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Santé - Page 133

  • Le Sénat planche sur un élargissement de l'euthanasie

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    Pierre Granier, sur catho.be, attire l'attention sur les débats qui ont commencé au Sénat aujourd'hui pour examiner plusieurs propositions visant à étendre l'accès à l'euthanasie aux plus jeunes et à certains malades mentaux :

    Extension de l'euthanasie : début des auditions au Sénat

    Il n’y a jamais eu autant de demandes d’euthanasie en Belgique. Début février, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie a enregistré l’an passé 1.432 déclarations d’euthanasie, soit une hausse de 25% par rapport à 2011. Ce qui représente moins de 2% de l’ensemble des décès du pays.

    C’est dans ce contexte qu’une révision de la loi, adoptée en 2002, vient d’être lancée ce matin au Sénat. Plusieurs propositions ont été déposées par des parlementaires de différentes couleurs politiques, visant notamment à étendre la possibilité d’euthanasie aux mineurs de 15 ans, considérés comme des « personnes capables de discernement », ou encore d’abolir toute limite d’âge. Les débats porteront aussi sur la possibilité d’étendre la loi aux personnes atteintes de maladies mentales dégénératives, sur la procédure de déclaration anticipée, qui permet à un patient encore capable d’exprimer sa volonté de demander de manière explicite que soit pratiquée l’euthanasie, et sur l’amélioration de la formation des médecins.

    A ce jour, la loi ne s’applique qu’aux personnes atteintes d’une maladie incurable et/ou d’une souffrance inapaisable, à conditions qu’elles soient âgées de plus de 18 ans et qu’elles disposent de toutes leurs facultés mentales.

    Les sénateurs vont auditionner une quarantaine de spécialistes. Bernard De Vos, délégué général aux droits de l’enfant, et Mme Dominique Biarent, chef de service Soins intensifs et urgences à l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola, seront les premiers à s’exprimer sur ce sujet.

    Le commentaire de Jeanne Smits : http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2013/02/belgique-legaliser-leuthanasie-des.html

  • Mères porteuses, contraception, euthanasie : le bulletin de l'IEB (19.2)

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    Sommaire

  • L'euthanasie n'est pas un geste d'humanité

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    Mgr d'Ornellas face à l'ouverture des médecins français à la sédation terminale (Osservatore Romano)

    « En disant non à l’euthanasie, l’Eglise n’ignore pas les difficultés de conscience du corps médical – qui sont parfois une croix –, mais elle affirme ainsi sa capacité d’humanité. Celle-ci est plus grande que ce que le corps médical imagine. Ce 'non'  manifeste la ligne en-dessous de laquelle nous n’agissons pas conformément à notre dignité. Il est donc une aide bienveillante pour les médecins. Il exprime un grand respect de leur dignité et de celle de la personne en fin de vie. Il est un grand 'oui' à la vie ». Pierre d'Ornellas, archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo, responsable des questions de bioéthique au sein de la Conférence épiscopale française, répond ainsi, dans un entretien au SIR, à la demande d'expliquer la position de l'Eglise après la récente décision de l'Ordre national des médecins français d'ouvrir à la « sédation terminale » pour les patients en fin de vie qui en ont fait « des demandes persistantes, lucides et répétées ». Pour Mgr d'Ornellas, le « devoir d'humanité » jaillit de la conscience humaine: « C’est d’une manière admirable que se dévoile au fond de la conscience l’amour pour le prochain ». Il s'agit donc d'un « devoir intérieur qui devient une obligation collective ».

    Gilles Bernheim, grand rabbin de France, s'est également exprimé sur cette affaire, et a publié sur son site une réflexion sur la relation avec la mort et avec les personnes mourantes. « De tout temps – écrit le grand rabbin – l’homme a été confronté au mystère de la mort. Jamais peut-être n’a-t-il été autant qu’aujourd’hui désorienté par cette donnée pourtant fondamentale de sa condition. De multiples progrès ont permis de prévenir ou de guérir des maladies autrefois fatales. Simultanément des changements socio-culturels et les impératifs d’une médecine technicisée ont fait que la mort a généralement cessé d’être un événement social, ritualisé, intégré dans la vie des familles et des communautés humaines. Cette perte de l’expérience de proximité, de familiarité même avec la mort est une des causes d’une banalisation de la vie qui perd en sérieux et en profondeur, et elle contribue à renforcer pour chacun l’angoisse de sa propre fin ».

