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Défense de la Vie - Page 73

  • MARCHE POUR LA VIE : BRUXELLES, 31 MARS 2019

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    MARCHE POUR LA VIE : BRUXELLES

    31 MARS 2019

    unnamed (9).jpgLes 10 ans de la Marche pour la Vie en Belgique sonneront ce 31 mars 2019. Depuis dix ans, la Belgique s’est inscrite dans cet immense relais où des personnes du monde entier se réunissent avec de plus en plus d’espoir et de succès, pour proposer à leurs sociétés un accueil authentique de chaque vie humaine, en son début comme en sa mort naturelle. Nous le voyons tous de plus en plus : c’est une vague rafraîchissante mais déterminée qui irrigue peu à peu nos sociétés de la culture de la vie.

    Alors, ce 31 mars à 14h30 à la Place Poelaert à Bruxelles, venez marcher pour signifier que c’est vers cette destination d’accueil et d’accompagnement de chaque vie humaine, que nous voulons faire avancer notre société, pour le bien de tous !

    N’ayez pas peur, c’est vous qui transmettez les paroles de la vie, disait le professeur Jérôme Lejeune.

    Nouveau : alliez la marche à l’action !
    Cette année, en venant à la Marche pour la Vie, vous pourrez venir déposer, à son point de départ, tous les vêtements et le matériel de grossesse et de petite enfance dont vous n’avez plus besoin. La Marche pour la Vie offrira l’ensemble de cette grande collecte à une maison maternelle qui en a besoin, pour accompagner les femmes enceintes en difficulté et leurs familles. En participant à cet élan concret de solidarité, vous serez acteur d’avenir pour ces personnes, autant que porte-parole de la vie !

    Infos  : Marche pour la Vie - info@marchforlife.be

    Marche pour la Vie

    BRUXELLES, LE 31 MARS 2019

    •  Date : le dimanche 31 mars 2019

       Horaire : 14h30 - 17h00

       Adresse : Place Poelaert 1000 Bruxelles

  • L'Initiative citoyenne européenne portée par "ONE OF US" pourra-t-elle défendre l'embryon en Europe ?

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    De Gregor Puppinck :

    ONE OF US : L’INITIATIVE CITOYENNE EUROPÉENNE POURRA-T-ELLE DÉFENDRE L’EMBRYON EN EUROPE ?

     

    L’audience hier de la grande chambre de la Cour de Justice de l’Union Européenne décidera de l’avenir du mécanisme d’Initiative Citoyenne Européenne.  

    Le 25 mars 2019, la grande chambre de la Cour de Justice de Union Européenne a entendu en appel l’affaire One of Us e. a. /Commission européenne. Le 28 mai 2014, la Commission européenne avait refusé de donner suite à l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) qui avait recueilli près de 2 millions de signatures d’européens. Ils souhaitant attirer l’attention des instances européennes sur « la dignité et l’intégrité de l’embryon humain » demandant qu’elles soient « respectées ». L’ICE voulait, au titre de l’arrêt Brüstle contre Greenpeace qui définit l’embryon humain comme « le commencement du processus de développement d’un  être humain », que l’Union européenne interdise et mette fin « au financement des activités qui impliquent la destruction d’embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique ». Des activités contradictoires avec les principes posés dans cet arrêt. L’ICE, qui a rempli toutes les conditions règlementaires, est aussi celle qui a réuni, dans le temps imparti, le plus de signatures et donc d’adhésion.

    Cette dernière audience, menée par 15 juges a duré plus de deux heures trente, était le dernier recours pour faire entendre la voix des signataires. Les discussions se sont concentrées sur l’étendue du pouvoir de la Commission européenne : peut-elle refuser, tant sur le plan juridique que sur celui des motifs politiques, de donner une suite législative à une Initiative Citoyenne Européenne ayant réuni avec succès toutes les conditions règlementaires et collecté plus d’un million de signature ?

    De son côté, la Commission européenne a défendu un pouvoir discrétionnaire de refuser une ICE, uniquement soumis à un contrôle juridictionnel restreint, c’est-à-dire à la contestation de sa décision par les juges mais limitée aux erreurs manifestes.

