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Défense de la Vie - Page 94

  • Académie pontificale pour la Vie : une nomination qui fait débat

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    Du site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Nomination controversée à l'Académie pontificale pour la vie

    Le Saint-Siège a nommé le 13 juin vingt nouveaux membres de l’Académie pontificale pour la vie, et renouvelé trente autres. Parmi eux, Nigel Biggar, professeur de morale et de théologie pastorale à l’Université d’Oxford, est critiqué pour ses positions sur l’avortement : « Je serais enclin à tracer la limite pour l’avortement à 18 semaines après la conception, à peu près le premier moment où il y a des preuves de l’activité cérébrale et donc de la conscience », a-t-il par exemple déclaré en 2011 dans un entretien avec le philosophe Peter Singer. 

     
  • Le droit à la vie, pilier du développement humain intégral

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    De Constance Roques sur zenit.org :

    Le droit à la vie, fondement du développement, par Mgr Auza

    Intervention à l’Organisation des Etats américains

    Les « piliers du développement humain intégral » ont tous leur fondement « dans le droit à la vie », fait observer Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’Organisation des États américains (OEA).

    Il est intervenu au cours de la 47ème session de l’Assemblée générale de l’OEA lors d’un débat sur les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit, après être intervenu sur la situation au Venezuela, le 20 juin.

    Dans sa déclaration, Mgr Auza a fait observer qu’au cœur des droits de l’homme, il est reconnu que toutes les personnes possèdent une dignité et une valeur inhérentes, qui découlent de leur droit fondamental à la vie.

    Les piliers du développement humain intégral, a-t-il déclaré, ont tous leur fondement commun dans le droit à la vie.

    La préoccupation pour les personnes les plus nécessiteuses, a-t-il dit, est le « critère » pour mesurer le succès ou l’échec de l’Agenda 2030 pour le développement durable.

    Mgr Auza a également mis l’accent sur le rôle de ceux qui se trouvent dans le processus judiciaire, l’indépendance et l’intégrité de la magistrature, les droits de ceux qui sont soumis à des poursuites judiciaires et le droit à la liberté d’opinion et d’expression.

  • Les évêques de Grande-Bretagne promeuvent une Journée pour la Vie

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    De Radio Vatican :

    Les évêques britanniques promeuvent une Journée pour la Vie 

    (RV) «J’invoque la protection de la Madone et je lui confie à elle, la Mère du Vivant, la cause de la vie»: le Pape l’a écrit dans le message envoyé à la population d’Angleterre, du Pays de Galles et d’Écosse, en préparation à la Journée pour la Vie qui sera célébrée le 18 juin.

    Le Pape souhaite que «ceux qui croient dans le Fils puissent continuer à témoigner de la vie, et, ensemble avec les personnes de bonne volonté, puissent contribuer à témoigner de la vie, et, ensemble avec toutes les personnes de bonne volonté, puissent contribuer à une culture de la vérité et de l’amour».

    Le message a été communiqué au nouveau nonce apostolique en Grande-Bretagne, Mgr Edward Adams, et à l’évêque en charge de cette journée, Mgr John Sherrington. «Le Saint-Père assure de ses prières et adresse aux organisateurs et aux participants de la Journée pour la vie sa bénédiction apostolique», a déclaré le nonce.

    Cette année marque le 50e anniversaire de la légalisation de l’avortement en Grande-Bretagne. «La Journée pour la vie de cette année, précise la conférence épiscopale, nous offre une occasion pour prier et se souvenir de toutes les vies perdues avant la naissance, et pour offrir un support pratique et un soutien psychologique aux femmes et hommes préoccupés par une grossesse inattendue».

    Pour les femmes qui ont avorté, les prélats rappellent les paroles du Pape dans la Lettre apostolique Misericordia et Misera : «Il n’est pas de péché que la miséricorde de Dieu ne puisse rejoindre et annuler, quand on trouve un cœur repenti qui cherche à se réconcilier avec le Père». La Journée entend sensibiliser sur le sens et la valeur de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle. Le bénéfice de la collecte qui sera effectuée à cette occasion sera destiné à des activités et des structures de l’Église en faveur de la vie, notamment l’Anscombe Bioethics Centre.

  • Un ancien praticien de l'avortement devenu pro-vie a été mis à l'honneur lors du forum européen One of Us

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    D'Antoine Pasquier sur le site de Famille Chrétienne :

    One of Us récompense un ancien « avorteur », devenu pro-vie

    Le docteur John Bruchalski, qui pratiquait jusqu’au début des années quatre-vingt-dix des avortements, est désormais à la tête d’une des plus importantes cliniques provie américaine. Il a reçu le trophée des « Héros de la vie », le 27 mai à Budapest, à l’issue du second forum européen One of Us.

    La fédération One of Us a remis, samedi 27 mai, son trophée des « Héros de la vie » au docteur John T. Bruchalski, en conclusion de son second forum européen organisé à Budapest (Hongrie). Médecin généticien américain, cet ancien « avorteur » favorable aux recherches sur l’embryon et au concept de pré-embryon est désormais à la tête du centre médical Tepeyac, l’une des plus importantes cliniques de gynécologie et de maternité provie aux États-Unis. Ce centre, John Bruchalski l’a fondé en 1994, à Fairfax (Virginie), au terme d’une conversion spirituelle et scientifique commencée en 1989.

