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Politique - Page 595

  • L'avortement est-il devenu un droit ?

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    Source : Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique

    L’avortement est-il devenu un droit ?

    Se joignant aux autres partis politiques, le cdH (Georges Dallemagne) et le CD&V (Roel Desyn) viennent de co-signer le texte de la Résolution relative à la santé et aux droits sexuels et reproductifs dans le cadre des « Objectifs du Millénaire post-2015 », déposée par Karine Lalieux et consorts.

    On y lit notamment que  les signataires considèrent l’avortement comme étant un droit : « l’accès aux moyens contraceptifs ainsi que le droit à l’avortement font partie intégrante des droits sexuels et reproductifs » (p. 12, point V des considérations).

    Cette Résolution engage le gouvernement à différents niveaux et l'invite notamment à « initier un débat, tant au niveau européen qu’international, sur le mode d’adoption de ces objectifs de développement afin d’éviter que, sous la pression d’une minorité de blocage, toute évolution en termes de droits sexuels et reproductifs ou d’égalité des sexes ne soit bloquée. » (p. 13, point 5)

  • BXL, 11-13 octobre : 2nd European Encounters

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    Bruxelles - 11 / 12 / 13 octobre 2013

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    Evènement

    Si vous avez entre 25 et 45 ans, 
    Si vous voulez mieux vivre votre foi au quotidien, 
    Si vous voulez donner de l’intelligence à la foi de votre cœur, 
    Alors ces Rencontres sont faites pour vous ! 
    Parlez-en autour de vous, venez nombreux découvrir l’urgence du message du Christ aujourd’hui


    Une rencontre de jeunes adultes chrétiens (25 à 45 ans), de toute l’Europe et impliqués dans la vie de la cité est prévue pour les 11, 12 et 13 octobre 2013 à Bruxelles, cœur de l'Europe.

    Cette 2ème édition se veut particulièrement  interactive. Il s'agira d’un « laboratoire de réflexion et d’échanges ». Les participants auront l'occasion de côtoyer d’importants acteurs de la société apportant leur témoignage de chrétien au cœur du monde scientifique, économique, politique, médiatique et culturel. Ils seront invités à dialoguer et à proposer un regard nouveau sur le  monde de demain. Le trésor de la foi et son application seront au cœur des débats d’autant plus en cette année 2013 consacrée « Année de la Foi ». 
    Ces Rencontres seront courtes mais nous les voulons très intenses afin que les participants retournent à leur quotidien avec un solide bagage d’expériences partagées et un grand désir de s’ancrer plus chrétiennement au sein même de la société.

    Faites passer l’information autour de vous, aussi largement que possible, au travers de vos contacts et listings personnels.  Une invitation à ces Rencontres exceptionnelles devrait pouvoir rejoindre chaque jeune européen ! Notre espoir est que personne ne puisse dire qu’ils n’ont pas entendu parler de cet évènement.

    Vous trouverez en annexe le dépliant contenant le programme et toutes informations utiles. Nous vous invitons également à visiter notre site web et à vous inscrire en ligne. Les inscriptions seront limitées à 400 participants.

    Nous nous réjouissons de vous rencontrer le 11 octobre prochain et  que Dieu vous bénisse!

    Joanna Fabisiak   Elizabeth Drucka Lubecka de Séjournet   Jolanta Bisping Mycielska

    Registration/program - inscriptions/programme : www.european-encounters-2013.eu

  • Discrimination à l'égard des chrétiens : le Saint-Siège dénonce le danger de l'intolérance au nom de la tolérance

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    Europe : le danger de "l'intolérance au nom de la tolérance"

    Source : zenit.org (Anne Kurian)

    Pour le Saint-Siège, la liberté religieuse est menacée par la tolérance érigée comme valeur suprême : cette dernière peut donner naissance à « une intolérance au nom même de la tolérance ». 

    Mgr Mario Toso, SDB, secrétaire du Conseil pontifical « Justice et Paix », est intervenu au cours de la conférence de haut niveau sur la tolérance et la non-discrimination, organisée par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à Tirana, en Albanie, du 21 au 22 mai 2013.