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  • ONU : Mgr Auza dénonce le génocide des personnes porteuses de trisomie 21

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    A L'ONU, MGR AUZA DÉNONCE LE « GÉNOCIDE » DES PERSONNES PORTEUSES DE TRISOMIE 21

     de genethique.org 

    La situation est « particulièrement grave pour les femmes et les filles atteintes du syndrome de Down[1] », constate Monseigneur Auza, nonce apostolique, observateur permanent du Saint-Siège, à l'occasion d'un événement intitulé « Protections sociales pour les femmes, les filles et toutes les personnes qui ont le syndrome de Down », aux Nations Unies à New York, le 21 mars dernier.

    Le représentant du Saint-Siège a protesté contre les pays qui, sous couvert d’« éliminer le syndrome de Down », éliminent « les personnes atteintes du syndrome de Down », et contre « certains membres du système des Nations Unies » qui, « malgré la Convention relative aux droits des personnes handicapées » et « malgré l’engagement déclaré de l’Assemblée générale des Nations Unies », sont « complices de ce génocide ».

    Citant le Professeur Jérôme Lejeune, ayant découvert la cause du syndrome de Down en 1958 : « La médecine devient une science folle quand elle attaque le patient au lieu de combattre la maladie », il a également observé qu’il n’existe « aucune protection sociale pour les personnes dont le diagnostic établi dans le sein maternel révèle qu’ils ont un troisième chromosome 21 » et « leurs besoins particuliers sont souvent largement négligés, notamment par une communauté internationale qui s’est engagée à ne laisser personne en arrière ».

    Pourtant, « 99 % des personnes atteintes du syndrome de Down se disent satisfaites de leur vie, 97 % aiment ce qu’elles sont » affirme une étude de 2011 sur laquelle s'est appuyé Monseigneur Auza.  « 99 % de leurs parents ont dit qu’ils aimaient leur enfant atteint du syndrome de Down, et 79 %  ont dit que leur vision de la vie est plus positive à cause de leur enfant » révèle encore cette étude. « Nous pourrions même dire que les enfants atteints du syndrome de Down et leurs familles font tout simplement partie des groupes de personnes les plus heureuses – et le monde est plus heureux grâce à eux » a souligné le nonce apostolique. Il a ainsi invité à « travailler non seulement à bâtir une société qui les inclut, mais qui les aime et bénéficie de leur présence et de tous leurs dons ».


    [1] trisomie 21

    Sources: Zenit, Hélène Ginabat (27/03/19)
  • Les prouesses de la prise en charge en néonatalogie

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    D'Alliance Vita :

    Prématurité extrême : les prouesses de la prise en charge en néonatalogie

    Un petit bébé japonais né très grand prématuré, à 22 semaines de grossesse (24 semaines d’aménorrhée) et ne pesant que 268 grammes, vient de rentrer chez lui en bonne santé, après 5 mois d’hospitalisation. Un nouveau record a été franchi dans le domaine de la néonatalogie.

    Depuis trente ans, la médecine néonatale a réalisé de très grands progrès dans la prise en charge des enfants nés prématurément. Edward Bell, médecin en néonatologie et professeur de pédiatrie à l’Université de l’Iowa (États-Unis) le constate : « Je fais ce métier depuis 40 ans, et j’ai vu le seuil de viabilité reculer d’une semaine tous les 10 ans dans mon hôpital ».

    Une naissance prématurée a lieu avant le terme de la grossesse qui correspond à 41 semaines d’aménorrhée (à compter de la date des dernières règles). Un enfant est considéré comme prématuré s’il naît avant 37 semaines d’aménorrhée (SA), soit à 8 mois et demi de grossesse. On distingue trois niveaux de prématurité :

    • la prématurité moyenne qui correspond à une naissance intervenant entre la 32e et la 36e semaine d’aménorrhée révolue (7 mois à 8 mois de grossesse),
    • la grande prématurité correspondant à une naissance intervenant entre la 28e et la 32e SA (6 mois à 7 mois de grossesse),
    • et la très grande prématurité pour les naissances intervenant avant 28 semaines, soit en deçà de 6 mois de grossesse.

