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Santé - Page 142

  • Quaerere Deum

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    Source : Vatican Information Service (VIS)

    Le Pape s'est rendu ce matin à la Faculté de médecine de l'Hôpital Agostino Gemelli de Rome, qui fête ses 50 ans, où il a prononcé une conférence sur la recherche de l'absolu dans la culture contemporaine. Il a été accueilli par les autorités académiques, le Cardinal Archevêque de Milan, patron de l'Université catholique dont dépend le Gemelli, et le Cardinal Vicaire de Rome, ainsi que par le Président de la Chambre italien et les Ministres italiens de la santé et de la culture. Les sciences expérimentales, a dit Benoît XVI, "ont transformé notre vision du monde et jusqu'à la perception que l'homme a de lui même. Les nombreuses découvertes scientifiques et les nouvelles technologies qui se multiplient à grand rythme doivent être un motif de satisfaction, quoique parfois source de développements inquiétants". Par ailleurs, l'élan qui est à la base du "vaste héritage de culture et de progrès de l'Europe semble oublié. Le Quaerere Deum, cette recherche de l'absolu, comprenait l'exigence de dépasser les sciences profanes... Quoique dans la cadre de physionomies épistémologique et méthodologique propres, la recherche provenait d'une source unique, le Logos qui préside à l'oeuvre de la création et à l'intelligence de l'histoire. Une mentalité fondamentalement techno-pratique entraîne un déséquilibre entre ce qui est techniquement possible et moralement acceptable, au risque de conséquences imprévisibles".

    C'est pourquoi, a poursuivi le Saint-Père, il est "important que la culture retrouve la force de sens et de dynamisme de la transcendance, qu'elle s'ouvre donc franchement au Quaerere Deum... La science et la foi possèdent une féconde réciprocité, une sorte d'exigence complémentaire de l'intelligence du réel... Religion du Logos, le christianisme ne relègue pas la foi dans l'irrationnel mais reconnaît à la raison créatrice l'origine et de sens de la réalité qui s'est manifestée dans le Dieu crucifié, avec un amour invitant à la recherche de l'absolu du Je suis la voie, la vérité et la vie... C'est en parcourant les chemins de la foi que l'homme peut découvrir dans la souffrance et la mort qui traversent l'existence une véritable possibilité de bien et de vie. Il reconnaît dans la croix du Christ l'arbre de Vie, la révélation de l'amour total de Dieu pour l'homme. Le soin de qui souffre devient ainsi une rencontre quotidienne avec le Christ. La mise à ce service de l'intelligence et du coeur devient un signe de la miséricorde de Dieu et de sa victoire sur la mort. Vécue totalement, la recherche est éclairée tant par la foi que par la science, deux ailles qui la propulsent loin, sans oublier la nécessaire humilité ni la conscience des limites. Cette recherche de Dieu rend féconde l'intelligence, devient un ferment de culture et un propulseur de l'humanisme véritable et d'une science qui ne se limite pas au superficiel".

    Dans tout cela, prend place la "mission unique de l'Université catholique, où l'éducation est mise au service de la personne et de sa formation scientifique, ancrée dans un patrimoine de savoirs qui, de génération en génération, a diffusé une sagesse de vie. C'est un lieu où soigner n'est pas un métier mais une mission... L'Université catholique, qui a un rapport particulier avec le siège de Pierre, doit être une institution exemplaire qui ne se limite pas à apprendre en vue d'un bénéfice économique, mais où l'intelligence permet de développer les dons...en dépassant toute vision productiviste et utilitariste de l'existence. L'homme est fait pour le don, qui en exprime et en révèle la dimension transcendantale". S'adressant en conclusion aux patients de l'hôpital, Benoît XVI a tenu à les assurer de sa prière et de son affection.

  • Répondre à l'euthanasie en développant les soins palliatifs

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    L'Homme nouveau publie un numéro spécial consacré aux soins palliatifs. Adélaïde Pouchol présente cette publication :

    « Il faut savoir mourir fièrement lorsqu'il n'est plus possible de vivre avec fierté », écrivait Nietzsche dans le Crépuscule des idoles, offrant à la modernité l'élégance de la formule et la force de la revendication. Les élections présidentielles ont fait de la légalisation de l'euthanasie une question brûlante et rendu d'autant plus nécessaire une réflexion de fond en même temps qu'un engagement toujours grandissant auprès des mourants. Si les lobbies proeuthanasie ont pu faire évoluer les mentalités, pourquoi les tenants du respect de la vie jusqu'à sa mort naturelle ne pourraient- ils pas faire entendre leurs voix ?

