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Société - Page 958

  • Le "decret mission" remplace le Lévitique (sic!)

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    C'est en tout cas ce que proclament les écolos liégeois pour fustiger le directeur du collège Saint-Louis qui a voulu interdire l'accès du bal des rhétos à des couples homosexuels. (Voir notre note : ne-gerons-pas-l-ingerable)

    Ainsi se conclut le communiqué de presse d'"Ecolo-J" :

    "La promotion du développement personnel et de la confiance en soi, l’éducation à la citoyenneté, autant de principes fondamentaux bafoués gravement par la diffusion de propos discriminants et les distinctions de traitement entre hétérosexuels et homosexuels, quand il faudrait au contraire continuer à lutter pour les droits des gays, lesbiennes, bisexuels et transsexuels. Les jeunes écologistes rappellent au directeur du Collège Saint-Louis que le but n’est pas de faire de ses élèves des saints selon les préceptes de la Bible au sens littéral mais de forger des citoyens capables d’œuvrer à une société plus juste, solidaire, pluraliste et respectueuse de l’autre. Il est plus que temps que le Décret-Missions remplace le Lévitique dans quelque école que ce soit."

    C'est ainsi que l'on conçoit, chez Ecolo, la liberté de l'enseignement catholique. C'est ainsi que se dessine lentement mais sûrement la figure d'un totalitarisme tranquille et implacable modelé par le politiquement, culturellement et éthiquement correct.

  • Ouvrir des écoles entièrement libres ?

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    Cela se fait très peu chez nous, en Belgique. Il faudrait prendre de la graine chez nos voisins qui sont souvent moins apathiques et moins embourgeoisés que nos concitoyens...

    Ainsi, Isabelle Paulot, enseignante, ouvre une école catholique hors-contrat à Lion-sur-Mer. Elle s'en explique dans Ouest-France

    Extrait :

    "Ce n'est pas une école catholique parce que les programmes sont les mêmes que dans le public. Mais c'est une école fidèle au magistère de l'église catholique. Je suis catholique pratiquante. La première année, je serai la seule enseignante. Je vais adopter des méthodes très rigoureuses et efficaces et revenir pour la lecture à la méthode syllabique. « La librairie des écoles » publie des manuels scolaires auxquels on peut accéder gratuitement sur Internet. En maths, je vais m'appuyer sur les méthodes de Singapour. Le but de cette école est d'appliquer la phrase « La vérité vous rendra libre » de l'évangile selon saint Jean. Il y aura des cours de catéchisme. Mais les enfants des autres religions sont évidemment les bienvenus. Quant au passage en classe supérieure, c'est moi qui en décide. Pour les programmes et le niveau des élèves, nous ne sommes pas contrôlés par l'Éducation nationale."

  • Idéologie du genre, faut-il s'attendre à pire ?

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    C'est ce que semble penser Jacques de Guillebon qui s'en explique dans une interview accordée à Nouvelles de France et que l'on découvrira ici.

    (J. de Guillebon est éditorialiste au mensuel catholique La Nef et au magazine Permanences, essayiste (Nous sommes les enfants de personne, Les Presses de la Renaissance, 2005), Jacques de Guillebon a bien voulu répondre aux questions des Nouvelles de France sur la théorie du gender, le « mariage » homosexuel ou le combat culturel.)

    Extrait : "L’idéologie du gender pourrait n’être rien d’autre qu’une réaction à ce que pouvait avoir d’enfermant et de réifiant les théories de Lévi-Strauss sur la différence de l’homme et de la femme. Mais l’homme étant – belle découverte – un animal social et politique, une grande partie de son éducation provient de sa culture. Certains en ont donc finement déduit que se débarrasser de cette culture censée nous écraser depuis dix mille ans nous rendrait libres. C’est toute l’hystérie moderne de l’humain qui se veut son propre Créateur et qui utilise pour cela la science et la technique. Alors, il nous faut nous battre contre des moulins à vent, même si c’est affligeant, et réaffirmer des évidences qu’on ne devrait pas avoir à réaffirmer en tant que telles."

  • Inoffensif, le Hellfest ?

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    Ce n'est pas ce que Valeurs Actuelles semble en penser. Sans vouloir rejeter a priori certaines formes de "culture jeune", on peut s'interroger sur la portée et la signification de celles qui arborent des symboles sataniques et profèrent des paroles offensantes pour la foi.

    "Le Hellfest rassemblera encore 70 000 fans de “musique extrême” cette année. Les groupes qui s’y produisent ne lésinent pas sur les symboles antichrétiens.

     

    Clisson : son château, ses églises, ses ponts sur la Loire et… son festival de musique extrême, le Hellfest, c’est-à-dire le “festival de l’enfer”. Comme chaque année depuis 2006, la paisible bourgade de la région nantaise (7 000 âmes) vivra pendant trois jours au rythme des vociférations et des guitares hurlantes : plus de 70 000 fans de hardcore, punk et black metal y sont attendus du 17 au 19 juin. La renommée grandissante de ce rendez-vous des “métalleux” attire de nombreux groupes. Certains connus : Ozzy Osbourne, Scorpions. Et d’autres aux noms pour le moins inquiétants : Suicide Silence, Belphegor, Morbid Angel ou Last Days of Humanity… D’où la défiance que cette manifestation suscite parmi les catholiques."

