"La discrimination religieuse ne pourra être vaincue qu’à travers l’élargissement d’un dialogue qui implique les Etats, les organisations internationales, les différentes confessions et les représentants de la société civile.
C’est – selon L’Osservatore Romano – ce que rappelle dans un document récent le synode de l’Eglise orthodoxe russe, qui aborde avec « une inquiétude profonde » le thème de l’augmentation des épisodes de christianophobie dans le monde.
Pour le patriarche de Moscou, rappelle L’Osservatore Romano, « cela se manifeste surtout quand les différences religieuses sont utilisées à des fins politiques, principalement des groupes extrémistes dont les objectifs sont incompatibles avec le bien de la société dans son ensemble ».
Sans même remonter plus haut, de Grégoire XVI (pape de 1831 à 1846), qui la qualifiait de délire (1), au concile Vatican II (1962-1965) qui en parle comme d’un droit révélé par Dieu (2), la question de la liberté religieuse continue de faire couler beaucoup d’encre (et de sang), dans l’Eglise catholique comme ailleurs.
NEW YORK, June 4 (C-FAM) L’autorisation de l’usage d’un simple produit pharmaceutique par l’OMS a simultanément éveillé l’espoir de sauver les vies de milliers de femmes et des craintes que ce produit soit utilisé pour tuer peut-être des millions d’enfants. Le Misoprostol est utilisé pour mettre fin, lors de l’accouchement, au saignement, qui est la première cause de mort en couche. Cependant il peut aussi être utilisé pour provoquer un avortement chez soi, ce qui est particulièrement dangereux dans les régions rurales des pays pauvres, dû au manque de matériel médical essentiel ou d’urgence.