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Politique - Page 596

  • L'appel de détresse d'un évêque syrien

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    Appel de détresse de Monseigneur Silwanos Boutros Naameh, titulaire de l'archidiocèse syro-orthodoxe de Homs et Hama, destiné aux Institutions et Organisations humanitaires et religieuses dans le monde, ainsi qu’aux personnes qui ont un rôle humanitaire et qui sont de bonne volonté. (source)

    Je vous adresse cet appel au nom des innocents parmi les hommes, les femmes et les enfants, les jeunes gens et les jeunes filles, qui se trouvent actuellement assiégés dans des zones inatteignables, car ils ne peuvent en sortir et que nous ne pouvons les rejoindre puisqu’il s’agit des villages de Sadad et Hofar dans la région de Qalamoun en Syrie. Nous vous l’adressons afin de vous demander de lancer des appels aux assiégeants qui interdisent la sortie à la population et pour qu’ils acceptent des pourparlers, en vue de faciliter le départ en toute sécurité de la population, par une quelconque direction, que ce soit vers le Couvent d’Al-Attieh ou en direction de la ville de Homs où nous viendrons les accueillir.

    Je supplie tous ceux qui ont les moyens d’atteindre les Organisations influentes dans le monde et ceux qui sont en contact avec des partis à même de faire pression sur les assiégeants et de parlementer avec eux, afin qu’ils facilitent la transmission de cette demande et la libération en toute sécurité, des populations prises en otages, et bien qu’à ce stade, la plupart d’entre-eux n’aient pas encore subit de sévices.

    Cela fait quatre jours que cette population est assiégée sans électricité et sans eau et sans moyens de communication ; elle ne dispose que de peu de nourriture alors que s’y trouve parmi eux, des enfants en manque de lait, et des malades qui ont besoin de médicaments.

    La population assiégée atteint le chiffre de 3000. Les assiégeants leur interdisent de sortir de leurs maisons ; au contraire, ils font pression sur eux pour qu’ils ne quittent pas leurs habitations, en dépit des pourparlers qui ont eu lieu avec eux.

    A toutes les Organisations, à tous les enfants de nos Eglises éparpillés à travers le monde, nous implorons aide et soutien actif. Aidez-nous et coopérez avec nous d’une manière adaptée et sans déclarations qui puissent affecter la sécurité des assiégés en particulier, et des résidents de la Syrie en général. Notre peuple ne l’oubliera pas.

    Je le redis en précisant notre bonne intention, pour ne pas risquer la sécurité de nos proches, diffusez cet appel sur vos blogs et vos sites, transmettez-le aux journaux, aux magazines et aux autres médias d’information. Adressez-le également à tous ceux qui pourraient jouer un rôle positif pour une solution adaptée dans le sens de leur libération.

    Et nous, dans notre mission, nous réitérons au nom de Dieu, notre appel aux assiégeants pour qu’ils aient pitié de ces innocents qui ne sont aucunement en cause dans cette tragédie, afin qu’ils les laissent sortir sains et saufs en leur réservant un bon traitement. Nous demandons à Dieu de donner à ces populations innocentes la patience, la force, l’espérance, le courage, la santé et la vigueur….Seigneur, Seigneur, Seigneur ne les abandonne pas.

    Monseigneur Silwanos, Evêque syrien-orthodoxe

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  • Parlement européen : une séance historique qui a donné une voix aux embryons

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    Europe : l’embryon n’est plus sans voix

    Article rédigé par Jean-Marie Le Méné, le 25 octobre 2013 (Liberté Politique)

    Les observateurs ne s’y trompent pas, qu’ils s’en réjouissent ou en déplorent l’issue, la séance du 22 octobre au Parlement européen fut historique. Il s’agit bel et bien d’une victoire pour les défenseurs de la vie et pour ceux qui en avaient assez de voir le Parlement européen enregistrer en chaîne des dérives sociétales dont les citoyens ne veulent pas.  Ce mardi, il s’est opéré un vrai choc de transparence.

    LE RAPPORTEUR de la résolution examinée mardi 22 octobre, Mme Estrela (socialiste, Portugal) a eu de quoi claquer la porte, furieuse, après le renvoi inattendu de son texte en commission. Sa résolution, qui avait jusqu’alors passé les étapes sans remous, y compris sur les bancs du PPE (qui représente une partie de la droite européenne) ne manquait pas « d’ambition » sur le fond : articulée autour de l’enjeu de l’inscription de l’avortement comme droit fondamental et de la lutte contre « le recours abusif » à l’objection de conscience,  elle déroulait avec une logique implacable la même idéologie libérale-libertaire sur  l’éducation sexuelle, la PMA, notamment pour les lesbiennes, la théorie du genre et ainsi de suite.

