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Santé - Page 144

  • Quel avenir pour la loi belge sur l’euthanasie ?

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    Raphaëlle d’Yvoire nous rappelle dans le journal « La Croix » que cette législation mortifère,  votée par la coalition laïque au pouvoir en 2002,  a aujourd’hui dix ans. Et que le cap  des mille cas annuels déclarés a été franchi en 2011. Extraits :

    Début 2002, le Parlement belge a adopté une série de « lois relatives à la fin de vie » . En plus d’une « loi sur les droits du patient » – permettant notamment de refuser l’acharnement thérapeutique – et d’une autre sur les soins palliatifs, députés et sénateurs ont voté cette année-là la loi sur l’euthanasie, en dépit de l’opposition, réitérée, de la Conférence des évêques de Belgique (…).Au terme de plusieurs années de débats, des balises avaient donc été placées : un texte n’ouvrant pas un « droit à l’euthanasie » mais « un droit à la demande d’euthanasie » et une dépénalisation concernant un geste pratiqué uniquement par un médecin, après avis d’un confrère indépendant, sur un patient majeur ou mineur émancipé, conscient, se trouvant dans une situation médicale sans issue, faite de « souffrances physiques ou psychiques constantes, insupportables et inapaisables », ou sur un patient irréversiblement inconscient, mais ayant rédigé une « déclaration anticipée » depuis moins de cinq ans.La loi a mis également en place une commission fédérale de contrôle et d’évaluation chargée de vérifier, sur la base des déclarations obligatoires des médecins, la conformité des procédures suivies et, en cas d’irrégularité, de demander des précisions, voire de transmettre le dossier à la justice.

    80 % des cas en Flandre

    Dix ans plus tard, les statistiques concernant les déclarations qui sont parvenues à la commission font état d’une progression régulière du nombre d’actes. Le cap des 1 000 cas annuels a été franchi l’an dernier : 1 133 cas enregistrés, soit 1 % du total des décès en Belgique en 2011.

    Les déclarations, rédigées en néerlandais dans plus de 80 % des cas, montrent que l’euthanasie est surtout pratiquée en Flandre. Mais certaines zones d’ombre subsistent : en dix ans, la commission de contrôle n’a pas transmis un seul dossier au parquet et elle précise, dans ses rapports réguliers aux chambres législatives, qu’elle « n’a pas la possibilité d’évaluer la proportion du nombre d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées » .(…)

    Respect de la volonté des patients

    « Avec la législation actuelle, le curseur n’est plus fixé sur le respect de la vie mais sur “le respect de la volonté des patients” qui souhaitent évidemment mourir avec le moins de souffrances possible. À partir de là, chaque unité de soins palliatifs a un peu sa philosophie », explique le docteur Isabelle de Bock, un des quatre médecins de l’unité de soins palliatifs des Cliniques de l’Europe, à Bruxelles.(…) S’appuyant sur des enquêtes qui estiment que seules 50 % des demandes d’euthanasie sont accordées, certains médecins demandent désormais à aller plus loin, envisageant, par exemple, la prise en charge de patients qui ne seraient pas en phase terminale. Plusieurs propositions visant à élargir le champ d’application de la loi ont été déposées au Parlement depuis 2002. Les trois dernières datent de l’automne 2010 ; elles proposent d’étendre la loi aux mineurs et aux personnes devenues démentes ou incapables de s’exprimer.(…). L’article est ici : La loi belge sur l’euthanasie pose toujours question

    L’élargissement de cette loi n’est apparemment pas à l’ordre du jour. Ni son contraire d’ailleurs : un  plus grand respect de la vie et un renforcement des contrôles, sur lesquels il y aurait beaucoup à dire, si tant est qu’il faille « réformer » une loi intrinsèquement mauvaise.

  • Troisième Marche pour la vie à Bruxelles : un appel convaincant de l’Association pour la Famille

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    Action pour la famille soutient la Marche pour la vie organisée par un collectif d’étudiants qui partira le dimanche 25 mars à 14h du Mont des Arts (près de la statue du roi Albert I) à Bruxelles. Pour plus d’informations http://www.marchforlife.be

    Malgré les campagnes en faveur de l’usage des contraceptifs et des cours d’éducation affective et sexuelle dans les écoles, le nombre d’avortements ne cesse de progresser en Belgique. Selon les chiffres du dernier rapport de la commission d’évaluation sur l’interruption de grossesse, nous sommes passés de 13 474 avortements en 2003 à 19 421 en 2009, alors que le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants est en diminution constante. Plus inquiétant encore : la proportion de jeunes femmes (moins de 25 ans) qui subissent une IVG ne cesse d’augmenter.

