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Santé - Page 142
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Bulletin de l'Iinstitut Européen de Bioéthique - 6 juin 2012
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Euthanasie : quand Pierre Galand se fend d'une réponse à Mgr Léonard
Sur le site de catho.be, JJD commente la "réaction peu nuancée de Pierre Galand à Mgr Léonard" (parue dans la Libre); nous partageons totalement le sentiment du commentateur :
"Monseigneur Léonard a publié le 29 mai dernier un texte dans la page Opinion de La Libre Belgique, à propos des 10 ans de la loi dépénalisant l’euthanasie. Pierre Galand, président du Centre d’action laïque, réagit vivement aux propos de l’Archevêque de Malines-Bruxelles dans l’édition du 2 juin du même quotidien. Réaction particulièrement virulente et peu nuancée.
En effet, M. Galand n’hésite pas à accuser Mgr Léonard d’avoir recours « sans retenue à ces techniques de mystification : attaque contre les corps constitués, apologie des interdictions, choix de la vie envers et contre tout » (SIC).
Décortiquant une à une les phrases du texte de l’opinion de Mgr Léonard, le président du CAL, ne fait pas dans la dentelle, parlant de l’Institut européen de bioéthique, comme d’un « faux institut de recherche et vrai lobby ultra-catholique actif auprès des instances européennes ». Et d’affirmer que selon Mgr Léonard, » (…) tous les mourants qui veulent abréger leurs souffrances et le demandent clairement sont des débiles à moitié inconscients dont il est urgent de faire le bonheur malgré eux, grâce aux sacro-saints soins palliatifs ».
Citant la phrase de Mgr Léonard, à propos des « soignants qui, malgré d’éventuelles pressions, exercent leur droit à l’objection de conscience et refusent de pratiquer l’euthanasie ou d’y participer », Pierre Galand estime que « Mgr Léonard flirte dangereusement avec la malhonnêteté intellectuelle la plus trouble ».
Que le Centre d’action laïque ne partage pas la vision de Mgr Léonard n’étonnera personne. Mais tout débat de société doit se faire dans la dignité et le respect de toutes les opinions. C’est ce qui fait avancer le monde. Répondre de manière insolente et sans nuance ne grandit pas l’auteur de cette opinion. Peut-être aurait-il mieux valu que M. Galand nous donne sa position plutôt que de s’échiner à contrecarrer celle de l’archevêque.
JJD
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Dons d'organes : d'inquiétantes dérives
Alors que la loi belge sur les dons d'organes suscite observations et commentaires, d'autres aspects de cette pratique semblent occultés. C'est ce que souligne Jeanne Smits, sur son blog :
Toujours en pointe, attentif et précis dans ses informations, le site australien BioEdge rapporte aujourd'hui la dernière péripétie dans l'affaire complexe de la « mort cérébrale » et du prélèvement d'organes. Cette affaire illustre comment s'opèrent les glissements pour répondre aux besoins d'une industrie multi-milliardaire. (A ce propos, voir aussi le message du Salon beige, ici.)
Face à la pénurie mondiale de donneurs de reins – la transplantation étant aujourd'hui la principale option thérapeutique proposée dans les cas graves, quelles que soient ses difficultés et les souffrances associées – un bioéthicien a proposé une nouvelle règle pour le prélèvement dans la dernière livraison de l'American Journal of Bioethics. Paul E. Morrissey, de la Brown University à Rhode Island, verrait bien prélever les deux reins sur des personnes ayant subi un traumatisme cérébral et survivant grâce aux soins de réanimation. Comme de toute façon elles sont appelées à mourir à brève échéance, pourquoi ne pas prendre les reins tout de suite ? Cela se situerait si près de la mort effective que le prélèvement pourrait raisonnablement ne pas être considéré comme la cause du décès. Ainsi la règle du « donneur mort » aujourd'hui en vigueur, serait respectée, dit-il. Il appelle cela la « donation premortem ».Lien permanent Catégories : Actualité, Défense de la Vie, Ethique, Politique, Santé, Société 0 commentaire -
Occulter l'impact nocif de l'avortement sur la santé de la femme ?