    Il a pris la parole lors de la 2e session plénière, sur le thème de la « Lutte contre l'intolérance et la discrimination contre les chrétiens et les membres d'autres religions ». Une réunion qui prenait un relief particulier en cette année, anniversaire des 1700 ans de l'édit de Milan, par lequel l’empereur Constantin garantissait la liberté religieuse sur tout l’Empire romain (313).

    La tolérance intolérante

    L’évêque a constaté que depuis la dernière Conférence de haut niveau sur la tolérance et la non-discrimination, à Astana (2010), l'intolérance et la discrimination contre les chrétiens « n’ont pas diminué, mais plutôt augmenté en divers endroits de la région de l'OSCE ».

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  • Liège, 5-22 juin : une exposition sur Sant'Egidio

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    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Un livre et une exposition sur Sant'Egidio à Liège

    Le mercredi 5 juin 2013, Sant’Egidio organise à Liège, la présentation du livre « L’art de la paix. La Communauté de Sant’Egidio sur la scène internationale » (Salvator, 2012), ainsi que le vernissage de l’exposition de photographies « Le monde de Sant’Egidio à travers les yeux d’Herman Ricour», au Centre diocésain de formation (CDF) - Séminaire (rue des Prémontrés 40).

    A 18h, à l’Espace Prémontrés, trois intervenants se succèderont pour évoquer l’ouvrage : Paul Vaute (journaliste à La Libre Belgique), Tanguy De Wilde d’Estmael (professeur de relations internationales à l’UCL) et Jan De Volder (expert en relations internationales de la Communauté de Sant’Egidio).

    Le vernissage de l’exposition suivra dans les couloirs du cloître du CDF. L’exposition réunit des clichés du photographe Herman Ricour qui a suivi les traces de Sant’Egidio, pendant un an, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en Afrique et en Amérique latine. L’exposition sera accessible du 5 au 22 juin dans les couloirs du cloître du Séminaire.

    Plus d’informations sont disponibles sur le site : www.santegidio.be.

    Sant’Egidio est un mouvement international de laïcs chrétiens qui s’engagent en faveur des plus pauvres de la société : les sans-abri, les personnes âgées, les personnes précarisées. Des actions significatives sont aussi mises en œuvre dans le domaine de dialogue interreligieux, de la médiation pour la paix, de la lutte contre le SIDA et de l’abolition la peine de mort.

    Informations : François Delooz, Tél. 0476/71.01.65, e-mail : liege@santegidio.be

  • Syrie : quand on met des boules quies aux enfants...

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    SYRIE : « On met des boules Quies aux enfants »

    source : Aide à l'Eglise en Détresse

    Voilà plus de deux ans que son pays s’est embrasé dans un conflit qui vire à la guerre civile. Sœur Raghida Al Khouri, lors d’un entretien avec l’AED, se prête au jeu des questions-réponses avec douceur. Mais aussi avec un voile de tristesse dans la gorge. Elle évoque la situation syrienne avec nuance et sa famille avec pudeur.

    • Pouvez-vous nous retracer votre parcours ?

    Je suis née à Damas, dans une famille de sept enfants, où j’ai reçu une éducation humaine et chrétienne élevée dans la foi catholique. J’ai perdu mon père que j’aimais beaucoup quand j’avais 14 ans. De lui je retiens la droiture, la justice et l’affection. J’ai fait des études en sciences de l’éducation, à Beyrouth. Et parallèlement, je suis entrée chez les Sœurs de la Charité de Besançon, communauté créée en 1799 par la Franc-Comtoise Jeanne-Antide Touret. J’ai vécu la guerre libanaise (en tant que syrienne), dans la prière et dans l’acceptation, un peu comme une mission que le Seigneur me demandait d’accomplir. J’ai occupé plusieurs postes, dont celui d’enseignante et de directrice d’établissement au Liban. Entre 2005 et 2008, on m’a mandatée en Syrie, où j’ai dirigé l’établissement scolaire du patriarcat gréco-catholique à Damas, en même temps que j’étais responsable de la communauté. En 2008, j’ai été mutée à Nice, où je suis responsable diocésaine adjointe de l’AEP  (aumônerie d’enseignement public) et de la pastorale des lycéens.