    À examiner l’inertie d’il y a à peine dix jours y compris à droite, l’offensive d’Edite Estrela semblait judicieuse. Mais c’était sans compter sur la mobilisation massive et croissante des citoyens européens. Si le rapport Estrela a provoqué ce sursaut et que son renvoi était inespéré, c’est parce que le réveil des citoyens est réel et d’ampleur. Les peuples ne supportent plus les idéologues et les technocrates qui les ont mis sous tutelle. 

    La guerre contre l’excès de conscience : un marqueur du totalitarisme 

    Malte, la Pologne, l’Irlande, l’Espagne  ont un point commun pour Mme Estrela : leur corps médical fait preuve de trop de conscience. Nous sommes bien face à une pensée oppressante, un texte totalitaire. Ce diktat en vient aujourd’hui à reprocher l’excès de ceux qui suivent leur conscience comme si l’usage de la conscience pouvait être excessif….

    Il est intéressant d’observer que d’un côté, pour les soutiens féministes de Mme Estrela, le cœur du réacteur est l’avortement. De l’autre, c’est l’éducation sexuelle et la filiation. Mais ce sont bien ceux qui promeuvent l’avortement qui imposent leur tempo et mènent la danse.

    Ce qui s’est passé  en Allemagne et en France mérite d’être salué. Le collectif pour la défense de l’embryon “Un de nous” arrive à son terme et ses chevilles ouvrières surveillent au radar le moindre frémissement européen. Grâce à cette vigilance, les voyants d’alerte se sont allumés dès que le texte a été inscrit à l’ordre du jour. Parce que les réseaux d’échanges d’informations fonctionnent à plein régime entre les têtes des mouvements garantes du respect de la vie et de la famille, chacun a transmis le signal de proche en proche, la force de frappe de La Manif pour tous en pointe. Et aussi parce que les citoyens qui suivent ces mouvements sont surprenants de réactivité et de détermination, les messages d’électeurs interpellant leurs représentants ont porté leurs fruits.

    A l’issue de cet épisode, l’initiative citoyenne européenne Un de nous s’en trouve renforcée.

    La barre des 1,5 million de signatures va être franchie avant la clôture. Quelle que soit la suite politique du rapport Estrela, en particulier au cas où le texte reviendrait en débat en commission, ces 1,5 million de voix seront précieuses. Elles ont déjà parlé.

    Jean-Marie Le Méné est président de la Fondation Jérôme-Lejeune.

    Dernier jours ! Signez sur www.undenous.fr avant jeudi 31 octobre.

  • Le rapport portant sur les "droits sexuels et génésiques" n’a pas été voté par le Parlement européen

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    Lu sur la Synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Europe : Le rapport portant sur les "droits sexuels et génésiques" n’a pas été voté par le Parlement

    Mardi 22 octobre, dans un climat de vif débat, les députés européens ont renvoyé (351 voix contre 319) en commission le texte controversé rédigé par Edite Estrela, élue portuguaise (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 11 octobre 2013). Ce rapport, sans valeur  contraignante dans le droit des Etats membres et de l’Union Européenne avait néanmoins une portée symbolique car "le texte deviendra une source de droit utilisée dans beaucoup d’enceintes nationales et internationales" avait prévenu Grégor Puppinck avant le vote, directeur du centre européen pour le droit et la justice (ECLJ).

    Les principales préoccupations qui ont conduit au rejet de ce rapport d’initiative concernent l’assimilation du droit à l’avortement à un "droit fondamental", la promotion de la contraception et de l’avortement auprès des mineurs, l’enseignement sexuel rendu "obligatoire pour tous les élèves des écoles primaires et secondaires" ainsi que l’accès à la PMA [procréation médicalement assistée] pour les "femmes célibataires et lesbiennes". Par ailleurs, il promouvait les droits sexuels et reproductifs, dont l’avortement, dans le cadre de la coopération au développement.

    Les députés ont également fait savoir que les champs traités par ce texte, à savoir  "la politique de santé ainsi que la gestion des soins médicaux", ne relèvent pas des prérogatives européennes et que seuls les Etats peuvent s’en saisir.

