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Politique - Page 599

  • La protection des communautés religieuses face à la violence votée à l'Assemblée du Conseil de l'Europe

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    Conseil de l'Europe : pour la liberté de conscience
    Face à l'intolérance et à la violence

    Grégor Puppinck

    ROME, 26 avril 2013 (Zenit.org) - Ce mercredi 24 avril 2013, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (Strasbourg) a adopté à une très large majorité une Résolution sur la protection des communautés religieuses face à la violence[1] ; il s’y est également tenu un séminaire alertant sur les nouvelles atteintes à la liberté de conscience causées en Europe par les lois relatives au mariage, à l’adoption homosexuelle et à la non-discrimination.

    Le séminaire, co-organisé par l’ECLJ et Christian Concern, était présidé par M. Luca Volontè, député italien président du groupe PPE (principale parti de centre-droite), également rapporteur de la Résolution. Le séminaire s’est déroulé en présence de députés européens, d’ambassadeurs et de fonctionnaires du Conseil de l’Europe. Les intervenants y ont notamment dénoncé le climat croissant d’hostilité et d’intolérance à l’encontre du christianisme en Europe et des personnes attachées à la famille et à la morale naturelles. Cette hostilité se traduit par une violence de plus en plus ouverte et tolérée, y compris par certains grands médias et partis politiques. Les multiples agressions perpétrées par des groupes tels que les Femen et l’impunité dont elles bénéficient ont été vivement dénoncées, alors même que en France de nombreux manifestants pacifiques en faveur de la famille ont fait l’objet de violences policières disproportionnées et ont été arrêtés. Un diaporama de ces agressions et violences a été présenté. Plusieurs députés ont convenu de se saisir du sujet. Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe va également être saisi (il réunit les ambassadeurs des 47 Etats membres du Conseil de l’Europe).

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  • Irlande : l'avortement bientôt légal ? Décryptage

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    C'est Jeanne Smits qui "décrypte" le processus qui pourrait conduire à la légalisation de l'avortement en Irlande :

    Irlande : vers l'avortement légal ? Et du nouveau sur Savita

    Alors que le vice-Premier ministre irlandais vient de déclarer, en marge du Conseil des affaires générales du Conseil de l'Europe à Luxembourg, que son gouvernement entend légiférer sur l'avortement d'ici aux vacances parlementaires d'été, nombre d'élus, même de gauche, se révoltent contre une mesure qui va rendre légale la mise à mort des enfants à naître. 

    Vidéo : ici.

    Qu'Eamon Gilmore ait choisi le cadre européen pour annoncer le calendrier à la presse n'est pas fortuit.

    Ce sont en effet deux faits qui sont utilisés pour faire pression sur l'Irlande afin qu'elle revienne sur son interdiction générale de l'avortement, deux pressions abusives fort commodes pour les partisans de l'« IVG » parmi les travaillistes irlandais.

    Il y a d'une part la décision A, B, C contre Irlande de la Cour européenne des droits de l'homme qui a enjoint à l'Irlande de rendre plus claires les conditions auxquelles une femme dont la vie ou la santé serait exposée à un grave risque en raison de sa grossesse pourrait prétendre à un avortement à l'étranger. Cette décision reconnaissait le droit de l'Irlande de protéger la vie mais ouvrait une brèche discrète dans laquelle le lobby de l'avortement s'est évidemment engouffré, jusqu'à pousser (ou aider…) le gouvernement irlandais à préparer autorisant l'intervention en Irlande sous conditions.

    D'autre part, l'affaire Savita Halappanavar, plusieurs fois commentée sur ce blog : c'est le cas d'une Indienne morte d'une septicémie alors qu'elle était enceinte de 17 semaines, et dont le mari a assuré que l'avortement qui lui avait été refusé en raison des lois irlandaises lui aurait sauvé la vie. Cette affaire qui s'est produite à quelques jours de la publication du rapport que le gouvernement irlandais avait commandé dans la foulée de la décision A, B, C de la CEDH.

    A la faveur de cette affaire, l'idée s'est répandue en Irlande que l'on peut et même que l'on doit provoquer une fausse couche sur une femme pour lui sauver la vie même si l'enfant n'est pas viable et que cet acte équivaut à son arrêt de mort. S'agissant d'un acte visant directement à éliminer, et donc à tuer l'enfant, il n'est à l'évidence pas conforme au respect de la vie.

