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Société - Page 492

  • « La Croix » : en dix ans, la messe en latin a trouvé sa place

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    Alors que le correspondant à Rome du journal « La Croix » annonce (voir ici) que le pape François aurait l’intention d’abroger le « motu proprio » libéral de Benoît XVI pour parquer  tous les traditionalistes au sein de la Fraternité Saint-Pie X érigée en « prélature personnelle » à cet effet  (tout cela est-il bien sérieux ?), le même journal publie lui-même les lignes suivantes qui suffisent à montrer l’irréalisme de ce noir dessein prêté au pape régnant. De Marie Malzac et Malo Tresca sur le site de « La Croix » :   

    « Il y a dix ans, Benoît XVI tendait la main aux traditionalistes en libéralisant, par la publication de son motu proprio Summorum Pontificum, la forme extraordinaire du rite romainAutrefois houleuses, les relations entre l’Église de France et les fidèles attachés à la tradition semblent plus apaisées aujourd’hui. Dans les diocèses, les évêques restent cependant prudents quant à l’application de ce texte.

    Chaque jour ou presque, en fin d’après-midi, Laurence, une quadragénaire aux habits excentriques, enfourche son vélo et sillonne, pendant près d’une heure et demie, tout le Sud-Est parisien pour franchir, à 19 heures tapantes, la lourde porte de l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile, dans le 9e arrondissement.

    Certes, cette résidente du Val-de-Marne pourrait « trouver des messes de semaine bien plus proches », concède-t-elle à voix basse. Mais elle peut participer là à la messe selon le rite tridentin : une célébration suivant la liturgie qui était en vigueur avant la réforme voulue par le concile Vatican II, qu’elle privilégie « dès qu’elle le peut et depuis qu’elle est petite ».

    Ce soir de début juillet, ils sont, comme Laurence, une vingtaine à se recueillir dans l’immense travée de l’édifice qui propose, depuis 1985, des messes de ce type.

    Car la « messe en latin », « dos au peuple », est toujours proposée dans l’Église et pas seulement par les intégristes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), héritiers de Mgr Marcel Lefebvre (lire ci-dessus).

    forme « extraordinaire » du rite romain

    Longtemps problématique et strictement encadrée, cette pratique s’est libéralisée au lendemain de la publication, le 7 juillet 2007, par Benoît XVI, du motu proprio Summorum Pontificum (« La sollicitude des souverains pontifes »), qui a redonné droit de cité dans l’Église à la liturgie telle qu’elle était célébrée avant les années 1960. Cette dernière est devenue ainsi la forme « extraordinaire » du rite romain.

    Pourtant longuement discutée et mûrie, la décision du pape de tendre la main aux fidèles de sensibilité traditionnelle – dans le giron de Rome mais se disant troublés par certaines « dérives », souvent issues d’une mauvaise compréhension du renouveau liturgique – avait alors fait l’effet d’un coup de tonnerre. D’autant qu’elle s’inscrivait dans le cadre des discussions avec la FSSPX, vingt ans après le schisme de Mgr Marcel Lefebvre.

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  • Les traditionalistes, dix ans après le « motu proprio » de Benoît XVI

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    Lu sur le site de "Famille chrétienne"

    "Il y a tout juste dix ans, Benoît XVI publiait le Motu proprio Summorum Pontificum sur la forme extraordinaire du rite romain (messe de Saint Pie V). Premier bilan, avec S.E. Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei, en charge de ces questions au Vatican.

    Quel bilan faites-vous de l’application du Motu proprio, dix ans après ?