    C’est cette année-là que le jeune médecin, diplômé deux ans plus tôt de l’université de l’Alabama, rencontra pour la première fois le professeur Jérôme Lejeune, venu témoigner au procès de Maryville (Tennessee) où un couple en instance de divorce s’opposait sur le devenir de leurs embryons congelés en vue d’une fécondation in vitro. « J’étais de l’autre côté à l’époque, avec mon professeur, le « père » de la FIV aux États-Unis, qui expliquait que l’embryon n’était pas égal à une personne mais tout au plus à un morceau d’appendice ou de tissu humain », a raconté le lauréat de One of Us, devant un parterre de représentants de mouvements provie venus de toute l’Europe et du ministre de la famille hongrois, Katalin Novak. « Jérôme Lejeune est venu, avec tout son génie, démontrer au juge comment tout le matériel génétique d’une personne était présent dans cette première cellule qu’est l’embryon ». John Bruchalski en est littéralement bouleversé. « Il l’a expliqué si clairement et si distinctement que le médecin que j’étais a reconsidéré sa position sur l’instant où commence une vie humaine et le moment où elle doit être respectée ».

    J’ai reçu un appel du Ciel me demandant de ne plus faire d’avortement.

    Le médecin américain n’arrête pas son activité pour autant, mais se pose de plus en plus de questions sur l’avortement. « Parfois j’avortais des enfants, parfois je les sauvais ». C’est une conversion mystique qui viendra achever sa conversion scientifique. Durant l’été 1994, John Bruchalski se rend au Mexique pour voir la Vierge de Guadalupe, puis en Serbie à Medjugorje. « J’ai reçu un appel du ciel me demandant de ne plus faire d’avortement », a-t-il confié samedi soir, en présence de son épouse. Grâce à son centre Tepeyac, qui accueille chaque année plus de 20 000 patients, John Bruchalski a permis de sauver plusieurs milliers d’enfants « qui ne seraient jamais nés sinon », a salué Thierry de la Villejégu, vice-président de la fédération One of us et directeur de la fondation Jérôme Lejeune.

    Une belle réussite que le médecin américain appelle de ses vœux en Europe. « N’abandonnez jamais ! », a-t-il déclaré à Famille Chrétienne. « Nous allons gagner la bataille, celle du triomphe du Sacré-Cœur, du cœur du Christ, celle du triomphe du bien sur le mal. La mentalité de l’avortement va s’effondrer si nous continuons de persévérer. Soyez patients et surtout aimez tous ceux qui vous entourent ».

    Objectif de One of Us : devenir incontournable en Europe

    Plus tôt dans la journée, Jaime Mayor Oreja, le président de la fédération européenne One of Us, a lui aussi invité à la patience et au temps long dans le combat pour la défense de la vie, le comparant à celui de David contre Goliath. « Nous sommes David, mais rappelons-nous que c’est lui le plus fort, lui qui l’emporte à la fin ». Devant près de 600 responsables politiques européens et nationaux, personnalités associatives, experts de la santé et de l’éthique réunis au Castle Garden Bazaar de Budapest, l’ancien ministre espagnol a donné les lignes directrices à suivre : « notre fédération doit être présente, dans les années à venir, dans le débat public au niveau européen et doit être représentée dans chaque pays afin que nos idées y soient relayées ».

    Présente à Budapest pour le Sommet sur la famille, la présidente de la Manif pour tous a été invitée à prendre la parole par les dirigeants de One of Us. Elle a exhorté l’assistance à « être créative », à « agir avec charité », à « montrer la beauté de la famille et de la maternité » et à toujours conserver « la volonté de gagner ». Pour clore ce second forum, qui avait pour thème central « Protéger la vie : le cœur du nouveau débat culturel », l’eurodéputé italien et président d’honneur de One of Us, Carlo Casini, a rappelé l’Europe à ses engagements. « L’Union Européenne a été fondée sur l’engagement que plus jamais de sang n’y soit versé. Et pourtant, le sang des enfants à naître continue d’y être versé ! Si l’Europe est le continent de la paix, il est incompréhensible que l’Union Européenne encourage la mise à mort des enfants à naître sur son sol mais aussi partout dans le monde ». Et de lancer un appel aux dirigeants des fondations Schuman, Adenauer et Gasperi afin que la demande de One of Us soit revêtue « de la force des pères fondateurs » : « L’Union Européenne ne doit plus accepter la mort de quiconque, à commencer par celle des enfants à naître ».

    Antoine Pasquier (à Budapest)

  • La nouvelle bienpensance ou quand la mise en cause de l'avortement est devenue la ligne rouge qu'il est interdit de franchir

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    De Jean-Michel Beaussant sur le site de l'Homme Nouveau :

    Défense de la vie : quand l’idéologie fait loi

    Aujourd’hui désigner l’avortement comme un crime devient un crime. Ce détournement de l’intelligence et déni du réel envahit les médias comme le monde politique. Le 28 mai, journée nationale pour la vie, devrait être l’occasion de s’interroger sur le conditionnement de plus en plus inquiétant de notre société par la culture de mort.

