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Persécutions antichrétiennes - Page 123

  • 8-12 avril : La Nuit des Témoins (Aide à l'Eglise en Détresse)

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    AED (France) Nuit des Témoins - du 8 au 12 avril 2013 -

    pour les chrétiens persécutés

    Pour la 5ème édition de la Nuit des témoins, l'AED vous invite nombreux à cette grande veillée de prière et témoignages pour les chrétiens persécutés. Cette année la Nuit des témoins se déplace dans cinq villes de France: Nantes, Metz, Caen, Lyon, Paris.

    Nantes, lundi 8 avril 2013
    Metz, mardi 9 avril 2013
    Caen, mercredi 10 avril 2013
    Lyon, jeudi 11 avril 2013
    Paris, vendredi 12 avril 2013

  • A propos d'une amie "benoitphile à 100%"

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    Nous avons très souvent apprécié le travail de grande ampleur accompli par une fidèle amie sur le site intitulé "Benoît-et-moi" voué à la défense et à l'illustration du pontificat de Benoît XVI.

    Récemment, un article paru sur notre blog et intitulé "Conclave, les loups sont aux aguets" y a été repris in extenso mais assorti de réserves. Ainsi, dit notre amie, "je ne pense pas que le prochain pape sera soumis aux mêmes attaques que Benoît XVI". Or, il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour voir le pape, élu mercredi soir, être aussitôt la cible d'une attaque en règle, l'accusant de collusion avec la dictature de Videla. Et ce n'est très certainement qu'un début.

    Il fallait s'y attendre et nous nous y attendions; c'est le contraire qui aurait été étonnant. Le déchaînement contre l'Eglise va crescendo depuis de nombreuses années et cela ne cessera pas. Nous sommes déjà, ou nous sommes près d'y être, dans une phase apocalyptique d'affrontement entre les disciples du Christ et ses adversaires. Il ne s'agit donc pas d'un acharnement contre un pape en raison de sa personnalité particulière mais bien contre celui qui est le Vicaire du Christ, peu importe qu'il s'appelle Wojtyla, Ratzinger ou Bergoglio (et rétrospectivement Pacelli).

    Nous espérons donc que le travail entrepris pour défendre le pape précédent contre les attaques incessantes de la meute sera poursuivi sous le nouveau pontificat, y compris par notre amie qui est si vaillante dans ce combat. Je suis persuadé que le pontife devenu émérite ne l'en dissuaderait pas.

  • Le pogrom des chrétiens de Lahore

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    Source : EDA - MEP

    Incendie du ghetto chrétien de Lahore : la police accusée d’avoir « laissé faire »

    Après l’invalidation lundi 11 mars par la Cour Suprême du Pakistan du rapport de la police du Pendjab sur l’incendie du quartier chrétien de Lahore par les islamistes, c’est au tour du Sénat et du Parlement de critiquer « les graves manquements » des forces de l’ordre dans l’affaire de Badami Bagh, tandis que chrétiens et musulmans s’unissent aux ONG pour demander l’abrogation de la loi anti-blasphème à l’origine du drame.

    Partout dans le pays, les manifestations de soutien aux chrétiens de Lahore se multiplient. Lundi 11 mars toutes les écoles tenues par les Eglises (catholiques comme protestantes) étaient fermées en signe de protestation. Les manifestations qui ont commencé le soir même de l’émeute, se poursuivent encore aujourd’hui dans presque toutes les villes importantes du Pakistan. Signe d’une indignation générale, elles réunissent côte à côte militants des droits de l’homme, responsables chrétiens et religieux musulmans, dans une même demande de « protection des minorités ».

    Trois jours après les faits, le bilan de l’attaque du ghetto chrétien le 9 mars dernier par une foule d’islamistes, a été revu à la hausse : près de 400 familles sans abri, des centaines de blessés, plus de 200 maisons brûlées, tous les véhicules incendiés, sans compter une vingtaine de boutiques, deux églises avec une chapelle et une école attenantes dont tout le matériel a disparu dans les flammes.On sait maintenant qu’il y a eu deux attaques successives de la Joseph Colony, l’un des quartiers chrétiens de Lahore situé à Badami Bagh. La police locale affirmait que l’émeute avait été déclenchée par les propos blasphématoires d’un chrétien du quartier, Sawan Masih, agent d’entretien, âgé d’une trentaine d’années. Dans la soirée de mercredi (ou mardi selon les sources), il se serait disputé avec un certain Shahid Imran, un barbier musulman, alors qu’ils étaient ivres tous les deux, et aurait tenu des propos « offensants » au sujet du prophète Mahomet, conduisant Shahid Imran à porter plainte contre lui au titre de l’article 295 C (loi anti-blasphème) (1).

