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Défense de la Vie - Page 71

  • L'avortement, matrice des libertés dénaturées

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    De Grégor Puppinck sur le site de Valeurs Actuelles :

    L’avortement : matrice des “libertés dénaturées”

    À l’occasion de la Marche pour la vie du 20 janvier 2019, Grégor Puppinck revient sur l’évolution de la compréhension du droit à la vie. Il est docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ). Il a récemment publié Les droits de l'homme dénaturé (Le Cerf, 2018) et Droit et prévention de l’avortement en Europe (LEH, 2016).

    Durant la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la détermination du commencement du droit à la vie fut vivement débattue. À l’ONU, la Commission sur le statut des femmes, présidée par Mme Begtrup, recommanda de prévoir des exceptions au respect du droit à la vie afin de permettre la « prévention de la naissance d’enfants mentalement handicapés » et d’enfants « nés de parents souffrant de maladie mentale ». Le représentant du Chili fit remarquer la similitude de ces propositions avec la législation nazie. Charles Malik, libanais orthodoxe, proposa de garantir, à l’inverse, « le droit à la vie et à l’intégrité physique de toute personne dès le moment de la conception, quel que soit son état de santé physique ou mentale ». Ici encore, les deux conceptions de l’homme et de la dignité se faisaient front. Objectant que plusieurs pays autorisent l’avortement lorsque la vie de la mère est en danger, le représentant de la Chine, soutenu par l’Union Soviétique et le Royaume-Uni, s’opposa à la protection explicite de la vie humaine dès la conception. Finalement, le texte resta volontairement silencieux sur ce point.

    Cette question n’a cessé depuis d’être vivement débattue, les promoteurs du contrôle des naissances essayant inlassablement d’imposer un droit universel à l’avortement.

    Au Conseil de l’Europe, en 1979, il s’est encore trouvé une majorité de députés à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour défendre «Les droits de chaque enfant à la vie dès le moment de sa conception » et pour souligner quelques années plus tard « que dès la fécondation de l’ovule, la vie humaine se développe de manière continue ».

    En restant silencieuse sur le statut de l’homme avant sa naissance, la Cour évite de se prononcer sur son droit à la vie et laisse à chaque État le choix de permettre ou non l’avortement.

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  • Un expert égyptien dénonce la violation du droit à la vie au Comité des Droits de l'Homme de l'ONU

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    COMITÉ DES DROITS DE L'HOMME DE L'ONU : UN EXPERT ÉGYPTIEN DÉNONCE "LA VIOLATION DU DROIT À LA VIE"

     de genethique.org 

    Dans un article publié ce jour (18 janvier), l’European Centre for Law and Justice rapporte les propos d’un des experts du Comité des droits de l’homme des Nations Unies, Mahmoud Fathalla, un egyptien. Ce Comité, composé de 18 membres, est chargé « de faire respecter le Pacte international des droits civils et politique ».

    Le 30 octobre dernier, les experts ont adopté une « observation » sur l’article 6 du Pacte sur le droit à la vie, et, outrepassant leur mandat, ils ont promu « l’avortement au nom de la santé des femmes et du droit à la vie ». Le texte, discuté pendant trois ans, est marqué essentiellement par « l’abandon de toute protection de la vie humaine intra-utérine » et il ouvre la porte pour les États à la légalisation du suicide assisté » ; le tout en « contradiction avec la lettre et l’esprit du Pacte adopté 1966 et ratifié en 1980 par France ».

    Au paragraphe 8, le texte dispose que « les États parties ne devraient pas introduire de nouveaux obstacles et supprimer les obstacles qui empêchent les femmes et les filles d’accéder effectivement à un avortement légal et sans risques ».

    Au sein du Comité, les voix divergentes ont été très rares et vite étouffées ; personne « n’avait osé mettre en cause la contradiction flagrante et fondamentale entre la protection du droit à la vie et l’avortement ». Au contraire, l’expert français, Olivier de Frouville avait déclaré que « le droit à l’avortement est au cœur du droit à la vie », tandis que l’expert tunisien, Yadh Ben Achour, avait promu le « dépistage prénatal pour éliminer avant leur naissance les enfants atteints d’un handicap »(cf. Fin de vie : la procédure collégiale de nouveau sur la sellette ? et ONU : le retour de la culture de mort).