  • BXL, 7 mai : une conférence du Professeur De Mattei

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    FÉDÉRATION PRO EUROPA CHRISTIANA 

    L'élection du Pape François a donné lieu à des interprétations et à des pronostics les plus disparates.

    Les coryphées de la gauche politique l'ont accusé de complicité avec la dictature militaire argentine alors que d'autres ont mis l'accent sur son opposition aux gouvernements de gauche et en particulier à celui de la présidente actuelle Mme Kirchner.

    Politique à part, certains  espèrent de lui que, en dépouillant l'Église de ses richesses et en simplifiant le protocole, nous parviendrons à une religion idéale. D'autres  voient dans ses appels pour une Église vraiment spirituelle, ancrée sur la Croix, différente « d'une ONG pieuse », les gages d'un chemin vers la sainteté.

    Sur le plan culturel, on nous répète que c'est le « premier Pape du sud », le premier Jésuite, le premier François, et que donc « tout va changer », en nous laissant le soin de deviner ce qu'ils souhaitent...

    Avez-vous des doutes ? Souhaitez-vous y voir plus clair ? Peut-être avez-vous votre propre interprétation ? Aimeriez-vous la partager avec nous ?

    le Professeur Roberto De Mattei.

     nous parlera de

    "l'Eglise Constantinienne ou retour aux catacombes ?"

    (à l'occasion de l'anniversaire de l'édit de Constantin)

     49, Rue du Taciturne

    Bruxelles – 1000

    le 7 Mai 2013 à 20:00 h.


    L'anniversaire de l'édit de Constantin, ou de Milan, promulgué en 313, est l'occasion idéale de revisiter ces pages-repères de notre histoire occidentale. Le Professeur De Mattei est l'auteur d'un succès éditorial « Le Concile Vatican II, une histoire jamais écrite », dont l'édition française paraîtra ces jours-ci. Expert reconnu sur les sujets délicats d'interprétation du Concile, il souligne, dans l'œuvre mentionnée ci-dessus, le travail de « reconstruction et d'interprétation des données » qui caractérise un vrai historien, « capable d'ordonner, de comprendre, de raconter, d'encadrer les faits dans une philosophie de l'histoire laquelle, pour l'historien catholique, est, avant toute autre chose, une théologie de l'histoire ».

    Fédération Pro Europa Christiana

    Rue du Taciturne, 49 
    Bruxelles 1000 Belgique 
    E-Mail: postmaster@federation-pro-europa-christiana.org
  • Mgr Léonard à l'Université de Liège: Quel rapport entre le Décalogue et la philosophie des Droits de l’Homme ?

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    IMG_5391.JPGLe mercredi 24 avril à 18 heures, Monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles a fait salle comble à l’Université de Liège pour un débat sur ce thème avec le professeur Gergely, directeur de l’institut d’étude du judaïsme Martin Buber (ULB).  La manifestation était organisée par le Groupe Ethique Sociale de l’Union des Etudiants Catholiques de Liège, sous la forme d’un lunch-débat auquel ont notamment pris part l’évêque de Liège, Mgr Jousten, et le Curé-Doyen de Liège-Centre, le chanoine Eric de Beukelaer, ainsi que plusieurs professeurs et membres des personnels  académique et scientifique de l’ « alma mater » liégeoise.

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    IMG_5952.JPGMonseigneur Léonard a rappelé d’emblée que la Loi de l’ancienne alliance et singulièrement le Décalogue devaient être lus à la lumière de l’alliance nouvelle et éternelle instituée par le Christ : avec la famille humaine universelle, qui dépasse les liens du sang.

    Dans le débat public, comment pouvons nous en rendre raison ?

    L’humanité se caractérise par une intelligence et une volonté ouvertes sur la totalité de l’Être. Cette ouverture est rendue possible par la conscience réflexe qui établit, chez l’homme une distance entre lui-même et ses conditionnements : c’est ce que nous appelons la liberté. Le don de la liberté ne supprime pas les données de la nature que l’homme partage avec le reste de la création, singulièrement les animaux, mais avec des inclinations spécifiques :

    - conserver la vie mais en sachant prendre des risques avec la sienne propre ;

    - la transmettre, mais en gérant sa fécondité ;

    - organiser une vie sociale, mais en respectant la personne de chacun ;

    - bref, « gérer la vie », mais selon la raison inspirant le bien commun.