    « C’est monstrueux de dire que l’IVG est un crime », s’est indigné un journaliste le 17 avril sur CNews, menaçant même de quitter le plateau après le juste propos d’un prêtre lors d’un débat sur le vote des catholiques. On sait en outre comment l’Université catholique de Louvain a désavoué un professeur qui qualifiait l’avortement de « meurtre ». On n’a pas oublié non plus les mots du ministre Laurence Rossignol à l’Assemblée nationale, le 26 janvier dernier : « Avorter ce n’est pas enlever une vie. » Ces flagrants dénis de réalité par aveuglement idéologique finissent donc par désigner en délit d’opinion – c’est-à-dire paradoxalement en crime – le discours vrai et scientifique sur cette réalité. C’est le « délit du réel », selon le mot d’Élisabeth Lévy.

    On se rappelle le commentaire subversif de Hans Küng après Evangelium Vitæ : « Le pape veut abolir la liberté de conscience dans les questions les plus intimes et interdire même aux Parlements démocratiquement élus de légiférer dans ces domaines. »

    La liberté d’expression interdite

    Ce n’est pas l’Église mais ­l’État en l’occurrence qui, par le délit d’entrave numérique, veut abolir l’objection de conscience (et sa liberté d’expression) et qui légifère en ce sens par déni du réel. Dans Evangelium Vitæ, Jean-Paul II n’interdisait aucunement la liberté de conscience qui est une liberté intérieure s’opposant à ce que l’État ou l’Église puisse contrôler et contraindre les intentions ou les croyances de chacun, au for interne. Mais il plaçait l’obligation de respecter la vie innocente au-dessus de cette liberté de conscience, au nom du respect du bien commun et de la dignité des personnes. « La tolérance légale de l’avortement et de l’euthanasie ne peut en aucun cas s’appuyer sur le respect de la conscience d’autrui, précisément parce que la société a le droit et le devoir de se protéger contre les abus qui peuvent intervenir au nom de la liberté de conscience. » On saisit ce que peut impliquer analogiquement ce primat de la conscience concernant le commandement relatif à l’adultère avec les dérives pastorales et doctrinales auxquelles on assiste actuellement.

    À celui qui prétend que sa conscience lui prescrit et que sa liberté lui permet de tuer son voisin parce qu’il pense mal, ou de tuer son enfant parce qu’il est encombrant, l’État de droit civilisé répond normalement, au for externe, par la loi et la sanction pénale qui empêchent le passage à l’acte. Dans notre société un tel passage à l’acte étant au contraire permis légalement dans de nombreux cas transgressifs, c’est la liberté de le penser comme un crime et de l’exprimer comme tel qui devient aujourd’hui interdit comme un crime ! On passe de la prohibition d’actes intrinsèquement désordonnés (on n’est pas libre de faire n’importe quoi) à la prohibition d’idées justes (on n’est pas libre de penser vrai à cet égard). C’est la « loi des suspects » ou le « délit d’opinion » propre aux régimes totalitaires avec l’imposition d’une pensée « correcte » autrement appelée « pensée unique » à l’égard d’idées ou d’actes humainement répréhensibles.

    Ainsi marche la révolution copernicienne – d’origine idéaliste ou nominaliste – par laquelle ce n’est plus le réel et la loi naturelle qui informent l’intelligence objectivement, orientant la conscience ainsi éclairée. Mais c’est l’intelligence qui informe subjectivement le réel en créant une vérité et une loi arbitraires. Au lieu d’être l’œil qui reçoit la lumière, la conscience (individuelle et collective) devient la lumière qui éclaire le réel (et fait la loi) dans un faux discernement qui est un déni partiel et flagrant de la réalité : l’avortement n’est pas la cessation d’une vie sauf s’il y a « projet de vie » !

    L’IVG ne tuerait pas…

    Incohérence schizophrénique de la pensée moderne : si fumer ou boire peut tuer et est dangereux pour l’enfant à naître comme il est indiqué à l’attention des femmes enceintes par une image dissuasive sur certains contenants, l’« IVG », elle, ne tue aucun enfant et n’est pas dangereuse pour la mère ! Mais un chauffard sera lourdement condamné pour « IIG » (« interruption involontaire de grossesse » !) s’il a tué le « projet de vie » d’une future mère dans un accident de la route…

    Il est regrettable que certains opposants au délit d’entrave numérique (y compris des clercs) ne s’en prennent exclusivement qu’à l’attentat à la liberté d’opinion, prenant acte pour ainsi dire de la transgression assumée de l’« IVG », comme s’il était normal pour une mère de choisir en conscience de garder ou non son enfant et à un médecin de la suivre dans ce second terme de l’alternative. En ciblant ce seul attentat à la liberté d’expression sans dénoncer simultanément l’attentat premier à la vie humaine, ils se font des avocats dangereux du primat de la conscience sur le primat du respect de la vie innocente, c’est-à-dire du primat de la liberté (humaine) sur le primat de la vérité (divine). On ne peut être un bon apôtre de la liberté de conscience sans défendre simultanément l’accessibilité et la force contraignante de la vérité sur cette conscience libre et responsable. On s’expose sinon, tôt ou tard, au sophisme de Küng et à sa dérive irréversiblement totalitaire pour l’État : quand le respect de la vie humaine innocente n’oblige plus en conscience, on oblige en conscience au respect de la loi homicide.