    Mais juste après l’adoption du texte, Mahmoud Fathalla a souligné ces contradictions : « À mon avis, ce libellé implique une légalisation de l’avortement sans restriction, ce qui reviendrait en soi à nier le droit à la vie d’un enfant à naître ou d’un fœtus, et contredirait le principe énoncé au paragraphe 2 de l’Observation générale sur le droit à la vie : « Il s’agit du droit suprême auquel aucune dérogation n’est autorisée ». Ainsi, autoriser l’avortement sans critère, ni restriction, ni condition et laisser cette décision au libre arbitre d’une femme ou d’une fille sous couvert de respecter leur libre choix et leur vie privée conduira aux résultats suivants. Premièrement, c’est accorder la priorité aux principes de libre choix et de la vie privée sur le droit à la vie qui est un droit primordial dont il faut jouir avant de pouvoir parler d'autres droits énoncés dans le Pacte. Deuxièmement, c’est ignorer toutes les preuves médicales indiquant qu’à une certaine période de la grossesse, le fœtus ou l’enfant à naître a une vie. Troisièmement, priver l’enfant à naître ou le fœtus du droit à la vie sans motif sérieux et donner la liberté de mettre fin à la vie d’un fœtus ou d'un enfant à naître sans motif juridique est considéré en soi comme une violation du droit à la vie. »

    Si l’observation n’a pas de force contraignante, elle remet en question la crédibilité du Comité, Mahmoud Fathalla achevant de réduire la portée de son texte. Se pose aussi, face à cette tentative ultime, la question de la liberté des experts qui siègent au sein de ces institutions.

    Sources: ECLJ (17/01/2019) - CDH: un expert brise le consensus pro-avortement

  • Washington : des dizaines de milliers de personnes ont marché pour la vie dans un froid glacial

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    D'Aleteia.org :

    Aux Etats-Unis, la foule brave le froid pour défendre la vie

    MARCH FOR LIFE
    Jeffrey Bruno

    Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé vendredi sur le National Mall de Washington (Etats-Unis) lors de la « Marche pour la vie ». Cette manifestation annuelle est née il y a 46 ans pour dénoncer l’arrêt emblématique de la Cour suprême américaine légalisant l’avortement. De nombreux jeunes étaient présents, malgré le froid glacial qui sévissait dans la capitale. Le vice-président américain, Mike Pence, et son épouse Karen, ont fait une apparition surprise lors de cette manifestation encouragée par le pape François et dont la déclinaison française aura lieu ce dimanche 20 janvier, à Paris.

  • USA : la majorité des jeunes adultes serait en désaccord avec les Démocrates sur l'avortement

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    AUX ETATS-UNIS, LA MAJORITÉ DES JEUNES ADULTES EN DÉSACCORD AVEC LES DÉMOCRATES SUR L'AVORTEMENT

     de genethique.org

    Aux Etats-Unis, au cours des trois dernières années, les démocrates se sont battus pour élargir l’accès à l’avortement et ils ont instauré une plate-forme nationale d’informations sur le sujet.

    Les médias américains font valoir que la plupart des jeunes de moins de 34 ans seraient favorables à cette politique. Pourtant, une nouvelle enquête de Students for Life of America a révélé que la situation est tout autre.  La « génération Y », l’un des plus grands blocs électoraux des Etats-Unis, est aussi l’une des plus prudentes lorsqu’il s’agit de la vie d’êtres humains. Seulement 7% des 18-34 ans sont en accord avec la mise en place d’une plate-forme nationale sur l’avortement, financée par les fonds publics, et 42% s’opposent à l’avortement  « au sens large ». Cette étude risque de bouleverser le système des démocrates, qui mise surtout sur sa crédibilité auprès d’un groupe d’âge étonnamment pro-vie. Kristan Hawkins, présidente de Students for Life of America, a déclaré que « les labels comme pro-vie, pro-choix, accès, santé ou droits des femmes dissimulent souvent les vraies réalités des politiques qui sillonnent aujourd'hui le pays ».

    Une autre étude de Marist poll confirme ces chiffres, précisant que « 74 % des Américains, y compris 54% qui s’identifient comme "pro-choix"- sont favorables à "des restrictions importantes" sur l’avortement », indépendamment de leurs milieux d’origines et opinions politiques. Les jeunes ont également une vision étonnamment défavorable à la planification familiale.