  • Quand l'avortement tue deux fois

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    Bolivie : une jeune femme meurt d'un avortement (J. Smits)

    Il faut légaliser l'avortement pour éviter les morts maternelles : air connu. En Bolivie – où l'avortement demeure illégal – une jeune femme est décédée jeudi des suites d'un avortement. Faut-il en déduire qu'elle est morte parce que l'avortement est illégal dans ce pays ! Pas si vite…

    Wendy Yabeta Pereyra n'avait que 22 ans. Elle vivait avec son petit ami et avait une petite fille de 9 mois. Sa famille ne la savait pas enceinte. C'est à la fin de cette journée du 14 février que son père, Roly Yabeta, a reçu un coup de fil de la famille de son ami, l'avertissant que sa fille n'était pas bien et se trouvait à la clinique La Transportista. Arrivé rapidement sur les lieux il a appris qu'elle devait être transportée d'urgence à la maternité en raison d'une grave hémorragie. Il a accompagné sa fille dans l'ambulance : là, elle a eu le temps de lui avouer qu'elle s'était rendue cet après-midi-là à la clinique pour se faire avorter, alors qu'elle était enceinte de près de quatre mois. Elle a également demandé pardon…

  • Neuvième centenaire de l'Ordre de Malte: Benoît XVI rappelle aux Chevaliers qu’ils ne constituent pas une œuvre mondaine de « welfare »

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    ROME, 9 février 2013 (Zenit.org) - L'action de l'Ordre de Malte dans le monde "n'est pas une simple philanthropie mais l'expression efficace et le témoignage vivant de l'amour évangélique", souligne Benoît XVI qui a reçu les représentans de l'Ordre souverain en la basilique Saint-Pierre, ce samedi matin, 9 février, à l'occasion du 900e anniversaire de sa fondation.

    Extraits de l’allocution papale :

    « Chers Frères et Sœurs,

    L’occasion de cette rencontre nous est offerte par la célébration du neuvième centenaire de la concession du privilège solennel Piae postulatio voluntatis, le 15 février 1113, par lequel le Pape Pascal II mettait la toute jeune « fraternité hospitalière » de Jérusalem, dédiée à Saint Jean-Baptiste, sous la tutelle de l’Eglise et la rendait souveraine en la constituant en un Ordre de droit ecclésial avec la faculté d’élire librement ses supérieurs, sans interférence de la part d’autres autorités laïques ou religieuses. Cet important anniversaire revêt une signification spéciale dans le contexte de l’Année de la Foi durant laquelle l’Eglise est appelée à renouveler la joie et l’engagement à croire en Jésus-Christ, unique Sauveur du monde. (…)

    N’oubliez jamais vos racines, lorsque le bienheureux Gérard et ses compagnons se consacrèrent par des vœux au service des pauvres, et que le privilège Piae Postulatio voluntatis ratifia leur vocation. Les membres de la toute nouvelle institution s’assimilaient ainsi aux traits de la vie religieuse : l’engagement pour atteindre à la perfection chrétienne à travers la profession des trois vœux, le charisme auquel se consacrer et la fraternité entre ses membres. La vocation du profès, encore aujourd’hui, doit être l'objet d’un grand soin avec la préoccupation pour la vie spirituelle de tous.