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  • Manif pour Tous, et après ?

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    Ce dimanche, ils étaient plusieurs centaines de milliers manifestant contre le mariage pour tous. C’est impressionnant et il serait stupide de nier l’ampleur de cette mobilisation ou de vouloir la minimiser comme le fait la préfecture de police de Paris aux ordres du pouvoir socialiste. Ceci dit, que va-t-il advenir ensuite de ce phénomène de protestation qui, pour se maintenir, devra surmonter bien des difficultés ? A présent que la loi a été votée et promulguée, que peuvent espérer ceux qui militent contre le mariage pour tous ? Le retrait ou l’abrogation de la loi ne paraissent pas probables. Le pouvoir ne se sent pas menacé par ces manifestants trop bien élevés pour faire craindre un renversement politique ou même la menace d’un quelconque désordre. De plus, le front anti-mariage gay est loin d’être uni et homogène. Certains adoptent une ligne minimaliste qui, tout en refusant le mariage homosexuel, s’accommode fort bien d’une formule d’union civile entre personnes du même sexe leur garantissant des droits assez équivalents à ceux des couples mariés tandis que d’autres rejettent toute forme de reconnaissance civile quelle qu’elle soit à l’égard des couples homosexuels. Certains visent la restauration d’un ordre moral favorable à la « famille traditionnelle » tandis que d’autres se contenteraient de limiter les dérives sociétales susceptibles de mettre en péril la filiation et le droit d’un enfant à avoir un père et une mère. Entre les positions exprimées par Frigide Barjot et celles de Tugdual Derville, il y a plus que de simples nuances. Il est difficile également de ne pas être troublé par le suicide, il y a quelques jours, d’un intellectuel de la droite antichrétienne mais défenseur de la Marche pour Tous devant l’autel de Notre-Dame ainsi que par les échos assez équivoques qu’un tel fait a suscités au sein des réseaux sociaux associés à la mobilisation contre le mariage pour tous. On constate que les vieux réflexes idéologiques conservent une place non négligeable au sein de ce que d’aucuns voudraient présenter comme une lame de fond totalement neuve.

    Bien sûr, nous sommes admiratifs devant ceux qui ont su soulever un tel enthousiasme, organiser de telles manifestations, canaliser de telles foules, mais, en même temps pouvons-nous nous empêcher d’être très perplexes devant une telle focalisation qui semble avoir accaparé toute l’attention et toute l’énergie des meilleurs depuis tant de semaines. Il était question de faire barrage à une loi dont, malheureusement, on n’a pas pu empêcher l’adoption. Et ensuite, pourra-t-on éviter qu’à travers le système scolaire et éducatif soit diffusée l’idéologie du gender qui évacue progressivement tous les repères concernant la différence sexuelle et son aboutissement « normal » dans la constitution de couples unissant un homme à une femme ? Un million de manifestants réunis à Paris n’aura pu empêcher, comme le soulignent les agences de presse, que le festival de Cannes mette à l’honneur, à ce moment précis, un film présentant sans retenue ni pudeur « une merveilleuse histoire d’amour entre deux jeunes filles ». Or, c’est précisément sur le terrain de la culture, de l'information, de cet air médiatique que nous respirons quotidiennement que se joue l’essentiel. Et là, il n’y a malheureusement aucune mobilisation de rue, aussi importante soit-elle, qui fasse le poids et permette d’espérer de renverser la vapeur par un quelconque « mai 68 inversé ». On peut évidemment se réjouir de voir quelques centaines de jeunes, ici et là, se réunir pour chanter, lire, proclamer, méditer… des textes qui invitent le regard à se poser sur des valeurs et des horizons autres, mais auront-ils le souffle et la persévérance pour parcourir un très long chemin à travers les friches désespérantes de notre société matérialiste et hédoniste afin d’y susciter un bourgeonnement qui soit prometteur d’un réel printemps nouveau ?