    Sources: Daily Signal, Tony Perkins (15/01/19)

  • Humana communitas : la lettre du pape à l’occasion du 25e anniversaire de l'Académie pontificale pour la Vie

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    Message du Saint-Père le 15 janvier 2019 Humana communitas, La communauté humaine. Lettre au président de l’Académie pontificale pour la vie à l’occasion du XXVe anniversaire de son institution. (source)

    La communauté humaine est le rêve de Dieu même avant la création du monde (cf. Ep 1,3-14). C’est en elle que le Fils éternel engendré de Dieu a pris sa chair et son sang, son cœur et ses relations affectives. Dans le mystère de l’engendrement la grande famille de l’humanité peut se retrouver. En effet, l’initiation familiale à la fraternité entre les créatures humaines peut être considérée comme un véritable trésor caché, en vue du réaménagement communautaire des politiques sociales et des droits de l’homme, dont on ressent aujourd’hui une forte nécessité. C’est pour cela que nous devons être de plus en plus conscients de notre commune origine de la création et de l’amour de Dieu. La foi chrétienne confesse l’engendrement du Fils en tant que mystère ineffable de l’unité éternelle de « faire être » et d’« aimer » qui réside dans l’intimité de Dieu Un et Trine. L’annonce renouvelée de cette révélation négligée peut ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire de la communauté et de la culture humaines, qui invoquent aujourd’hui – alors qu’elle « gémit et souffre les douleurs de l’enfantement » (cf. Rm 8,22) – une nouvelle naissance dans l’Esprit. Dans le Fils Unique se révèle la tendresse de Dieu et sa volonté de rédemption de chaque humanité qui se sent perdue, abandonnée, rejetée et condamnée sans rémission. Le mystère du Fils éternel, qui s’est fait un de nous, scelle une fois pour toute cette passion de Dieu. Le mystère de sa Croix – « pour nous et pour notre salut » – et de sa Résurrection – comme « le premier-né d’un grand nombre de frères » (Rm 8,29) – nous dit jusqu’à quel point cette passion de Dieu s’adresse à la rédemption et à l’accomplissement de la créature humaine.

    Nous devons rendre évidente cette passion de Dieu pour la créature humaine et pour son monde. Elle a été faite par Dieu à son « image » – « homme et femme » il la créa (cf. Gn 1,27) – comme créature spirituelle et sensible, consciente et libre. La relation entre l’homme et la femme constitue le lieu éminent dans lequel la création entière devient interlocutrice de Dieu et témoin de son amour. Notre monde est la demeure terrestre de notre initiation à la vie, le lieu et le temps en lesquels nous pouvons déjà commencer à goûter la demeure céleste à laquelle nous sommes destinés (cf. 2 Co 5,1), où nous vivrons en plénitude la communion avec Dieu et avec tous. La famille humaine est une communauté d’origine et de destination, dont la réussite est « cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3,1-4).

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  • France : pourquoi vont-ils marcher pour la Vie ?

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    Sur Boulevard Voltaire, Adélaïde Pouchol, porte-parole du mouvement, revient sur l’actualité et l’urgence de ce combat.

    MARCHE POUR LA VIE 2019 : DANS DE TROP NOMBREUX CAS, L'AVORTEMENT EST UN SIGNE D'IMPUISSANCE

     

    « Qu'y a-t-il de plus fondamental que la question du respect de la vie ? » La prochaine Marche pour la vie, qui aura lieu dimanche 20 janvier prochain, aura cette année pour thème la défense de la liberté de conscience. Adélaïde Pouchol, porte-parole, résume l'enjeu de cette nouvelle édition : « Nous marchons pour dire qu'un enfant est une personne comme les autres et qu'à ce titre, il ne peut être considéré comme un droit ou un dû dont les adultes peuvent disposer ; pour dire que les médecins ne sont pas les fonctionnaires de la puissance politico-médiatique que l'on peut forcer à poser un acte qu'ils réprouvent. Et, parce que nous sommes convaincus qu'on passe de la civilisation à la barbarie dès que l'on cesse de protéger les plus petits d'entre les hommes, nous marchons pour demander une politique en faveur de la vie ».