    Parmi les traitements permettant les progrès de la médecine néonatale figurent l’invention des surfactants artificiels (facilitant la respiration des prématurés aux poumons immatures), l’injection de stéroïdes à la maman avant l’accouchement, lorsque cela est possible (ce qui aide les poumons du bébé à maturer plus rapidement) ainsi que le perfectionnement des appareils respiratoires. D’immenses progrès ont été réalisés grâce au soin accordé à la relation de l’enfant avec ses parents, en particulier la relation mère-enfant. La présence des parents auprès des enfants est vivement encouragée et facilitée, ce qui améliore grandement le développement des bébés et réduit leur inconfort, en particulier affectif. Le personnel médical encourage le « peau à peau » et les conditions de mise en place de l’allaitement.

    La survie et le développement sans séquelles du nouveau-né dépendent de plusieurs facteurs, en particulier l’âge gestationnel, le poids, les conditions de naissance, le sexe et les raisons de la prématurité. Les risques sont liés à l’immaturité globale, en particulier des poumons, du système digestif, du cerveau et du cœur. Le nouveau- né doit pouvoir continuer son développement dans des conditions bien plus difficiles qu’in utero.

    Jean-Christophe Rozé, professeur de pédiatrie à l’Université de Nantes explique qu’ « en France, la limite inférieure de prise en charge se situe à 24 semaines d’aménorrhée du fait d’un certain nombre de complications dont on pense qu’elles ne seraient pas acceptées, comme les troubles de cécité ». Pour le vice-président de la société française de néonatalogie « La France est plutôt considérée comme une société handicapophobe, c’est-à-dire qu’elle fait peu de place au handicap. Or, dans la prise en charge des extrêmes prématurés la question n’est pas de faire survivre un poumon, un cœur, deux jambes et deux bras mais bien d’assurer le meilleur développement possible à l’enfant. En d’autres termes, il convient de mesurer les conséquences ultérieures associées à la prématurité ». Mais le professeur de pédiatrie précise qu’ « on a également récemment fait des progrès pour remédier à cette peur du handicap et de difficulté développementale. »

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  • Constance du Bus nous dit tout sur la Marche pour la Vie 2019

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    D'Adélaïde Pouchol sur le site de l'Homme Nouveau :

    Marche pour la vie en Belgique : le défi de l’accueil de la vulnérabilité !

    Marche pour la vie en Belgique : <br>le défi de l’accueil de la vulnérabilité !
    Constance du Bus porte-parole de la Marche pour la vie de Bruxelles

    La Belgique est ce pays qui a légalisé l’euthanasie des mineurs... C’est aussi ce pays où se tient chaque année, depuis 10 ans maintenant, une Marche pour la vie. A l’approche des élections européennes, les marcheurs belges entendent bien interpeler leurs élus sur les sujets de bioéthiques et veulent mettre particulièrement en avant cette année la notion de vulnérabilité. 

    La porte-parole de la Marche pour la vie de Bruxelles nous en dit un peu plus sur l’actualité du mouvement pro-vie en Belgique.

    Une Marche pour la vie aura lieu à Bruxelles le 31 mars prochain, pour la dixième année consécutive. En 10 ans, la question de la protection de la vie a-t-elle évolué en Belgique ?

    On peut dire que pour la Belgique, c’est assez exceptionnel de parvenir à mobiliser, année après année, des milliers de personnes pour une cause qui reste la même. Nous ne cherchons pas à varier le message au gré des effets de mode. Il s’agit, avec persévérance, de dénoncer les atteintes à la vie que sont l’avortement, l’euthanasie et toute forme d’instrumentalisation du corps humain (GPA, destruction d’embryons..), et de proposer une société et des lois plus solidaires et respectueuses de la vie et de la dignité humaine. Certes, chaque année a ses particularités qui nous permettent d’actualiser l’importance de cette mobilisation. Cette année par exemple, puisque les élections européennes et nationales tombent en mai, nous allons inviter les marcheurs à faire attention au programme « bioéthique » des candidats, et si besoin, à interpeler les candidats sur ces questions pour voter en connaissance de cause.

    Depuis la première Marche pour la vie en 2010, une évolution nous a déterminés à poursuivre la mobilisation : la loi autorisant l’euthanasie des mineurs. Ce fut un électrochoc, et pas seulement pour la Belgique. On ne saura jamais si cette résistance a évité de dangereuses évolutions. Mais ce qui est certain et primordial, c’est que ces milliers de citoyens tiennent allumée la flamme vigilante de la défense des plus fragiles et des vies innocentes.