  • Retour sur la Marche de la Vie à Rome où Stéphane Mercier fut très applaudi

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    Lu ICI :

    Italie : le droit à lavie, don de Dieu, affirmé dans les rues de Rome

    Lorsque la pluie d’orage cessa pour laisser place au soleil, les organisateurs de la 7ème Marcia per la Vita, remerciant la Providence qui ne manque jamais de nous assister, comprirent que cette marche serait un grand succès. A trois heures et demi, le cortège s’ébranla, quittant la piazza della Repubblica. En tête, la grande banderole et le train joyeux des enfants et mamans, qui expriment si bien la force et l’espérance de la culture de la vie.

    La 7ème édition de la Marcia per la Vita est l’une des plus nombreuses de ces dernières années. Combien y a-t-il de participants ? Certainement des dizaines de milliers. Virginia Coda Nunziante, présidente du Comité Marcia per la Vita, ne regarde pas tant les chiffres. « La discussion sur le nombre de participants – affirme-t-elle – n’a qu’une importance relative. Le succès de la Marche tient surtout à la force de son message ». Et cette force est exprimée par le cortège où affluent des personnes de tous horizons, groupes et associations variés, mais tous unis dans cet amour commun de la vie et de la famille. « Les nombreuses âmes du peuple pro-life colorent le long cortège » écrit Luca Liverani dans l’Avvenire du 21 mai.

    La marche italienne est particulièrement marquée par cette polyphonie de voix et de couleurs. Familles et associations pro-life provenant de toute l’Italie et du monde entier, forment une extraordinaire chorégraphie où ballons colorés, pancartes, drapeaux, musiques et slogans se mêlent aux chapelets et aux hymnes religieux. Les prêtres y sont très nombreux : les bénédictins de l’abbaye de Nursie sous la conduite du père Cassian Folsom, les religieux et religieuses du Verbo Incarnato, les jeunes frères Franciscains de l’Immaculée, les pères Somaschi, la Fraternité Saint Pie X, les Légionnaires du Christ, l’Institut du Bon Pasteur, les séminaristes du North American College et ceux de l’Institut du Christ-Roi de Gricigliano, mais surtout deux incontournables points de référence : le cardinal Raymond Leo Burke, patron de l’Ordre Souverain Militaire de Malte, et Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Maria Santissima d’Astana, auxquels s’est joint l’archevêque Carlo Maria Viganò, ex-Nonce du Saint-Siège aux Etats-Unis.

    Le cardinal Carlo Caffarra et l’archevêque Luigi Negri, dans l’impossibilité de venir, ont envoyé de longs messages qui sont venus s’ajouter à ceux de tant d’autres évêques et cardinaux. Le pape François a envoyé sa bénédiction et fait savoir, par l’intermédiaire du secrétaire d’Etat, le cardinal Pietro Parolin : «qu’il était heureux de faire parvenir aux participants son salut et son souhait que l’évènement puisse favoriser l’adhésion aux valeurs de la vie humaine et l’accueil de cet incommensurable don divin dans toute son incroyable richesse».

    La veille de la marche, comme tous les ans, s’est tenue une adoration Eucharistique, cette année à la basilique de Sant’Andrea delle Fratte, le sanctuaire marial de Rome où la Vierge Marie est apparue en 1842 au juif Ratisbonne, le convertissant miraculeusement. La cérémonie était présidée par le cardinal Burke, en présence des cardinaux Walter Brandmüller et George Pell, de l’archevêque Carlo Maria Viganò et de Mgr Athanasius Schneider. Au premier rang se tenaient les ambassadeurs de Hongrie, Pologne et Corée du Sud et, dans la foule, les représentants de toutes les organisations internationales venus pour le Rome Life Forum (dont Jeanne Smits a publié les nouvelles sur son blog : http://leblogdejeannesmits.blogspot.it/2017/05/rome-life-forum-burke-caffarra-fatima-consecration-russie-coeur-marie.html).

    Le caractère catholique de la marche est évident. Mais à Rome, cœur de l’Eglise, se manifeste également son universalité par l’aspect international de l’évènement : plus de 100 leaders pro-life étrangers, de plus de 20 pays différents, et représentant tous les continents : Autriche, Nouvelle-Zélande, Brésil, Caraïbes, Vénézuela, Argentine, Canada, Etats-Unis, Nigéria, Afrique du Sud, Philippines, mais encore Allemagne, Pologne, France, Grande-Bretagne, Espagne, Irlande, République Tchèque, Lituanie, Roumanie, Slovaquie.