    Les soins palliatifs permettent assurément d’offrir aux malades une mort véritablement digne de leur condition humaine, mais trop peu de mourants en bénéficient dès lors que ces soins sont, au mieux, méconnus, au pire délaissés car trop exigeants. Le personnel médical est mal formé à l’accompagnement de fin de vie, tiraillé entre l’interdit de donner la mort et l’obligation de soulager les souffrances. Soigner sans pouvoir guérir parfois pendant de longs mois demeure un vrai défi humain. Il nous paraissait urgent de connaître, comprendre, être à même de répondre de notre choix d’une culture de vie sans seulement s’opposer mais en proposant une approche plus juste de la fin de vie.

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  • La Fédération francophone pour le Planning familial naturel communique

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    - COMMUNIQUE DE PRESSE -

    UNE METHODE EUROPENNE DE CONTRACEPTION NATURELLE :

    LE SENSIPLAN

    Le périodique annuel d’avril 2012 de l’asbl Fédération Francophone pour le Planning Familial Naturel  (CAF) sort de presse et vous informe :

    • Le Sensiplan (méthode des indices combinés) mis au point dans les universités allemandes de Düsseldorf et Heidelberg est aussi efficace que la pilule
    • La session 2012-2013 de formation de formateurs au Sensiplan dans les locaux de l’Ecole de Santé Publique de l’UCL à Woluwe (1200 Bruxelles) en 4 week-ends
    • Des extraits de revues médicales
    • Comment trouver une formatrice à travers la Belgique francophone ?
    • De la documentation à votre disposition, etc

    Pour l'obtenir : Verser 5 euros au compte 210-0133945-40 de CAF – avenue de Broqueville 6 bte 6 1150 Bruxelles avec mention : périodique 2012.

    Tél 02/772 88 62 – info@pfn.bewww.pfn.be

    N° d’entreprise 424.049.455

  • La mise à mort des enfants anencéphales

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    Une étape dans l'inhumanité vient d'être franchie au Brésil. Mais elle suscite des réactions dans le corps médical. C'est ici : leblogdejeannesmits.blogspot.com et cela commence ainsi :

    Le Tribunal fédéral suprême du Brésil a donné son feu vert à l’avortement des anencéphales, mais tous les médecins du Brésil ne sont pas d’accord, loin s’en faut. Le vice-président du Conseil fédéral pour la médecine, le Dr Carlos Vital, n’a pas perdu de temps pour mener une contre-attaque, s’exprimant dans le plus populaire des magazines d’informations de son pays, Veja.
     
    Et il l’a fait de la manière la plus frappante, expliquant de façon brutale la manière dont les bébés anencéphales seront légalement mis à mort dans le sein de leur mère.
     
    Notant que l’avortement d’un anencéphale se pratique au cours du 2e ou du 3e trimestre, le Dr Vital a souligné que les médecins avaient le choix entre deux méthodes : le curetage ou l’aspiration.
     
  • Les biobanques encouragées dans l'Hexagone

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    source : genethique.org

    Jeudi 19 avril 2012, Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a rendu un avis n°117 dans lequel il recommande de "favoriser  le développement de biobanques à caractère familial  et solidaire en promouvant le recueil des produits cellulaires, issus du  sang de cordon, du cordon lui-même et du placenta". Pour le professeur Alain Grimfield, président du CCNE, "on a transformé un déchet  de soins [ ndlr : le cordon ombilical] en organe noble".

    Bernard Weill, néphrologue et rapporteur membre du CCNE, précise que "dans ces banques, le sang de cordon récolté pourra, en priorité et si nécessaire, être utilisé pour traiter les frères et sœurs atteints" de maladies de sang héréditaires comme la drépanocytose ou la thalassémie. Il ajoute que dans l'hypothèse où il n'y aurait pas d'utilisation par un membre de la famille, "le sang sera, dans le cadre d'un don solidaire et anonyme, mis à disposition d'autrui, en France ou à l'étranger, dans le cadre d'un réseau d'échange international". D'après le CCNE, ces banques devraient être publiques ou privées, à but non lucratif. celui-ci réitère son opposition à la création de banque privées de sang de cordon qui exigent de payer pour conserver ces cellules.

