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Santé - Page 137

  • Projet Obama: les cliniques catholiques doivent intervenir dans les frais d’avortement et de contraception

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    Lu sur le site de “La Vie”

    C'est un échec assez important pour l'administration Obama: sa réforme-phare de l'assurance santé, le HHS Mandate, a provoqué dès son annonce l'an passé une levée de bouclier chez les responsables catholiques et évangéliques: le projet prévoit en effet, on s'en souvient, de contraindre tous les employeurs du territoire américain à prendre une couverture sociale pour leurs employés incluant le remboursement des frais d'avortement et de contraception.

     Sans succès, les évêques ont demandé au gouvernement une exemption pour les employeurs catholiques individuels mais aussi pour les structures comme les écoles et universités catholiques, ainsi que pour les établissements de santé confessionnels. Refus du président, qui a entrepris assez vite une opération-séduction auprès de la Catholic Health Association, qui regroupe les principaux hôpitaux catholiques.Celle-ci s'était déclarée favorable à une négociation, qui a été entreprise et menée ces derniers mois dans une grande discrétion.

     Mais voilà: la Catholic Health Association a fait savoir hier qu'elle ne souhaitait plus négocier avec l'administration Obama et qu'elle se retirait du jeu. C'est un coup important qui est porté là à la réforme, et une remise en ordre de bataille qui s'opère côté catholique, à quelques mois d'élections présidentielles à l'issue incertaine. Le revoilà pris en tenaille entre les tenants de la liberté religieuse qui ne comprennent pas de quel droit le gouvernement les forcerait à souscrire une assurance qui finance ce qu'ils considèrent comme un péché, et les défenseurs des droits des femmes qui souhaitent que toutes les femmes puissent avoir accès à la contraception et à l'avortement quelles que soient les opinions de leur employeur.

    Une chose est certaine: les évêques dans leur majorité ne souhaitent guère que Obama retrouve un second mandat. L'un d'entre eux a même fait sensation hier: Mgr Thomas John Paprocki a déclaré dans une vidéo postée sur le site de son diocèse de Sprinfield, Illinois qu'il "y a beaucoup de points positifs et bénéfiques dans le programme du Parti démocrate, mais [qu'il en] signale [certains] qui approuvent explicitement des maux intrinsèques. Mon travail n'est pas de vous dire pour qui vous devez voter. Mais j'ai le devoir de m'exprimer sur les questions morales. Je renoncerais à cette obligation si je me taisais, de peur de paraître 'politique'. [...] J'ai lu le programme du Parti républicain et il n'y a rien dedans qui soutient ou promeut un mal intrinsèque ou un péché grave".

    Mais les évêques ne semblent guère suivis par la base: selon les derniers sondages, le président sortant aurait même gagné 15 points d'avance dans l'électorat catholique ces derniers mois, malgré le choix par son rival Mitt Romney d'un colistier catholique pratiquant.

    Ici :Les cathos resserrent les rangs: coup dur pour Obama

    La question reste de savoir si Romney est une alternative présidentielle crédible.

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (17/9/2012)

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    Sommaire

  • Eviter la banalisation de l'humain dans le système des soins

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    9782842761738.pngL'univers médical devient de plus en plus performant mais aussi très "technique", avec le risque de perdre de vue la dimension humaine du patient, dans son intégralité. Un livre approche ce thème et permet d'en approfondir la réflexion :

    La banalisation de l'humain dans le système de soins
    De la pratique des soins à l'éthique du quotidien

    Sous la coordination de : Michel Dupuis, Raymond Gueibe, Walter Hesbeen

    Collection : Seli Arslan
    Editeur : Seli Arslan

    En se fondant sur des apports théoriques, des partages d’expériences et d’observations, les auteurs, issus de structures de santé et de formations, réfléchissent aux moyens d’atténuer le risque de banaliser l’humain dans le système de soins.

    Présentation de l'éditeur :

    Il est indéniable que la recherche et la tech­nologie biomédicales ont permis au sys­tème de soins de s’organiser en vue de pro­poser à la population des moyens d’actions de plus en plus performants voire auda­cieux. Mais il est tout aussi indéniable que la place de l’humain, tant celui qui reçoit des soins que celui qui a choisi pour métier d’en donner, gagnerait à être repensée au sein de ce système.