Austin Ruse présente le Friday Fax de cette semaine :Notre premier article de cette semaine se penche sur la nouvelle étude publiée par C-FAM, qui démontre l’existence de sorte de conspiration dans le monde médical pour enterrer le lien entre l’avortement et les naissances prématurées qui s’ensuivent. La recherche abonde sur cette question, or le ce lien est mis de côté, n’apparaissant que dans les notes de bas de page au lieu d’être objet d’analyses au sein des articles. Un expert médical nous a rédigé une analyse de cette étude, que nous sommes heureux de publier. C'est ICI
Nous vous rapportons aussi un échange entre le Dr Elard Koch, professeur de médecine chilien, avec l’Institut Alan Guttmacher, qui a été fondé par le Planning Familial. Le Dr Koch vient de publier une étude importante montrant que la légalisation de l’avortement n’est pas indispensable pour garantir la santé maternelle. L’Institut Guttmacher y a répondu, le Dr Koch détruit leurs arguments. C'est ICI
Chacune des deux études montre clairement que l’avortement est protégé par l’establishment médical, et dans tous les cas par le lobby de l’avortement.Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Défense de la Vie, Politique, Santé, Société 0 commentaire -
Euthanasie : la Belgique, pays du flou (confirmation)
Toujours aux aguets, Jeanne Smits relève une tribune publiée dans De Standaard par Wim Distelmans, oncologue, spécialiste des soins palliatifs et de l'éthique, militant de l'euthanasie et, un temps, membre de la commission d'évaluation de l'euthanasie en Belgique.
"Il s'y inquiète de nouvelles manières de donner la mort, et plus précisément nombre de « sédations palliatives », qui ne sont pas « encadrées » par la loi sur l'euthanasie, et qui sont en train de prendre des proportions importantes jusqu'à représenter 10 % des décès en Belgique aujourd'hui, comme je l'annonçais il y a quelques jours ici. Le flou de la frontière entre l'euthanasie et la sédation palliative est enfin devenue un sujet. ...
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10 ans d'euthanasie en Belgique : une carte blanche de Mgr Léonard
Catho.be (JDD) fait état de la carte blanche de Mgr Léonard publiée dans la Libre de ce mercredi 30 mai intitulée « Euthanasie : 10 ans après, où est le bien commun ? »
En voici quelques extraits.
Mgr Léonard estime d’entrée de jeu que dix ans après l’entrée en vigueur de la loi relative à l’euthanasie, un bilan s’impose, tout en rappelant qu’en 2002, les évêques de Belgique avaient déjà exprimé leurs craintes, notamment « celle d’une grave menace quant au respect non seulement des personnes les plus vulnérables, mais aussi des soignants ».
Mgr Léonard estime d’entrée de jeu que dix ans après l’entrée en vigueur de la loi relative à l’euthanasie, un bilan s’impose, tout en rappelant qu’en 2002, les évêques de Belgique avaient déjà exprimé leurs craintes, notamment « celle d’une grave menace quant au respect non seulement des personnes les plus vulnérables, mais aussi des soignants ».
L’archevêque de Malines-Bruxelles entend d’abord redire la sympathie que chacun éprouve à l’égard des personnes qui souffrent intensément, minées par la maladie et bouleversées par la perspective d’une mort prochaine. « Qui pourrait demeurer indifférent à leur désarroi ? », interroge-t-il. Pour lui, toute « demande de mort doit le plus souvent être décryptée comme un appel au secours ». Et de poursuivre : « Ce cri de détresse ne doit donc pas nécessairement être interprété comme une volonté de mourir à proprement parler. La réponse appropriée est alors de soutenir le désir de vivre en dignité qui se cache derrière la demande de mort. Et lorsque toute thérapie se révèle vaine ou, en tout cas, disproportionnée, des soins palliatifs de qualité doivent alors prendre la relève. Il importe de leur donner les moyens, encore insuffisants aujourd’hui, de se développer afin de permettre de vivre et de mourir dans la dignité et la sérénité. On évitera ainsi de mettre fin délibérément à la vie et de transgresser l’interdit, essentiel à toute société, de faire mourir intentionnellement une personne innocente ».