    En France, afin de développer les unités de sang de cordon qui à 63% proviennent de l'étranger, le CCNE estime nécessaire de réaliser "une vaste information auprès des femmes enceintes" afin de les inciter à donner leur consentement éclairé et par écrit à ce don "bien avant la naissance".

  • La femme serait-elle une espèce menacée ?

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    Signée par Sabine Pérouse, l'hebdomadaire Dimanche Express publie une réflexion sur ce phénomène inquiétant :

    La femme, une espèce menacée ? Président du Groupe de travail "Dignité humaine" au Parlement européen, le député Gay Mitchell a réuni quelques experts, le 19 mars dernier, pour jeter un coup de projecteur sur un drame d’une ampleur méconnue…

    à lire ici : http://www.dimanche.be/Gendercide.html

  • Défense de la Vie : la victoire d'une infirmière britannique

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    C'est une information que rapporte le Catholic Herald (merci Marie G.!)et dont nous vous donnons la traduction :

    Une infirmière catholique menacée de licenciement pour avoir refusé de travailler dans un service d'avortement a gagné son procès, sans aller devant les tribunaux. L'infirmière, qui  ne souhaite pas donner son nom, a convaincu le trust NHS qui l'emploie que son droit à l'objection de conscience est protégé par l'article 4 de la loi de 1967 sur l'avortement, et qu'elle ne devrait pas être forcée de travailler dans une clinique d'interruption de grossesse attachée à l'hôpital.

    Neil Addison du Centre juridique Thomas More, l'avocat qui a représenté l'infirmière, a également informé le trust dans une lettre que sa conviction que la vie humaine commence dès la conception était une croyance «philosophique» et religieuse protégée par la Loi de 2010 sur l'égalité, ainsi que par l'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme. Il a averti le trust que toute tentative de faire pression sur l'infirmière pour la faire changer d'avis ou pour lui suggérer que ses perspectives de carrière pourrait en souffrir enfreindraient les lois contre le harcèlement et la discrimination.

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  • Bioéthique : liens du jour (11/4/2012)

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    Sur Généthique.org :

    Institut Européen de Bioéthique

     

  • Pourquoi ces exclusives médicales ?

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    A ce propos, un ami nous fait part de ses réflexions qui pourraient ouvrir un débat :

    La médecine officielle refuse qu'on soigne et guérisse des gens, si ce n'est pas en son nom et avec son autorisation. Toute guérison qu'elle n'a pas autorisée sera considérée comme une guérison illégale, non obtenue avec son autorisation. En France, même les officines qui vendent des plantes médicinales ne sont pas autorisées par la médecine officielle. Et surtout par sa branche chimico-pharmaceutique toute puissante, qui ne veut pas voir baisser ses bénéfices plantureux. La médecine officielle est bien ingrate, car elle n'existerait pas sans les médecines traditionnelles à base de plantes ou de pouvoirs guérisseurs. Pouvoirs dont on ne comprend pas comment ils fonctionnent, mais dont on peut au moins constater qu'ils fonctionnent. Pourquoi la science purement matérialiste de la médecine officielle rejette-t-elle ce qu'elle peut elle-même constater comme efficace ? Le simple fait qu'elle ne ne puisse l'expliquer est-il un motif de rejet ? Cela ressemble au débat sur les EMI (ndlr expériences de mort imminente) à RTL-TVI. Les matérialistes n'osent plus aujourd'hui traiter de dérangés ou d'affabulateurs les gens qui leur racontent leurs expériences de mort imminente. Mais comme ils ne peuvent les expliquer, ils refusent de les considérer. En fait, ils refusent d'admettre tout ce qui risque de les dépasser. Ils refusent d'admettre qu'ils ne soient pas omniscients, et de perdre ainsi un peu de leur prestige. Ou plutôt ils refusent tout ce qui risque de mettre à mal leur dogme du « tout est matériel, et rien n'est spirituel en l'homme ».

  • Des liens, parce que l'actualité a ses droits...