    Dans la perception de l’opinion publique, le Motu proprio a été vu comme une concession aux traditionalistes, et comme une manière de se rapprocher de la Fraternité Saint-Pie X pour dépasser la rupture avec elle. On ne peut bien sûr pas nier qu’un tel motif soit au centre de l’attention de tous, parce qu’aucun catholique ne peut se réjouir d’une division dans l’Église. Cependant, il serait complètement réducteur et insuffisant d’en rester à ce type de motivations. Dans la lettre d’accompagnement du Motu proprio, Benoît XVI a réaffirmé que le Concile Vatican II n’a pas abrogé les anciens livres liturgiques, mais a voulu qu’en soit faite une révision, sans rompre ou annuler la tradition qui précédait. Le Motu proprio, par conséquent, n’aspire pas à une uniformité liturgique, mais à une réconciliation dans l’Église, en faisant cohabiter les deux formes, ordinaire et extraordinaire, du rite romain, l’une à côté de l’autre, en en respectant la spécificité. Cela a d’ailleurs été le cas dans l’histoire de la liturgie, dans laquelle il y a toujours eu une multiplicité de rites et même de variantes du rite romain de Saint Pie V. De ce point de vue, le bilan de cette première décennie est en grande partie positif puisque – même si cela s’est fait lentement et non sans difficultés au début – cette conscience s’est accrue au sein de nombreux diocèses. Dans le même temps, la défiance réciproque a diminué. En France et aux États-Unis, en particulier, où les célébrations dans la forme extraordinaire sont plus nombreuses, le résultat peut être considéré comme profitable et encourageant. Et ce également grâce à l’engagement apostolique des Instituts qui sont sous la juridiction de la Commission pontificale Ecclesia Dei. En France tout spécialement, dans de très nombreux diocèses, est proposée, au moins dans un lieu, la messe dans l’usus antiquior. Une surprise positive a également été l’intérêt manifesté pour la liturgie ancienne en Extrême Orient et en Europe orientale. L’accueil en Italie est assez bon, même s’il apparaît encore modeste dans le Sud.

    Le Motu proprio est-il correctement appliqué, et qu’est-ce qui pourrait être amélioré en cette matière ?

    Le bilan, prometteur dans l’ensemble, de ces dix années d’application du Motu proprio de Benoît XVI ne signifie pas que tous les problèmes aient été substantiellement résolus. Il existe des problèmes d’ordre pratique, comme l’insuffisance des prêtres disponibles ou idoines pour la célébration de la messe selon le Vetus Ordo. Cela empêche souvent l’Ordinaire de pouvoir exaucer toutes les demandes des groupes stables de fidèles. Dans certains diocèses, se manifeste aussi le manque de prêtres. Il y a aussi des problèmes liés à des préjugés idéologiques ou d’autres de caractère plus pastoral. Certains évêques regrettent que les « groupes stables de fidèles » faisant la demande d’une messe en forme extraordinaire ne soient pas toujours réellement insérés à l’intérieur de l’action pastorale de l’Église particulière. Il y a le risque d’un certain isolement. Cependant, un tel isolement n’est pas dû à l’usage de la forme extraordinaire, mais à d’autres facteurs que toute Église locale devra examiner spécifiquement. Il revient évidemment à l’Ordinaire de garantir et d’assurer l’harmonie et la participation active dans la réalité ecclésiale diocésaine, conformément à la loi universelle de l’Église. Le prêtre, missionné par l’évêque, qui célèbre l’usus antiquior, devrait avoir un rôle très important pour favoriser une telle harmonie et la participation des fidèles du « groupe stable » de la forme extraordinaire. Il y a ensuite le problème de la connaissance du latin dans la formation des séminaires, non seulement en raison d’une exigence liturgique, mais de manière plus générale, pour la formation structurelle de l’esprit et de l’éducation aux humanités qu’elle apporte, condition indispensable pour l’étude de la philosophie et de la théologie. Étant donné que nombre de séminaristes ne viennent pas de lycées littéraires ou scientifiques où l’étude du latin est obligatoire, je crois qu’il serait nécessaire d’assurer aujourd’hui une étude de la langue latine tout au long de la formation au séminaire, en ne se limitant pas à quelques heures hebdomadaires durant l’année de propédeutique (par exemple, on pourrait prévoir deux heures hebdomadaires tout au long du cycle de philosophie et de théologie). N’oublions pas que le latin est toujours la langue universelle de l’Église. Les prêtres doivent donc connaître cette langue et l’aimer.

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  • Selon des chercheurs de l'UCL, les athées auraient l'esprit moins ouvert que les croyants

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    D'Anne Dolhein sur le site "RéinformationTV" :

    Les athées ont l’esprit moins ouvert que les croyants, découvre l’Université catholique de Louvain

    Ils ont beau se croire plus ouverts, plus tolérants, plus capables de respecter les exigences de l’intellect, les athées sont en réalité plus bornés que les croyants. Cette mauvaise nouvelle pour les esprits forts nous parvient de l’université catholique de Louvain, où une étude réalisée par le Dr Filip Uzarevic a permis de constater que les sans religion et les sceptiques ont tendance à être moins tolérants à l’égard d’opinions qui diffèrent des leurs que la moyenne des personnes adhérant à une foi déterminée.

