagement de dossiers et des trous dans des caveaux. Et maintenant ? J'ai l'impression que le juge De Troy se fout de leur gueule. Il perquisitionne, ça c'est le principal et ça fait son effet dans l'opinion publique, même si on ne trouve rien. » Wait and see…
-
Mgr Léonard : le disc-jockey de « La Libre » change de disque
Non, le chroniqueur « religieux » de La Libre ex Belgique ne mange pas du Léo tous les matins !A preuve : aujourd’hui, Christian Laporte vante les qualités du chanteur, à défaut d’apprécier la chanson. Voici les paroles du disque demandé :
« Mgr Léonard poursuit sa tournée des doyennés de l’archidiocèse. Le voici à Hal pour dix jours. L’archevêque a déjà marqué des points, à peine arrivé sur place.
Ambiance
Sans grandes orgues, ni trompettes thébaines, l’archevêque de Malines-Bruxelles poursuit, sans jamais se laisser désemparer par les humeurs politiques ou sociétales du moment, sa tournée des doyennés de son méga-diocèse. Après avoir visité de fond en comble le vicariat de Bruxelles, il poursuit sa découverte du Brabant flamand et, last but not least, il mettra le cap sur le Brabant wallon. Pendant une pleine semaine encore, il est accueilli dans le doyenné de Hal, qui couvre pas moins de vingt-six paroisses de Hal, Leeuw-Saint-Pierre, Beersel ainsi que de Rhode, Linkebeek et Drogenbos.
Le prélat a beau afficher 71 printemps au compteur depuis le mois de Marie dernier, il n’en manifeste pas moins toujours le même intérêt et visiblement un réel plaisir d’aller à la rencontre de ses ouailles sur le terrain.
-
Quand les médias s'emballent sur ce que Benoît XVI n'a pas dit
Anita Bourdin, sur Zenit.org, revient sur l'emballement médiatique à propos du discours du pape au corps diplomatique :
Après L’Osservatore Romano en italien du 14 janvier, Radio Vatican entre en lice à son tour pour dénoncer une erreur d’information diffusée en anglais à propos du discours de Benoît XVI, le 9 janvier, devant le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège (cf. ZENIT du 9 janvier 2012). Le scoop c’est parfois que le pape soit… « catholique », fait observer un journaliste britannique qui proteste contre des interprétations étrangères au texte.
“Des paroles jamais prononcées”: sous ce titre, L’Osservatore Romano a en effet publié la traduction intégrale d’un article d’Andrew Brown dans le quotidien britannique “The Guardian” qui dénonce des « mystifications » dans la façon de rapporter les paroles de Benoît XVI.
« Oui, le pape est catholique. Mais il n’a pas dit que le mariage gay menace l’humanité », écrit A. Brown.
Des paroles courageuses
Radio Vatican en français a titré, le 15 janvier: “Benoît XVI victime d'une mystification”, et d’expliquer: “Dans le discours adressé par Benoît XVI, le 9 janvier, au corps diplomatique, il n’y a pas un seul mot sur le mariage homosexuel. La polémique, qui n’a cessé d’enfler ces jours derniers, a fini par susciter l’indignation du quotidien anglais « The Guardian » qui dénonce une mystification”.
-
Buzz malhonnête autour de Benoît XVI ou quand la désinformation s'acharne
Nous l'avions signalé ici, les médias ont fait dire au pape une phrase qu'il n'a jamais prononcée au sujet du "mariage" homosexuel.
Radio Vatican est revenue sur cette entreprise de désinformation (à laquelle la RTBF et nos politiciens de service se sont associés) :
Benoît XVI victime d'une mystification
Dans le discours adressé par Benoît XVI, le 9 janvier, au corps diplomatique, il n’y a pas un seul mot sur le mariage homosexuel. La polémique, qui n’a cessé d’enfler ces jours derniers, a fini par susciter l’indignation du quotidien anglais « The Guardian » qui dénonce une mystification.Tout est parti de l’interprétation déformée donnée par un journaliste d’une agence internationale immédiatement après la rencontre. Très vite, comme un tam-tam médiatique, de plus en plus de sources répercutaient cette tromperie en affimant que le Pape avait dénoncé le mariage gay comme une menace pour la civilisation occidentale. Or Benoît XVI a déclaré que « les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l’humanité ». Pas un mot sur les homosexuels.
La défense de la famille est un thème prioritaire pour l’Eglise catholique. Benoit XVI n’a lancé aucun pavé dans la mare. Il n’a pas « durement condamné le mariage entre homosexuels » - comme certains l’ont écrit. Il n’a fait que réaffirmer une position bien connue de tous, dans le cadre d’un long discours dans lequel il a évoqué les principaux dossiers de l’actualité internationale.