    Le cortège passe non loin du Colisée, longe les Forums impériaux et arrive à 17h00 sur la piazza Madonna di Loreto, juste derrière la piazza Venezia, où a été monté un grand podium, avec un écran-géant. L’avocat Claudio Vitelli, du Comité de la Marcia per la Vita, présente alors les témoignages, introduits par un choeur d’une paroisse de Naples qui chante un hymne à la Vierge pour la défense de la vie, sous la direction du curé, Francesco Cirino, qui œuvre activement auprès des femmes voulant avorter : chaque année, ce sont plusieurs dizaines d’enfants qui doivent la vie à son apostolat.

    Quelques jeunes femmes racontent leur histoire émouvante: Katy, qui devait être avortée, a lutté pour vivre et s’occupe aujourd’hui des jeunes femmes en difficulté, avec la Communauté Papa Giovanni XXIII, et Monica qui, après un premier avortement, s’est refusé à tuer son second enfant et qui, depuis quelques années, s’est convertie à la religion catholique, parvenant à guérir cette profonde blessure. Puis intervient, avec sa mère, Roberto Panella, qui plongé dans le coma à la suite d’un accident, s’est réveillé, alors que les médecins le donnaient pour mort, et est aujourd’hui un militant convaincu contre l’euthanasie. L’entrepreneur Roberto Brazzale parle de son expérience auprès de ses salariés : il donne une prime aux femmes qui attendent un enfant.

    Très applaudi, le jeune professeur belge, Stéphane Mercier, enseignant à l’Université catholique de Louvain, suspendu de ses fonctions (il est aujourd’hui dans l’attente de la réponse définitive, sans doute le licenciement) pour avoir soutenu dans un cours que l’avortement est un homicide. « De toute façon – affirme-t-il avec courage et détermination – au jour du jugement, je ne serai pas jugé par les autorités académiques de Louvain » puis il demande le soutien des prières afin de ne « pas fuir, de peur, devant les loups ».

    Le dernier témoignage est celui de Gianna Jessen, dont l’histoire est désormais mondialement connue. Tandis qu’elle s’exprime sur le podium, deux personnes la soutiennent pour l’aider à tenir debout. Gianna ne peut marcher seule, parce que sa mère a tenté de l’avorter par injection saline, un poison qui brûle et étouffe l’enfant. Après 18 heures d’exposition à la solution qui aurait due la tuer, Gianna est inexplicablement née, échappant à la mort contre tout pronostic. Le traumatisme lui provoqua une paralysie cérébrale. Elle le dit clairement : elle est convaincue qu’elle doit sa vie à une intervention miraculeuse de Jésus-Christ et s’exclame au milieu des applaudissements : « La question que je pose aux féministes : si vous défendez les droits des femmes, où étaient mes droits ce matin-là ? ».

    Enfin, Virginia Coda Nunziante conclut la journée par le texte que nous reportons dans l’article suivant.

    La marche a reçu également quelques soutiens politiques : la présidente de Fratelli d’Italia, Giorgia Meloni, a déclaré : « Pour nous, la défense de la vie et le soutien de la famille et de la natalité sont une priorité, et samedi nous descendrons dans la rue pour le rappeler ». Le secréataire de la Lega Nord Matteo Salvini, a affirmé de son côté : « Je suis aujourd’hui en pensée avec la Marcia per la Vita à Rome, et non à Milan pour la Marche des envahisseurs» (marche des migrants).

    Les agences Ansa, SIR et Aska ont suivi la Marche par leurs communiqués et plusieurs chaînes de télévision et radios en ont parlé : Canale 5, Rai 3, Rai News 24, TV 2000, Radio radicale qui a retransmis tous les témoignages sur le podium, mais aussi, outre les nombreux blogs et sites, les agences internationales National Catholic Register, Aleteia, Catholic Thing et LifeSiteNews et les quotidiens italiens Avvenire, Libero, Il Giornale, La Croce, La Repubblica, La Verità et le quotidien Il Tempo de Rome, qui a consacré au sujet la une et un dossier de plusieurs pages.

    Le prochain rendez-vous est déjà fixé, le 19 mai 2018, quarantième anniversaire de la désastreuse légalisation de l’avortement en Italie. (Veronica Rasponi)

  • Plus de dix mille manifestants pour la Vie dans les rues de Rome

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    "Des drapeaux colorés et des ballons avec des slogans glorifiant la vie. Des milliers de personnes se sont rassemblées aujourd'hui (20 mai) sur la Piazza della Repubblica à Rome pour prendre part à la Marche pour la Vie organisée par toutess les associations Pro Life. Une marche pacifique pour attirer l'opinion publique sur les questions qui ont toujours divisé le pays: l'euthanasie et l'avortement. « Ne touchez pas à la Vie » et même « Euthanasie, parlementaires, vous servez le diable. » Tel est le message qui vient de Rome et est destiné aux institutions." (source)

    Pour la Nuova Bussola Quotidiana, cet évènement a été snobé par la presse et très modérément soutenu par l'Eglise : http://www.lanuovabq.it/it/articoli-marcia-per-la-vitaun-oscuramento-che-comincia-dalla-chiesa-19926.htm

  • Non à l'euthanasie au sein des institutions des "Frères de la charité"; signons la pétition

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    Non à l'euthanasie au sein des institutions des "Frères de la charité"

     

    Le 24 avril 2017, les institutions psychiatriques des Frères de la Charité ont décidé d’autoriser l'euthanasie au sein de ses établissements. Cette décision est à l’opposé de la politique qui prévalait jusqu’à présent ; à l’opposé aussi de ce qu’enseigne l’Eglise catholique.