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  • Au sommaire de l'Homme Nouveau

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    Au sommaire du numéro 1496 de l'Homme Nouveau daté du 18 juin 2011:

     

    Dossier

    Le Gender dans les manuels scolaires

    Analyse d'une subversion totalitaire qui distille l'idéologie du Gender jusque dans les manuels scolaires.

     
    Actualités

    États-Unis : Une oasis spirituelle

    Des carmes se sont lancés dans l'aventure audacieuse de la construction d'un monastère gothique au pied des Rocheuses.

    Asie : Yémen sous tension

    Pris en tenaille entre différents courants, le Yémen affronte une de ses crises les plus graves.

    Croatie : rempart de la chrétienté.
     
    Culture

    Entretien : le Traité de l'Amour de Dieu en français contemporain.

    Maximilien Kolbe : une nouvelle biographie.
     

    Figure spirituelle

    Le bienheureux Marie-Joseph Cassant, humble trappiste.

     
    Magistère

    Le trésor de la liturgie, lieu de la tradition vivante.

  • Accusations de pédophilie : une carte blanche qui en dit long

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    La carte blanche qui suit figure sur le site de "Enseignons.be" :

    Carte blanche de Y.M. Boucher, A. Dahin, P. Heymans, P. Matheys et L. Penninckx.

    Nous cinq, anciens directeurs et enseignants du collège Saint-Pierre d’Uccle, entendons mettre en cause la capacité de notre système judiciaire à rendre justice à tous les innocents, dont nous sommes, passés entre ses mains. Nous espérons que cet appel sera suivi d’effet et que l’exposé de notre cas singulier entrainera* à l’avenir une juste compensation pour ceux qui, comme nous, auront été blanchis par la justice après avoir été salis par elle. Un bref mais édifiant rappel de notre histoire s’impose pour que le lecteur se souvienne de notre calvaire, lequel a duré huit ans.

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  • Information ou désinformation : le rôle des grandes agences de presse

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    L'information passe essentiellement par le canal des grandes agences de presse : Reuters, AP, AFP, Belga, etc. Ce sont elles qui "fournissent" les infos, souvent reproduites telles quelles par les quotidiens, les hebdomadaires et même les instituts de radio-diffusion. Le rôle qu'elles jouent est donc loin d'être bénin : elles informent (ou désinforment) en donnant un éclairage souvent partisan sur les évènements et peu de gens se rendent compte combien "les nouvelles" qu'ils reçoivent pour argent comptant sont, en fait, des produits élaborés qui sont tout sauf le reflet fidèle et objectif de ce qui se passe réellement.

    Enquête&Débat publie, à ce propos, un excellent article au sujet d'une de ces agences de presse (et pas la moindre) que l'on trouvera ICI

  • Collège Saint-Louis ( Liège ) : ne gérons pas l'ingérable !

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    Un directeur de collège appartenant au réseau de l'enseignement libre catholique, le collège Saint-Louis à Liège, est au centre d'une tourmente orchestrée par les lobbies gays et largement relayée sur les "réseaux sociaux", sur facebook en particulier. Il est coupable d'avoir voulu interdire l'accès du bal des élèves de dernière année ("rhétos") à des couples homosexuels. Scandale immédiatement relayé par "enseignons.be", au nom du sacro-saint principe de la non-discrimination, de la liberté sexuelle et de l'égalité des individus, quelle que soit leur orientation sexuelle. Comme la loi belge va dans ce sens, voilà notre directeur bien mal pris et embarrassé dans des explications qui ne convainquent pas.

    Un ami me demande ce que nous pourrions bien dire à ce propos. Notre réponse est simple : il faut éviter de devoir gérer l'ingérable. Il n'est donc plus possible ni souhaitable d'organiser des bals dans les écoles dans le contexte où nous vivons et qui charrie tout ce que nous savons : licence sexuelle, alcoolisme, consommation de "produits", provocations en tout genre. Il faut ajouter qu'on ne peut même plus compter sur l'appui d'un certain nombre de parents qui sont privés de repères, tout autant que leurs enfants. Il en va de même pour d'autres activités telles que les voyages scolaires : comment surveiller les grands adolescents (et même les plus jeunes) la nuit? Et il ne s'agit plus aujourd'hui de se limiter à empêcher les allées et venues entre les chambres des garçons et celles des filles...