    Dès lors, comment écarter ou, du moins, atténuer le risque de banaliser l’humain ? Pour tenter de répondre à cette question, les auteurs se fondent sur des apports philosophiques et théoriques tout en ayant recours à des partages d’expériences et d’observations. Ces dernières ont été mises en perspective au cours de séminaires menés dans le cadre du GEFERS. Les participants, issus de structures de soins et de formations, ont ainsi eu l’opportunité de débattre, de mettre par écrit leurs réflexions et expériences, d’exercer leur esprit critique. Celui-ci a été particulièrement aiguisé par la forme théâtrale. Chacun des êtres humains jouant dans une des pièces quotidiennes où entrent en relation personnes soignantes et personnes soignées peut en effet d’un jour à l’autre interpréter différemment son rôle, révéler d’autres facettes de sa singularité.

    La « frénésie du faire » qui caractérise souvent l’organisation des soins et des pra­tiques conduit à un travail plus systématique que subtil. Le risque augmente alors de la mise entre parenthèses de la singularité et de la sensibilité de chacun, ce qui peut déboucher sur sa banalisation. Ce livre vise à mettre en alerte sur une telle situation, et propose de réfléchir à ce que serait un système de soins davantage fondé sur l’humain.

  • Cannabis : quand l'avenir s'en va en fumée

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    Une étude importante souligne les effets du cannabis sur les jeunes (SOURCE)

    L’avenir en fumée

    Le quotient intellectuel en fumée : le quotidien « Le Monde », du 8 septembre, reprend les résultats d’une étude faisant autorité publiée sur le réseau le 27 août dernier par l’Académie américaine des sciences (National Academy of Sciences) concernant les résultats des recherches sur les performances cognitives à moyen et à long terme des jeunes qui fument du cannabis, « la substance illégale la plus consommée au monde ». 1.037 individus nés entre 1972 et 1973 ont été suivis pendant deux décennies par des chercheurs néo-zélandais et anglo-saxons dans une étude qui est définie comme « prospective », et c’est là que se trouve la première nouveauté : jusqu’à présent les études qui ont suivi précisément « en perspective » et pendant tant d’années un nombre aussi élevé de personnes ont été très rares.

    Si, d’une part, l’on connaissait bien les effets cognitifs de la consommation du cannabis en matière d’altération de la mémoire, de l’attention, de la concentration, du manque de motivation, de l’autre – souligne le quotidien français –, on avait peu étudié la vulnérabilité du cerveau d’un adolescent à cette drogue. Les résultats impressionnants de l’étude sont essentiellement deux.

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  • Ouvrir des salles de shoot : une bonne idée ?

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    A propos de ce projet développé dans l'Hexagone, nous lisons sur ce site prestigieux :

    "Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a exprimé sa volonté d’ouvrir des salles d’injections pour toxicomanes, à titre expérimental. Si Paris, Marseille et Toulouse s’apprêtent à ouvrir de telles salles, le projet suscite un vif débat. Le Pr Jean Costentin, membre de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie de Pharmacie et président du Centre national de prévention, d’études et de recherches en toxicomanie (CNPERT), s’oppose vivement à ce projet. Dans un entretien par téléphone, il explique pourquoi il ne souhaite pas l’ouverture de ces salles de shoot.

    Ces ouvertures prochaines de salles de shoot voulues par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, ont pour but d’offrir aux toxicomanes un lieu sûr pour s’injecter leur dose et ainsi réduire les risques d’infection, la transmission des virus tels que l’hépatite, le VIH et limiter les overdoses. Pour Jean Costentin de l’Académie nationale de médecine, ce projet ne contribuera en rien à réduire l’invasion toxicomaniaque de notre société. Accentuer la vigilance et la prévention : voilà ce qui devrait être une priorité. « Dans notre société confrontée à une invasion toxicomaniaque, des lieux où les toxicomanes pourraient venir avec leurs drogues se faire injecter en contravention de la loi », lui semblent inappropriés. Avec ces salles de shoot, on finirait par « transformer les chemins escarpés [...] du toxicomane en une allée de roses, il y aura forcément un effet d’appel considérable. »

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  • Quand la pilule abortive se révèle doublement mortifère

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    NEW YORK, 7 septembre (C-FAM) Plusieurs études récentes démontrent qu’il existe un lien entre les pilules abortives – pourtant célébrées comme alternatives aux IVG illégales et dangereuses – et l’augmentation du nombre de morts maternelles et de souffrances.

