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Santé - Page 136

  • Et si on laissait les embryons tranquilles ?

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    Lu sur le site de “La Vie”, ce 8 octobre:

    Le prix Nobel de Médecine 2012 vient d'être décerné, ce lundi, au biologiste britannique John B. Gurdon et au médecin et chercheur japonais Shinya Yamanaka pour leurs découvertes sur les cellules souches. "Leurs découvertes ont révolutionné notre compréhension sur la manière dont les cellules et les organismes se développent", précise le comité Nobel. Une récompense à la hauteur de la révolution rendue possible par les travaux de ces deux chercheurs, dans le domaine de la thérapie génique.

    L'objectif poursuivi par la biomédecine, c'est de pouvoir réparer nos organes en utilisant les "cellules souches pluripotentes" qui ont la propriété de pouvoir se différencier en tous les tissus de l'organisme. Or ceux-ci proviennent essentiellement de l'embryon humain, en vertu de son stade de développement.

    En 2006 sur la souris, puis en 2007 sur l'homme, Shinya Yamanaka, a découvert, dans la suite des travaux de John B. Gurdon, que des cellules adultes pouvaient être reprogrammées en cellules souches similaires aux cellules embryonnaires, et que l'on pouvait les produire à volonté. La découverte de ces iPS (cellules souches pluripotentes induites) a ouvert la voie à de nouvelles perspectives de recherche, alors que les travaux réalisés sur l'embryon posent de graves questions éthiques, car ils supposent leur destruction.

    La dimension éthique est d'ailleurs la motivation première du chercheur, qui déclare s'être saisi de cette question suite à une visite dans une clinique de la fertilité. "Lorsque j’ai vu (cet) embryon, j’ai soudain réalisé qu’il y avait si peu de différence entre lui et mes filles. Je me suis dit qu’on ne pouvait pas continuer à détruire des embryons pour nos recherches. Il devait y avoir un autre moyen."

    Cette voie de recherche est soutenue avec force par les Eglises, parce qu'elle "ne pose pas de questions éthiques". En septembre 2006, le Vatican avait accueilli Shinya Yamanaka lors du premier congrès international sur l'avenir des thérapies avec cellules souches organisé par l'Académie pontificale pour la vie. C'est là que nous l'avions rencontré. C'était la première fois qu'il présentait en public ses travaux tout juste publiés quelques semaines auparavant dans une revue internationale.

    Passée inaperçue de l'opinion publique, son expérience démontrant la capacité d'une cellule à se régénérer grâce à l'introduction de quatre gènes commençait à secouer les milieux scientifiques. «Notre méthode présente l'avantage de n'avoir besoin ni d'embryon, ni d'ovocyte. Mais nous n'avons pas encore réussi à le prouver sur l'homme», avait alors expliqué le petit homme d'un ton modeste.A l'époque, en effet, ces travaux n'avaient pas été reproduits et méritaient d'être analysés avec prudence.

    Mais dans les milieux médicaux, on évoquait déjà une « révolution ». Ainsi Jean-Claude Ameisen, à l'Inserm, n'hésitait pas à parler d'une «révolution scientifique et éthique.  "L'originalité de ce travail, c'est qu'il ne s'inscrit pas dans la course à l'embryon que l'on constate ailleurs. Les Japonais ont pris le problème à l'envers et ont peut-être apporté la réponse que tous les autres cherchaient", ajoutait-il. Même enthousiasme chez Axel Kahn: «C'est une piste scientifique passionnante qui permettrait de disposer de cellules aux potentiels quasiment équivalents à ceux de l'embryon!»

    Reste que le chemin est encore long avant de pouvoir traiter des malades. Il s'agit d'apprendre à se servir de ces cellules, qui restent différentes de cellules embryonnaires, et dont il faut s'assurer qu'elles ne génèrent pas de cancer suite à leur mutation.