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  • Madrid : des milliers de personnes ont marché pour la Vie

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    De ACIPRENSA :

    Des milliers de personnes participent à grande manifestation « Oui à la vie » en Espagne

    Des milliers de personnes ont participé à la manifestation 'Oui à la vie' tenue à Madrid (Espagne) qui a lieu chaque année à l'occasion de la Journée internationale de la vie.

    Une grande vague verte, la couleur distinctive de cette marche, a inondé la rue Serrano à Madrid pour atteindre le centre à la Puerta de Alcalá, où était installée une grande scène où plusieurs témoignages ont été donnés.

    Cette grande manifestation a été présente Teodoro García Egea, secrétaire général du Parti populaire, qui a déclaré que « aujourd'hui devraient être unis tous les partis politiques défendant la vie et l'avenir de l'Espagne ». (...)

    Mónica López Barahona, présidente de la Fondation Jérôme Lejeune en Espagne, a expliqué qu'elle participait à la marche pour "aider toutes les personnes à naître et en particulier celles qui, dans le ventre de leur mère, peuvent être diagnostiquées du syndrome de Down, puisque malheureusement en Espagne, 90% d’entre elles sont avortées. "

    "Nous voulons lancer un grand Oui à la vie pour tout le monde et en particulier pour ceux qui ont le syndrome de Down, car ils peuvent être heureux. mener une vie décente et rendre la famille dans laquelle ils sont nés très heureuse. Ils ont beaucoup à apporter à la société ", a déclaré Lopez Barahona à ACI Prensa.

    La présidente de la Fondation Jérôme Lejeune a également qualifié la société actuelle de "schizophrène" dans la mesure où "d'une part, elle met fin à la vie des enfants atteints du syndrome de Down et d'autre part, elle apporte une aide précieuse aux entreprises qui les embauchent. Mais pour participer à leur insertion dans le travail, nous devons d'abord les laisser naître ".

    "En Espagne, nous accumulons plus de 100 000 avortements par an et nous voulons savoir qu'il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord avec ce massacre. Nous vous demandons donc de stimuler les politiques d'adoption et d'accueil et qu'il existe un réel soutien pour maternité, pour les grossesses en difficulté ", a souligné le président de la Fondation Jérôme Lejeune.

    À la fin de la marche, on a lu un manifeste dans lequel il était rappelé que "toute vie humaine est précieuse, unique et irremplaçable et qu’elle a une dignité qui ne perd pas avec l’âge, la maladie ou des circonstances défavorables". Sont rejetées "les techniques qui détruisent, manipulent et négocient des vies humaines à tout moment de leur existence".

    Ils ont également assuré leur intention de "démasquer la culture de la mort; sa stratégie idéologique et structurelle, ses euphémismes et ses mensonges." (...)

  • Argentine : plus de 2 millions de personnes mobilisées pour la Vie

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    La Marche pour la Vie en Argentine a rassemblé plus de 2 millions de personnes

    ACIPRENSA (traduction rapide)

    Samedi, la Marche pour la vie en Argentine a rassemblé plus de 2 millions de personnes à travers le pays pour défendre la vie de l'enfant à naître et de sa mère, après le débat qui a eu lieu en 2018 au Congrès national où l'on a débattu de la légalisation de l'avortement.

    Selon le comité organisateur, le nombre à Buenos Aires s'élevait à 300 000 personnes et à plus de 2 millions 500 000 personnes réparties dans 210 villes du pays, telles que Tucumán, Córdoba, Paraná (Entre Rios), San Luis, Catamarca, Rosario, Reconquista ( Santa Fe), La Rioja, Santa Rosa (La Pampa) et Salta, entre autres. 

    Il s'agit de la première Marche pour la vie en 2019 en Argentine, associée à la célébration de la Journée de l'enfant à naître du 25 mars. En 2018, environ 3 millions d'Argentins ont assisté à celle de mai.

    À Buenos Aires, la mobilisation de ce samedi a commencé à 14 heures. de Plaza Italia à la faculté de droit, près de laquelle a été installée la scène principale, où plusieurs conférenciers, médecins et éducateurs pro-vie se sont présentés pour porter une série de plaintes aux autorités.