    Ne nous voilons pas la face : que l’on soit pro-choice ou pro-life, nous devons admettre qu’il y a un problème de l’avortement en Belgique. Plusieurs décennies d’utilisation de plus en plus répandue et efficace de méthodes contraceptives nous montrent qu’elles sont impuissantes à enrayer cette tendance à la hausse.

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  • Le numéro 1513 de l'Homme Nouveau (10 mars 2012)

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    Au sommaire du numéro 1513 daté du 10 mars 2012 (commande) :

    Evénement : Présidentielles françaises : Un juste vote ?

    Quelques réflexions sur le programme de divers candidats à l'aune de la doctrine catholique.

    Dossier : Liturgie

    Des évêques réagissent au sujet des traductions liturgiques.

    Actualités : Aux frontières de l'humain.

    Un congrès s'est tenu à Rome sur la personne humaine à l'heure de la révolution biotechnologique. Éclairant !

    Kevin Ford, un jeune fermier en Amérique.

    La contraception accessible à tous : Un rapport demande l'accès gratuit à toute contraception pour les mineur(e)s. Il montre en effet que ces derniers ne l'utilisent guère.

    Culture : Le père Frederick William Faber, avocat de l'Église et chantre du Salut.

    Saint François d'Assise selon les écrits de Padre Pio.

    Figure spirituelle : Catherine Drexel, mère et servante des Indiens et des Noirs.

    Magistère : Le Pape invite les cardinaux à avoir saint Pierre pour modèle.

    Tribune : Le frère Marie-Angel, soldat du feu, soldat de Dieu.

  • L'avortement : un suicide sociétal, médical et familial

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    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, revient pour libertepolitique.com sur la question de l'avortement. Il met en cause une pratique qui équivaut à un suicide sociétal, médical et des familles mettant la politique du pays en échec. A voir et à écouter ici : TV/Avortement-un-suicide-societal-medical-et-familial

  • BXL, 8 mars : le témoignage des parents de Giulia

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    image001.jpgGiulia est une enfant de 8 ans qui, d’après les pronostics et conseils médicaux, n’aurait pas dû naître. Elle n’aurait dû être qu’un « végétal », comme on entend trop souvent.

    Par leur adhésion libre au projet de la Vie, ses parents ont entamé avec elle un chemin d’espoir, parfois de souffrance, mais surtout de découverte d’un dessein qui les dépasse et les transporte vers plus haut.

    Frappée d’un handicap psycho-moteur très sévère, Giulia manifeste sa présence avec joie et ténacité en souriant à la vie. Autour d’elle, chaque jour offre son lot de surprises et de rencontres extraordinaires.

    Celle qui, par définition, devait mener une existence incertaine et imparfaite, devient alors facteur de certitude et de grâce.

      Vous êtes cordialement invités à partager cette chance en venant rencontrer ses parents lors de la conférence :

     « Vivants »

     qu’ils donneront ce jeudi 8 mars à 20.30 au Fanal, rue Joseph Stallaert 6, à 1050 Bruxelles.

     Merci de diffuser cette information autour de vous !

  • Le chemin de Compostelle

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    coquille_saint_jacques.jpgLes mois d'été approchent. Il est un chemin sur lequel beaucoup se risquent, en quête de spiritualité, et la plupart se retrouvent différents au terme de cette expérience. Certains esprits un peu étroits regretteront qu'il ne s'agisse pas d'une démarche toujours explicitement motivée de façon strictement religieuse et catholique. Mais si l'on faisait un peu confiance à l'Esprit qui souffle où il veut et quand il veut ?

    Pour "tout savoir" sur le chemin de Compostelle, ce portail : http://www.chemindecompostelle.com/

  • La rage de Gemma

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    Jeanne Smits rapporte cette terrible histoire d'une femme attendant des jumeaux dont l'un avait des problèmes cardiaques et dont elle voulut qu'on l'avorte. Mais voilà, le médecin a éliminé par erreur le foetus bien portant; alors, on a ensuite éliminé l'autre...

    A lire ici :Encore un bébé avorté par erreur : la folie espagnole

  • Quand une lycéenne dénonce les conditions dégradantes de la fin de vie

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    Une très jeune fille dénonce avec une éloquence émouvante la façon dont sont traitées les personnes âgées dans de très nombreuses institutions. Une indignation qui sonne juste. C'est ici : genevievejurgensen.blog50.com

  • Carême de partage : faire le bon choix

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    Voici le témoignage d’Isabelle de Bock, présidente de l’AAI Belgique

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    Isabelle, pourquoi êtes-vous devenue présidente de l’AAI Belgique ?