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  • Journée mondiale du malade (11 février)

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    LE PAPE AUX MALADES: VOUS ÊTES L’IMAGE VIVANTE DU CHRIST

    Cité du Vatican, 8 janvier 2013 (VIS).- “Va, et toi aussi, fais de même”, est le thème choisi par le Saint-Père pour son Message à l’occasion de la XXI Journée mondiale du malade, le 11 février, en la fête de Notre-Dame de Lourdes, et qui a lieu cette année dans le sanctuaire marial d’Altötting (Allemagne). Dans le texte, le Pape écrit que “cette journée est pour les malades, pour les personnels de santé, pour les fidèles chrétiens et pour toutes les personnes de bonne volonté un temps fort de prière, de partage, d’offrande de la souffrance pour le bien de l’Eglise et un appel à tous à reconnaître dans les traits du frère malade la Sainte Face du Christ qui, par sa souffrance, sa mort et sa résurrection a opéré le salut de l’humanité. En cette circonstance –poursuit le Saint-Père- je me sens particulièrement proche de chacun de vous, chers malades qui, dans les lieux d’assistance et de soins ou aussi à la maison, vivez un moment difficile d’épreuve à cause de l’infirmité et de la souffrance. Qu’à tous, parviennent les paroles rassurantes des Pères du Concile œcuménique Vatican II: Vous n’êtes ni abandonnés ni inutiles; vous êtes les appelés du Christ, sa transparente image”.

    Pour accompagner les malades dans le pèlerinage spirituel qui de Lourdes, “lieu et symbole d’espérance et de grâce”, nous conduit au sanctuaire d’Altötting, le Pape propose la figure emblématique du Bon Samaritain. “La parabole évangélique narrée par saint Luc –poursuit-il- s’insère dans une série d’images et de récits sur la vie quotidienne, avec lesquels Jésus veut faire comprendre l’amour profond de Dieu envers chaque être humain, spécialement lorsqu’il se trouve dans la maladie et la souffrance. Mais, en même temps, avec les paroles qui concluent la parabole du Bon Samaritain: Va, et toi aussi fais de même, le Seigneur indique quelle est l’attitude que doit avoir chacun de ses disciples envers les autres, particulièrement s’ils ont besoin de soins. Il s’agit donc de puiser dans l’amour infini de Dieu, à travers une relation intense avec lui dans la prière, la force de vivre quotidiennement une attention concrète, comme le Bon Samaritain, envers celui qui est blessé dans son corps et dans son esprit, celui qui demande de l’aide, même s’il est inconnu et privé de ressources. Cela vaut non seulement pour les agents de la pastorale et de la santé, mais pour tous, également pour le malade lui-même, qui peut vivre la condition qui est la sienne dans une perspective de foi: Ce n’est pas le fait d’esquiver la souffrance, de fuir devant la douleur, qui guérit l’homme, mais la capacité d’accepter les tribulations et de mûrir par elles, d’y trouver un sens par l’union au Christ, qui a souffert avec un amour infini”, ajoute Benoît XVI, en citant son encyclique Spe salvi.

    Plusieurs Pères de l’Eglise ont vu dans la figure du Bon Samaritain “Jésus lui-même, et dans l’homme tombé aux mains des brigands Adam, l’humanité égarée et blessée par son péché. Jésus est le Fils de Dieu, Celui qui rend présent l’amour du Père, amour fidèle, éternel, sans barrières ni limites”. Mais Jésus est aussi “celui qui se dépouille de son habit divin, qui s’abaisse de sa condition divine, pour prendre la forme humaine et s’approcher de la douleur de l’homme, jusqu’à descendre aux enfers, comme nous le récitons dans le Credo, et porter espérance et lumière. Il ne retient pas jalousement le fait d’être égal à Dieu mais il se penche, plein de miséricorde, sur l’abîme de la souffrance humaine, pour verser l’huile de la consolation et le vin de l’espérance”.

    L’Année de la foi que nous sommes en train de vivre “constitue une occasion propice pour intensifier la diaconie de la charité dans nos communautés ecclésiales, pour être chacun un bon samaritain pour l’autre, pour celui qui se tient à côté de nous”, affirme le Pape qui propose comme exemple et stimulant “quelques figures, parmi les innombrables dans l’histoire de l’Eglise, qui ont aidé les personnes malades à valoriser la souffrance sur le plan humain et spirituel”, comme sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face, ‘experte en scientia amoris' qui sut vivre “en union profonde avec la passion de Jésus” la maladie qui la conduira à la mort à travers de grandes souffrances”.