    La Commission des droits de la femme et de l’égalité des genres doit donc présenter rapidement une nouvelle version en raison des élections électorales qui arrivent au printemps 2014. Il est aussi envisageable que "la Commission [décide] de suspendre la procédure sine die pour cette période législative." 

    En parallèle, la collecte des signatures pour la pétiton Un de nous en faveur de la protection de l’embryon humain se poursuit jusqu’au 31 octobre.

  • Le totalitarisme du politiquement correct

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    Lu sur la Libre cette opinion d'un franc tireur :

    OPINIONS Est-il encore permis d’exprimer librement un avis ou sommes-nous contraints de suivre aveuglément le courant dominant sous peine d’être cloués au pilori ? Les dernières semaines ont été riches en enseignements sur le sujet.

    Une opinion de Jean-François Nandrin, criminologue et enseignant.

    La victoire du FN à Brignoles affole peut-être, mais doit-elle étonner ? L’habitude de mettre le couvercle sur ce qu’on n’a pas envie d’entendre ou de dire ne peut qu’aboutir à un retour de flamme de discours simplistes se donnant comme "enfin véridiques", de telle sorte que les efforts d’idéologie par ailleurs appréciables, parce que maladroits, aboutissent à leur inverse. Parce que les idéologues ne tiennent pas compte du réel.

    Le passé tout récent est riche en exemples de réactions outrancièrement vertueuses : "cachez ce sein que je ne saurais voir" (1) mais sur lequel je lorgne. La RTBF a suspendu monsieur Vande Walle pour des propos racistes. Il avait évoqué, en termes peu subtils il est vrai, mais nos footballeurs ne nous ont pas habitués à du Bossuet, les différences d’origine des joueurs. Interventions en sa faveur du MRAX - nous ne sommes pas le pays du surréalisme pour rien ! - et de joueurs d’origine - osera-t-on le dire ? - étrangère, rien n’y fait. Au même moment, monsieur Wilshere précisait : "Tu n’es pas anglais après 5 ans", tandis que Femen et entarteurs attaquaient courageusement monseigneur Léonard et madame Christine Boutin, au cours d’un débat sur l’homosexualité, descendant le niveau - je reprends le mot d’une Femen - à "caca boudin".

    Ainsi, la liberté de parole, qui constitue un des Droits de l’Homme, reste un droit absolu, à la seule condition d’être en accord avec le courant dominant. Evoquer le métissage des équipes dû non au métissage national, mais à l’achat de joueurs : interdit ! Dire qu’il ne suffit pas d’habiter cinq ans un pays pour en devenir un parfait autochtone (qui l’eût cru ?) : interdit ! Affirmer que l’homosexualité n’est pas pour tous un modèle : interdit ! Etc. Il ne s’agit pas seulement de transformer en secret d’Etat ce que tout le monde sait, mais d’interdire toute pensée contraire au dogme. Le dogme peut bien être bon, que dire de cette méthode ? On pense à 1984 d’Orwell; à l’URSS, où les opposants étaient considérés comme fous et dûment enfermés. Car n’est-ce pas fou d’être en désaccord avec le courant dominant, avec "ce que tout le monde pense" ?

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  • RDC : prions pour l’Est du Congo, en proie aux violences endémiques depuis l’indépendance de ce pays en 1960

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     Lu sur le site de Radio Okapi :

     MGR SIKULI.jpgLes trois prêtres de la paroisse catholique Notre Dame des Pauvres de Mbau kidnappés par des hommes armés dans leur couvent totalisent ce samedi 19 octobre une année entre les mains de leurs ravisseurs. Plusieurs messes sont prévues dans les paroisses catholiques du Diocèse de Butembo–Beni pour réclamer leur libération ainsi que celle de toutes les personnes kidnappées dans les territoires de Beni et Lubero. Depuis quelques mois, les hommes armés recourent régulièrement à des kidnappings dans cette zone.

    Les pères Jean Ndulani, Anselme Wasukundi et Edmond Kisughu ont été enlevés par des hommes armés le 19 octobre 2012 dans la soirée au couvent de leur paroisse.

    Malgré les enquêtes lancées par les autorités locales, ils restent introuvables jusqu’à ce jour.

     L’évêque du diocèse de Butembo–Beni, Monseigneur Paluku  Sikuly Melchisedeck (photo), a invité leurs ravisseurs à les libérer. Il a demandé également les chrétiens à prier pour obtenir la libération de ces trois prêtres et des autres personnes prises en otage par des groupes armés à Beni et Lubero.

