Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Persécutions antichrétiennes - Page 124

  • Arabie Saoudite : le grand mufti déclare qu'il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région

    IMPRIMER

    Pour le grand mufti d’Arabie Saoudite, « il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région »

    Riyad (Agence Fides) – Le scheik Abdul Aziz bin Abdullah, grand mufti d’Arabie Saoudite – pays allié de l’Occident sur la scène politique mondiale – a déclaré qu’il « est nécessaire de détruire toutes les églises de la région ». Ainsi que cela a été indiqué à Fides, parlant à une délégation provenant du Koweït, Abdul Aziz bin Abdullah a souligné que l’élimination des églises serait en accord avec la règle séculaire selon laquelle l’islam est la seule religion praticable dans la péninsule arabique. Le grand mufti d’Arabie Saoudite est le plus haut responsable religieux du royaume musulman sunnite. Il est également le chef du Conseil suprême des ulémas et du Comité permanent pour l’émission de fatwas (décrets religieux).

    La déclaration du mufti arrive après qu’un parlementaire koweitien, Osama Al-Munawer, ait annoncé le mois dernier sur le réseau social Twitter vouloir présenter un projet de loi visant à interdire la construction de nouvelles églises et lieux de culte non islamiques au Koweït.

    Récemment, à l’occasion de la consécration d’une église catholique aux Emirats Arabes unis, les chrétiens du lieu avaient souhaité « la mise en place de négociations afin de construire une église en Arabie Saoudite » attendu que vivent dans le pays, selon les estimations, entre 3 et 4 millions de chrétiens, tous travailleurs immigrés, qui désirent disposer d’une église. En juin 2013, S.Em. le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, a consacré l’église Saint Antoine, en construction à Abu Dhabi. Au début de cette année, le sultan du Bahreïn avait fait don d’un terrain à la communauté chrétienne en vue de la construction d’une nouvelle église, la Cathédrale Notre-Dame d’Arabie (voir Fides 13/02/2013). (PA) (Agence Fides 28/09/2013)

  • Le sort des chrétiens du Kosovo intéresse-t-il encore quelqu'un ?

    IMPRIMER

    Via www.radinrue.com (Ivana GAJIC)

    Le Kosovo n’a pas failli à la règle. Après le martèlement médiatique qui avait accompagné la première guerre dite « humanitaire » en 1999, les projecteurs se sont éteints sur ce territoire d’Europe du sud-est, le plus pauvre du continent. Quinze ans après, que reste-t-il sous les décombres ? 2 millions d’habitants dont 120 000 Serbes, martyrs d’une revanche ethnique et religieuse sans écho. Car, non, le sort des chrétiens du Kosovo-Métochie n’émeut pas.

    Confinés dans des « enclaves », ces villages cernés de fils de barbelés, les Serbes du Kosovo-Métochie vivent isolés dans un circuit d’exclusion, sans accès à un emploi, au transport public ou encore à des soins médicaux. Un apartheid de facto auquel s’ajoute une violence antichrétienne. Multiforme. Permanente. Impunie.

    C’est pourtant sur ce territoire du Kosovo-Métochie dont l’origine grecque « métohia/on » désigne « la terre aux Églises », qu’autrefois, la densité d’Églises était la plus forte en Europe. Autrefois, c’était avant les pogroms antichrétiens de 2004. Au cours desquels pour la seule journée du 17 mars 2004, 19 personnes ont été tuées, 5 000 foyers chrétiens ont été chassés et 34 Églises ont été détruites.

    Si les actes de violence antichrétienne n’ont pas altéré la foi des Serbes du Kosovo-Métochie restée intacte, les îlots chrétiens qu’ils constituent s’engouffrent en revanche dans une situation humanitaire dramatique.

    C’est de cette urgence qu’est née l’association humanitaire Solidarité Kosovo en 2004.
    Secourir les foyers les plus démunis en leur apportant un réconfort moral et un soutien matériel, la volonté des débuts s’est inscrite dans le temps. Elle s’est d’abord traduite au travers des 26 convois humanitaires organisés dont ceux de Noël, devenus traditionnels. Chaque année depuis 2004, à la veille du jour de la Nativité, des bénévoles français prennent la route en direction des enclaves chrétiennes les plus reculées du Kosovo-Métochie pour apporter un secours de première nécessité, des denrées alimentaires, des vêtements chauds et des jouets pour les enfants.