    Par là, conclut Mgr Léonard, nous rejoignons l’objet du Décalogue inscrit en toile de fond de la civilisation judéo-chrétienne.

    Selon le professeur Gergely, les « Dix Commandements », dont deux versions sontIMG_5955.JPG inscrites dans la Torah, sont importants mais toute la Loi l’est au même titre : celle-ci est un code qui, sauf trois exceptions (dont le blasphème contre Dieu qui est la souce de la Loi), demeure transgressible lorsqu’une question vitale est en jeu.

    Mais, selon l’orateur, le vrai fondement des droits de l’homme se trouve dans le respect du Shabbat, car le judaïsme est d’abord une orthopraxie. Quoique transcendant, Dieu n’est pas extérieur au monde (contrairement au « Dieu » des philosophes) : il crée dans l’histoire et, souverainement libre, se repose « le septième jour ». L’homme est son usufruitier : il transforme ce monde et, semblablement, s’arrête pour sanctifier le septième jour. Par là, il se libère de l’esclavage du temps et de l’homme par l’homme : voila le fondement éthique des droits de l’homme.

    IMG_5944.JPGLe jeu des questions et des réponses fut ensuite conduit par Paul Vaute, chef d’édition de « La Libre Belgique-Gazette de Liège ».

    -Le rapprochement des juifs et des chrétiens a-t-il progressé ? Le climat a sans doute changé mais, pour un juif, le christianisme reste, selon l’expression du professeur Gergely, une religion dérivée, celle du culte de l’homme Jésus, dont la religion était cependant le judaïsme.

    -Qu’en est-il des mariages « mixtes » entre juifs et chrétiens ? possibles ils doivent néanmoins être gérés avec prudence pour la stabilité des couples.

    -Les « droits de l’homme » ne sont-ils pas dénaturés par le subjectivisme contemporain ? Pour Mgr Léonard, on assiste à une inflation de « droits » particuliers, dont la création s’inspire d’un idéalisme individualiste sans rapport avec les droits fondamentaux : ceux-ci se déclarent ou sont reconnus mais ne se  fabriquent pas. Néanmoins, interroge le professeur Gergely, le Décalogue est-il l’unique source possible des valeurs universelles sur lesquelles puissent se fonder les droits de l’homme ?

    -L’humanisme athée n’a-t-il pas sa part de responsabilité dans la transgression des droits fondamentaux ? Sur ce point les orateurs se rejoignent : aucun humanisme, religieux ou non, n’est à l’abri des dérives de la violence. Le XXe siècle a conjugué le progrès des sciences avec les pires génocides (Auschwitz, Cambodge, etc.) inspirés notamment par le paganisme nazi ou le marxisme-léninisme. La Shoah n’a rien appris à l’humanité et l’histoire ne sert pas de leçon. Jusqu’ici.

    -Le respect de la vie n’a-t-il pas ses limites (avortement des handicapés, euthanasie des mourants sans espoir) ? Pour Mgr Léonard, il y a toujours une autre solution que faire disparaître une personne. Le jugement porte sur les comportements (Dieu seul est juge des consciences). Ce point de vue est partagé par le rabbinat juif.

    -Et quid du « mariage gay » qui fait l’actualité en France ? Mgr Léonard estime que les parlements ne sont pas les maîtres de l’anthropologie, ni du sens des mots. Toutes les formes de convivances n’ont pas une vocation naturelle à être insérées dans le droit propre à la famille. Sinon, pourquoi pas demain l’inceste ?

    JPS

  • Après le vote de la Loi Taubira, la perspective d'une action politique

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    Comment Henri Hude envisage la perspective d'une action politique :

     La « Manif pour tous » marque un renouveau de la vie politique en France.

    -      Remportant des succès tactiques remarquables, le peuple des familles s’organise et prend conscience de sa force, mais peine à obtenir des résultats politiques concrets.