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  • Cauchemar pour les chrétiens de Lahore

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    De Daniel Hamiche

    Un quartier chrétien mis à feu et à sang par des musulmans à Lahore

    L’épouvante ce matin dans un quartier chrétien de Lahore, la Joseph Colony… Une foule importante de musulman pakistanais l’a attaqué, pillant les habitations en incendiant une centaine et laissant au mois trente-cinq blessés sur le carreau. À l’origine de cette nouvelle poussée de haine furieuse, une altercation non éclaircie hier après-midi entre un jeune chrétien Sawan Masih, 26 ans, et un coiffeur musulman Imran Shahid dans l’échoppe duquel il était entré pour se faire couper les cheveux. Pour Sawan Masih le coiffeur aurait refusé de le servir au motif qu’il était chrétien et aurait proféré des exécrations contre le christianisme. Pour le coiffeur, le jeune homme était ivre et aurait blasphémé le nom de Mahomet… Il a sitôt couru au poste de police le plus proche pour dénoncer le chrétien comme blasphémateur. Sawan Masih a été arrêté peu après : il risque la prison à vie… Mais ce n’est pas suffisant pour l’imam du quartier qui appelle lui à l’assassinat du jeune chrétien.

    Source : Asia News

    Voir aussi : http://www.lalibre.be/actu/international/

  • Des chrétiens Libyens sous les verrous

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    C'est une des Matinales de La Vie (N. Trouiller) qui évoque ce fait aujourd'hui :

    Libye: arrestation de chrétiens

    Selon Morning Star News, une agence de presse chrétienne, ce sont pas moins de sept chrétiens qui sont actuellement emprisonnés en Libye sous le chef d'accusation de prosélytisme. De ces sept chrétiens, trois sont égyptiens. L'un d'entre eux tenait une librairie chrétienne à Benghazi, et aurait été torturé. Le porte-parole de la Sécurité préventive de la ville a déclaré à l'agence Reuters que les chrétiens arrêtés étaient à l'origine de l'impression de livres à visée de conversion au christianisme, ce qui, selon lui "porte atteinte à la sécurité nationale" car "la Libye est un pays 100% musulman". 

  • Tanzanie et Zanzibar : les chrétiens soumis à une pression croissante

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    Lu sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :


    Suite à l’assassinat d’un prêtre à Zanzibar, l’évêque Mgr Augustin Shao met en garde contre l’escalade de la violence 

     

    Les groupements islamistes attisent la haine – les chrétiens vivent dans la peur

    ACN, Königstein - Suite à l’assassinat d’un prêtre catholique à Zanzibar le 17 février, Mgr Augustin Ndeliakyama Shao, évêque de Zanzibar, a mis en garde contre l’essor de la violence pour des motifs religieux sur cet archipel partiellement autonome et faisant partie de la Tanzanie. Dans un entretien accordé à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique « L’Aide à l’Église en détresse », l’évêque de Zanzibar a souligné : « L’idéologie propagée à Zanzibar par quelques rares islamistes stipule que la majorité islamique ne doit tolérer aucune autre religion. »

     

    Le gouvernement doit agir


    Selon Mgr Shao, les tensions auraient augmenté peu à peu au cours des derniers mois sur cette île d’Afrique de l’Ouest. Des prêtres et des évêques ont subi des menaces. « Nous sommes devenus des cibles pour ces fondamentalistes. À Noël, un prêtre avait déjà été blessé par le tir d’une arme à poing, et maintenant, un autre de mes prêtres vient d’être abattu. Un cheik qui avait appelé à la modération a été victime d’un attentat à l’acide, il est actuellement hospitalisé », poursuit Mgr Shao. Le 20 février, lors des obsèques du Père Évariste Mushi, le prêtre assassiné, la population a largement témoigné de sa sympathie. Des messes ont été dites pour le défunt dans tous les diocèses du pays, et on y a prié pour la paix. Mgr Shao a exhorté le gouvernement tanzanien à agir fermement : « Le gouvernement doit assurer la sécurité de la population, en particulier celle des minorités. Trop longtemps, il s’est tu et a admis la diffusion de la propagande et de la haine contre les croyants d’une autre religion. Nous espérons que la communauté internationale pressera les gouvernements de Zanzibar et de Tanzanie à stopper la violence. »