    Grâce à la générosité de ses 7000 donateurs, l’engagement de Solidarité Kosovo en faveur des familles chrétiennes s’est prolongé au fil des années au travers de programmes dits de « post-crise ». Ainsi en complément aux interventions d’urgence, des foyers, des écoles et des clubs sportifs ont été équipés, des écoles élémentaires réhabilitées, des classes de mer organisées. La création d’une ferme alpine constitue le dernier chantier humanitaire en date. Son objectif central est d’assurer une autonomie alimentaire aux foyers chrétiens de la région grâce aux activités d’élevage et de production laitière qui y seront développées.

    Soucieuse de proximité, l’association a ouvert un bureau humanitaire à Gračanica. Son obstination à agir en direction de ces foyers les plus vulnérables a été reconnue. Grâce à elle, Solidarité Kosovo a conquis une légitimité indispensable en scellant en 2011 un partenariat exclusif avec l’Eglise orthodoxe, dont l’assise et l’organisation garantissent l’efficacité et l’utilité des actions humanitaires conjointement élaborées.

    Quinze ans après la guerre, les besoins sont immenses pour ceux qui, sous les décombres, sont enfermés dans leur souffrance. Le sort des chrétiens du Kosovo-Métochie n’est pas une fatalité, elle est indignation. Solidarité Kosovo est à leurs côtés. Agissons !

    Pour défendre la cause des plus vulnérables, soutenez, vous aussi, les actions de Solidarité Kosovo en adressant dès aujourd’hui un don. 

    Par chèque à l’ordre de « Solidarité Kosovo », BP 1777, 38220 Vizille. Par Internet, en cliquant sur le lien suivant, Paypal Solidarité Kosovo étant reconnue d’intérêt général, chaque don ouvre droit à une déduction d’impôt correspondant à 66% du montant du don. site internet : www.solidarite-kosovo.org
  • Egypte : le cauchemar des chrétiens de Delga

    IMPRIMER

    Le cauchemar des chrétiens de Delga (blog copte)

    Durant ces deux derniers mois, les Coptes de Delga ont subi des violences terribles. Cinq églises ont été incendiées et une cinquantaine de maisons de chrétiens pillées depuis que l’armée a renversé Mohammed Morsi le 3 juillet.

    En Egypte, la situation en apparence semble s’être apaisée, en apparence seulement, car c’est dans les villages qu’il faut aller pour voir le degré de haine qui règne dans le pays.

    Les soldats que l’on ne voit pas au Caire, sont en province. Lundi 16 septembre, ils reprenaient le contrôle de Delga, à 300 kilomètres au sud du Caire, tenue depuis un mois par des partisans de Mohamed Morsi qui avaient chassé les policiers de la ville.

    Les soldats et des policiers ont lancé l’assaut à l’aube, ratissé des rues maison par maison et arrêté 56 suspects.

    Delga est une ville de 120.000 habitants où la minorité chrétienne copte est très présente et où elle a subi des violences terribles : cinq églises ont été incendiées et une cinquantaine de maisons de chrétiens pillées depuis que l’armée a renversé Mohammed Morsi le 3 juillet.

    La police et l’armée auront mis plus d’un mois pour « reprendre » la ville que plus de 100 familles coptes, terrorisées par les militants islamistes, ont quitté au cours de ces deux derniers mois.

    Les Coptes, qui représentent quelque 10 des 80 millions d’Egyptiens, avaient déjà subi des violences, jamais de cette envergure. Selon Human Rights Watch, plus de 40 églises ont été attaquées en Egypte depuis un mois. (Via France Inter)

  • Béatifié aujourd'hui : Miroslav Bulešić, un jeune prêtre croate martyrisé par les communistes

    IMPRIMER

    Miroslav Bulešić, le curé martyr

    2013-09-28 L’Osservatore Romano

    Martyrisé avec cruauté uniquement pour avoir assuré son ministère sacerdotal, le jeune curé Miroslav Bulešić (1920-1947), sera béatifié samedi 28 septembre, à Pula en Croatie par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, représentant le Pape François.