    Mais la mise en lumière de ces travaux par le comité Nobel représente un signal donné à la communauté scientifique internationale, au moment où la volonté d'aboutir des scientifiques dans ce domaine se fait toujours plus pressante, sans que les questions éthiques aient été résolues.

    En France, la loi cadrant la recherche sur l'embryon a été revue à plusieurs reprises, et justement, le Sénat est actuellement saisi d'un projet de loi qui ferait passer d'un régime d'interdiction avec dérogation à un régime d'autorisation encadrée. Le texte, déposé par le radical de gauche Jacques Mézard et adopté par les sénateurs en commission, y sera discuté le lundi 15 octobre 2012.

    Référence: Prix Nobel de médecine pour Yamanaka : une révolution scientifique et éthique

    Inutile de dire qu’en Belgique on est depuis belle lurette sous le régime de l’autorisation "encadrée", instaurée en 2003 sous le gouvernement des gauches socialo-libérales, le même qui fit passer aussi l’euthanasie (2002) et le mariage “gay” (2003).

    La loi du 11 mai 2003 relative à la recherche sur les embryons in vitro stipule en effet que cette recherche sur les embryons -surnuméraires ou créés spécialement aux fins de la recherche-  est autorisée "si toutes les conditions de la présente loi sont remplies et notamment si elle a un objectif thérapeutique ou vise l'avancement des connaissances en matière de fertilité, de stérilité, de greffes d'organe ou de tissus, de prévention ou de traitement de maladie"… 

  • Une tentative au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU pour créer un droit à l'avortement

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    Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, de son siège genevois, est passé près d’affirmer que l’avortement est un droit de l’homme. Il a en effet passé une résolution cautionnant de nouvelles lignes directrices sur la mortalité maternelle. Or ces lignes directrices ont été rédigées en collaboration avec des militants de l’avortement, et reflètent des opinions qui ont été rejetées par les Etats membres à l’Assemblée Générale de l’ONU.

    Cette résolution, qui bénéficie du soutien de la Nouvelle Zélande, du Burkina Faso, de la Colombie, consacre une « orientation technique » du Haut Commissaire de l’Onu pour les droits de l’homme qui inclut l’avortement aux termes de « droit à la santé sexuelle et reproductive ».

    Alors que la résolution a été adoptée sans vote, 20 des 47 membres du Conseil ont soumis un mémorandum d’opposition destiné à accompagner le projet de résolution lorsque l’Assemblée Générale de l’ONU en fera l’examen ce mois-ci. Les opposants ont objecté au fait que « tout le texte [de la résolution] vise à faire diffuser et appliquer un document jamais négocié entre les Etats, dont l’utilité n’a pas fait l’objet d’un examen [approfondi] », et qui promeut de nouveaux droits non définis dans les déclarations et instruments internationaux [de protection] des droits de l’homme existants, en particulier la référence aux « droits à la santé sexuelle et reproductive ».

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  • Belgique : des avortements plus nombreux, et plus que ne le disent les rapports...

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    L'Institut Européen de Bioéthique analyse le Rapport 2010-2011 de la Commission d’évaluation avortement

    Ci-dessous, les chiffres officiels[1]révélés dans ce 12e Rapport de la Commission d’évaluation de la loi dépénalisant l’interruption de grossesse.

    2006 : 17.640 2009 : 18.870
    2007 : 18.033 2010 : 19.095
    2008 : 18.595 2011 : 19.578

     Soit une augmentation de 1.938 interruptions volontaires de grossesse en 5 ans.
     
    Quelques traits pour l’année 2011

    Comme dans les précédents rapports, près de 42% des femmes ayant recours à l’avortement n’utilisaient pas de moyen de contraception pendant le mois qui a précédé la grossesse. Parmi les femmes qui utilisaient un moyen de contraception (principalement la pilule et le préservatif), 33% disent l’avoir employé de façon incorrecte, et 16 % affirment que la méthode a été inefficace.
     
    L’âge moyen des femmes ayant recours à l’avortement reste de 27 ans.