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    Le “vaccin” contraceptif double le risque du cancer du sein chez les jeunes femmes (J. Smits)

    Le déclin des taux de natalité causerait un déséquilibre en Asie (Friday Fax)

    Le patriarche des maronites craint « l’hiver arabe » - Vini Ganimara

    Une église caillassée Mardi Saint dans le Karnataka - Riposte catholique

    La France séduit les adeptes du tourisme religieux - Le Figaro

    Sur genethique.org :

    Procréation: "la technique au détriment de l'éthique" 06/04/12

    Une thérapie pour pallier le handicap intellectuel génétique 06/04/12

    Le Chili refuse l’avortement thérapeutique 06/04/12

    Le "droit à l'avortement eugénique" soumis à l'avis de la CEDH 05/04/12

    Vers un avortement post-natal? 05/04/12

    Sur Benoît-et-moi :

    Qui contrôle le passé contrôle le futur : Enorme battage médiatique en Italie, autour d'un film qui relate de façon totalement partisane un épisode tragique marquant le début des "années de plomb". Article de Rino Cammilleri, pour La Bussola (6/4/2012)

    Le vrai visage du Christ : Le sculpteur espagnol Juan Manuel Miñarro a réalisé une statue du Christ en grandeur nature à partir des découvertes scientifiques du Linceul de Turin et du Saint Suaire d'Oviedo. Elle est actuellement exposée dans la cathédrale de Málaga.

    Pour quoi un Pape voyage-t-il? : José-Luis Restan met en perspective le récent voyage de Benoît XVI (spécialement à Cuba) avec ceux de Jean-Paul II, en Pologne, et à d'autres endroits vivant sous des régimes de dictature. Le Pape se rend partout où il <peut> annoncer l'Evangile, et "confirmer ses frères dans la foi".

    La foi, c'est aussi simple que cela : C'est croire, " sans 'si' et sans 'mais' " à ce tombeau vide. Et c'est ce que Benoît veut nous faire redécouvrir. Très belle réflexion de Vittorio Messori qui voit aussi un élément très positif dans la fréquentation croissante des sanctuaires. (6/4/2012)

  • L'eugénisme serait-il devenu un droit de l'homme ?

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    Cour européenne des droits de l'homme : avortement et eugénisme (ZENIT.org)

    La question de l'existence dun « droit à l'avortement eugénique » par Grégor Puppinck

    « La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) est actuellement saisie d’un nombre sans précédent d’affaires relatives à l’avortement. Parce que les principes jurisprudentiels adoptés par cette Cour s’imposent aux 47 Etats membres, les prochains mois seront décisifs pour le respect de la vie et de la dignité humaine. L’ECLJ, qui intervient comme tierce partie dans plusieurs de ces affaires[1], souhaite attirer l’attention sur ces affaires très importantes », explique le directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), Grégor Puppinck dans cet article (cf. aussi Zenit du 3 avril 2012).

    ***

    Parmi les affaires que la Cour européenne doit actuellement juger, citons le cas d’une mère polonaise qui se plaint des difficultés rencontrées pour obtenir que sa fille mineure puisse avorter[2] ; il y a aussi le cas d’une femme décédée durant une grossesse en raison (prétendument) de l’objection de conscience exercée par les médecins[3]. Dans une autre affaire, une femme devenue stérile suite à un avortement se plaint de ne pas avoir été correctement informée des risques encourus[4]. Dans deux autres cas soumis à la Cour, des femmes ayant donné naissance à des enfants handicapés se plaignent de ne pas avoir été en mesure d’avorter[5]. Enfin, sur un sujet proche, la Cour est également saisie d’une affaire mettant en cause l’interdiction, par le législateur italien, de diagnostic préimplantatoire[6].

    L’ECLJ a rendu ses observations le 2 avril dans le cas d’Anita KRŪZMANE contre la Lettonie dans lequel une mère se plaint de ne pas avoir été en mesure d’avorter sa fille trisomique. Elle prétend en particulier que son médecin aurait manqué à une obligation de lui prescrire un test de dépistage de la trisomie. Invoquant un lien de causalité directe entre l’absence de test de dépistage et la naissance de sa fille trisomique, la requérante prétend avoir subi une atteinte dans le droit au respect de sa vie privée, laquelle vie privée comprendrait –d’après la requérante- le droit de décider d’avorter. En résumé, il s’agit de savoir si l’eugénisme est devenu un droit de l’homme.

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 30 mars 2012

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