    La recherche trouve son origine dans un constat. Avec son équipe, Uzarevic avait constaté que dans le débat public, « bien que les groupes conservateurs et religieux d’une part, et les groupes progressistes et laïcistes d’autre part faisaient montre d’une forte animosité à l’égard de leurs opposants sur l’échiquier idéologique, c’était généralement les premiers qui étaient désignés comme ayant l’esprit étroit ».

    L’Université catholique de Louvain s’intéresse à l’intelligence des athées

    L’équipe de psychologues s’est interrogée d’abord de manière informelle sur le fait de savoir si cela est toujours exact : en somme, la religion vous met-elle des œillères ? D’où l’enquête.

    L’étude a été menée sur un échantillon de 788 adultes provenant du Royaume-Uni, d’Espagne et de France, et comportant 302 athées, 143 agnostiques et pour le reste, des chrétiens, des musulmans, des bouddhistes, des juifs ou des personnes se réclamant d’autres religions.

    Sans surprise, ceux qui s’affichent chrétiens sont plus enclins à avoir un tour d’esprit dogmatique que les participants non religieux : ils étaient par exemple plus nombreux en proportion à être en désaccord avec l’idée selon laquelle « il y a tant de choses qui restent à découvrir que personne ne devrait être absolument certain de la véracité de ses croyances ». C’est l’attitude de celui qui se croit ou se sait dans la vérité.

    Plus surprenant était le constat à propos des athées : en moyenne, ils se sont montrés plus intolérants par rapport à leurs contradicteurs et, chose plus intéressante encore, ils ont eu plus de mal à envisager la pertinence d’arguments contredisant les leurs.

    Les croyants et les chrétiens ont l’esprit plus ouvert que les sceptiques

    « Les non religieux, en comparaison avec les personnes ayant une foi religieuse, semblaient être moins étroits d’esprit en ce qui concerne la certitude en leurs propres croyances. (…) Mais pour ce qui est de la mesure fine de la propension à accepter des points de vue divergents ou contraires à leurs propres perspectives, ce sont les personnes religieuses qui se sont montrées les plus ouvertes. »

    En fin de course, on est bien obligé d’accepter que l’étroitesse d’esprit n’est pas l’apanage des croyants religieux, les athées et les sceptiques étant tout à fait capables de les dépasser dans ce domaine.

    Les chercheurs ont souligné les limites de l’étude, à la fois par le nombre des cas étudiés et par l’origine occidentale de l’échantillon. D’autres recherches sont envisagées.

     
  • Sur Cathobel : du charabia inaudible pour laisser la porte ouverte à l'accompagnement de l'euthanasie

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    Il faut du courage pour écouter cette émission jusqu'à la fin mais le discours est ambigu et laisse la porte ouverte à l'accompagnement de l'euthanasie. Face à de telles logorrhées, on comprend que les derniers catholiques qui subsistent se détournent des discours que leur distillent les porte-paroles d'une pensée pseudo-catholique telle que peut la délivrer l'Université dite catholique de Louvain...

  • "Religio depopulata" : quand les églises se muent en logements...

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    De J-M D sur le site du Vif.be :

    Enfin une solution pour la basilique de Cointe ?

    Enfin une solution pour la basilique de Cointe ?

    Le 4 août 2014, la célébration du centenaire du début de la guerre 1914-1918, en présence de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement, a montré urbi et orbi l'état de décrépitude avancé de l'église du Sacré-Coeur de Liège, cet édifice religieux jouxtant le mémorial interallié, et mieux connu sous le nom de "basilique de Cointe".

    Incapable de faire face aux frais inhérents à sa rénovation, l'asbl propriétaire avait d'ailleurs fini par la mettre en vente. Si quelques projets ont été rentrés, dont un, l'an dernier, muant l'édifice en logements, aucun n'a abouti. Mais voici à présent que l'évêque de Liège, Jean-Pierre Delville, porte sur les fonts baptismaux une fondation privée dénommée " Fondation Basilique de la Paix ".

    Même si l'acte constitutif publié au Moniteur belge ne le mentionne pas texto, l'évêque de Liège s'était déjà épanché sur sa volonté de muer ces lieux en un centre de formation et d'information sur la paix, le dialogue entre les nations et les religions, sur le thème de la réconciliation et du souvenir de la guerre, et sur sa volonté de trouver des fonds, notamment via le mécénat.

    J.-M. D.