Admettant qu’il existe des cas où, d’un point de vue technique, « la distinction peut sembler mince entre certaines pratiques palliatives et certaines pratiques d’euthanasie », Mgr Léonard estime que « c’est le contexte humain, la nature précise des moyens employés et l’intention qui font toute la différence ».
Il rend aussi hommage « au dévouement admirable et compétent des membres du personnel soignant qui, refusant tout acharnement thérapeutique, luttent contre la douleur, soulagent la souffrance et à, avec beaucoup de cœur, accompagnent jusqu’au bout les malades et leurs proches ». Il ajoute : « Je salue aussi le courage des soignants qui, malgré d’éventuelles pressions, exercent leur droit à l’objection de conscience et refusent de pratiquer l’euthanasie ou d’y participer ».
Liberté individuelle ?
Partant de l’argument souvent avancé pour plaider en faveur de la dépénalisation de l’euthanasie, à savoir la liberté individuelle de disposer de sa vie et de sa mort, Mgr Léonard estime que « dix ans après, on perçoit mieux que l’euthanasie n’est jamais une décision concernant seulement la liberté de ceux qui la demandent ». Et de préciser que, selon lui, que les craintes exprimées il y a dix ans sont aujourd’hui réalité. « À l’époque, plusieurs précautions avaient été prévues par le législateur afin de circonscrire strictement le champ d’application de la loi. Mais une fois la porte entrouverte, l’entrebâillement s’élargit inévitablement. Aujourd’hui, la Commission fédérale de contrôle est quasiment obligée de fermer les yeux sur des pratiques non conformes à la loi et avoue d’ailleurs explicitement son impuissance à contrôler efficacement son application », écrit-il..
Ce qui le conduit à s’interroger pour savoir s’il est raisonnable d’envisager un nouvel élargissement du champ d’application de la loi, sachant que des pratiques incontrôlables vont ensuite forcer le législateur à envisager de nouvelles extensions ? « Il est des domaines où le bien commun exige que des « oui » ou des « non » très clairs soient prononcés (…). Dans le domaine de l’accompagnement de la souffrance et de la mort, le « oui » résolu à une présence compétente et aimante auprès des malades et des mourants est le véritable avenir de nos sociétés. Et le développement toujours perfectible des soins palliatifs nous en donne la possibilité ».
Pour l’archevêque, renoncer à l’euthanasie peut sembler à certains une diminution de leur liberté individuelle, il admet que ce l’est en un sens. « Mais il s’agit, à plus long terme, d’une contribution majeure au bien commun de tous », conclut-il dans les colonnes de La Libre.
source : http://info.catho.be/2012/05/30/mgr-leonard-revient-sur-les-dix-ans-de-la-loi-sur-leuthanasie/
Sur Radio Vatican, Mgr Léonard s'exprime sur le même sujet : http://www.radiovaticana.org/FR1/articolo.asp?c=595735
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Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 29 mai 2012
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Euthanasie : la Belgique, pays du flou
On lit sur le blog de Jeanne Smits :
"Le nombre de personnes mourant en Belgique au bout d'une « sédation palliative » atteint désormais plus de 14.000 par an, soit 14 % des décès. C'est à la fois un moyen de soulager des souffrances ultimes trop insupportables, et de mettre volontairement fin à la vie par un moyen qui n'obéit pas aux règles de l'euthanasie. Autrement dit, la sédation palliative peut avoir un objectif euthanasique ou non, elle peut être moralement illicite ou non. Mais ce qui apparaît aujourd'hui en Belgique, c'est que le médecin peut exercer à travers elle un pouvoir exorbitant sur la vie et sur les dernières heures de ses malades...."