    En tant que jeune médecin ayant suivi une formation en médecine tropicale, je désirais servir dans un pays en voie de développement. J’ai rencontré Frère Jean-Philippe Renders qui m’a mis en contact avec l’hôpital de Kabinda soutenu par la communauté des Béatitudes en RDC. J’y ai travaillé quelques mois dans le service de pédiatrie et l’unité mère-enfant créée à cette période face au fléau de la malnutrition. Depuis mon retour, l’AAI-Belgique me permet de poursuivre cette mission en soutenant de façon très concrète l’équipe locale. L’AAI-Belgique m’a demandé d’en prendre la présidence.

    Qu’est-ce que l’AAI-Belgique ?

    Branche belge de l’AAI (Association Alliances Internationales), elle a été fondée en 2003 par Paul Vanden Dael dans le but d’offrir la déduction fiscale aux donateurs belges. Notre partenaire local prioritaire a toujours été l’hôpital de Kabinda desservant une très vaste zone sanitaire du Kasaï oriental RDC. Nous sommes aujourd’hui une dizaine de membres à nous investir dans le soutien de l’hôpital chacun avec nos compétences particulières. Nous travaillons en partenariat avec l’AAI-France tout en soutenant des projets propres. Vu l’histoire commune de nos deux pays, certaines voies de coopération avec le Congo existent de façon privilégiée. Ainsi l’armée belge nous offre régulièrement le transport de personnes et de matériel entre Bruxelles et Kinshasa.

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  • L'Europe est très loin d'être favorable à l'euthanasie

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    Pierre-Olivier Arduin, sur Liberté Politique, réfute les arguments en faveur de l'instauration d'une euthanasie légalisée en France. Il insiste sur le fait que seule une petite minorité d'états européens l'ont légalisée : les états du Benelux où ce serait surtout la mouvance néerlandophone (qualifiée par l'auteur de "flamande") qui y est favorable.

    "28 millions contre 320 millions

    ...les trois Etats du Benelux ne représentent que 28 millions de personnes sur les 800 millions enregistrées au Conseil de l’Europe et sur les 320 millions habitants de l’Union européenne. De fait, nous ne saurions oublier que l’écrasante majorité des Européens ignore toute législation légalisant l’euthanasie. Ainsi que nous le rappelle fort opportunément le groupe Ethique, droit et santé du Collectif Plus digne la vie, « croire que 28 millions d’habitants du Benelux peuvent avoir raison tous seuls contre les 321 millions des 24 autres Etats de l’Union européenne qui ont fait un choix contraire, c’est refuser la réalité, c’est raisonner exclusivement avec des préjugés idéologiques [1]». 

     

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  • Une pionnière des soins palliatifs s'est éteinte

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    Belgique : Hommage à Sr Léontine, pionnière des soins palliatifs

    La directrice de la clinique Saint-Jean s'est éteinte (source : Zenit.org)

    Soeur Léontine – au siècle, Jozefa de Buyscher  -, pionnière des soins palliatifs, s’est éteinte à Bruxelles, dimanche 19 février à l’âge de 88 ans, annonce la clinique bruxelloise Saint-Jean dont elle a été la directrice pendant 25 ans. Les évêques de Belgique lui rendent hommage. Ils reconnaissent à Sr Léontine « une place essentielle dans les débats sur la fin de vie ».

    Jozefa de Buysscher était née en 1924 à Anvers, benjamine d’une famille de huit enfants. Après la Seconde Guerre mondiale, une tante religieuse hospitalière, lui suggère de devenir aide-soignante à la clinique Saint-Jean à Bruxelles. Elle prononcera ses vœux dans la congrégation des Sœurs hospitalières augustines, en charge de cet hôpital, le plus vieux de Bruxelles, depuis le XVIe s. C’est sa supérieure qui lui a ensuite demandé d’étudier la médecine : c’est ainsi qu’elle deviendra directrice de la clinique Saint-Jean. Et, une fois à la retraite, elle se consacra aux malades en fin de vie et crée une unité de soins palliatifs, qui s’ouvre, en 1990, avec 12 lits.

    En 1990, soulignent les évêques belges, elle a en effet mis en place la première structure permettant aux malades de « mourir dans la dignité », « entourés de leurs familles ». « Les soins palliatifs, souligne le communiqué, prennent en compte la situation médicale, physique, humaine, et spirituelle du malade et l’accompagnent jusqu’à à la fin de sa vie en soulageant au maximum la douleur ». Après la Clinique Saint-Jean, d’autres cliniques et associations ont permis la création d’un tel service, certaines envisageant aussi les soins palliatifs à domicile.

    Les funérailles de Sœur Léontine sont prévues à Bruxelles, samedi prochain, 25 février, à 10 h 30, en l’église Notre-Dame du Finistère.

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 17 février 2012

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