Le Pape a parlé des cellules souche, de l’avortement. Il a parlé des conflits dans le monde, des attaques contre les chrétiens, du chômage des jeunes et surtout de la crise économique et financière, en invitant, à ce propos, à réfléchir sur l’existence humaine et sur l’importance de sa dimension éthique, à ne pas se limiter à endiguer les pertes individuelles ou celles des économies nationales, mais à se donner de nouvelles règles au bénéfice de la communauté dans son ensemble. Des paroles courageuses, prophétiques.
Mais il n’a pas parlé du mariage homosexuel. Alors pourquoi avoir déformé ses propos ? Pourquoi avoir choisi de ne pas parler des nombreux autres dossiers abordés ? Comment cette imposture a-t-elle pu faire le tour de planète ?
Voici le texte prononcé en français par le PapeL’éducation est un thème crucial pour toutes les générations, puisque d’elle dépend aussi bien le sain développement de chaque personne que l’avenir de toute la société. C’est pourquoi elle représente une tâche de première importance en un temps difficile et délicat. Outre un objectif clair, comme est celui de conduire les jeunes à une connaissance pleine de la réalité et donc de la vérité, l’éducation a besoin de lieux. Parmi ceux-ci figure en premier la famille, fondée sur le mariage d’un homme avec une femme. Il ne s’agit pas d’une simple convention sociale, mais bien de la cellule fondamentale de toute société. Par conséquent, les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l’humanité. Le cadre familial est fondamental dans le parcours éducatif et pour le développement même des individus et des États ; en conséquence il faut des politiques qui le valorisent et qui aident à la cohésion sociale et au dialogue.
-
Un astre nouveau au firmament du Vatican
La Libre de ce jour publie la plaisante pasquinade que lui a adressée Mutien-Omer Houziaux :
Une nouvelle consultante au Vatican
Les Goemans, les Nougé, les Magritte, les Chavée, et autres hérauts belges du messianisme surréaliste risquent de perdre un peu de leur éclat singulier. En cette période de l’Epiphanie, c’est une nouvelle étoile qui vient d’apparaître au firmament des visionnaires de l’art aléatoire. L’astre nouveau a été baptisé Laurette; outre d’éminentes activités publiques, elle assumera désormais de tout autres fonctions, également élevées, quoique occultes. De source généralement bien informée, on apprend en effet que Rome l’aurait investie d’une prélature (putative) au titre de guide spirituelle et protectrice des catholiques belges. Chargée d’évaluer le travail des personnes à surveiller, elle aurait déjà, par courrier ultramontain, envoyé une première note plus que sévère à propos d’un suspect. Peu de choses ont filtré des prérogatives exactes confiées au nouveau primat (un titre encore non féminisé), mais il semble bien qu’une de ses principales missions serait de remettre le catéchisme de l’Eglise catholique en conformité avec la législation belge, en veillant toutefois à ne pas porter atteinte aux droits acquis d’autres confessions. Mission délicate s’il en est. Chacun sait, en effet, que le législateur belge a pris sur des questions au demeurant politiquement considérées comme mineures des positions avancées (comme on qualifie certains fromages de "un peu trop goûteux"). Au vu des informations qui circulent sur Internet, il semble que la tâche confiée à la nouvelle dignitaire pourrait connaître quelques revers de fortune, une certaine opposition se faisant de moins en moins silencieuse. Attendons donc le temps pascal : selon une tradition presque bimillénaire, il paraît que ce temps-là est propice à une certaine résurrection des esprits.
Mutien-Omer Houziaux
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Clin d'oeil, Eglise, Médias, Politique 1 commentaire -
Hongrie : où trouver un antidote à la désinformation ?
Il est difficile de trouver dans la presse en langue française quelque chose de correct à propos de la Hongrie. On n'entend que les aboiements indignés de la meute enragée. Comment ce pays ose-t-il braver le consensus du politiquement correct en édictant une constitution où la famille, l'embryon humain, et même Dieu, ont droit à des égards particuliers? Mais nos redresseurs de torts ont plus d'un tour dans leur sac et s'apprêtent à recourir à des pressions économiques pour contraindre la Hongrie à revenir à des sentiments plus conformes à notre modèle de "démocratie libérale avancée".Et "Dimanche" ne fait pas mieux, comme nous le fait remarquer une de nos lectrices :
"Quelque chose de correct à propos de la Hongrie? Ce n'est sûrement pas dans le "Dimanche" de cette semaine que vous le trouverez. Le très "progressiste" Pascal André s'est fendu d'un article vengeur et sans nuances sur ce qu'il appelle la dérive inquiétante de Viktor Orban. Sans faire la distinction entre les aspects positifs du point de vue chrétien et d'autres purement politiques et économiques qui peuvent effectivement être l'objet de critiques. Mais de là à prétendre que "c'est salir et instrumentaliser le nom de Dieu que de l'associer à une telle dérive autocratique", il y a de la marge. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'unique hebdo catholique francophone est plutôt orienté..."