    C’est que les institutions psychiatriques des Frères de la Charité ont décidé de suivre la loi belge plutôt que l’Evangile. Or la loi belge permet l'euthanasie…

    Cette volte-face a immédiatement été dénoncée à Rome, par le supérieur général  de l’ordre, René Stockman. Mais, tandis qu'il déclarait son opposition véhémente à cette décision inique, le provincial belge des Frères de la Charité, responsable des institutions psychiatriques des Frères, a choisi de ne pas tenir compte de l'intervention de Stockman. En Belgique, l’obéissance, c’est comme la vérité, ce n’est guère dans l’air du temps.

    Au total, treize personnes siègent au conseil d'administration de l'association qui gère les établissements psychiatriques, dont trois frères de l'Ordre. Or l'art. 2. §1 des lois provinciales déclare ceci :

    "Le but de l'organisation est de fournir des conseils aux personnes en ce qui concerne leur développement humain, indépendamment de leur origine, de leur genre, de leur conviction ou de leur situation financière. Nous travaillons dans un esprit évangélique qui était celui de Pierre Joseph Triest, le fondateur de la congrégation des Frères de la Charité ".

    En outre, l'article 4. §4 des membres du conseil d'administration dit:

    "Les membres du Conseil contribuent à l’œuvre de l’ordre selon l’inspiration chrétienne de la mission générale des Frères de la Charité".

    Et qu'est-ce que dit cette déclaration de mission ?

    «En tant que membres et employés des Frères de la Charité, nous voulons approcher les personnes à travers une attitude de fidélité et d’amour. Nous trouvons notre inspiration dans les valeurs de l'Évangile et agissons à l'imitation de Jésus, notre Sauveur. Dans cette société, nous voulons créer des balises d'espoir et être les témoins de l'amour de Dieu. De cette façon, nous voulons améliorer la qualité de vie et contribuer à une société plus humaine où les pauvres et les plus fragiles puissent trouver leur place".

    Il est vraiment inadmissible de voir le Provincial des Frères de la Charité contredire maintenant ses propres valeurs, en décidant d'injecter des substances létales à certains de ses patients «faibles» plutôt que de leur procurer de la tendresse.

    Que le Conseil des Frères de la Charité ait pu prendre la décision de transformer leurs institutions en centres d’euthanasie au nom de l’Evangile est absolument invraisemblable.

    Le supérieur de l'Ordre à Rome et le Vatican ont indiqué leur intention de lutter contre cette décision.

    Cette pétition est adressée au conseil d'administration de la Province des frères de la charité afin qu’il suive l’Evangile et respecte la décision du Supérieur général de l’Ordre.

    A l'attention du conseil d'administration de la Province des frères de la charité

    Cette pétition est adressée au conseil d'administration de la Province des frères de la charité afin qu’il suive l’Evangile et respecte la décision du Supérieur général de l’Ordre.

    Nous sommes extrêmement inquiets quant à votre décision d'autoriser l'euthanasie dans les établissements psychiatriques qui vous ont été confiés. Et cette inquiétude, ne pourra disparaitre qu’à la seule condition que vous reveniez à l’Evangile et écoutiez ce que le Supérieur général de votre ordre vous demande.

    Par votre mission, vous êtes chargé au sein de votre communauté de  témoigner de l'amour de Dieu, et d’améliorer la qualité de vie des personnes en contribuant à la construction d’une société plus humaine où les pauvres et les plus fragiles trouvent leur place.

    Par conséquent, nous vous encourageons à revoir votre décision et à revenir à votre mission première.

    Bien respectueusement,

    SIGNER la PETITION

  • 20.000 Croates dans la rue pour défendre la vie

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    Du site du Monde.fr :

    Croatie : 20 000 manifestants contre l’avortement

    Pour la deuxième année consécutive, des groupes conservateurs ont organisé une marche contre l’avortement à Zagreb, et dans la deuxième ville du pays, à Split. 

    Environ 20 000 personnes ont participé samedi 20 mai en Croatie à une marche anti-avortement organisée par des groupes conservateurs pour la deuxième année consécutive dans ce pays majoritairement catholique.

    Cette « Marche pour la Vie » a attiré environ 15 000 personnes à Zagreb selon la police et 5 000 autres, selon les médias locaux, à Split, deuxième ville du pays sur la côte adriatique. L’an dernier pour sa première édition cette marche s’était déroulée dans la capitale seulement.

    Pour les organisateurs, l’objectif est « d’attirer l’attention sur le respect dû à chaque vie humaine, de la conception jusqu’à la mort naturelle ». « Choisissez la vie » ou « La vie est toujours un cadeau » pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants. Les participants à la marche chantaient des airs religieux et des chansons populaires croates, agitant des drapeaux aux couleurs nationales et tenant des ballons blancs et bleus. (...)