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  • Une curieuse "victoire" pour les peuples des pays en voie de développement

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    Malthus considérait que les pauvres ne doivent pas faire d'enfants parce que la Nature n'aurait pas dressé le couvert à leur intention. L'ancien président Clinton considère aujourd'hui que les pauvres du Tiers Monde ne doivent pas non plus se reproduire. C'est pourquoi il se frotte les mains d'avoir contribué à mettre sur pied une initiative "portant sur la fourniture, à moitié prix, d'implants contraceptifs de longue durée aux pays en voie de développement, assurant la stérilisation dite « réversible », par périodes de cinq ans, de 27 millions de femmes. Et le premier but est bien évidemment d'éviter 30 millions de « grossesses non désirées » ; le second, celui qu'affichent ces philanthropes, étant d'épargner 250 millions de dollars de coûts sanitaires (suivi, accouchement, naissances prématurées, etc…)."

    C'est Jeanne Smits qui développe cette information ICI

  • Quand le parti-pris en faveur de l'avortement l'emporte sur le souci de la santé des femmes

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    C'est ce que l'on peut à nouveau vérifier dans le cadre d'un débat portant sur l'utilisation du Misoprostol, comme le souligne Rebecca Oas dans un article que l'on pourra lire sur le Friday Fax :

    Une nouvelle étude scientifique ravive la controverse sur la pilule abortive

  • Projet Obama: les cliniques catholiques doivent intervenir dans les frais d’avortement et de contraception

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    Lu sur le site de “La Vie”

    C'est un échec assez important pour l'administration Obama: sa réforme-phare de l'assurance santé, le HHS Mandate, a provoqué dès son annonce l'an passé une levée de bouclier chez les responsables catholiques et évangéliques: le projet prévoit en effet, on s'en souvient, de contraindre tous les employeurs du territoire américain à prendre une couverture sociale pour leurs employés incluant le remboursement des frais d'avortement et de contraception.

     Sans succès, les évêques ont demandé au gouvernement une exemption pour les employeurs catholiques individuels mais aussi pour les structures comme les écoles et universités catholiques, ainsi que pour les établissements de santé confessionnels. Refus du président, qui a entrepris assez vite une opération-séduction auprès de la Catholic Health Association, qui regroupe les principaux hôpitaux catholiques.Celle-ci s'était déclarée favorable à une négociation, qui a été entreprise et menée ces derniers mois dans une grande discrétion.

     Mais voilà: la Catholic Health Association a fait savoir hier qu'elle ne souhaitait plus négocier avec l'administration Obama et qu'elle se retirait du jeu. C'est un coup important qui est porté là à la réforme, et une remise en ordre de bataille qui s'opère côté catholique, à quelques mois d'élections présidentielles à l'issue incertaine. Le revoilà pris en tenaille entre les tenants de la liberté religieuse qui ne comprennent pas de quel droit le gouvernement les forcerait à souscrire une assurance qui finance ce qu'ils considèrent comme un péché, et les défenseurs des droits des femmes qui souhaitent que toutes les femmes puissent avoir accès à la contraception et à l'avortement quelles que soient les opinions de leur employeur.

    Une chose est certaine: les évêques dans leur majorité ne souhaitent guère que Obama retrouve un second mandat. L'un d'entre eux a même fait sensation hier: Mgr Thomas John Paprocki a déclaré dans une vidéo postée sur le site de son diocèse de Sprinfield, Illinois qu'il "y a beaucoup de points positifs et bénéfiques dans le programme du Parti démocrate, mais [qu'il en] signale [certains] qui approuvent explicitement des maux intrinsèques. Mon travail n'est pas de vous dire pour qui vous devez voter. Mais j'ai le devoir de m'exprimer sur les questions morales. Je renoncerais à cette obligation si je me taisais, de peur de paraître 'politique'. [...] J'ai lu le programme du Parti républicain et il n'y a rien dedans qui soutient ou promeut un mal intrinsèque ou un péché grave".