    Fils de Miho (Michel) et Lucija, Miroslav Bulešić naquit dans un petit village d’Istrie, Čabrunići, dans la paroisse de Svetvinčenat (Saint-Vincent), le 13 mai 1920. Il fréquenta l’école élémentaire à Juršići (1926–1930), où son professeur de religion (catéchiste) fut le zélé père Ivan Pavić. Après le lycée, Bulešić décida de suivre des études de philosophie et de théologie et de se préparer au sacerdoce. Comme curé, il tenta de connaître en personne ses paroissiens pour les conduire à la Messe dominicale. Cette activité était observée de près par les ennemis de l’Eglise dans les files de la Résistance. Ils n’appréciaient pas du tout que le curé ait plus d’influence qu’eux sur ses paroissiens.

    A partir du 19 août 1947, il fut confié au père Miroslav Bulešić la tâche d’administrer la confirmation à Pazin. Les responsables du séminaire ne savaient rien des désordres et des agressions organisés par les communistes. Au début, autour de Pazin, la confirmation fut donnée sans difficulté, mais bien vite il y eut des barrages sur les routes pour bloquer les confirmands, afin qu’ils ne puissent pas rejoindre leurs paroisses respectives. Les militants communistes attaquaient les prêtres et les enfants et se moquaient d’eux publiquement. C’est dans ce climat que  Bulešić arriva à Lanišće le 23 août 1947 et y passa la nuit avec l’intention d’administrer la confirmation le lendemain. Quand il arriva au presbytère avec l’envoyé de l’évêque de Trieste, il confirma  sept autres filles et garçons en plus qui, à cause des troubles et des barrages, n’étaient pas parvenus à arriver à temps à l’église. Peu après fit irruption dans la maison un groupe de communistes, qui s’acharnèrent en particulier et avec plus de violence sur le jeune père Miroslav, en le frappant sans pitié, partout où ils le purent. Plusieurs témoins regardaient impuissants de l’extérieur ce qui était en train de se passer. Le père Miroslav était couvert de sang. Par deux fois, ils l’ont entendu s’exclamer : « Jésus, accueille mon âme ». Puis son assassin lui trancha la gorge avec un couteau. Le sang du martyr recouvrit les murs et le sol. Il était environ 11h00 le 24 août  1947.

    Jure Bogdan, postulateur

  • L'attentat contre les chrétiens de Peshawar : après l'horreur, l'abomination ?

    IMPRIMER

    ASIE/PAKISTAN - Après les bombes, de nouvelles atrocités perpétrées contre les chrétiens : les victimes de Peshawar sujettes à des prélèvements d’organes sauvages ? (source)

    Karachi – Après l’attentat à la bombe contre l’église anglicane de Tous les Saints de Peshawar, la situation demeure tendue au sein de la société pakistanaise. Les chrétiens se déclarent « horrifiés » par les rumeurs circulant selon lesquelles les bombes de Peshawar seraient liées au vaste problème du trafic d’organes. C’est ce qu’indiquent à l’Agence Fides un certain nombre de représentants d’ONG au sein de la société civile pakistanaise. Des chacals, probablement du personnel paramédical local, auraient en effet profité du grand nombre de morts et de blessés pour dérober des organes aux victimes et les exploiter dans le cadre du commerce illégal d’organes. « Si cela était vrai, cela voudrait dire qu’il existe des criminels qui spéculent sur la souffrance des victimes chrétiennes d’une manière véritablement blasphématoire et sacrilège » remarque pour Fides le Père Mario Rodrigues, prêtre de Karachi. « Nous demandons à ce que soit menée une enquête sérieuse de la part de la police sur cet aspect qui nous scandalise ».