    Une étude du Sri Lanka conclut que « dans les pays en voie de développement, le « mauvais usage [des avortements médicalisés] a conduit à des avortements partiels ou infectés, par là augmentant [le nombre de ] morts maternelles et la morbidité. »

    Une étude importante finlandaise conclut : « [L]’avortement médicalisé étant de plus en plus pratiqué dans certains pays, cela pourrait avoir pour résultat d’augmenter les taux de morbidité liée aux interruptions de grossesses dans le monde. »

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  • Les Jeux paralympiques et le paradoxe de nos sociétés

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    La discrimination des personnes handicapées dans les législations

    (ZENIT.org) – Au village paralympique, règne « une passion vibrante et tangible pour la vie » : James Parker, un catholique, est coordinateur pour l’Eglise catholique britannique de l’aumônerie des Jeux olympiques et paralympiques de Londres et relève ce paradoxe dans une société occidentale qui discrimine les personnes handicapées avant même leur naissance.

    Il a appelé les chrétiens et tous ceux qui donnent du prix à la vie humaine à interpeller les responsables politiques du Royaume Uni pour changer ce qu’il considère comme des « lois discriminatoires et dépassées sur l’avortement ». James Parker, qui est le premier aumônier catholique laïc au service des Jeux, a lancé cet appel lors d’un entretien accordé à Radio Vatican le 5 septembre.

    Alors que les Jeux paralympiques vont s’achever le 9 septembre, M. Parker a parlé du temps passé à travailler pour les Jeux et avec certains des athlètes en disant : « Mon expérience personnelle du village paralympique, le lieu d’accueil sous haute surveillance de tous les athlètes et officiels le long du parc olympique, est que c'est un endroit sacré ».

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  • Le nombre d'euthanasies déclarées ne cesse de croître en Belgique

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    Source : Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique du 4 septembre

    Nouveau rapport de la Commission d’évaluation euthanasie 2012

    30/08/2012 - Fin de vie

     

     

    La Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de la loi sur l’euthanasie vient de publier son cinquième rapport aux chambres législatives. Ce rapport concerne les documents d’enregistrement des euthanasies pratiquées entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2011 examinés par la Commission. La Commission rappelle, comme elle l’a déjà fait dans ses précédents rapports qu’elle « n’a pas la possibilité d’évaluer la proportion d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées ».

    Sur la base de ce que les médecins ont bien voulu déclarer à la Commission,  2.086 euthanasies auraient été pratiquées au cours de ces 2 dernières années.

    Évolution du nombre d’euthanasies déclarées :

    2003

    235

    2008

    704

    2004

    349

    2009

    822

    2005

    393

    2010

    953

    2006

    429

    2011

    1.133

    2007

    495

       

    Le nombre d'euthanasies déclarées ne cesse de croître. Ainsi, il progresse de 61% entre 2008 et 2011.
    Confirmant la tendance des années précédentes, 82% des déclarations sont rédigées en néerlandais et 18% en français. Si l’on totalise le nombre d’euthanasies déclarées depuis la dépénalisation de 2002, on arrive au chiffre de 5.537.
    Il faut souligner la nette augmentation des euthanasies pratiquées lorsque la mort du patient n’est pas prévue à brève échéance (doublement en 4 ans) ainsi que le nombre d’euthanasies pour des affections neuropsychiques. Pour l'année 2011, il y eut 50 personnes souffrant d'affections neuropsychiques qui furent euthanasiées soit 4% des euthanasies.

    L’intervention d’un médecin formé en soins palliatifs est très largement négligée. En effet, seulement 10 % des médecins font appel à leurs confrères formés en soins palliatifs comme consultants.