    Mais les évêques ne semblent guère suivis par la base: selon les derniers sondages, le président sortant aurait même gagné 15 points d'avance dans l'électorat catholique ces derniers mois, malgré le choix par son rival Mitt Romney d'un colistier catholique pratiquant.

    Ici :Les cathos resserrent les rangs: coup dur pour Obama

    La question reste de savoir si Romney est une alternative présidentielle crédible.

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (17/9/2012)

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    Sommaire

  • Eviter la banalisation de l'humain dans le système des soins

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    9782842761738.pngL'univers médical devient de plus en plus performant mais aussi très "technique", avec le risque de perdre de vue la dimension humaine du patient, dans son intégralité. Un livre approche ce thème et permet d'en approfondir la réflexion :

    La banalisation de l'humain dans le système de soins
    De la pratique des soins à l'éthique du quotidien

    Sous la coordination de : Michel Dupuis, Raymond Gueibe, Walter Hesbeen

    Collection : Seli Arslan
    Editeur : Seli Arslan

    En se fondant sur des apports théoriques, des partages d’expériences et d’observations, les auteurs, issus de structures de santé et de formations, réfléchissent aux moyens d’atténuer le risque de banaliser l’humain dans le système de soins.

    Présentation de l'éditeur :

    Il est indéniable que la recherche et la tech­nologie biomédicales ont permis au sys­tème de soins de s’organiser en vue de pro­poser à la population des moyens d’actions de plus en plus performants voire auda­cieux. Mais il est tout aussi indéniable que la place de l’humain, tant celui qui reçoit des soins que celui qui a choisi pour métier d’en donner, gagnerait à être repensée au sein de ce système.

    Dès lors, comment écarter ou, du moins, atténuer le risque de banaliser l’humain ? Pour tenter de répondre à cette question, les auteurs se fondent sur des apports philosophiques et théoriques tout en ayant recours à des partages d’expériences et d’observations. Ces dernières ont été mises en perspective au cours de séminaires menés dans le cadre du GEFERS. Les participants, issus de structures de soins et de formations, ont ainsi eu l’opportunité de débattre, de mettre par écrit leurs réflexions et expériences, d’exercer leur esprit critique. Celui-ci a été particulièrement aiguisé par la forme théâtrale. Chacun des êtres humains jouant dans une des pièces quotidiennes où entrent en relation personnes soignantes et personnes soignées peut en effet d’un jour à l’autre interpréter différemment son rôle, révéler d’autres facettes de sa singularité.

    La « frénésie du faire » qui caractérise souvent l’organisation des soins et des pra­tiques conduit à un travail plus systématique que subtil. Le risque augmente alors de la mise entre parenthèses de la singularité et de la sensibilité de chacun, ce qui peut déboucher sur sa banalisation. Ce livre vise à mettre en alerte sur une telle situation, et propose de réfléchir à ce que serait un système de soins davantage fondé sur l’humain.

  • Cannabis : quand l'avenir s'en va en fumée

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    Une étude importante souligne les effets du cannabis sur les jeunes (SOURCE)

    L’avenir en fumée

    Le quotient intellectuel en fumée : le quotidien « Le Monde », du 8 septembre, reprend les résultats d’une étude faisant autorité publiée sur le réseau le 27 août dernier par l’Académie américaine des sciences (National Academy of Sciences) concernant les résultats des recherches sur les performances cognitives à moyen et à long terme des jeunes qui fument du cannabis, « la substance illégale la plus consommée au monde ». 1.037 individus nés entre 1972 et 1973 ont été suivis pendant deux décennies par des chercheurs néo-zélandais et anglo-saxons dans une étude qui est définie comme « prospective », et c’est là que se trouve la première nouveauté : jusqu’à présent les études qui ont suivi précisément « en perspective » et pendant tant d’années un nombre aussi élevé de personnes ont été très rares.