    Le Pakistan a promulgué une loi réglementant les transplantations d’organes en 2010 de manière à se débarrasser de sa réputation de première destination du « tourisme des greffes » et à mettre fin au trafic illégal d’organes humains sur son territoire. Après l’approbation de la loi, le trafic illégal a subi un ralentissement mais, depuis 2011, de nombreux cas de greffes illégales ont de nouveau émergé. En juillet dernier, aux vues des données faisant état d’un « commerce florissant », la Cour Suprême a émis des directives, demandant aux gouvernements provinciaux de prendre des mesures afin de faire appliquer la loi. Selon des enquêtes de police, 42 structures médicales dédiées aux transplantations illégales d’organes ont été identifiées au Pendjab.

  • Les gréco-catholiques ukrainiens, victimes de la persécution du communisme soviétique

    IMPRIMER

    Nikita Budka et l'héroïsme des gréco-catholiques en Ukraine

    La persécution du communisme soviétique et le goulag

    Rome, 28 septembre 2013 (Zenit.org) Anita Bourdin

    Le martyrologe romain fait aujourd'hui mémoire - entre autres: ils sont 19 - du bienheureux Nikita (Nicet) Budka, évêque et martyr ukrainien (1877-1949), victime de la persécution communiste soviétique. Une trajectoire qui l’a conduit d’Autriche au Canada, en Ukraine et au goulag du Kazakhstan.

    Condamnné par un tribunal militaire

    Nikita Budka est né le 7 juin 1877, dans le village de Dobomirka, du district de Zbarazh, aujourd'hui en Ukraine. En 1905, il acheva ses études théologiques à Vienne et Insbruck, et il fut ordonné par le métropolite Andreï Sheptytsky. Il était attentif au sort des émigrés ukrainiens. Le pape le choisit comme premier évêque des Ukrainiens catholiques du Canada, en juillet 1912. Il fut ordonné évêque le 4 octobre 1912. En 1928, il revint à Lvov et devint vicaire général de la curie métropolitaine.

    Il fut arrêté à Lvov par les Soviétiques le 11 avril 1945 et il fut transféré à Kiev le lendemain. Pendant onze mois il subit des interrogatoires et il fut traduit devant les tribunaux pour des « crimes contre l’Union soviétique et le Parti communiste ». Un tribunal militaire le condamna à 5 ans de prison, le 29 mai 1946.

    Lire la suite

  • Rome, 1-5 octobre : pèlerinage pour les 100 ans de la naissance du Père Werenfried van Straaten

    IMPRIMER

    Pèlerinage à Rome de 600 donateurs, amis et collaborateurs de « L’Aide à l’Église en détresse »

    À l’occasion du 100ème anniversaire de la naissance du fondateur de « L’Aide à l’Église en détresse », le Père Werenfried van Straaten, l’œuvre internationale de bienfaisance catholique organisera un pèlerinage à Rome. Du 1er au 5 octobre, 600 donateurs, amis et collaborateurs venus du monde entier se rendront dans la capitale italienne. Sa Sainteté le Pape François accueillera les pèlerins le 2 octobre lors de son audience générale. En outre, des rencontres sont prévues avec Son Éminence le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, ainsi qu’avec Mgr Tai-Fai Savio, secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples.

    Le père Werenfried van Straaten est né le 17 janvier 1913 à Mijdrecht, près d’Amsterdam (Pays-Bas). En 1934, il entra dans l’abbaye flamande des prémontrés de Tongerlo, en Belgique. Touché par la détresse indicible des 14 millions de réfugiés dans l’Allemagne d’après-guerre, dont environ six millions de catholiques, il appela à Noël 1947, dans un article du magazine de son abbaye, à la générosité des lecteurs pour aider les Allemands expulsés des territoires de l’Est. Il déclencha ainsi une vague de soutien dont résulta la fondation de « L’Aide à l’Église en détresse / Ostpriesterhilfe ». En 2012, Sa Sainteté le Pape émérite Benoît XVI éleva l’œuvre au rang de fondation de droit pontifical.