    Au cours de ces deux dernières années, 49 personnes inconscientes ont été euthanasiées, sur la base d’une déclaration anticipée.

    On relève la nette augmentation d'euthanasies pratiquées en maison de repos et/ou de soin (près du double de 2008 à 2011).
    Dans ses recommandations, la Commission d’évaluation estime que "le cursus des études médicales devrait comporter une formation préparant les futurs médecins à affronter les problèmes que pose la gestion de la fin de vie, y compris la pratique des soins palliatifs et la mise en oeuvre correcte d’une euthanasie."

    Rapport euthanasie 2012

    Verslag in het Nederlands HIER

  • Institut Sophia : la rentrée

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    logo.pngBulletin de Institut Sophia Bruxelles - 3 septembre 2012

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  • Les conséquences obstétricales des IVG à répétition

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    Une étude alerte sur les conséquences obstétricales des IVG à répétition

    Source : http://www.genethique.org

    Une importante étude finlandaise explique que "le risque d’hypotrophie et de prématurité est majoré pour les bébés nés de mères ayant pratiqué 3 ou plus interruptions volontaires de grossesse (IVG)". Après avoir "analysé les données d’une cohorte nationale de 300 858 primipares sur la période 1996-2008", les chercheurs d’Helsinki précisent que par rapport aux femmes n’ayant jamais avorté, "les femmes ayant eu recours à [3 IVG ou plus], [dont la majorité sont chirurgicales], auparavant, ont présenté un risque faible mais statistiquement significatif de donner naissance à un bébé de très petit poids, de petit poids, prématuré ou très grand prématuré".

    Plus précisément, si "le risque de prématurité augmente après chaque IVG, il devient significatif après la 2ème intervention". Ainsi, précise le Dr Reija Klemetti, principale auteure de l’étude, "pour 1000 femmes n’ayant pas avorté, trois d’entre elles donneront naissance à un bébé avant 28 semaines. Le risque augmente à 4 femmes pour celles ayant avorté une fois, à 6 pour celles en ayant fait deux, et à 11 pour celle en ayant fait 3 ou davantage". Elle ajoute que "pour les femmes ayant eu au moins 3 IVG, le risque était augmenté d’un tiers (35%) pour la prématurité [inférieure à 37 semaines], de 43% pour l’hypotrophie et multiplié par 2 pour les très petits poids".

    Puis l’étude évoque les facteurs qui pourraient être responsables de ces conséquences. Ainsi, le "facteur infectieux" arrive en premier "puisque les femmes ayant avorté ont un risque plus grand de chorio-amniotite, d’infection perpartum et d’infections néonatales". En outre, "il est possible […] que l’aspiration endo-utérine endommage l’endomètre, entraînant des anomalies de placentation et d’accouchements prématurés", de même que "l’intervention chirurgicale peut être à l’origine d’un traumatisme mécanique du col".

  • "Le droit à un enfant sain"

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    Gènéthique.org recense une analyse relative à un récent arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme à propos du diagnostic préimplantatoire (DPI) :

    CEDH : "Le droit à un enfant sain" via le diagnostic préimplantatoire suscite des incertitudes

    Dans La Revue des Droits de l’Homme, Nicolas Hervieu, Juriste en droit public et droit européen des droits de l’homme, analyse l’arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), le 28 août dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 août 2012).

    Pour rappel, la CEDH "a jugé contraire au droit au respect de la vie privée et familiale l’impossibilité pour un couple de réaliser un diagnostic génétique préimplantatoire afin d’éviter la naissance d’un enfant atteint de la mucoviscidose". Par cet arrêt, une véritable question de bioéthique est soulevée : "l’accès à un diagnostic génétique préimplantatoire".

    Examinant l’affaire au fond, "la Cour décide de concentrer son analyse sur le seul terrain du droit au respect de la vie privée et familiale " (article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme), déterminant ainsi que "les prétentions des requérants entraient bien dans le champ de compétence européen", la Cour ayant toujours apprécié de manière large la notion de "vie privée" telle que visée par cet article 8.

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 30 août 2012

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