    Quant au choix du thème, « c'est une chose que d'être convaincu de la valeur de toute vie, encore faut-il pouvoir le dire et le vivre. L'hystérie collective qui s'empare de la plupart des personnalités politiques et médiatiques dès que quelqu'un ose remettre en cause l'avortement ou la PMA sont la preuve que la liberté de conscience est très abîmée en France ». Adélaïde Pouchol dénonce « une conspiration du silence sur l'avortement conjuguée à une forme de dictature du progrès qui interdisent toute pensée qui, pour faire court, serait contraire aux recommandations du CCNE et aux tweets de Marlène Schiappa. Parce qu'elle remet, année après année, la question du respect de la vie sur la place publique, la Marche pour la Vie est le caillou dans la chaussure du moralement correct ».

    Le 20 janvier, la Marche pour la vie veut montrer que « la société peut répondre autrement que par l'avortement à la détresse des femmes »,et « dire qu'une loi qui permet de supprimer une vie innocente pour résoudre un problème n'est pas une avancée sociale ». Parce que « dans de trop nombreux cas, l'avortement est un signe de l'impuissance masculine ou politique. On fait mieux comme symbole de libération des femmes, non ? »

    Sources: Valeurs actuelles, Charlotte d'Ornellas (11/01/2019)

  • Le pape François soutient la Marche pour la Vie à Paris le 20 janvier prochain

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    Chers amis,

    Nous avons eu la joie de recevoir un message du pape François qui « salue cordialement les participants de la Marche pour la vie organisée le dimanche 20 janvier 2019 à Paris » et nous encourage à « témoigner sans se lasser des valeurs inaliénables de la dignité humaine et de la vie ».

    Cette année, nous vous proposons de découvrir à partir de 12h notre « Village Pour la Vie » qui s’installe pour la première fois -avec stands de restauration- au départ de la Marche pour la Vie. Y seront représentées de nombreuses associations qui œuvrent tout au long de l’année au service de la dignité de la vie humaine et des plus fragiles, parmi lesquelles la Fondation Jérôme Lejeune, Alliance Vita, Choisir La vie, les Associations Familiales Catholiques, la fédération européenne One Of Us. 

    RDV le dimanche 20 janvier à Paris, Porte Dauphine, à 13h30 !
    Venez nombreux et partagez notre teaser :

    Teaser Marche pour la vie 2019

    Pour nous aider, vous pouvez encore commander nos tracts, affiches et autocollants (si vous êtes francilien), faire partie de nos 1 000 bénévoles (nous en recherchons encore 300), où vous inscrire dans nos cars qui partent de plus de 40 villes de France :

    Pour nous aider autrement : Je donne 

  • La vie : à quel prix ?? L'Université de la Vie 2019

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Université de la vie 2019 : la vie à quel prix ??

    Rédigé par Caroline Roux, déléguée générale adjointe & directrice de VITA International, propos recueillis par Adélaïde Pouchol le  dans Religion

    Université de la vie 2019 : la vie à quel prix??

    Depuis plus de 10 ans, l'association Alliance Vita dont l'objectif clairement affiché est de "décrypter pour informer et mobiliser pour protéger", organise des universités de la vie, autrement dit un cycle de conférences sur plusieurs soirées autour de thèmes qui touchent la bioéthique. Caroline Roux, déléguée générale adjointe et directrice de VITA International, présente l'Université de la vie 2018 pour L'Homme Nouveau. 

    Alliance Vita organise en janvier prochain une nouvelle édition de l’Université de la Vie, sur le thème « La vie, à quel prix ? ». Pourquoi ce thème et que recouvre-t-il exactement ?

    Ce thème « La vie, à quel prix ? » englobe les questions éthiques posées au niveau national, alors que la révision de la loi bioéthique est en débat en France, mais aussi à l’échelle internationale. On aurait pu croire que la vie humaine serait progressivement plus protégée avec l’abolition de l’esclavage ou la lutte internationale contre le trafic des êtres humains. Pourtant, à notre époque, la valeur attribuée à la vie est au centre des enjeux liés à la procréation. Quand cette valeur devient relative, on aboutit à l’avortement ou à considérer que certaines vies ne valent pas la peine d’être vécues car le fœtus présente un handicap. Et d’un autre côté, les techniques de procréation artificielle permettent de fabriquer la vie avec une nouvelle forme d’acharnement procréatif qui conduit à une surproduction d’embryons humains, à leur sélection, et à leur destruction en grand nombre. Nous sommes plongés dans une nouvelle forme d’eugénisme largement passée sous silence au nom d’une science toute-puissante. En « déshumanisant » le début de la vie, la non marchandisation du corps est remise en question, comme on le voit dans certains pays avec le commerce des gamètes, des mères porteuses et des enfants nés par GPA. 