  • Syrie : une fatwa pour dépouiller chrétiens, alaouites et druzes de leurs biens

    IMPRIMER

    ASIE/SYRIE – Fatwa des ulémas de Damas portant notamment sur la légitimité de la confiscation des biens des chrétiens, des alaouites et des druzes afin d’acheter des armes (fides.org)

    Damas – La vie des minorités religieuses syriennes dans le cadre du conflit est toujours plus difficile, dans la mesure où elles constituent les secteurs les plus vulnérables de la société. Ainsi que l’a appris l’Agence Fides, 36 ulémas – responsables religieux islamiques – de Douma, l’un des plus grands faubourgs de Damas, ont émis une fatwa légitimant la réquisition et l’appropriation de la part de musulmans sunnites de biens, maisons et propriétés appartenant à des chrétiens, à des druzes et à des alaouites ainsi qu’à des membres d’autres minorités religieuses « ne professant pas la religion sunnite du prophète ». La fatwa invite ouvertement à « boycotter et à interrompre toute relation avec les habitants de Damas qui ont trahi les révolutionnaires ou les ont abandonnés ». La fatwa – dont l’Agence Fides a reçu une copie – souligne que les propriétés confisquées seront utilisées en partie « pour acquérir des armes » et en partie pour aider les orphelins, les pauvres, les familles des martyrs et les veuves.

    « Nous demandons à notre peuple de s’attacher à nos traditions islamiques et de fréquenter régulièrement les maisons de Dieu afin de sauvegarder notre âme et la société » conclut le texte des ulémas. Ainsi que cela a été indiqué à Fides, les représentants des différentes églises chrétiennes ont pris connaissance du contenu de la fatwa avec beaucoup de préoccupation, remarquant notamment que des mesures de ce genre ne font qu’« aviver la violence sur base confessionnelle qui meurtrit la société syrienne ».

  • BXL, lundi 7 octobre : présentation du livre "Jésuites hongrois sous le pouvoir communiste"

    IMPRIMER

    51PV+IMjH4L._.jpg

    lundi 7 octobre à 19h à l'Institut Balassi de Bruxelles

    Jésuites hongrois sous le pouvoir communiste

    Témoignages recueillis par Ferenc Szabó s.j.

    Editions Lessius - Coll. Au singulier , n° 23  - 26,50 €

    Traduit du hongrois par Thierry Monfils s.j.

    Postface Rudolf Rezsohazy

    À peine voilée par une législation qui, en principe, autorisait l'exercice de la liberté religieuse, la pratique du pouvoir socialiste hongrois installé par les Soviétiques après la Seconde Guerre mondiale allait faire preuve d'une intolérance rigoureuse à l'égard de la religion : confiscation des biens, arrestations, procès, assignations à résidence, emprisonnements ou travaux forcés. Il s'agissait pour les communistes d'entraver les activités de l'Église et de hâter la disparition du phénomène religieux. Ces événements marquèrent l'Europe centrale dans sa chair.

    Dès 1950, un décret interdit les instituts religieux. Bon nombre de jeunes jésuites hongrois allaient progressivement trouver refuge à l'étranger pour y recevoir leur formation religieuse, avant de travailler dans les différentes régions du monde. Mais qu'advint-il de ceux qui étaient restés en Hongrie ? Leur persécution fut sévère, féroce même.

    Dans leur vérité toute simple, les souvenirs et témoingages recueillis ici par Ferenc Szabó offrent des récits de vies poignants. Comment les jésuites ont-ils, au milieu de cette tourmente, vécu leur vocation ? Dans la foi en Jésus-Christ, l'amour de l'Église, le service de leurs contemporains, sans rancune à l'égard de leurs persécuteurs et, même parfois, avec humour.

  • Kénya : attaque terroriste contre une église catholique

    IMPRIMER

    Au Kenya, attaque terroriste contre une église catholique (Radio Vatican)

    Après la dramatique action terroriste des militants somaliens Shebaab dans le centre commercial Westgate de Nairobi, un nouvel attentat a été perpétré, cette fois contre une église catholique à la frontière avec la Somalie. Le bilan de cette action armée est d’un mort et trois blessés. Il faut également signaler qu’un raid a été mené par un groupe d’hommes armés contre un poste de police au Nord-est du pays. On compte deux morts.