    Le vénérable Luigi Novarese également, “dont beaucoup gardent vivant encore aujourd’hui le souvenir, ressentit de façon particulière dans l’exercice de son ministère l’importance de la prière pour et avec les malades et les personnes souffrantes, qu’il accompagnait souvent dans les sanctuaires mariaux, particulièrement à la grotte de Lourdes. Poussé par la charité envers le prochain, Raoul Follereau a consacré sa vie au soin des personnes atteintes de la maladie de Hansen jusque dans les endroits les plus reculés de la planète, promouvant entre autre la Journée mondiale contre la lèpre. La bienheureuse Thérèse de Calcutta commençait toujours sa journée en rencontrant Jésus dans l’Eucharistie, pour sortir ensuite dans les rues avec le chapelet en main pour rencontrer et servir le Seigneur présent dans ceux qui souffrent, spécialement en ceux qui ne sont ni voulus, ni aimés, ni soignés”.

    De même sainte Anna Schäffer de Mindelstetten “sut, elle aussi, unir de façon exemplaire ses souffrances à celles du Christ: la chambre de malade se transforma en cellule conventuelle et la souffrance en service missionnaire… Fortifiée par la communion quotidienne, elle devint un intercesseur infatigable par la prière, et un miroir de l’amour de Dieu pour les nombreuses personnes en recherche de conseil. Dans l’Evangile, émerge la figure de la bienheureuse Vierge Marie, qui suit son Fils souffrant jusqu’au sacrifice suprême sur le Golgotha. Elle ne perd jamais l’espérance dans la victoire de Dieu sur le mal, sur la souffrance et sur la mort, et elle sait accueillir avec la même tendresse pleine de foi et d’amour le Fils de Dieu né dans la grotte de Bethléem et mort sur la croix. Sa ferme confiance en la puissance divine est illuminée par la Résurrection du Christ, qui donne espérance à celui qui se trouve dans la souffrance et renouvelle la certitude de la proximité et de la consolation du Seigneur”.

    Le Pape a adressé sa vive reconnaissance et son encouragement “aux institutions sanitaires catholiques et à la société civile elle-même, aux diocèses, aux communautés chrétiennes, aux familles religieuses engagées dans la pastorale de la santé, aux associations des personnels de santé et du volontariat.. Puisse en tous grandir la conscience qu’en accueillant avec amour et générosité toute vie humaine, surtout si elle est faible et malade, l’Eglise vit aujourd’hui un moment capital de sa mission”.

    Benoît XVI a conclu en confiant la XXI Journée mondiale du malade à l’intercession de la Vierge Marie, Mère des Grâces vénérée à Altötting, pour qu’elle “accompagne toujours l’humanité souffrante, en quête de soulagement et de ferme espérance; qu’elle aide tous ceux qui sont engagés dans l’apostolat de la miséricorde à devenir des bons samaritains pour leurs frères et sœurs éprouvés par la maladie et par la souffrance”.

  • L'euthanasie en Belgique a un bel avenir devant elle

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    L'augmentation du nombre d'euthanasies en Belgique est impressionnante. "La Belgique a enregistré en 2012 un nombre record d’euthanasies, a indiqué la commission chargée de contrôler cette pratique légale depuis 10 ans, alors que le Sénat entame un débat sur son extension aux mineurs et aux malades d’Alzheimer. La Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie a ainsi reçu l’an dernier 1 432 déclarations d’euthanasie, en hausse de 25 % par rapport aux 1 133 cas enregistrés en 2011." (source

    Mais de nouvelles perspectives s'ouvrent devant cette pratique comme en témoignent ces informations communiquées par l'Institut Européen de Bioéthique :

    • Extension tous azimuts de la loi euthanasie : 13 propositions de loi
    C’est ce mercredi 6 février que s’est réunie la commission Justice & Affaires sociales du sénat pour discuter les différentes propositions de loi dont 11 visent à l’extension de la loi dépénalisant l’euthanasie.