    Bref, ce « printemps français » que d’aucuns évoquent et qui, bien sûr, nous impressionne ne pourra porter de fruit que s’il s’accompagne d’un travail d’analyse mené en profondeur pour prendre avec lucidité et intelligence la mesure du processus de décomposition sociale et morale dans lequel se trouve embarquée notre société, que s’il débouche sur un investissement de chacun pour se former intellectuellement et spirituellement en vue d’une action bien pensée susceptible de porter des fruits non seulement dans le champ politique mais aussi sociétal et culturel, que s’il rejette les illusions d’un activisme trompeur sacrifiant aux réflexes faciles d’enthousiasmes artificiels et sans lendemains. 

    Relire notre commentaire au lendemain de la MPT précédente assez perspicace en ce qui concerne Madame Barjot et les récupérations politiciennes... http://www.belgicatho.be/archive/2013/03/26/hiver-belge-et-printemps-francais.html

  • Des Belges à la Manif pour Tous

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    Voir la MPT en direct sur le Salon Beige : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/05/26-mai-la-manif-pour-tous-en-direct-actualisez-votre-page.html

  • Manif pour Tous : ils sont partis de Belgique

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    3 cars sont partis de Bruxelles ce dimanche 26 mai de bon matin.
    Plus de 120 personnes se sont organisées en co-voiturage.
    Sans compter ceux qui partent de leur côté.

    Ils ont rendez vous a 13:00 près de la porte Dauphine
    entre le Bd Lannes et l'avenue Chantemesse (à deux blocs au sud de la porte Dauphine)

    Le réveil des consciences se propage.

    Ces français résidents en Belgique sont accompagnés de Belges souhaitant prêter main forte à cet élan puissant.  Ils comptent bien propager cet esprit dans le royaume qui s'est endormi (façon grenouille dans une marmite qui chauffe - il nous faut un coup de pattes pour sortir).

    La flamme se transmet !

  • Europe : des lois de plus en plus restrictives à l'égard des chrétiens

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    Europe : la liberté religieuse restreinte par les lois (zenit.org)

    Discriminations contre les chrétiens

    Les discriminations légales et administratives contre les chrétiens en Europe sont en augmentation, affirme le sociologue italien Massimo Introvigne qui fait état de 41 lois susceptibles d’influer négativement sur la liberté religieuse des chrétiens dans 15 pays.

    Le coordinateur de l’Observatoire de la liberté religieuse, institué par le ministère italien des Affaires étrangères,  était l’un des derniers intervenants à la conférence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le 21 mai dernier, à Tirana, en Albanie, sur la tolérance et la non discrimination.

    Au regard du dernier rapport de l’Observatoire de l’intolérance et de la discrimination contre les chrétiens, présenté mercredi à Vienne  et auquel l’observatoire italien a contribué, Massimo Introvigne signale qu’en 2012, les cas de sentences jugées dangereuses pour la liberté des chrétiens s’élève à 169.

    Il relève que les limites réputées les plus dangereuses sont celles imposées à l’objection de conscience de chrétiens qui ne veulent pas collaborer à l’avortement, à la vente de pilules abortives ou à la célébration de « mariages homosexuels » ; celles imposées à la liberté de prédication en faisant usant de lois  impropres contre de soi-disant « discours de haine »; à la liberté de l’école confessionnelle et à la limitation de la liberté d’éducation des parents ; à l’usage des symboles religieux ».

    Par ailleurs, ajoute le sociologue italien, « 74% des chrétiens européens estiment être plus discriminés que les personnes d’autres religions ou les athées, 71% que les media en général ne respectent pas les chrétiens, et 61% que les chrétiens sont discriminés sur leurs lieux de travail ». 