     

    L’A.E.D. encourage le dialogue

    Le Père Andrzej Halemba, responsable auprès de « L’Aide à l’Église en détresse », évoque également une évolution préoccupante à Zanzibar, dont la majeure partie de la population est de croyance musulmane. En 2012, plusieurs églises chrétiennes de différentes confessions avaient été incendiées. Manifestement, les violences avaient été déclenchées par l’arrestation de membres d’un groupement extrémiste souhaitant instaurer à Zanzibar un État islamique ainsi que la charia. Le Père Halemba poursuit :« L’évolution nous préoccupe beaucoup. Il est indéniable que nous sommes ici en présence de l’œuvre de forces extrêmes qui veulent déstabiliser le pays de manière ciblée. Voilà pourquoi ‘L’Aide à l’Église en détresse’ encourage d’autant plus le dialogue entre les chrétiens et les musulmans. Les évêques de Tanzanie veulent assurer une coexistence pacifique. »

  • Des jésuites hongrois sous le pouvoir communiste

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    Jésuites hongrois sous le pouvoir communiste

    (source :  http://www.jesuites.com/2013/02/jesuites-hongrois-communisme/)

    Éditions Lessius ; traduit du hongrois par Thierry Monfils s.j., en collaboration

    Postface : Rudolf Rezsohazy

    Coll. Au singulier , n° 23 - 26,50 € -  400 p.    

    Pour acheter le livre

    Recueil de témoignages sur la vie des jésuites en Hongrie, alors que les pratiques religieuses étaient fortement réprimées et les ordres religieux interdits. Ce volume contient également une analyse des procès de jésuites sous le régime communiste.

    À peine voilée par une législation qui, en principe, autorisait l’exercice de la liberté religieuse, la pratique du pouvoir socialiste hongrois installé par les Soviétiques après la Seconde Guerre mondiale allait faire preuve d’une intolérance rigoureuse à l’égard de la religion : confiscation des biens, arrestations, procès, assignations à résidence, emprisonnements ou travaux forcés. Il s’agissait pour les communistes d’entraver les activités de l’Église et de hâter la disparition du phénomène religieux. Ces événements marquèrent l’Europe centrale dans sa chair.

    Dès 1950, un décret interdit les instituts religieux. Bon nombre de jeunes jésuites hongrois allaient progressivement trouver refuge à l’étranger pour y recevoir leur formation religieuse, avant de travailler dans les différentes régions du monde. Mais qu’advint-il de ceux qui étaient restés en Hongrie ? Leur persécution fut sévère, féroce même.

    Dans leur vérité toute simple, les souvenirs et témoignages recueillis ici par Ferenc Szabó offrent des récits de vies poignants. Comment les jésuites ont-ils, au milieu de cette tourmente, vécu leur vocation ? Dans la foi en Jésus-Christ, l’amour de l’Église, le service de leurs contemporains, sans rancune à l’égard de leurs persécuteurs et, même parfois, avec humour.

    Auteur
    Père Ferenc Szabó, sj, né en Hongrie en 1931, étudie la philosophie et la théologie au scolasticat jésuite d’Eegenhoven (Belgique). Docteur en théologie de l’Institut catholique de Paris (1966), il est nommé successivement directeur de la section hongroise de Radio Vatican, responsable de la revue Távlatok (Perspectives) et professeur de théologie dans des écoles supérieures et à l’Université catholique Pázmány Péter à Piliscsaba.

  • Le bulletin de février-mars de l'Aide à l'Eglise en Détresse

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    ... est disponible en cliquant sur le lien suivant Bulletin_2_2013.pdf

    Un contenu riche et des échos souvent dramatiques de la situation de l'Eglise en Syrie, au Pakistan et ailleurs, mais aussi avec des initiatives marquées du sceau de l'Espérance.