    Alejandro Geyer, organisateur de la Marche, est apparu sur scène et a expliqué que cette année, le défilé avait été organisé pour trois raisons principales: "Le droit de tous de naître, le droit des familles d'éduquer leurs enfants sans idéologie fondée sur le sexe et la nécessité de prendre conscience que, dans notre pays, en particulier en cette année électorale, nous définissons l’avenir du pays, de la famille et de millions de jeunes enfants à naître. "

    "C'est pourquoi nous disons non à l'avortement!" s'est-il exclamé. (...)

    Avant la marche, l’organisation Unidad Provida avait indiqué que l’ensemble du mouvement en faveur de la vie exigeait "l’élaboration de politiques publiques globales visant à accompagner les femmes en situation de vulnérabilité, ainsi que la promotion et le développement des enfants en danger."

    (...) D'autres demandes visaient au respect du droit à la vie pour le prochain débat sur la réforme du Code pénal, afin d'élaborer des politiques publiques visant à prévenir les avortements clandestins et légaux, à promouvoir une éducation sexuelle complète (ESI) sans idéologie fondée sur le sexe, à améliorer le système d'adoption et la prise en charge des mères vulnérables et la lutte contre les abus sexuels.

  • Le Parlement autrichien à l'écoute des femmes et des enfants

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    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Le Parlement autrichien à l'écoute des femmes et des enfants

    21/03/2019 - Début de vie

    Promouvoir l'équité pour les femmes enceintes et leurs enfants, c’est le projet de l’initiative citoyenne parlementaire autrichienne #fairändern (traduire « juste changement »).

    Entraînée dans cette initiative par trois femmes (Carina Marie Eder, Petra Plonner et Marie-Louise Schütz), l’Autriche s’est rassemblée autour d’une pétition unique qui a rapidement vu les rangs de ses signataires grossir. L’initiative #fairändern touche en effet un grand nombre de personnes aux profils très variés, qu’ils soient athlètes, élus, artistes ou entrepreneurs. Derrière le hashtag #fairändern,  figurent six revendications, et notamment, la publication de statistiques officielles sur l’avortement car, contrairement à la plupart des pays d’Europe occidentale, il n’existe en Autriche que des estimations du nombre d’avortements pratiqués chaque année.

    Or, disent les pétitionnaires, pour bien accompagner les femmes confrontées à une grossesse non planifiée, il est urgent de connaître les causes de l'IVG pour offrir aux femmes fragilisées des soutiens juridiques, financiers et psychosociaux.

    Il en est de même pour les services de conseil et de soutien destinés aux parents qui attendent ou ont déjà donné naissance à un enfant porteur d’un handicap.

    Les signataires demandent aussi une étude scientifique quant aux motivations réelles qui poussent à l'avortement.
    Ils réclament que soit instauré un délai de réflexion de trois jours avant l'IVG, comme c’est généralement le cas pour d'autres opérations chirurgicales. En parallèle le collectif souhaite une campagne d'information sur les possibilités de confier l'enfant à l'adoption comme alternative à l'avortement, dans un pays où de nombreux parents candidats cherchent à adopter.

    Soulignant la discrimination de la loi qui fait qu’actuellement les enfants porteurs d’un handicap peuvent être avortés jusqu’à la naissance, le groupe #fairändern demande une abolition de l'indication eugénique figurant dans la loi.

    La pétitionnaire et vice-présidente de l’initiative #fairändern Petra Plonner souligne que « #fairändern n’est pas seulement une question d’améliorations juridiques et sociales, mais une initiative citoyenne qui cherche à créer un climat social global en accueillant les femmes enceintes et leurs familles et en voyant les enfants comme l’avenir de la société ».

  • Avortement : l'état du Mississipi a adopté le "Heartbeat Bill"

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    IVG : LA « HEARTBEAT BILL » ADOPTÉE PAR LE PARLEMENT DU MISSISSIPI

      

    Mardi, le parlement du Mississipi a adopté une loi interdisant l’avortement dès lors qu’un rythme cardiaque peut être détecté chez l’embryon, soit à partir de 6 semaines de grossesse (cf. Deux initiatives législatives pro-vie aux USA). Baptisée « Heartbeat bill », cette loi « comporte une exception en cas de complications médicales ». Le texte doit être approuvé par le gouverneur, Phil Bryant, qui s’est dit via un tweet « impatient de la signer très prochainement ».