    Selon des sources locales, des hommes armés procèdent régulièrement à deskidnappings dans cette zone  du Nord-Kivu, depuis plusieurs mois.

    La société civile du Nord-Kivu a souvent accusé les rebelles ougandais de l’ADF/Nalu et les miliciens Maï-Maï d’être auteurs de ces enlèvements. Selon son porte-parole, Omar Kavota, depuis le début de cette année, on compte environ quatre cents cas de kidnappings dans le territoire de Beni.

    Après l’enlèvement des trois prêtres, la Conférence épiscopale nationale du Congo(Cenco) avait condamné cet acte, appelant à leur libération « immédiate ».

    S’exprimant dans la foulée, le porte-parole de l’armée congolaise à Beni, le colonel Mutoto, avait également condamné cet enlèvement et promis que des stratégies seraient mises en place pour retrouver les trois otages.

    Réf. RDC: trois prêtres catholiques de Mbau otages des hommes armés depuis une année. Les Belges ont une responsabilité toute particulière à l’égard du Congo qui fut le leur avant d’être livré à lui-même dans une précipitation inconsidérée et une impréparation coupable. Mais que fait-on exactement aujourd’hui pour sortir la région des Grands Lacs du drame qui est le sien depuis maintenant plusieurs générations ? Voici le dernier exemple en date de cette anarchie  endémique : vingt personnes, dont deux femmes, douze mineurs et six hommes ont été kidnappées, depuis le mercredi 16 octobre dernier dans le secteur Osso-Banyungu, en territoire de Masisi, à plus de 90 km au Nord-Ouest de Goma (Nord-Kivu). La société civile locale affirme que ces personnes ont été enlevées par les miliciens Nyatura du chef Mangara dans les localités de Ngululu, Mulema et Lutanda. Cette milice a kidnappé ces personnes après un affrontement avec les Raïa Mutomboki en secteur d’Ufamandu (Nord-Kivu). Qui s'en soucie ?

     JPSC

  • L’enfant à naître n'appartient pas à une "sous-catégorie d'êtres humains"

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    Le droit de l'enfant à la vie, avant et après la naissance

    ROME, 21 octobre 2013 (Zenit.org -Anne Kurian) - Le Saint-Siège plaide pour « le droit de l'enfant à la vie, avant aussi bien qu'après la naissance », et pour « un respect total des droits, des responsabilités et des devoirs des parents envers leurs enfants ».

    Mgr Francis A. Chullikatt, observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU à New York, a pris la parole lors de la troisième commission de la 68e Assemblée générale sur le thème « Promotion et protection des droits des enfants ».

    Protéger le droit de naître

    L'archevêque a commenté le rapport du Secrétaire général sur le statut de la Convention relative aux droits de l'enfant, rappelant que la Convention consacre le « droit à la vie, à la survie et au développement » de l'enfant : « En effet, sans vie, tous les autres droits n'ont aucun sens ».

    Pour le Saint-Siège, « il s'ensuit que l’on doit accorder à chaque enfant en premier lieu le droit de naître ». En outre, « il s'agit d'un droit qui doit être protégé de la même manière pour tous - sans discrimination d'aucune sorte, y compris en raison du sexe, d'un handicap ou de politiques dictées par l'eugénisme ».

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  • Le président de l'Equateur menace de démissionner si l'avortement est dépénalisé (mise à jour)

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    Lu sur la Synthèse quotidienne de Gènéthique :

    Equateur:  le président menace de démissionner si l'avortement est dépénalisé

     Jeudi 10 octobre, le président socialiste de l'Equateur, Rafael Correa, "a menacé de démissionner si des membres de sa majorité parlementaire tentaient de faire dépénaliser l'avortement dans le cadre d'une réforme du code pénal". 

    Sur la chaîne de télévision équatorienne Oromar, le président a déclaré: " 'Si un groupe de personnes très déloyales réunissent demain une majorité' [parmi les élus de la coalition au pouvoir] 'alianza pais' pour légaliser l'avortement, 'moi immédiatement, je présente ma démission' ". Il a ajouté: "qu'ils fassent ce qu'ils veulent [...] je n'autoriserai jamais la dépénalisation de l'avortement. [...] Au contraire, la Constitution dit défendre la vie dès la conception".