    Il nous revient cependant qu'une partie seulement de l'édifice serait consacrée à un espace oecuménique pour la paix (le choeur ?) tandis que la crypte resterait affectée au culte catholique; quant au reste de l'édifice, il serait transformé en logements. Une telle solution a prévalu pour l'église de Boitsfort comme on pourra le lire ICI. De même, les carmes  de Chèvremont chercheraient un acquéreur pour leur couvent et la basilique en vue d'un projet immobilier... Vous avez dit "religio depopulata" ?

  • Les bébés "à-trois-parents"

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Les bébés "à-trois-parents"

    Nouveau DOSSIERICI
    La presse s’est récemment fait écho de cette nouvelle prouesse biomédicale permettant la naissance d’un enfant après le transfert du « noyau » d’un ovule dans un autre.

    Objectif ? Permettre à une femme porteuse d’une maladie mitochondriale sévère de transmettre à l’enfant conçu ses gènes, sans prendre toutefois le risque de lui transmettre en même temps la maladie qui l’accable. Quelques mois après la naissance d’un premier bébé du genre, le succès semble total. Mais des questions sanitaires et éthiques restent toutefois sans réponse.

    Cette « première médicale », aboutissement de méthodes déjà anciennes, est le fait d’une équipe new-yorkaise qui a toutefois préféré agir hors-frontière, en l’occurrence à Mexico. Faute de législation, cette technique a aussi été employée en Ukraine en vue d’améliorer les techniques de fécondation in vitro. Le parlement anglais l’a autorisée dans sa législation le 3 février 2015. A l’heure ou le Conseil de l’Europe réfléchit à une recommandation sur « Le recours aux nouvelles technologies génétiques chez les êtres humains », une réflexion tant médicale qu’éthique s’impose.

    Fiche Didactique : Bébé"à-trois-parents"

    03/07/2017 - Procréation médicalement assistée PMA / GPA

    Fiche didactique pour comprendre en 2 pages ICI

    Qu'est-ce que la FIV à 3 parents ?

    Comment mener une Réflexion éthique autour de cette question ?

  • 37 eurodéputés soutiennent Charlie Gard et ses parents et appellent au respect du droit à la vie

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    CHARLIE GARD : 37 DÉPUTÉS EUROPÉENS VENT DEBOUT CONTRE LA DÉCISION DE LA CEDH

    Gènéthique vous informe 

    Dans une lettre ouverte, 37 eurodéputés soutiennent Charlie Gard et ses parents et appellent au respect du droit à la vie (cf. Charlie Gard must be given right to life, human dignity).

    Suite aux décisions des tribunaux britanniques et à de celle de la CEDH, le soutien de l’assistance respiratoire, ainsi que l'alimentation et l'hydratation parentérales de Charlie Gard, bébé de 10 mois atteint du syndrome de l’encéphalopathie mitochondriale de forme infantile, peuvent être suspendus, conduisant l'enfant à une mort certaine. 37 députés européens[1] ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils ont fait part de leurs « inquiétudes au sujet du résultat scandaleux du cas de Charlie, qui enfreint les valeurs les plus fondamentales de l'Europe, en particulier le droit à la vie, le droit à la dignité humaine et à l'intégrité personnelle ». Ils dénoncent dans cette affaire « l'approbation des tribunaux » successifs, jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), dernier recours des parents de Charlie Gard, « pour interrompre ses soins de support, y compris la nutrition et l'hydratation ».

    Les députés européens signataires condamnent une conduite honteuse qui porte atteinte « aux valeurs de notre société civilisée » quand un pays « n’agit pas dans le meilleur intérêt de ses citoyens ». Ils s’engagent à opposer un « non » à de telles pratiques.

    Pour sa part la Fédération européenne One of Us a souhaité agir auprès des autorités britanniques et européenne à travers le hashtag #JeSuisCharlieGard. Elle a déclaré : « Tout être humain a le droit de se battre pour sa vie. Charlie et ses parents sont privés de leur liberté de recevoir le traitement qu'ils jugent approprié. L'État n'a pas le droit d'éliminer la vie d'un enfant ou d'exclure la volonté des parents de se battre pour la vie de leur enfant. Le cas de bébé Charlie établit également un précédent dangereux contre la défense de la vie et contre la liberté des personnes atteintes d'une maladie. Nous ne pouvons pas "éliminer" les malades et entraver leur volonté de lutter pour leur vie sans leur donner aucun espoir ».