  • Pakistan : un islamiste abat un chrétien de sang froid

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    ASIE/PAKISTAN - Un chrétien tué de sang froid par un musulman suite à une discussion sur des thèmes religieux

    Lahore (Agence Fides) – Roshan Masih, un chrétien de 45 ans, a été tué à coups de fusil par un musulman à Lahore, chef-lieu de la province du Punjab, après une discussion portant sur des questions religieuses. Comme cela a été indiqué à l’Agence Fides, l’épisode a eu lieu le 16 février dernier et a provoqué trouble et amertume au sein de la communauté chrétienne locale. Il s’agit d’un homicide de sang froid lié très probablement au fait que Roshan Masih a été considéré comme « blasphémateur » à cause des arguments qu’il a déployé pour défendre la foi chrétienne.
    Roshan Masih était un chrétien converti de l’hindouisme. Il avait établi sa résidence à Lahore voici quelques 20 ans après être devenu chrétien. Quelques jours avant d’être assassiné, il avait eu une discussion sur des thèmes religieux avec le musulman Sohail Akhtar. Ce dernier a attendu le moment propice et, le 16 février, armé d’un fusil, voyant Roshan assis devant le magasin d’un autre chrétien, Sadiq Masih, il a ouvert le feu à l’improviste, le tuant sur le coup.
    Ce cas a été signalé par l’ONG Legal Evangelical Association Development (LEAD) qui a porté plainte (First Information Report), accusant Sohail Akhtar de meurtre avec préméditation. Le meurtrier a été arrêté et se trouve en garde à vue, la police devant mener l’enquête avant de transmettre éventuellement le cas à l’autorité judiciaire.
    « Il s’agit véritablement d’une tragédie. Un innocent a été tué pour avoir défendu sa foi, après un litige banal. Cet épisode est emblématique de la condition des chrétiens au Pakistan. Les autorités doivent garantir les droits fondamentaux des minorités chrétiennes » a commenté pour Fides Maître Sardar Mushtaq Gill, avocat appartenant à l’ONG LEAD, organisation engagée dans la défense et la promotion des minorités religieuses dans le pays. (PA) (Agence Fides 20/02/2013)

  • Un prêtre abattu à Zanzibar (Tanzanie) et de nouvelles menaces

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    (Radio Vatican) Un prêtre catholique de l'archipel semi-autonome de Zanzibar a été abattu par balle dimanche matin à l'entrée de son église où il allait dire la messe dominicale.
    L'abbé Evarist Mushi a été bloqué par deux jeunes hommes à l'entrée de son église. L'un des deux agresseurs lui a tiré sur la tête et le prêtre est mort sur le champ. On ignore les mobiles de l’attaque. 

    Le jour de Noël, un autre prêtre avait été grièvement blessé par balle à Zanzibar. Les autorités tanzaniennes avaient affirmé qu’il s’agissait d’un crime de droit commun sans aucune connotation religieuse. En mai 2012, l’archipel avait été secoué par des violences confessionnelles. Des membres de l'organisation islamiste et indépendantiste locale "Uamsho" ("Réveil" en langue kiswahili) avaient incendié deux églises lors de manifestations pour protester contre l'interpellation d'un imam. 

    Les musulmans modérés et les chrétiens sont inquiets

    Quelques jours auparavant, le chef de l'Eglise anglicane de Tanzanie, avait dénoncé les conditions de vie des chrétiens à Zanzibar. Depuis 2001, 23 bâtiments chrétiens ont été incendiés alors que le fondamentalisme musulman se développe.

    http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=34908&lan=fra

    Mais cela pourrait encore s'aggraver :

    AFRIQUE/TANZANIE - Menaces de groupes islamiques à l’encontre des chrétiens : « A Pâques, pour vous, ce sera un désastre »

    Geita (Agence Fides) – « Nous remercions nos jeunes, entraînés en Somalie, qui ont tué un infidèle. De nombreux autres mourront. Nous incendierons maisons et églises. Nous n’avons pas encore fini : pour Pâques, préparez-vous au désastre », signé : le groupe « Renouveau musulman ». Comme cela a été indiqué à l’Agence Fides, tel est le texte choquant qui circule en Tanzanie par message texto (SMS) et qui a été reçu par les Evêques et les prêtres locaux. Dans ce texte, les groupes djihadistes revendiquent le meurtre du Père Evariste Mushi, 55 ans, prêtre catholique tué Dimanche 17 février devant la Cathédrale de Zanzibar.