    A souligner, les 2 propositions de loi à contre-courant : l’une vise l’introduction d’un filtre palliatif obligatoire pour tout patient en fin de vie et l’autre propose une amende administrative de 250 euros au médecin qui ne respecterait pas l'obligation de déclaration d’euthanasie.

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  • La pilule contraceptive de plus en plus incriminée

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    (Institut Européen de Bioéthique) Les pilules contraceptives de 3e et 4e générations font de plus en plus de victimes.

    En France, plus de 350 témoignages ont déjà été enregistrés en quelques semaines. L’avocat qui a représenté Marion Labat pour sa plainte contre le laboratoire Bayer et contre le directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM),  constate que chaque jour 15 à 20 témoignages nouveaux arrivent.

    Le plus ancien date de 1984 et d’autres très récents en janvier 2013, mais la majorité des accidents s’est produite entre 2009 et 2012. Toujours d’après l’avocat interrogé par "Le Point", il s’agit essentiellement de pilules de la 3e et de la 4e génération ainsi que de la Diane 35 et quelques cas de pilules de 2e génération.   " La 4e génération, qui représente un tiers des cas, semble encore plus dangereuse au vu des dossiers que nous avons recueillis ", explique encore Me Coubris. De quoi souffrent exactement les victimes ? "Environ 70 % ont eu une embolie pulmonaire et 30 % un accident vasculaire cérébral. Et malheureusement, parmi les plaintes que nous avons reçues, on déplore onze décès, majoritairement des jeunes filles âgées de 16 à 20 ans. L’âge moyen de toutes les femmes est globalement très jeune au moment de l’accident et très peu d’entre elles fumaient."

    Et en Belgique ?
    Contrairement aux mesures décidées en France, les modalités de remboursement ne seront pas modifiées, a indiqué la ministre de la Santé, Laurette Onkelinx, estimant que "ces pilules ne sont pas à proscrire mais à utiliser avec précaution et il n’y a pas de raison de pénaliser les patientes qui les utilisent actuellement." Les pilules prescrites dans notre pays sont dans plus de 75 % des cas des pilules de 3e ou de 4e génération. Commentaire d’une lectrice : « Accepterions-nous d’avaler un aliment si nous savions que 3 ou 4 personnes sur 10 000 risquaient une embolie pulmonaire? »

  • Pilule Diane 35 : 7 décès en France depuis 1987

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    Sur INFO LE FIGARO :

    Dans un document confidentiel, l'Agence du médicament a analysé les cas d'effets indésirables graves liés à la pilule de Bayer.

    Le Figaro s'est procuré un document confidentiel interne de l'Agence du médicament daté du 25 janvier, émanant de la direction de la surveillance. Cette étude concerne Diane 35 (laboratoire Bayer), un traitement contre l'acné en réalité très largement prescrit comme contraceptif. Il en ressort qu'au 21 janvier 2013, 7 cas de décès (toutes causes confondues) ont été enregistrés en France avec Diane 35 dans la base nationale de pharmacovigilance depuis 1987. Il s'agit d'une femme de 18 ans, deux de 24 ans, une de 26 ans, une de 28 ans et deux femmes de 42 ans. Sur ces 7 cas, 6 concernent Diane 35 et 1 cas, une spécialité générique (Holgyeme, laboratoire Effik). L'Agence estime que pour 4 cas sur 7, le médicament est clairement en cause.