    Dans une interview de notre confrère italien Giancarlo la Vella, don Renato Sacco propose une explication à propos des multiples violences contre la communauté chrétienne. Selon lui "elles sont liées au fait même d’être chrétien. Si le christianisme se réfère à Jésus, poursuivi et giflé avant même d’être mis sur la Croix car il a choisi la voie du dialogue et non celle de la violence et de l’opposition, il est clair que dans une telle situation tout devient plus dangereux pour celui qui choisit la douceur évangélique plutôt que la force. Celui qui use de la force voudrait que celui qu'il a en face de lui utilise également la force et la violence. Cette souffrance a pu être remarquée aussi en Irak et aujourd’hui nous pouvons la constater à divers endroits : du Pakistan à ce petit village de Syrie ou l’on parle encore l’araméen, signe d’une présence chrétienne antique."

    Lire la suite

  • Vietnam : un militant catholique devant le tribunal populaire

    IMPRIMER

    Lê Quôc Quân, militant catholique des droits de l’homme, comparaîtra devant le Tribunal populaire de Hanoi le 2 octobre 2013 (Eglises d'Asie)

    Selon Radio Free Asia, l’avocat du militant catholique des droits de l’homme Lê Quôc Quân a reçu, le 20 septembre dernier, un courrier officiel lui annonçant que son client serait jugé le 2 octobre prochain par le Tribunal populaire de Hanoi. Lê Quôc Quân, qui est juriste de formation et directeur d’entreprise, avait été arrêté au mois de décembre dernier pour fraude fiscale. Son procès avait été prévu une première fois pour le 9 juillet 2013. Les milieux catholiques de Vinh, dont il est originaire, s’étaient préparés pour ce jour là et lui-même, en prison, avait entamé une retraite spirituelle accompagnée d’un jeûne qui devait le rendre capable d’affronter ses juges. La veille du jour prévu, il fut annoncé brusquement que le procès était reporté à une date ultérieure, le juge principal, Mme Lê Thi Hop, étant tombé malade.

    Lê Quôc Quân, âgé de 42 ans, était, au moment de son arrestation, le directeur de l’entreprise Giai Phap Viêt Nam (‘Solution vietnamienne’). Depuis de nombreuses années, il participe activement à la lutte pour la démocratie et les droits de l’homme. Il s’est particulièrement engagé dans les manifestations protestant contre l’expansionnisme de la Chine et ses empiétements sur la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays. Il a beaucoup contribué au développement du récent mouvement des jeunes catholiques, Thanh Niên Công Giao. Il jouit d’une grande popularité auprès des catholiques du diocèse de Vinh.

    Lire la suite

  • Egypte : ces églises que l'on brûle

    IMPRIMER

    Lu sur le Figaro : À Minya, en Moyenne-Égypte, les islamistes appliquent la politique de l'église brûlée (extraits)

    "...quand les partisans de Morsi sont frappés au Caire, les chrétiens sont frappés en Moyenne et Haute-Égypte - comme des répliques d'un séisme. C'est le 14 août que la réplique est la plus forte, à la mesure du coup porté aux manifestants islamistes: un seul jour, plus de 600 personnes meurent. Et en Moyenne et Haute-Égypte, une trentaine d'églises, des magasins, des établissements chrétiens partent en fumée.

    Un mois après, les fidèles se pressent dans une cour, tout contre Amir Tadros, première église brûlée de Minya. C'est la fin de la messe. Les petits en culottes courtes courent entre les jambes des adultes. On s'échange les nouvelles. Mais on ne s'attarde pas sur le parvis. Un jeune glisse: «Le calme est revenu, mais les tensions restent. La police ne nous protège toujours pas.» Dans le quartier d'Abou Hilal, des manifestants anti-armée se regroupent à nouveau. Ceux-ci sont pacifiques. De toute façon, la ville leur appartient."

    lire tout l'article : minya-en-moyenne-egypte-les-islamistes-appliquent-la-politique-de-l-eglise-brulee.php