    Avec les biotechnologies, on atteint aujourd’hui la racine de la vie avec le pouvoir de faire des manipulations génétiques au stade embryonnaire qui pourraient aboutir à changer la nature humaine elle-même. 

    Cette volonté de maîtriser la vie se retrouve en cas de grande dépendance et de fin de vie avec la tentation de l’acharnement thérapeutique et de l’euthanasie. Plus globalement, l’exclusion grandissante des personnes âgées doit nous alerter sur la manière dont notre société considère la vulnérabilité. À tous les stades de la vie se dessine la même difficulté à appréhender la fragilité humaine.

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  • Le Sénat de l'Ohio veut interdire l'avortement dès que les battements du coeur sont perceptibles

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    OHIO : LE SENAT INTERDIT L’IVG DÈS QUE LES BATTEMENTS DU CŒUR SONT DÉTECTABLES

     de genethique.org

    Le Sénat de l’Ohio a voté, à 18 voix pour et 13 voix contre, le projet de loi qui interdirait les IVG dès les premiers battements de cœur audibles. Le texte avait été voté par la chambre des représentants le mois dernier (cf. Ohio : une proposition de loi pour interdire les avortements de fœtus dont les battements cardiaques sont décelables). Le texte prévoit aussi la suppression de la licence des médecins qui passeraient outre l’interdiction, sans passer par la voie judiciaire. Les battements cardiaques d’un fœtus sont parfois décelables dès 6 semaines par échographie vaginale, mais plutôt vers 11 ou 12 semaines par échographie abdominale.

    La loi doit désormais être signée par le gouverneur sortant John Kasich, qui a déjà annoncé qu’il opposerait son veto. Mais les législateurs ont prévu de revenir en session pendant les vacances de Noël pour faire annuler le veto. Ils pourront faire signer la loi par le prochain gouverneur déjà élu, Mike DeWine, qui a manifesté son accord avec le projet de loi.

    Kasich avait déjà refusé un projet de loi similaire en 2016 (cf. Ohio : le gouverneur s'oppose au projet de loi interdisant l'avortement après détection d’un battement de cœur fœtal), la Cour Suprême américaine lui avait donné raison. Mais pour le sénateur Bill Coley, l’élection de Donald Trump et la composition plus favorable de la Cour Suprême « donne une chance réelle à une loi comme celle-ci ».

    Sources: Daily Beast, Emily Shugerman (12/12/2018) WVXU, Gabe Rosenberg (11/12/2018)

  • Faut-il accueillir les migrants ?

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    De Clotilde Hamon sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Catholiques en débat : faut-il accueillir ou non les migrants ?

    MAGAZINE – Les appels répétés du pape François en faveur des migrants divisent le monde catholique. Un débat inédit rassemblant des catholiques d’opinions divergentes s’est tenu à Lyon ce 1er décembre.

    Qui sont les Altercathos ?

    Les Alternatives Catholiques est une association lyonnaise qui entend lier formation et action pour promouvoir la doctrine sociale de l’Église dans la cité, tout en restant ouverte à toutes les sensibilités du débat contemporain.

    Depuis son déplacement à Lampedusa (Italie) en 2013, le pape François ne cesse d’appeler les catholiques à l’hospitalité vis-à-vis des migrants. Une parole qui suscite souvent de l’incompréhension, y compris chez les fidèles. Elle était au centre du débat qui s’est tenu le 1er décembre à Lyon, au café culturel associatif des Altercathos, Le Simone : quelle est véritablement la pensée de l’Église au sujet des migrants ? Comment répondre en chrétien à la situation actuelle ? Ce débat a rassemblé des voix très différentes et très rarement mises en présence, comme celles de Mgr Benoist de Sinety, vicaire général du diocèse de Paris, auteur d’Il faut que des voix s’élèvent (Flammarion, 2018), ou Jacques de Guillebon, essayiste, directeur de la rédaction du journal L’Incorrect, président du conseil scientifique de l’Issep fondé en 2018 à Lyon par Marion Maréchal.