    -      Ce peuple des familles n’est pas la seule cible de la petite minorité qui nous gouverne, qui représente de moins en moins le pays et qui répond de moins en moins à ses attentes.

    -      Pour l’emporter, il doit chercher  des alliés et donc s’ouvrir aux autres forces sociales qui portent des revendications légitimes, également opprimées par le même ennemi du bien commun.  

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  • Et après, pourquoi pas la polygamie ?

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    C'est la cause que promeut Catherine Ternaux, écrivaine, sur le Huffington Post : http://www.huffingtonpost.fr/catherine-ternaux/polygamie-amour_b_1373398.html?ref=tw

    Son entrée en matière est éloquente :

    "Pourquoi donc cet acharnement contre la polygamie? Parce qu'il n'y a plus aucune once de réflexion censée sur la place publique concernant ce sujet. Ce ne sont qu'amalgames et a priori, ressassements et attaques aveugles. C'est à qui s'indignera le plus vite et le plus fort. La polygamie serait la mère de tous les vices, et la monogamie le garant de l'ordre moral et le fondement de notre société... C'est un fantasme qu'il est temps de dénoncer."

  • Euthanasie : mineurs et clause de conscience

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    De la revue de presse de génèthique.org :

    Euthanasie en Belgique: principaux éléments du débat relancé
    Actuellement en Belgique plusieurs propositions de loi sont débattues au Sénat afin d'étendre le champ d'application de la loi sur l'euthanasie (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 21/02/2013). Mais deux sujets interrogent davantage: l'ouverture de l'euthanasie aux mineurs et la légitimité de la clause de conscience.

    Au vu de l'application de la loi de 2001 aux Pays-Bas et celle de 2002 en Belgique, un auteur anglo-saxon considère que l'on est sur une pente glissante. En effet, considérée comme une "option ultime dans des situations spécifiques", l'euthanasie "a vu avec le temps ses indications s'élargir [...] et son application apparaître dans des situations non imaginées au moment du vote il y a douze ans".Alors qu'une accélération des débats sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs est demandée par certains sénateurs, d'autres estiment que cela empêcherait toutes les opinions de s'exprimer et le risque serait alors d'obtenir un "texte imprécis et ne posant pas les balises claires". 

    La proposition de loi prévoit une extension aux mineurs ayant "une capacité de discernement" et aux bébés "n'ayant aucune chance de survie". Or, en Belgique, l'expérience montre que "grâce aux soins palliatifs prodigués à l'hôpital et à domicile avec l'aide d'équipes de liaison, aucune demande de fin de vie n'a été formulée ces dix dernières années par un mineur d'âge". De plus, si la douleur est bien contrôlée, sachant que les moyens pouvant être mis en oeuvre pour la soulager sont nombreux, "l'enfant profite [alors]pleinement des derniers moments de sa vie qui lui sont octroyés, tout en étant bien conscient de l'échéance proche". Les soins palliatifs doivent par conséquent être davantage développés et les équipes soutenues. 

    Mais elle vise également une extension aux enfants prématurés de 24 à 26 semaines et que "même si la durée de la grossesse excède ce délai, l'équipe médicale peut être convoquée à la demande de chacune des parties en cas de complications graves". Or, précise l'article, cette disposition est confuse et manque de précision. En effet, certains dénoncent l'utilisation de la notion de "complications graves": largement interprétée elle "pourrait ouvrir la porte à l'euthanasie d'enfants à terme présentant un handicap mais parfaitement viable", comme les nouveau-nés présentant une trisomie 21. Cependant, d'autres considèrent que l'adoption, par le Sénat, d'une proposition de loi qui autoriserait l'euthanasie des nouveau-nés présentant un handicap serait paradoxal avec la récente adoption par cette même institution "d'une proposition de révision de la Constitution garantissant le droit des personnes handicapées à bénéficier des mesures qui leur assurent l'autonomie ainsi qu'une intégration culturelle, sociale et professionnelle".

    Dans le même temps, le Sénat débat d'une proposition de loi visant notamment à préciser le cadre de la clause de conscience. Actuellement, les médecins peuvent faire valoir une clause de conscience et de nombreux observateurs affirment que des institutions tels que les hôpitaux et les maisons de repos, "ont pour politique de l'intégrer dans leurs relations de travail avec le corps médical". 