    La synthèse quotidienne de Gènéthique de ce lundi 21 annonce :

    Equateur: l'avortement ne sera pas dépénalisé dans le nouveau Code pénal

     Le président Equatorien Rafael Correa, réélu cette année pour un mandat courant jusqu’à 2017, a obtenu des parlementaires l’adoption d’un nouveau Code pénal. A l’occasion de ce vote, la législation sur l'avortement a été maintenue et n'a pas été assouplie. Après avoir menacé de démissioner le 10 octobre dernier "si des membres de sa majorité parlementaire tentaient de faire dépénaliser l'avortement dans le cadre d'une réforme du Code pénal" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 14/10/2013), le président Equatorien a réaffirmé son opposition à une dépénalisation de l'avortement: "Jamais je n’approuverai la dépénalisation de l’avortement."

    Par ailleurs, le nouveau Code prévoit des sanctions pour tout "mauvais geste ou décision du médecin" qui entraînerait la mort d’un patient. Ainsi, un médecin peut encourir jusqu'à cinq ans de prison, voir sa licence révoquée et être contraint de repasser un examen dans le but de pouvoir à nouveau exercer une activité médicale.

  • Euthanasier coûte moins cher que d'investir dans les soins palliatifs

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    Au Québec, l'euthanasie (qu'on appelle là bas "aide médicale à mourir") serait privilégiée pour des raisons financières (synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org)

    Sur le site internet d'information lapresse.ca, un médecin de famille canadien, Paul Lefort, publie une tribune dans laquelle il dénonce le recours à l'euthanasie et explique qu'un tel acte "prend sa justification dans l'incapacité de la médecine à soulager, à défaut de guérir les conséquences inacceptables d'une maladie incurable". Cette tribune intervient à la suite du récent dépôt, par le Gouvernement québécois, d'un projet de loi visant à autoriser l'aide médicale à mourir (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 13/06/2013). 

    Le médecin de famille souligne que "l'échec du traitement ne reflète pas une impuissance médicale, mais un refus de soutien financier privant quatre malades sur cinq de l'accès aux soins palliatifs". D'ailleurs, il tient préciser que souvent "on considère [...] la procédure de l'euthanasie beaucoup plus économique que les services de soins palliatifs". 

    Alors que 80% des patients n'ont pas accès aux soins palliatifs, Paul Lefort estime que la vraie question est la suivante: "l'euthanasie est-elle une procédure acceptable pour résoudre le problème du sous-financement et du manque d'accès aux soins palliatifs?". 

    Le 15 octobre dernier, la Coalition des médecins pour la justice sociale a également tenu à dénoncer ce projet de loi en soulignant que le gouvernement québécois souhaite par ce biais "favoriser l'euthanasie pour des raisons économiques plutôt que d'investir dans les soins palliatifs" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 17/10/2013).

  • Parlement européen : une guerre éclair contre le respect de la vie humaine

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    Parlement européen: guerre à la culture de la vie

    Un déni de bon sens

    (Zenit.org) - Le président de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE), Antoine Renard, dénonce une "guerre éclair" au Parlement européen contre le respect de la vie humaine. Il proteste: "en soutenant une résolution au Parlement européen", certains membres du Parlement "neutralisent l'initiative citoyenne européenne en faveur de l'embryon humain "Un de Nous"." Voici ses explications.

    ***

    Le Parlement européen s’apprête à voter, mardi 22 octobre prochain à Strasbourg, une résolution sur « la santé reproductive et sexuelle ». Ayant exprimé leur soutien pour ce texte, les députés européens de l'UMP soutiennent la neutralisation politique de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" (soutenue par plus de 1.3 million de citoyens de l’UE). Leur position sera vraisemblablement identique à celle de l'UDI, du Modem, des Socialistes, des Verts et des Communistes. La jurisprudence de l’Union européenne qui constitue la base de cette initiative sera ainsi bafouée, ce dont les lobbies pro-avortement s'en félicitent. Un projet de résolution alternative a été déposé pour offrir une vraie alternative au projet initial, faisant respecter le droit communautaire et "Un de Nous".

    Déni de bon sens

    La volonté de certains membres du Parlement européen de neutraliser politiquement le succès de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" se manifeste par le chiffre A7-0306/2013. Ce projet de résolution déclare l'avortement un droit fondamental, demande une garantie de financement aux associations promotrices de l'avortement, se déclare favorable à la PMA pour célibataires ou lesbiennes, portant ainsi atteinte au droit des enfants de connaître, dans la mesure du possible, leur père et leur mère.