    [1] Les députés signataires : Miroslav Mikolášik MEP, Luigi Morgano MEP, Laurentiu Rebega MEP, Laima Andrikiene MEP, Elisabetta Gardini MEP, Ivan Štefanec MEP, Lara Comi MEP, Marijana Petir MEP, Lorenzo Fontana MEP, Nicola Caputo MEP, Tunne Kelam MEP, Marek Jurek MEP, Beatrix von Storch MEP, Franc Bogovič MEP, Patricija Šulin MEP, Pavel Svoboda MEP, György Hölvenyi MEP, Michal Boni MEP, Jan Olbrycht MEP, Zbigniew Kuzmiuk MEP, Jadwiga Wiśniewska MEP, Thomas Mann MEP, Annie Schreijer-Pierik MEP, Daniela Aiuto MEP, Alojz Peterle MEP, Branislav Škripek MEP, Enrico Gasbarra MEP, Anna Záborská MEP, Arne Gericke MEP, Steven Woolfe MEP, Mylene Troszczynski MEP, Lars Adaktusson MEP, Remo Sernagiotto MEP, József Nagy MEP, Pál Csáky MEP Marek Plura MEP, Robert Jaroslaw Iwaszkiewicz MEP.

     
  • Appel aux habitants de la région de Liège pour participer à une enquête "Media et Spiritualité"

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    Grande enquête media et spiritualité

    Région de Liège - Eté 2017

    Madame, Monsieur,

    Si vous habitez la région liégeoise et êtes sensible aux questions de media, de spiritualité et/ou de foi, ce message s'adresse à vous.

    Une radio locale centrée sur ces questions organise actuellement une grande enquête. Il est réalisée dans le cadre d’un mémoire à HEC - ULg. 

    Pour ne pas nuire à l’enquête, nous ne vous en disons pas plus pour le moment.
    Nous voudrions vous inviter à y répondre anonymement via le lien suivant, l’enquête ne dure que quelques minutes:

    Lien vers l'enquête: https://lc.cx/qZW6

    Un tout grand merci et bon été !

  • Le martyre des chrétiens d’Orient pourrait annoncer le nôtre

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    Vu sur le site "InfoChrétienne.com" :

    « Le martyre des chrétiens d’Orient pourrait annoncer le nôtre »

    Journaliste, écrivain, auteur-compositeur-interprète, Jean-Pax Méfret est un chanteur engagé, notamment sur des questions politiques, telles que l’Algérie française ou le communisme. Son dernier album, Noun, est dédié aux chrétiens d’Orient.

    Pour Jean-Pax Méfret, le sujet du martyre des chrétiens d’Orient est encore trop peu abordé. Interrogé par Eugénie Bastié et Alexandre Devecchio pour Figaro Vox, il raconte de quelle manière, la mélodie s’est imposée à lui alors qu’il était en route pour l’un de ses concerts. Il se souvient avoir rédigé les derniers vers de la chanson Noun quelques minutes seulement avant d’entrer sur scène.

    « Ils meurent victimes de leur Foi

    Ils tombent à l’ombre de la Croix

    Dans un silence qui fait douter du cœur des hommes. »

  • La "culture de la rencontre", cette priorité du pape François

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    Une confirmation de ce que Sandro Magister soulignait ICI :

    Le Pape adresse un message vidéo à un congrès de Scholas Occurrentes (de Radio Vatican) 

    (RV) Le Pape François a adressé un message vidéo en espagnol pour la conclusion, ce mercredi 5 juillet 2017, du congrès des “Chaires Scholas”, organisé par la Fondation pontificale Scholas Occurrentes à l’Université hébraïque de Jérusalem

    Environ 70 jeunes israéliens et palestiniens participaient à cet évènement, avec d’autres jeunes venus d’une quarantaine d’universités du monde entier.

    «Je veux célébrer ces journées vécues ici à Jérusalem, parce que vous-mêmes, à partir de vos différences, vous avez rejoint l’unité», s’est réjoui le Pape dans son message. Il a mis en avant l’importance de la fête comme expression de sens, et comme une occasion de dépasser les préjugés, pour pouvoir rêver et «trouver de nouvelles routes».

    Cette rencontre a montré qu’il faut «générer un contexte d’espérance pour que ces rêves grandissent et se partagent». « Un rêve, quand il est partagé, devient l’utopie d’un peuple, la possibilité de créer une nouvelle façon de vivre », a relevé le Pape. François a une nouvelle fois insisté sur «la culture de la rencontre» et l’importance de valoriser la diversité des cultures pour rejoindre non pas l’uniformité mais l’harmonie.