    Gilles Genicot, professeur à l'Université de Liège et membre de la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie estime "qu'il n'existait pas de fondement juridique permettant de légitimer le fait que des 'institutions' de soins aient recours à la clause de conscience". Et ce sera, selon lui, ce point de vue que retiendra le Comité consultatif de Bioéthique dans l'avis qu'il doit rendre prochainement sur ce sujet. 

    Pour Sylvie Tack, chercheur postdoctorant à l'Université de Gand, on touche ici a deux limites: "celles du 'droit du patient' et sa liberté de choix, et celles des 'droits des collaborateurs' des institutions, dont les médecins, limités par les obligations liées au travail" notamment. Elle ajoute que "la clause de conscience prévue par la loi sur l'euthanasie se limitait au 'médecin' ou une autre 'personne' " et qu'il faudrait alors préciser dans la loi s'il s'agit d'une personne physique.

    Levif.be 23/04/2013 - Lalibre.be 23/04/2013

  • Syrie : les deux évêques enlevés n'ont toujours pas été libérés

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    Nous lisons ICI :

    Les deux évêques orthodoxes d’Alep enlevés en Syrie étaient toujours portés disparus hier, après l’annonce de leur libération par une association chrétienne qui s’est ensuite rétractée. Le pape François a de son côté demandé la libération des deux prélats, affirmant que des « nouvelles contradictoires » circulaient à leur sujet et priant pour qu’ils « reviennent vite dans leurs communautés ».

    « Nous n’avons pas de nouvelles informations. Nous ne pouvons pas dire qu’ils ont été libérés », a indiqué le prêtre Ghassan Ward, du diocèse grec-orthodoxe d’Alep. « Nous n’avons eu aucun contact avec » Mgr Youhanna Ibrahim, évêque syriaque-orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe de la même ville, a-t-il poursuivi, indiquant que les efforts pour leur libération se poursuivaient. « Nous sommes très inquiets », a souligné le prêtre. Un responsable au diocèse syriaque-orthodoxe a également affirmé qu’il était sans nouvelles des deux prélats. Pour sa part, un porte-parole de l’Armée syrienne libre (ASL), principale composante de la rébellion luttant contre le régime de Bachar el-Assad, a affirmé que son organisation « agissait actuellement en vue de libérer les deux évêques. » « Ce n’est pas encore le cas mais nous espérons qu’ils le seront dans les prochaines heures », a-t-il ajouté. « Ils ne sont pas entre nos mains. Nous condamnons ce (rapt) et nous considérons, en raison des personnalités prises en otage, que cela porte atteinte aux intérêts de la révolution », a affirmé Louaï Moqdad, coordinateur politique et pour les médias de l’ASL.

  • Faire entendre la voix des mères

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    A découvrir : la Délégation européenne du Mouvement Mondial des Mères; cette délégation s'est assigné la mission suivante :

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    La mission de la délégation Europe du MMMI est le rôle essentiel des mères pour le futur de l'Europe.

    • La délégation Europe du MMMI apporte au niveau européen l'expérience de terrain des associations membres du MMMI et:
    • Assure une veille sur les présentations et les discussions de rapports au Parlement Européen.
    • Assiste aux réunions de Commissions Parlementaires.
    • Sensibilise les gouvernements et les députés européens sur les sujets qui touchent directement les mères.
    • Intervient auprès des membres du Parlement Européen pour échanger sur des sujets en rapport avec la mission du MMMI.
    • Publie des prises de position.
    • Assiste et participe activement à des conférences, colloques, réunions en rapport avec la mission du MMMI.
    • Participe à des projets européens et à des consultations publiques.
    • Informe les associations membres du MMMI sur les projets de lois et les directives les concernant.

    Découvrir une interview (en anglais) de Anne-Claire de Liedekerke.