    Au sein de l’Eglise catholique en Tanzanie serpentent la préoccupation et le trouble. Les institutions ont, elles aussi, réagi. Le Premier Ministre a convoqué un sommet d’urgence avec les responsables chrétiens et musulmans mais, ainsi que l’a appris Fides, la rencontre n’a pas eu de conséquences positives. En effet, certains responsables musulmans ont demandé la remise en liberté des présumés assassins d’un pasteur protestant, Mathew Kachira, tué le 10 février dernier. Selon des sources de Fides au sein de l’Eglise locale, derrière ces attentats et homicides se trouverait clairement l’extrémisme islamique qui prend actuellement pied dans le pays.

    Des sources de Fides remarquent que le Président actuel, Jakaya Kikwete, aurait une certaine responsabilité puisque, lors de la campagne électorale, il avait promis à la population musulmane de modifier la Constitution, introduisant des mesures conformes à la charia, la loi islamique. Aujourd’hui, la majeure partie de la population s’oppose à ce dessein mais les groupes islamiques ont lancé une campagne de terreur par réaction.

    S.Exc. Mgr Damiani Denis Dallu, Evêque de Geita, note pour Fides : « Nous souhaitons que, dans le pays, règnent la paix, l’unité et l’amour qui ont toujours régné parmi les citoyens de Tanzanie, indépendamment de leur credo religieux ». A cet appel, s’unissent d’autres responsables chrétiens, des chefs de religions traditionnels et des responsables musulmans modérés. Ces derniers cependant, remarque l’Evêque, « ont peur parce qu’ils sont eux aussi pris pour cibles par les groupes extrémistes islamiques ». (PA) (Agence Fides 18/02/2013)

  • L'Eglise en péril : le songe de Don Bosco

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    Un enseignement délivré à des jeunes et qui prend toute sa signification à l'heure que nous vivons.

  • Chrétiens d’Egypte : l’union fait la force

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    Lu sur le site Eecho :

    « Un vent nouveau traverse les Eglises coptes d’Egypte:

    Depuis l’intronisation du patriarche (60 ans) copte orthodoxe Tawadros II, le 18 novemvre dernier, les églises chrétiennes d’Egypte se rapprochent. Ce 118ème successeur de Saint Marc fait en effet montre d’une très grande sensibilité oecuménique, en un moment où la société égyptienne est confrontée aux pressions islamistes et où les persécutions contre les Coptes n’ont jamais été aussi nombreuses – parmi beaucoup d’autres, il faut mentionner le rapt de la jeune Sarah Ishaq Abdelmalek, 14 ans, dans la ville de al-Dabaa et que la police et l’administration refusent de faire libérer (elle est supposée être désormais mariée à un musulman, alors que l’âge légal du mariage est de 18 ans, mais il semble même qu’elle ait été conduite en Libye). 

    Le nouveau climat d’ouverture et de collaboration qui s’est instauré ces derniers mois entre les différentes communautés chrétiennes égyptiennes pourrait conduire prochainement à l’institution d’un Conseil des Eglises chrétiennes en Egypte. Se rencontrer plus de deux fois par an, à Noël et à Pâques, comme auparavant, au moins une fois par mois dorénavant, devrait être l’un de ses objectifs.

    Récemment ont eu lieu plus de dix rencontres entre les représentants des différentes confessions chrétiennes. Il s’agit maintenant de rédiger les statuts d’un organisme qui exprime une position partagée des chrétiens égyptiens, surtout dans le domaine des questions politiques et sociales. Ce nouveau climat de dialogue et de proximité entre les chrétiens a reçu une contribution décisive du patriarche Tawadros II qui recevait, le 8 janvier dernier, le Cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, lors de sa visite en Egypte.

    De plus, le 15 janvier dernier, S.B. Ibrahim Isaac Sidrak (57 ans) a été élu nouveau patriarche copte catholique, succédant à S.B. le Cardinal Antonios Naguib qui a renoncé au gouvernement pastoral pour raisons de santé. Son élection par les évêques coptes catholiques sera bientôt confirmée par Benoît XVI. « Dans un climat d’incertitude et de peur, tous les chrétiens se demandent de quoi demain sera fait pour eux. Aussi la première mission,  est de rassurer, de réconciler. Le mot-clé est justement celui de la réconciliation. Il s’agit de favoriser tout ce qui reflète la Paix  et l’Amour du Christ ». Sa devise patriarcale sera probablement la phrase de la seconde lettre de Saint Paul aux Corinthiens « Dieu nous a réconciliés avec Lui par le Christ et nous a confié le ministère de la réconciliation ».

    Ici : Un vent nouveau traverse les Eglises coptes d’Egypte