    Une pression grandissante des groupes anti-avortement

    La question de l’avortement divise profondément la Croatie, membre de l’Union européenne, où les militants pro-avortement dénoncent la pression grandissante de groupes soutenus par l’Eglise catholique croate et le refus de nombreux médecins des hôpitaux publics de pratiquer des avortements.

    La législation existante depuis 1978, lorsque la Croatie faisait partie de la Yougoslavie, autorise l’avortement jusqu’à 10 semaines de grossesse. En mars, la Cour constitutionnelle de Croatie a rejeté une demande, soutenue par l’Eglise catholique (90 % des 4,2 millions de Croates sont catholiques), de révision de cette loi.

    La Cour a toutefois ordonné au Parlement de préparer dans les deux ans une nouvelle législation sur l’avortement, estimant la loi en vigueur dépassée. Les associations des droits de l’homme craignent une remise en cause de la loi.

  • Rien ne peut justifier la destruction d'embryons humains

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    LE PAPE FRANÇOIS INTERPELLE LA COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE SUR LE RECHERCHE SUR L'EMBRYON HUMAIN

    Synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Lors d'une rencontre visant à sensibiliser à la maladie de Huntington qui s’est tenue ce jeudi à Rome, le Pape a encouragé les scientifiques à mener à bien leurs recherches sans contribuer à nourrir la « culture du déchet » qui peut parfois se glisser dans le monde scientifique. Il a précisé qu’ « aucune fin, même noble comme l'attente d'un bénéfice pour la science, pour d'autres humains ou pour la société, ne peut justifier la destruction d'embryons humains ». 

    En Belgique, plus de 12.000 embryons ont été utilisés pour la recherche de 2008 à 2012. Mais on ne connaît pas le nombres d’embryons surnuméraires qui s’amoncellent chaque année dans les congélateurs des 18 centres de PMA en Belgique ou dans les frigos des universités...

  • L'évolution de la législation sur l'avortement aux USA

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    De genethique.org :

    AUX ETATS-UNIS, LA LÉGISLATION SUR L’AVORTEMENT ÉVOLUE

    Un certain nombre d’Etats américains tentent de faire évoluer les lois très permissives concernant l’avortement. Avec un certain succès.

    En légalisant l’avortement en 1973, la Cour Suprême des Etats-Unis a suspendu le droit à la vie des enfants à naître. Alors que de plus en plus de professionnels du milieu médical se montrent réticents à pratiquer l’avortement - en partie parce que les échographies modernes montrent de manière évidente qu’un fœtus n’est pas, en réalité, un amas de cellules mais une vie humaine - des groupes d’intérêts, largement financés, déploient leurs efforts pour contraindre les médecins à le pratiquer.

    A titre d’exemple, sous couvert de défense de la vie, une association américaine a intenté un procès à un groupe d’hôpitaux catholiques. Elle affirmait que pratiquer la médecine, sans pratiquer des avortements, allait contre les lois fédérales. La cour a rejeté l’affaire après l’intervention d’Alliance Defending Freedom, qui s’est exprimée au nom de plusieurs groupes de médecins.

    Une tendance de fond chez les jeunes

    En dépit de l’opposition, le mouvement de défense de la vie humaine des Etats-Unis gagne en puissance chaque année. Il est financé par des jeunes qui sont de plus en plus opposés à l’avortement. L’année dernière, une étude signalée par Students for Life of America a montré que 53% des jeunes entre 18 et 35 ans considéraient que l’avortement devrait être illégal ou possible seulement en cas de viol, d’inceste, ou dans le but de préserver la vie de la mère ; soit 9 points de plus qu’une étude similaire menée en 2012.

    Là encore, certains rapprochent cette nouvelle tendance aux possibilités accrues que donne la technique de voir les fœtus, notamment grâce aux échographies. Celles-ci montrent que les fœtus ont toutes les caractéristiques d’un être humain, dès 12 semaines de gestation et même plus tôt. Dès 5 semaines et demie de gestation, il est possible de détecter les battements de cœur, et c’est entre 8 et 12 semaines que l’enfant à naître commence à bouger.

    Des restrictions à l’avortement

    Dans le monde, 75% des pays autorisant l’avortement, dont la France, ne le permettent que jusqu’à la douzième semaine de gestation. Parmi ces pays, 92 % d’entre eux n’autorisent pas l’IMG après 12 semaines de gestation. Aux Etats-Unis, les lois sont beaucoup pelus laxistes. Et six Etats, dont le District de Columbia, n’ont absolument aucune restriction concernant l’avortement, et le pratiquent jusqu’au terme de la grossesse.

    Mais ces dernières années, seize états ont interdit l’avortement après 20 semaines. Des efforts remarqués, mais combattus. En effet, l’année dernière, les avocats de l’organisation Planned Parenthood, par exemple, ont poursuivi en justice l’Etat de Caroline du Nord. Ils estiment que la loi de Caroline du Nord est inconstitutionnelle parce qu’elle interdit l’avortement après 20 semaines de gestation, sauf en cas d’urgence médicale. L’affaire est toujours en cours, mais des cas similaires ont été jugés en Arizona et dans l’Idaho, et ils ont confirmés l’interdiction.