    ▶︎ À VOIR AUSSI : Vidéo - Mgr Benoist de Sinety : « N’ayons pas peur d’aller à la rencontre des migrants »

    Mgr de Sinety a d’emblée replacé la question sur le terrain économique : « Nous sommes 20 % des êtres humains à consommer ce que produit globalement la planète. Souvenons-nous des paroles des Pères de l’Église : “Lorsque vous faites l’aumône aux pauvres, vous ne vous dépouillez pas de vos biens, mais vous leur rendez ce qui leur appartient de droit.” Ce n’est pas Karl Marx, c’est saint Ambroise qui le dit. La nouveauté révolutionnaire du christianisme, à l’époque où les Grecs méprisaient les Romains qui eux-mêmes méprisaient les Barbares, est d’avoir montré que le bien commun est universel et pas seulement national. »

    « L’hospitalité est limitée dans le temps et elle obéit à des règles, a répondu Jacques de Guillebon. Que faire quand on accueille quelqu’un chez soi qui est étranger et qui reste étranger à l’intérieur de la maison ? L’étranger que l’on doit accueillir reste en même temps un danger. » Évoquant le côté « inconfortable » de la position dans laquelle se sentent les fidèles comme lui, face à la parole d’un prélat reçu comme « une double injonction d’accueillir comme chrétien et comme citoyen », il a poursuivi : « Comme le pape François, vous avez dit la vérité, mais pas toute la vérité »en arguant que derrière le terme de « migrant »il y avait « des réfugiés mais aussi des immigrés clandestins venus chercher un monde plus riche, que nous ne sommes pas tenus d’accueillir comme des réfugiés. »

    Dans le collimateur, l’identité chrétienne en péril, la question de l’islam et des femmes en burqa, « une autre civilisation difficile à faire cohabiter avec la nôtre ». Mais aussi, pour le souverainiste Patrick Louis également présent au débat, le souvenir de la balkanisation du Liban, après l’afflux de réfugiés dans les années soixante-dix : « Pour qu’il y ait du bien commun, il faut du commun, donc une société qu’on ne peut ébranler au nom de l’accueil. »

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  • France, 8 décembre : une chaîne de prière pour la vie

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    De Jean-Marie Dumont sur le site de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne" :

    Avortement : une chaîne de prière pour la vie

    À l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre, une grande chaîne nationale de prière et d’adoration pour la vie sera lancée. « Aujourd’hui, en France, expliquent les initiateurs de ce projet, un avortement a lieu toutes les deux minutes. Nous traversons une période où il est de plus en plus difficile de promouvoir la vie et de dénoncer l’IVG. Pour vaincre ce mal, nous pensons que l’arme la plus efficace est celle de la prière, en y associant le plus de chrétiens possible. »

    Concrètement, l’idée est de réserver des créneaux d’adoration ou de prière sur un site Internet (www.prionspourlavie.fr) ou sur l’application « Prions pour la vie ». Les priants sont invités, s’ils le peuvent, à se rendre dans une église et à prier devant le Saint-Sacrement. Sinon, ils peuvent sans se déplacer dire une prière mariale comme le chapelet. La chaîne de prière débutera le 8 décembre, mais il est d’ores et déjà possible de s’inscrire pour un créneau sur le site. « Dans l’Ancien Testament, peut-on lire sur un tract d’invitation, le peuple de Dieu ne pouvait vaincre Jéricho par ses propres forces. La muraille était infranchissable. Mais, par sa prière incessante en présence de l’Arche de l’Alliance, Dieu donna Lui-même la victoire : le rempart s’écroula sur place. »

  • Des veillées pour la Vie partout dans le monde... et en Belgique aussi

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    téléchargement.jpgDES VEILLEES POUR LA VIE PARTOUT DANS LE MONDE

    Permettre à tout chrétien de répondre par la prière, la formation en bioéthique et des actions solidaires à cette urgence du renouveau de la culture de Vie dans notre société :

    “On doit commencer par renouveler la culture de la vie à l’intérieur des communautés chrétiennes elles-mêmes.” EV n°95

    “Une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence.” EV n°100
    Saint Jean-Paul II, in Evangelium Vitae n°95 & n°100

    Près de 300 Veillées prévues en 2018... Il est toujours temps de préparer la votre !

    280 Veillées en 2017 !

    Vidéos des Veillées pour la Vie

    Soutenir les Veillées pour la Vie

    En Belgique aussi, mais presqu'exclusivement francophone...

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