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  • Embryon : mobilisons-nous, c'est urgent !

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    Offensive contre l’embryon à Bruxelles :

    La FONDATION JEROME LEJEUNE et  l’initiative citoyenne européenne UN DE NOUS dénoncent un déni de démocratie et appelle à la mobilisation !

     

    Des observateurs des instances européennes tirent un signal d’alarme : une proposition de résolution portant atteinte à la dignité de l’embryon humain va être votée le 22 octobre.

     

    Pour s’opposer à cette résolution, 4 actions :

    ·        Demander* au Président du Parlement européen de retirer le projet de résolution de l’ordre du jourde l’Assemblée plénière car ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union

                (Markus Winkler, Chef de cabinet, 0032 (0)2 28 40  737, markus.winkler@europarl.europa.eu)

    ·        Demander* au PPE de rejeter le texte : joseph.daul@europarl.europa.eu ; 0032-2-2840662 (Joseph Daul parlementaire français UMP président du parti PPE)

    ·        Interpeller les responsables politiques attentifs à la défense de l’embryon

    ·        ET SURTOUT : Faire signer l’Initiative Citoyenne Européenne Un de Nous sur WWW.UNDENOUS.FR (il faut passer la barre des 100 000 signatures françaises, actuellement à 93 000)

     

    La proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) sera débattue et votée le 22 octobre au Parlement européen : elle inclut le financement de programmes menaçant l’être humain déjà conçu.

     

    La Fondation Jérôme Lejeune, avec les autres acteurs français de la mobilisation UN DE NOUS, dénonce ce projet de résolution.

    En effet, celle-ci excède les compétences de l’Union européenne qui laisse normalement les Etats membres légiférer sur les enjeux bioéthiques. Les financements européens de recherche sur l’embryon et de politiques d’aide au développement incluant l’avortement posent problème.

     

    Plus de 1.200.000 personnes en Europe, signataires de l’Initiative Citoyenne Européenne UN DE NOUS demandent précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne des programmes menaçant l’être humain déjà conçu.

    Les députés européens doivent prendre en compte cette mobilisation citoyenne massive à travers toute l’Europe, et inédite sur le sujet, sous peine de déni de démocratie.

     

    La Fondation Jérôme Lejeune demande une mobilisation d’ici le vote du 22 octobre et jusqu’à la clôture officielle de la collecte à la fin du mois.

    Un très grand merci à vous tous.

     

    Agnès Gaudini

    Responsable du projet UN DE NOUS pour la Fondation Jérôme Lejeune

     

    * 1 exemple de lettre électronique :

     

    Monsieur,
    Une proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) est actuellement inscrite au calendrier du Parlement Européen pour le 22 octobre prochain.

    Ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union, comme il en a déjà été décidé précédemment car : « compte tenu de la dimension éthique, sociale et culturelle de l'avortement, il appartient aux États membres d'élaborer et de faire appliquer leurs politiques et leur législation en la matière. La Commission n'entend pas compléter les politiques nationales de santé publique dans ce domaine. » (réponse du Commissaire Dali du 30 avril 2012).

    Je vous demande donc de retirer la programmation de cette proposition abusive, qui heurte profondément la conscience des signataires de l’Initiative Citoyenne Européenne "Un de Nous", soutenue déjà par plus de 1.200.000 personnes en Europe et qui demandent précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne de pratiques industrielles et scientifiques impliquant la destruction d’embryons humains.
    Confiant à priori dans votre souci du Bien Commun je vous prie de croire, monsieur, en l'expression de ma considération.

    (signature)

  • La mort à volonté

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    Lu sur Euthanasie STOP : 

    La mort à volonté

    M. Drieu GODEFRIDI, chroniqueur

    Quelle est cette urgence qui justifie chez nous l'activisme sur un sujet aussi délicat tandis qu'en France, le Comité national représentant toutes les tendances politiques ou philosophiques, exige un large débat public ? Une opinion de Drieu Godefrifi, Docteur en philosophie, juriste et dirigeant d'entreprise.

    Curieuse frénésie d'un quarteron de sénateurs libéraux qui semblent vouloir à tout prix "étendre" le champ d'application de la loi sur l'euthanasie. N'y a-t-il pas d'autres terrains législatifs à labourer ? Quelle est cette urgence qui justifie l'activisme de ces parlementaires, sur un sujet aussi délicat ?