    « Certes, conclut Massimo Introvigne, on ne saurait mettre sur le même plan la violence homicide contre les chrétiens dans certains pays d’Afrique et d’Asie et les discriminations légales et administratives en Europe, mais en matière de liberté religieuse prévaut la logique du plan incliné, car là où la discrimination devient normale le passage à la violence n’est jamais loin ».

    Traduction d'Océane Le Gall

  • Pays-Bas : la clinique pour la fin de vie double ses capacités

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    "Au suivant..."  

    Presseurop Trouw  

    Trouw, 24 mai 2013

    La Levenseindekliniek, la ‘clinique pour la fin de vie’, qui accueille depuis mars 2012 les personnes dont le médecin traitant refuse de donner suite à leur demande d’euthanasie ou d’assistance au suicide, double ses capacités.

    A partir du mois de juin, 30 équipes, employant un total de 60 médecins, pourront venir en aide aux personnes qui subissent "des souffrances insupportables et sans issue", comme inscrit dans la loi de 2001 sur l’euthanasie.

    La liste d’attente qui existe actuellement auprès de la clinique (avec une durée entre 1 et 6 mois) et sur laquelle figure 180 Néerlandais, sera ainsi réduite à une durée de 4 semaines maximum.

  • Quand un évêque encourage ses diocésains à manifester à Paris ce dimanche

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    Message de Monseigneur Marc Aillet aux diocésains (Bayonne, Lescar et Oloron) à propos de la « Manif pour tous » du 26 mai

    A trois reprises, je vous ai écrit à propos du dit « mariage pour tous ». Sans doute le Conseil Constitutionnel a-t-il donné le 17 mai un avis favorable et le Président de la République s’est-il empressé, dans la foulée, de promulguer la loi Taubira.

    Je me risque toutefois à vous adresser encore un message pour vous inviter à prendre la mesure de ce qui se passe en France depuis neuf mois et qui me semble sans précédent. La vague d’opposition au mariage et à l’adoption pour tous n’a cessé de s’amplifier depuis que le Cardinal André Vingt-Trois invitait les catholiques de France à prier pour le mariage et la famille, le 15 août dernier.

    Il s’agit, à n’en pas douter, d’un mouvement social unique dans la France de ces dernières décennies :

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  • Que cache la refondation de l'école publique française ?

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    France: décryptage du projet de loi sur l'éducation
    Discussion au Sénat

    Grégor Puppinck

    STRASBOURG, 24 mai 2013 (Zenit.org) - Que sait-on du projet de M. Vincent Peillon de Refonder l’école de la République qui est actuellement en discussion au Sénat ? Pas grand-chose concrètement.

    Le texte du projet de loi rend obligatoire l’enseignement des « valeurs de la République » et de « l’esprit critique » qui feront maintenant partie du droit de tout enfant à l’instruction, même pour les enfants bénéficiant d’une instruction privée hors contrat ou à domicile (nouvel article L131-1-1).

    Le projet de loi remplace en outre le cours d’instruction civique par un « un enseignement moral et civique » visant à faire « acquérir aux élèves le respect de la personne, de ses origines et de ses différences, de l'égalité entre les femmes et les hommes ainsi que de la laïcité. » (nouvel article L311-4). Cet« enseignement moral et civique vise notamment à amener les élèves à devenir des citoyens responsables et libres, à se forger un sens critique et à adopter un comportement réfléchi. Cet enseignement comporte, à tous les stades de la scolarité, une formation aux valeurs de la République, à la connaissance et au respect des droits de l'enfant » (nouvel article L. 312-15).

    Quant à l’école primaire, le texte adopté par l’Assemblée nationale en première lecture indique que « Elle assure les conditions d'une éducation à l'égalité de genre. Elle assure conjointement avec la famille l'éducation morale et civique, qui comprend obligatoirement, pour permettre l'exercice de la citoyenneté, l'apprentissage des valeurs et symboles de la République et de l'Union Européenne, notamment de l'hymne national et de son histoire. »

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