    L’issue du procès dépend largement de la capacité de l’enfant à naître à survivre en dehors de l’utérus maternel ou non. En 1992, la Cour suprême a jugé qu’un Etat ne pouvait interdire l’avortement qu’une fois l’enfant devenu viable. En 1994, dans l’affaire Planned Parenthood vs Casey, la Cour Suprême a jugé qu’une fois l’enfant viable, l’intérêt d’un Etat à protéger la vie d’un enfant à naître était supérieur au « droit » à l’avortement.

    Le critère de viabilité de l’enfant hors utérus

    Avec les progrès de la science, cette viabilité intervient de plus en plus tôt au cours de la grossesse. En 2015, The New English Journal of Medicine a publié une étude qui a révélé que certains bébés pouvaient survivre en dehors de l‘utérus et sans traitement à partir de 18-22 semaines. De ce fait, la Cour pourrait maintenir une interdiction de l’avortement après 20 semaines même au vue des lois actuelles. Cela dépendra de la nature des preuves délivrées à la Cour et si elle les considère comme étant recevables.

    Mais cette affaire laisse aussi l’éventuelle possibilité à la Cour Suprême de reconsidérer la viabilité comme étant un bon indicateur du moment à partir duquel protéger l’enfant à naître. La grande majorité des autres pays considèrent, en effet, que d’autres signes de vie, tels qu’un battement du cœur ou le mouvement, sont de meilleurs indicateurs de cette vie que la société se met en devoir de protéger, et cela même si la mère souhaite avorter.

    Il est difficile de savoir si cinq des neuf juges actuels à la Cours Suprême saisiront cette opportunité. La promesse du Président Donald Trump était de nommer des juges qui soutiendraient la constitution telle qu’elle a été écrite à l’origine. Les juges sont souvent qualifiés de « constructionnistes stricts ». Il n’y a aucun argument valable permettant de dire que les auteurs de la constitution et de ses amendements avaient en tête un droit à l’avortement quand ils l’ont rédigée. C’est pourquoi il est probable qu’un « constructionniste strict » revienne sur les décisions Roe vs Wade et Planned Parenthood vs. Casey, qui tirent une interprétation plus large de la Constitution afin d’en tirer un « droit » à l’avortement. Neil Gorsuch, le premier juge nommé par le président Donald Trump à la Cour Suprême, semble déterminé à interpréter la Constitution en ce sens. Mais, les quatre autres juges iront-ils jusqu’à revenir sur une décision qui a déjà été rendue ? 

    Il n’en demeure pas moins que la protection de l’enfant a positivement évolué aux Etats-Unis depuis un an. Nous espérons que le nouveau gouvernement redonnera aux enfants à naître la liberté et la vie que défend si fièrement la statue de la Liberté.

    Kevin Theriot est avocat-conseiller à Alliance Defending Freedom et vice-président de son centre Center for Life.

  • Présidence Macron : Alliance Vita invite à la vigilance

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    Chers amis,
     
    Nous voilà pour 5 ans sous la présidence d’Emmanuel Macron. Après le déplorable quinquennat de François Hollande, cette perspective appelle à la plus grande vigilance. Nous poursuivons notre mise en garde car, avec Emmanuel Macron, plusieurs menaces sont d’ores et déjà d’actualité.

    1. DES PRISES DE POSITION DANGEREUSES OU INCERTAINES

    À sa façon de traiter les questions de société, Emmanuel Macron pourrait ressembler au candidat Hollande de 2012, même si nous ignorons le calendrier des réformes qui menacent. Nous en avons alerté fortement les Français, notamment en publiant nos baromètres bioéthiques pendant la campagne :

      • Son soutien affiché à la procréation artificielle "sans père" pour les femmes célibataires ou homosexuelles sans problème d’infertilité ;
      • Sa tolérance accrue à la gestation pour autrui (GPA), au travers de la facilitation de la reconnaissance des enfants conçus à l’étranger par l’état civil français ;
      • Son discours ambigu sur la fin de vie ;
      • Ses positions libertaires sur l’avortement.
     
    2. SON ENTOURAGE TRANSGRESSIF

    De Pierre Bergé à Jacques Attali, en passant par Bernard Kouchner et Daniel Cohn-Bendit, plusieurs soutiens emblématiques du nouveau prési-dent appartiennent à la nébuleuse libertaire qui a déjà énormément contribué à l’effondrement de notre société. Mais d’autres proches d’Emmanuel Macron ne sont pas sur leur ligne.

    3. L'HORIZON CRUCIAL DES LÉGISLATIVES

    La première étape de notre action à venir se concentre donc sur les élections législatives. Les équipes VITA rencontrent actuellement les principaux candidats pour les mobiliser et les alerter sur la casse sociétale et les enjeux bioéthiques des prochaines années. C’est notre urgence !

    Pendant cinq ans, il faudra peser sur le monde politique, que nous savons fracturé et dispersé, pour éviter les lois transgressives et favoriser les lois de reconstruction ; il faudra aussi être capable de mobiliser dans la rue.

    Emmanuel Macron président : adoptons une « vigilance paisible »