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Pour les couples en attente d'enfant(s) : la procréation naturelle médicalement assistée
"LaNaProTechnologie(procréation naturelle médicalement assistée) a été mise en place par un gynécologue-obstétricien américain, le Dr Thomas Hilgers. Interpellé par l’encyclique Humanae vitae de PaulVI (1968), il a dans un premier temps travaillé, dans le cadre du système Fertility Care, à une méthode scientifique de régulation des naissances. Après une vingtaine d’années d’observations des cycles féminins, ayant relevé un certain nombre de dysfonctionnements à la source de problèmes de fertilité, il a développé la NaProTechnologie, qui vise à restaurer la fertilité naturelle en faisant appel à la médecine et à la chirurgie. ..." (Sophie Gueroult)
Découvrir ce qu'est la NaPro Technologie ici
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Quand les orientations de l'ONU procèdent d'une idéologie anti-vie

D'Austin Ruse :
Lucia Muchova vous livre cette semaine une analyse du nouveau rapport de l’OMS sur les naissances prématurées. Pour elle, l’ONU méconnait les facteurs clés du phénomène : l’avortement lors des précédentes grossesses.
à découvrir ici : L’OMS méconnait le lien entre le taux croissant de naissances prématurées et l’IVG Ignores
Susan Yoshihara se penche sur le nouveau rapport de l’ONU sur la mortalité maternelle. Pour l’ONU la seule solution pour réduire le taux mortalité des femmes enceintes consiste à faire diminuer le nombre de femmes enceintes, plutôt que de leur donner l’aide médicale de base dont elles ont réellement besoin.
à découvrir ici : La baisse du nombre de morts maternelles n’équivaut pas à une amélioration de la santé maternelle
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Etats-Unis : une mobilisation catholique sans précédent
Une information de catho.be : Plus de 40 diocèses et organisations catholiques déposent plainte contre l’administration Obama
C’est sans doute une « première » : l’archidiocèse de New-York et celui de Washington, ainsi que 40 autres diocèses des Etats-Unis ont déposé une plainte contre le gouvernement américain pour violation de la liberté religieuse, garantie par le premier amendement de la Constitution. En cause : le plan de santé voulu par le Président Obama.
Voir l'information sur catho.be
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"santé reproductive" et "planning familial" : des termes dont il faut se méfier
Par Austin Ruse et Stefano Gennarini, J.D.NEW YORK, 18 mai (First Things/C-FAM) Dans deux articles récents, Meghan Grizzle de la World Youth Alliance soutient que les termes « santé reproductive » et « planning familial » sont tout-à-fait acceptables et que les militants pro vie ne devraient pas se battre sur ce point. D’après elle, l’avortement n’est pas inclut dans les termes de « santé reproductive » en droit international, et les contraceptifs ne sont pas non plus inclus dans ces termes.Mlle Grizzle a partiellement raison. Il n’existe pas en droit international conventionnel de traité définissant la santé reproductive en y incluant l’avortement. De fait, l’avortement n’a été expressément mentionné dans aucun traité. La santé reproductive est mentionnée dans un traité sur le handicap ; or lors de sa rédaction, 15 Etats signataires avaient insisté sur le fait que ce terme n’inclut pas l’avortement. Il est aussi exact que, malgré la mention du planning familial dans trois traités conventionnels, les définitions n’incluent pas la contraception.Mais n’avons nous pour autant rien à craindre de ces expressions, et cela veut-il dire que nous devrions nous en satisfaire ? Pour nous, Mlle Grizzle à une analyse trop optimiste de ces termes et de leur dangerosité. Elle s’égare sur une définition importante, et est trop optimiste en croyant que ces phrases seront utilisées pour de bonnes causes.Lien permanent Catégories : Débats, Défense de la Vie, Ethique, International, Politique, Santé, Société 0 commentaire
Méfiez vous des termes de « santé reproductive » et de « planning familial » (Friday fax)