    Au Kentucky, une loi similaire a été adoptée la semaine dernière, mais elle a été « immédiatement bloquée par un juge, comme ce fut déjà le cas dans l'Iowa » (cf. Deux nouveaux états américains votent une loi interdisant l'avortement dès que les battement du coeur du foetus sont détectables). Les états de Tennessee et de Géorgie envisagent également de légiférer en ce sens.

  • Protégeons les enfants à l'ONU - Un appel de CitizenGO

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    De CitizenGO :

    Nous avons besoin de votre aide pour empêcher l’ONU de promouvoir l’avortement, la théorie du genre, ainsi qu’un programme complet d’éducation à la sexualité qui doit être enseigné aux filles de 3 ans. Ce programme prévoit de leur apprendre à explorer leur sexualité et comment se masturber*

    Au lieu de se concentrer sur les besoins essentiels, la première version du rapport demande à toutes les nations d’accepter les points destructeurs et controversés suivants :

    • accès gratuit à l’avortement pour toutes les femmes et les filles
    • l’avortement en tant que droit humain fondamental
    • accès illimité aux préservatifs et autres méthodes de contraception
    • orientation sexuelle et identité de genre
    • éducation sexuelle complète aux tout-petits*.

    L’année dernière, notre pétition signée par 195 000 citoyens actifs a eu un impact. Nous avons besoin de votre aide pour dépasser cet objectif et pouvoir mettre fin à ce programme néfaste.

    Trois militants pro-vie de CitizenGO participeront aux négociations de la 63e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU.

    Nous avons besoin d’une armée de pro-vie pour signer cette pétition afin de pouvoir l’utiliser comme outil de négociation.

    Une fois que vous avez signé la pétition, nous contacterons l’ambassadeur de France à l’ONU et les autorités françaises. Nous leur demanderons de promouvoir de véritables solutions pour les femmes et les filles : nutrition, eau potable, soins de santé et éducation.

    Prenez un moment pour signer la pétition maintenant afin que nous puissions être votre voix pour la défense de la vie.

    * Le programme complet d’éducation à la sexualité mentionné ci-dessus fait référence aux lignes directrices du programme de l’Organisation mondiale de la santé pour promouvoir une éducation à la sexualité complète.

  • USA : l'avortement interdit dès que les battements du coeur du foetus sont détectables

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    DEUX NOUVEAUX ÉTATS AMÉRICAINS VOTENT UNE LOI INTERDISANT L'AVORTEMENT DÈS QUE LES BATTEMENT DU COEUR DU FOETUS SONT DÉTECTABLES

    une synthèse de presse bioéthique de genethique.org  

    « Si un battement de cœur est utilisé pour déterminer la fin de vie, il doit être utilisé pour établir quand la vie commence » a clamé Ed Setzler, député Républicain, en soutenant son projet de loi mercredi devant le Parlement de l’Etat de Géorgie aux Etats-Unis. Cette loi interdirait tout avortement dès que les battements de cœur du fœtus sont détectables, soit à partir de six semaines de grossesse environ. Une exception est prévue en cas de danger mortel pour la mère ou de viol. Brian Kemp, le gouverneur de Géorgie, a déclaré que le projet de loi « contribuerait à préserver le caractère sacré de la vie et à tenir les promesses de campagne que lui-même et d'autres républicains avaient faites pour restreindre l'avortement ». Le projet de loi a été voté par le Parlement à 93 voix contre 73, et part donc vers le Sénat. De nombreux états américains ont une loi similaire en cours de processus législatif.

    C’est le cas du Tennessee dont le Parlement a adopté la loi jeudi dernier à 66 voix contre 21. « Ce n'est pas trop compliqué, explique Matthieu Hill, un député républicain, en tant que représentants de nos districts et de nos citoyens, nous avons la responsabilité de veiller à ce que la vie, la vie innocente, soit protégée dans toutes ses étapes. Nous allons pouvoir ajouter un peu de bon sens à notre code ». Bill Lee, le gouverneur du Tennessee, connu pour ses positions en faveur de la vie, a déjà déclaré que si le projet de loi était aussi voté au Sénat, il la validerait par sa signature.

    Pour aller plus loin :