    Si, d’une part, l’on connaissait bien les effets cognitifs de la consommation du cannabis en matière d’altération de la mémoire, de l’attention, de la concentration, du manque de motivation, de l’autre – souligne le quotidien français –, on avait peu étudié la vulnérabilité du cerveau d’un adolescent à cette drogue. Les résultats impressionnants de l’étude sont essentiellement deux.

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  • Ouvrir des salles de shoot : une bonne idée ?

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    A propos de ce projet développé dans l'Hexagone, nous lisons sur ce site prestigieux :

    "Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a exprimé sa volonté d’ouvrir des salles d’injections pour toxicomanes, à titre expérimental. Si Paris, Marseille et Toulouse s’apprêtent à ouvrir de telles salles, le projet suscite un vif débat. Le Pr Jean Costentin, membre de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie de Pharmacie et président du Centre national de prévention, d’études et de recherches en toxicomanie (CNPERT), s’oppose vivement à ce projet. Dans un entretien par téléphone, il explique pourquoi il ne souhaite pas l’ouverture de ces salles de shoot.

    Ces ouvertures prochaines de salles de shoot voulues par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, ont pour but d’offrir aux toxicomanes un lieu sûr pour s’injecter leur dose et ainsi réduire les risques d’infection, la transmission des virus tels que l’hépatite, le VIH et limiter les overdoses. Pour Jean Costentin de l’Académie nationale de médecine, ce projet ne contribuera en rien à réduire l’invasion toxicomaniaque de notre société. Accentuer la vigilance et la prévention : voilà ce qui devrait être une priorité. « Dans notre société confrontée à une invasion toxicomaniaque, des lieux où les toxicomanes pourraient venir avec leurs drogues se faire injecter en contravention de la loi », lui semblent inappropriés. Avec ces salles de shoot, on finirait par « transformer les chemins escarpés [...] du toxicomane en une allée de roses, il y aura forcément un effet d’appel considérable. »

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  • Quand la pilule abortive se révèle doublement mortifère

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    NEW YORK, 7 septembre (C-FAM) Plusieurs études récentes démontrent qu’il existe un lien entre les pilules abortives – pourtant célébrées comme alternatives aux IVG illégales et dangereuses – et l’augmentation du nombre de morts maternelles et de souffrances.

    Une étude du Sri Lanka conclut que « dans les pays en voie de développement, le « mauvais usage [des avortements médicalisés] a conduit à des avortements partiels ou infectés, par là augmentant [le nombre de ] morts maternelles et la morbidité. »

    Une étude importante finlandaise conclut : « [L]’avortement médicalisé étant de plus en plus pratiqué dans certains pays, cela pourrait avoir pour résultat d’augmenter les taux de morbidité liée aux interruptions de grossesses dans le monde. »

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  • Les Jeux paralympiques et le paradoxe de nos sociétés

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    La discrimination des personnes handicapées dans les législations

    (ZENIT.org) – Au village paralympique, règne « une passion vibrante et tangible pour la vie » : James Parker, un catholique, est coordinateur pour l’Eglise catholique britannique de l’aumônerie des Jeux olympiques et paralympiques de Londres et relève ce paradoxe dans une société occidentale qui discrimine les personnes handicapées avant même leur naissance.

    Il a appelé les chrétiens et tous ceux qui donnent du prix à la vie humaine à interpeller les responsables politiques du Royaume Uni pour changer ce qu’il considère comme des « lois discriminatoires et dépassées sur l’avortement ». James Parker, qui est le premier aumônier catholique laïc au service des Jeux, a lancé cet appel lors d’un entretien accordé à Radio Vatican le 5 septembre.

    Alors que les Jeux paralympiques vont s’achever le 9 septembre, M. Parker a parlé du temps passé à travailler pour les Jeux et avec certains des athlètes en disant : « Mon expérience personnelle du village paralympique, le lieu d’accueil sous haute surveillance de tous les athlètes et officiels le long du parc olympique, est que c'est un endroit sacré ».

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