  • Maladies rénales : nouveaux espoirs grâce aux cellules souches pluripotentes

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    Alors que certains voudraient à tout prix recourir aux cellules souches embryonnaires en sacrifiant des embryons humains, la recherche de pointe recourant aux cellules souches pluripotentes - qui ne soulève pas de problèmes éthiques - est de plus en plus prometteuse. Ainsi, de nouvelles perspectives concernant le traitement des maladies rénales pourraient se dessiner comme on le découvrira en cliquant sur les liens suivants :

    http://www.genethique.org/?q=content/japon-du-tissu-r%C3%A9nal-obtenu-%C3%A0-partir-de-cellules-ips&pub=20130122230000

    http://www.nature.com/ncomms/journal/v4/n1/full/ncomms2378.html

  • Pilule : la polémique enfle

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    Nous lisons sur gènéthique.org :

    (France) Polémique sur la pilule: 1300 gynécologues signent un manifeste

    En pleine polémique concernant l'usage des pilules de 3ème et 4ème génération, "un manifeste commun du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), de la Fédération nationale des collèges de gynécologies médicale, et de la Société française de gynécologie, a recueilli 1293 signatures de spécialistes". Celui-ci fait suite à l'article du quotidien Le Monde, du 11 janvier dernier, "qui met en cause l'intégrité de 4 gynécologues-obstétriciens, (le Pr Israël Nisand, les Dr Christian Jamin, Sylvain Mimoun et Brigitte Letombe) aux liens d'intérêt avec les laboratoires relativement ténus" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 11/01/13). Dans leur manifeste, les gynécologues précisent: "Nous, gynécologues et gynécologues-obstétriciens publics et libéraux, leur manifestons notre soutien personnel et professionnel. Nous travaillons tous pour le bien des femmes, avec l'industrie pharmaceutique, dans le respect de la loi et de l'éthique médicale et de la transparence. Nous ne sommes pour autant ni achetés ni vendus". 

    Pourtant, selon le médecin généraliste Sauveur Boukris, l'affaire de la pilule, tout comme l'affaire du Mediator en 2010, sont bien "la conséquence d'un système fondé sur le marketting médical". Dans le cadre de la pilule, il précise: "les laboratoires pharmaceutiques présentent des contraceptifs comme une innovation thérapeutique alors que c'est faux. En les baptisant '3è' ou '4è génération', ils laissent entendre que les précédentes sont obsolètes. Et les médecins tombent dans le panneau!". Enfin, il explique que si "les médecins sont si facilement manipulés", c'est "parce que l'industrie pharmaceutique est leur principale source d'information par l'intermédiaire des visiteurs médicaux ou des congrès". Pour Sauveur Boukris, la solution serait par conséquent que "les médecins et les étudiants [aient] un regard plus critique" mais également "que les autorités de contrôle ne donnent pas trop vite des autorisations de mises sur le marché et que leurs experts ne soient jamais consultants pour les laboratoires". 

    Sources :  legeneraliste.fr 22/01/13 - Le Quotidien du Médecin.fr 22/01/13 - Pèlerin 24/01/13 - 

  • BXL - 21 février : Devenir visiteur de malades

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    -          Le 21/02 : Pourquoi devenir visiteur ? Pour qui ? Soyez tous et toutes les bienvenues pour une réunion d’information ouverte à toutes les questions !

    -          A partir du 02/02 : Formation à l’écoute
    Quatre jours pour découvrir ce que veut dire « écouter » et « être écouté », découvrir nos richesses et nos limites en situation d’écoute, améliorer notre écoute des autres et de nous-mêmes.

    Ces journées ‘grand public’ sont destinées à toute personne engagée dans la relation à autrui 

    exposés, questions-réponses et partages en groupes sont ouverts aux visiteurs, mais aussi à toute personne engagée dans le milieu médical, paramédical, social, familial, etc.    

     

    N’hésitez jamais à prendre contact avec les Equipes pour en apprendre davantage ou vous inscrire.  

     

    Renseignements et inscriptions (obligatoire) :

    Equipes de Visiteurs, rue de la Linière 14 à 1060 Bruxelles

    Tél. : 02 533 29 55  le mardi de 9h30 à 14h30, le vendredi de 9h30 à 11h30.

    Mail : equipesdevisiteurs@catho-bruxelles.be

    Site internet : http://www.equipesdevisiteurs.be