    Il y eut d'abord l'euthanasie des enfants, que l'on nous a présentée comme une simple extension de la loi existante (2002), une précision, comme une évidence, alors qu'elle aurait fait basculer notre rapport collectif à l'enfance. Comment ne pas voir, en effet, la différence de nature qui existe entre un adulte qui décide de mourir et un enfant, juridiquement incapable en toutes choses depuis la nuit des temps, auquel le libraire est légalement tenu de faire les gros yeux s'il tente d'acheter un billet de Lotto, mais qui déciderait tranquillement "Je me tue !", comme l'écrivit Montherlant au moment de mettre fin à ses jours ?

    Le "Je" est ici une vue de l'esprit, car c'est finalement un médecin qui aurait dû constater "oui, tu as la capacité de te tuer, mon petit". On voit le paradoxe de cette prétendue autonomie de l'enfant et les dérives qu'elle pourrait engendrer. Suite à la mobilisation d'élus, notamment libéraux et de gauche, ce projet a fait pschitt : il est renvoyé après l'été, autant dire aux calendes grecques, vu ce que sera la proximité des élections de 2014.

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  • Aujourd'hui, les Belges sont obligés de donner la mort à quiconque en exprime le souhait

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    Tels sont les propos du Docteur Bernard Debré sur Boulevard Voltaire :

    Euthanasie : non à une société du « tout propre » !

    Bernard Debré - Médecin - Député UMP pour la 15ème circonscription de Paris

    • À l’heure où le Dr Bonnemaison a été renvoyé devant les assises pour l’empoisonnement de sept patients en fin de vie, savez-vous où en est le projet de loi annoncé avant la fin de l’année par François Hollande sur l’euthanasie ?

    Il n’y a pas encore de projet de loi. En revanche, la loi Leonetti du 22 avril 2005, relative aux droits des patients en fin de vie, sera sans doute ajustée et pourrait notamment inclure l’ouverture de davantage de maisons de fin de vie.

    En dehors de ces ajustements, la loi Leonetti semble adaptée en ce qu’elle donne les moyens pour que les malades en fin de vie ou en situation douloureuse souffrent moins.

    • En Belgique, on annonce l’éventualité d’élargir le texte de loi aux « mineurs capables de discernement » et aux personnes « atteintes de démence ». Les trois quarts des Belges, selon un sondage publié récemment dans le quotidien La Libre Belgique, se disent favorables à une telle extension. Qu’en pensez-vous ?

    Je suis extrêmement réservé, voire totalement hostile à ce type de dérives. Prenons le cas des mineurs. Les médecins pourront se retrouver confrontés à des individus qui, malgré leur bonne volonté, ne sont pas atteints d’une maladie mortelle, ou sont sous le coup d’une lourde dépression temporaire.

    Quant à la démence, cela inclut notamment tous les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. On rentre alors dans une tout autre société dans laquelle on se débarrasse des gens qui ne sont pas comme nous, alors que l’objectif de notre société est justement de protéger les plus faibles.

    En France, 800.000 personnes – ce qui correspond aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer – pourraient être concernées. Et d’ailleurs, pour une personne qui serait atteinte de cette maladie et donc incapable de prendre une décision, qui la prendrait pour elle ? On entre véritablement dans une société du « tout propre ».

    S’il fallait une devise pour les décideurs, ce serait celle-ci : « La dignité se retrouve dans les yeux qui regardent la personne malade. »

    • En Belgique toujours, les notions de « souffrances psychiques » ont été introduites dans la loi. Qui en est juge ? Et comment peut-on contrôler la réalité de ces souffrances ?

    C’est une vraie question. Cette souffrance est-elle passagère ? Est-elle définitive ? Comment le reconnaître ? Les Belges sont dans une situation particulière. Aujourd’hui, ils sont obligés de donner la mort à quiconque en exprime le souhait.

    Je ne dis pas qu’il faut laisser souffrir la personne et je suis d’ailleurs contre l’acharnement thérapeutique. J’estime qu’il faut abréger la souffrance, même si, parfois, cela doit réduire l’espérance de vie.

    • Y a-t-il un risque de voir une telle loi proposée un jour en France ?

    Proposée, oui. Votée, non. Pour l’instant, il y a une forme de consensus national qui affirme que la dignité de la personne doit être préservée. Pour l’instant…