    «Et combien en a besoin ce monde si atomisé!», s’est exclamé le Pape. «Ce monde qui a peur de la diversité, qui à partir de cette peur parfois construit des murs qui finissent pas transformer en réalité le pire cauchemar, en vivant comme des ennemis». Il faut donc sortir, et aller à la rencontre les uns des autres.

    Le Pape a remercié les participants pour leur engagement à rêver, à chercher le sens, à mobiliser l’esprit, les mains et le cœur pour transformer en réalité la culture de la rencontre. Un olivier a été planté en signe de fraternité entre chrétiens, juifs et musulmans.

  • Quand "La Croix" fait chorus avec les thuriféraires de Simone Veil

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    Lu sur le site "Droit de naître et de vivre" :

    Depuis son décès le 30 juin 2017, Mme Simone Veil fait l’objet d’un concert laudatif dont l’apothéose pourrait être l’entrée de sa dépouille mortelle au Panthéon. Bien qu’injustifiable, ce grand tintamarre républicain était néanmoins prévisible de la part de ceux qui ont soutenu – si ce n’est aggravé – la loi scélérate qui porte le nom de la défunte.

    Mais un impromptu du journal La Croix est venu ajouter une note supplémentaire à ce barouf infernal. Ce n’est plus seulement la République qui encense le cercueil où git Mme Veil, c’est le principal quotidien catholique de France ! La Croix a en effet publié un article au ton hagiographique dont le titre est à lui seul un scandale au sens biblique : « Simone Veil, une autorité morale ».

    Auteur d’une loi d’une terrible injustice, Mme Veil est offerte en exemple ! Faisant référence à l’engagement de l’ancienne ministre au moment du vote de 1975, Bernard Gorce commet l’éloge suivant : « Simone Veil a gagné une stature nationale, incarnant à la fois un esprit d’ouverture à la modernité, une rectitude intellectuelle, un sens de la justice. » Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef adjointe dudit quotidien, ose, quant à elle, ces lignes qui suscitent la nausée : « parce que le combat mené par Simone Veil pour légaliser l’avortement, que l’on soit pour ou contre, porte la marque d’une grande dignité (…) Simone Veil mérite l’hommage de la nation. De toute la nation. »

    Mme Veil devrait donc être honorée pour avoir donné l’assentiment de la loi à ce que le Concile Vatican II qualifie de « crime abominable » … Voilà la proposition d’un journal soi-disant catholique, propriété des Pères assomptionnistes ! Par respect pour la mémoire des millions d’enfants piétinés par ces lignes, Droit de Naître appelle toutes les familles catholiques de France à faire une croix sur une publication moribonde et dénaturée qui ne mérite ni fleurs ni couronnes.

    On ne soulignera jamais assez la gravité du pas qui a été franchi avec le vote de la loi Veil. Celui de la grande transgression de cet interdit fondateur de nos sociétés : "Tu ne tueras point". Depuis lors, cette brèche s'est ouverte jusqu'à une banalisation totale de l'avortement considéré aujourd'hui comme un droit des femmes et revendiqué comme tel. Sans compter que le nombre d'avortements (20.000 en Belgique chaque année, 225.000 en France...) participe gravement au deficit démographique qui frappe nos sociétés européennes depuis l'avènement d'une culture contraceptive généralisée provoquant le vieillissement de notre population et participant à un appel massif de l'immigration avec toutes les conséquences que l'on sait. Il est particulièrement choquant en effet d'entendre des voix catholiques se joindre au choeur médiatico-politique qui fait d'une initiatrice de cette culture de mort - tant dénoncée par Jean-Paul II - une figure de proue de la France contemporaine.

  • Un moment catholique se profile-t-il à l'horizon ? Un entretien avec l'académicien Jean-Luc Marion

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    De RCF :

    Apologie pour un moment catholique - L'académicien Jean-Luc Marion

    Présentée par Laurent Verpoorten 

    Apologie pour un moment catholique - L'académicien Jean-Luc Marion

    © jean-Luc Marion Lacroix.com

    Les chrétiens disposent de tout ce dont nos sociétés manquent pour surmonter les crises qu'elles traversent. Cela signifie-t-il qu'un moment catholique se profile à l'horizon ?

    La réponse ce mardi 04 et mercredi 05 à 12H30. Au cours d'un entretien exceptionnel, le philosophe et académicien Jean-Luc Marion, auteur de Brève apologie pour un moment catholique (Grasset), s'explique au micro de Laurent Verpoorten dans Dieu dans l'Histoire.