Notre amie du site "Benoît-et-moi" n'a pas ménagé ses efforts pour trouver, en Italie et en Angleterre, des articles qu'elle a courageusement traduits et mis en ligne. Nous vous invitons à en prendre connaissance :
Où va la Hongrie? L'unanimité de la grosse presse contre ce petit pays d'Europe centrale méconnu, qui souffre d'être "mal" sorti du communisme, commence à ressembler à un lynchage télécommandé. Deux articles de la Bussola d'aujourd'hui apportent un éclairage différent. (11/1/2012)
Ou va la Hongrie? (suite) En prolongement des deux articles de la Bussola traduits hier, voici un article du quotidien britannique The Telegraph, témoignage de l'écrivain anglais d'origine hongroise Tibor Fisher. (12/1/2012)
Il faut prier pour la Hongrie! Une lettre d'un agent pastoral hongrois, ingénieur à la retraite. Mon amie Marie-Anne l'a traduite pour mes lecteurs, en les remerciant de leur sympathie pour ce pays en danger. (12/1/2012)
-
Une video de Mgr Di Falco sur la christianophobie
Un évêque s'exprime sans langue de bois; c'est à découvrir en cliquant sur le lien suivant : http://dimancheprochain.over-blog.com
-
S'acharner contre l'Eglise, c'est facile et cela ne coûte rien
Nos politiciens et les lobbies homosexuels s'en prennent à l'Eglise. C'est facile et cela ne coûte rien. S'inquiètent-ils de savoir ce que la communauté musulmane, qui prend de plus en plus d'importance chez nous, pense du "mariage" homosexuel ou de l'adoption par des couples de personnes du même sexe? Non seulement nos politiciens "progressistes" - et nos médias - ne semblent pas s'en inquiéter mais ils adulent la religion musulmane, espérant récolter le soutien et les voix des électeurs provenant de l'immigration. Pourtant, des informations comme celles-ci devraient les faire réfléchir :
"Angleterre. Accusés d’avoir distribué à proximité de la mosquée Jamia de Derby un tract préconisant la peine de mort pour les personnes homosexuelles, cinq musulmans radicaux britanniques étaient convoqués ce mardi devant la justice britannique. C’est la première poursuite pour incitation à la haine fondée sur l’orientation sexuelle depuis l’entrée en vigueur de cette législation en mars 2010.
Les islamistes ne sont pas poursuivis pour les tracts critiques envers l’homosexualité et le comportement homosexuel qu’ils ont également distribué dans le cadre de l’organisation d’une contre-manifestation en réaction à la gay pride de 2010." (source : Nouvelles de France)
-
Belgique : les catholiques bientôt privés de liberté d'expression ?
Lors des voeux adressés au corps diplomatique, le pape a rappelé l'importance de l'éducation et des lieux appropriés à celle-ci, en particulier la famille. A ce propos, il a insisté : "la famille, fondée sur le mariage d’un homme avec une femme. Il ne s’agit pas d’une simple convention sociale, mais bien de la cellule fondamentale de toute société. Par conséquent, les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l’humanité."
Cela suffit évidemment pour donner l'occasion au lobby "holebi" de fustiger le pape accusé d'homophobie. Dans notre pays où les lois autorisent non seulement le "mariage" homosexuel mais aussi l'adoption d'enfants par des couples de même sexe, ces paroles du pape - qui se situent dans la plus pure logique de la morale chrétienne - font évidemment grincer des dents. Ainsi, une sénatrice VLD demande au ministre de convoquer le nonce pour le rappeler à l'ordre, entendez au désordre institutionalisé codifié dans notre loi. Et la RTBF de titrer, en toute malhonnêteté : "Benoît XVI: "Le mariage homosexuel: une menace pour l'humanité", alors que le pape ne s'est pas exprimé en ces termes. En effet, il a déclaré : "les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l'humanité."
Il faut bien voir ce qui se trame après les déclarations de Madame Onkelinx, dimanche dernier, et avec cette nouvelle affaire. "Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté", disait-on à l'époque de la Révolution française. Demain, ou après-demain, y aura-t-il encore la liberté de se réclamer des préceptes d'une morale catholique en contradiction avec des lois votées en Belgique sans risquer d'encourir des mesures répressives?
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Eglise, Ethique, Médias, Politique, Société 3 commentaires -
L'Etat belge n'aime pas l'Eglise
"En Belgique, l'Etat n'aime pas l'Eglise", tel est le titre de la Matinale Chrétienne de La Vie où Natalia Trouiller commente l'incident provoqué par les propos peu réfléchis de notre vice-premier ministre :
"Dimanche, à la télévision, la vice-première ministre, Laurette Onkelinx, a déclaré que les catholiques belges "mériteraient d'avoir un autre représentant" que Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles et primat de Belgique. Les réactions affluent depuis..."
Lire l'article ici : matinale-chretienne
Voir aussi le commentaire du Swiss Rom@in