  • Mgr Léonard agressé à l'ULB

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    2063381342_B97384221Z.1_20130423232220_000_GRFNKR90.2-0.jpgDécidément, le climat se dégrade et il ne fait pas bon être chrétien par les temps qui courent. Alors que la propagande homosexualiste se déchaîne et joue à fond la carte de la victimisation, des extrémistes, dont les fameuses femen, se livrent à des actes d'agression caractérisée contre des personnes et des lieux significatifs du christianisme. C'est ainsi que, mardi soir, l'archevêque de Malines-Bruxelles a été agressé à l'ULB où il participait à un débat avec Guy Haarscher. Le Soir titre hypocritement que le prélat "a été interrompu" alors qu'il a été physiquement agressé par des jets de spray comme on peut le voir sur la photo ci-dessus. Nous sommes scandalisés par cette nouvelle démonstration d'intolérance qui ne nous surprend pas mais nous inquiète; elle illustre la dégradation d'un climat de plus en plus marqué par le rejet du christianisme. Que cet incident ait eu lieu dans une enceinte vouée au libre-examen et censée défendre la liberté d'expression est particulièrement significatif.

    Guy Haarscher dénonce quant à lui la collusion entre les Femen et les journalistes; un vrai "coup monté" : voir http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/811637/haarscher-mgr-leonard-s-est-mis-l-auditoire-de-l-ulb-en-poche.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

  • La porosité de nos frontières

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    Du Figaro : 

    La RTBF a suivi deux adolescents qui ont pu prendre l'avion jusqu'en Turquie presque sans contrôle. Le reportage inquiète, alors que certains jeunes ont suivi le même trajet pour partir combattre en Syrie.

    Un reportage de la RTBF diffusé lundi a fait sensation en Belgique. La chaîne a suivi en caméra cachée deux jeunes de 14 et 16 ans qui ont pu prendre l'avion depuis Bruxelles jusqu'à Istanbul, puis revenir en Belgique après un court séjour en Turquie, sans être accompagnés et uniquement munis de leur passeport et de leur billet. Le gouvernement avait pourtant annoncé un renforcement des contrôles aux frontières pour éviter le départ de jeunes allant combattre en Syrie. L'objet du reportage était de vérifier si les contrôles aux aéroports étaient effectivement plus stricts. Des mesures en ce sens, proposées par la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet, ont été adoptées vendredi en conseil des ministres, suite au démantèlement d'une filière de recrutement  de jeunes combattants en Syrie. Le gouvernement avait envoyé des directives aux services de sécurité aux frontières, les invitant à redoubler de vigilance.

    Lire la suite sur le site du Figaro

  • Mariage pour Tous : un vote sans surprise

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    L'Assemblée Nationale française vient de voter le projet de loi Taubira ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels. Ce vote n'est pas une surprise; la gauche majoritaire à l'Assemblée était acquise d'avance à ce projet et l'a fait passer "en force".

    Ce que l'on retiendra, c'est l'immense mobilisation d'une très grande partie de l'opinion publique qui a manifesté son désaccord avec cette nouvelle réforme de société. Que va-t-il advenir à présent de cette mobilisation? On doit s'attendre à ce que des recours soient déposés mais il ne faut guère se faire d'illusions sur le sort qui leur sera réservé; cette loi devrait bel et bien entrer en vigueur comme c'est déjà le cas dans de nombreux pays dont le nôtre, notamment.

    Reste à voir ce que vont faire ces centaines de milliers de personnes, de jeunes en particulier, qui ont défilé et manifesté à tant de reprises contre cette dénaturation du mariage. Allons-nous assister à un "mai 68 à rebours" comme certains l'évoquent déjà? J'en doute mais espérons qu'après cet immense élan de ferveur pour les valeurs familiales, nous ne verrons pas se décourager ceux qui l'ont porté et qu'ils sauront s'engager dans un travail de fond et dans une action politique susceptibles de porter des fruits à plus ou moins long terme. A moins d'un "deus ex machina" imprévisible, la marche devrait être longue car nos sociétés obéissent à un processus de déconstruction de la famille et des corps sociaux qui paraît assez inéluctable. Un député socialiste, un moment avant le vote, s'en réjouissait, soulignant qu'aucune des lois constituant ce qu'ils appellent des "avancées sociétales" (divorce, avortement, mariage homosexuel) n'avait fait l'objet nulle part d'une remise en cause, même pas par le gouvernement conservateur en Espagne. Mais peut-être l'avenir nous réserve-t-il des surprises...