    Cela nous mène tout droit à ouvrir le débat sur les écoles qui bénéficient de la caution "catholique" au sein d'un enseignement libre patronné par nos évêques. Est-ce honnête de laisser croire aux parents qui ont le souci d'éduquer leurs enfants en cohérence avec leurs principes chrétiens que ces écoles sont encore des lieux conformes à l'Evangile, où les cours sont donnés dans cet esprit, et où le climat éducatif préserve les élèves des dérives de notre société? Poser la question, c'est y répondre. Ne serait-il pas temps de retirer le label "catholique" à ce réseau et d'ouvrir des écoles entièrement libres, basées sur un projet éducatif vraiment conforme aux valeurs chrétiennes?

  • Un discours pontifical insistant dans une Europe prostrée...

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    Lors de l'audience générale de ce mercredi, le pape a développé le message du prophète Elie, invitant à la pénitence et à se détourner des idoles. Le pape a insisté sur l'actualité de ce message. Il est évident que l'homme moderne, en particulier dans notre Occident déchristianisé, ne discernant plus le seul bien suprême et transcendant, est condamné à sacrifier aux idoles modernes que lui propose le consumérisme ou à s'en remettre à des idéologies incapables de tenir leurs promesses et de rendre l'homme véritablement heureux.

    On remarquera que ce discours est assez récurrent et que le pape dénonce sans cesse l'athéisme pratique de notre société, insistant sur la nécessité de réévangéliser un monde qui a tourné le dos au Christ et à l'Eglise. On y est presqu'habitué...

    Cela nous interroge, évidemment, car nos habitudes d'adhésion et de pratique chrétiennes ne suffisent manifestement plus. Il faudrait qu'en voyant vivre les chrétiens, on soit séduit par leur joie d'être "sauvés" et d'être libérés des illusions et de la peur. Nietzsche nous en faisait déjà le reproche et il faut bien reconnaître que cela reste plus que jamais de saison.

    Il suffit de considérer un pays comme l'Italie où le christianisme sociologique est encore bien vivant mais où l'on se marie de moins en moins et où la procréation semble être en panne, comme s'il n'y avait plus d'espérance ni de pari sur un avenir porteur. Et que dire d'un pays comme le nôtre d'où sont partis tant de missionnaires et où l'on a du mal aujourd'hui à assurer un minimum de vie religieuse?

    On peut se demander s'il ne faudrait pas recourir à des moyens exceptionnels, à la hauteur de cette situation exceptionnelle, pour nous convertir d'abord nous-mêmes et ensuite pour tourner nos familles, nos milieux de vie, notre société vers Celui "sans lequel on ne peut rien faire".

    Notre archevêque va consacrer son diocèse au Sacré-Coeur après être parti en pèlerinage à Montmartre. Mais pourquoi le seul diocèse de Malines-Bruxelles? Pourquoi pas la Belgique, l'Europe toute entière? Et pourquoi ne pas divulguer crûment le contenu des messages mariaux de Fatima? Pourquoi ne pas inviter à la repentance, à la réparation, à l'héroïsme des saints?

    Bien loin de tout cela, on a l'impression de végéter dans des communautés "enfouies" dont la lumière est loin de briller sur les sommets, des communautés "où l'on gère" l'indigérable! Les préoccupations de l'heure sont aux restrictions, aux restructurations, aux fermetures d'églises et de maisons religieuses, sous couvert de tailler à notre Eglise "de nouveaux habits paroissiaux"!

    Qu'attendons-nous pour aller hurler sous les fenêtres des palais épiscopaux notre faim et notre soif d'attitudes et de paroles fortes qui soient vraiment dignes des successeurs des apôtres? Faudra-t-il attendre que les pierres se mettent à crier?

  • Le bel optimisme de Jean Sevillia

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    "La situation est très difficile mais le combat doit être mené. On peut même s’attendre à des victoires de temps en temps. Je ne nie pas que le Système est très fort avec sa puissance médiatique, sa domination de l’opinion et le politiquement correct. Mais il y a aussi toutes ces personnes qui travaillent, qui montent des entreprises, qui fondent une famille, qui vivent contre et malgré cette chape de plomb qu’on leur impose. Oui, le Système tient, mais jusqu’à quand ? Il y a une nature humaine qui n’est aujourd’hui pas respectée : même Le Nouvel Obs se pose des questions sur le drame des enfants de divorcés. Arrive un moment où on ne peut pas masquer le réel ni mentir. Qu’ils se posent des questions sur les conséquences du modèle qu’ils ont mis en place montre qu’on assiste à un retour du réel. Un Système qui bouleverse toutes les normes n’est pas viable dans la durée. Mais vous verrez, nous finirons par revenir à des normes anthropologiques normales, à savoir qu’un homme est un homme, une femme une femme et que pour la perpétuation de l’espèce, il faut l’union d’un homme et d’une femme. On ne reviendra jamais durablement sur des données si fondamentales même si elles ont pu prendre des formes un peu différentes selon les époques et les sociétés."

    Voilà ce que déclare Jean Sevillia, écrivain, historien et journaliste, dans une interview accordée à Nouvelles de France : c'est ICI

  • L'éducation sexuelle, panacée universelle ?

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    C-Fam.jpgAustin Ruse, président du C-Fam nous adresse ce commentaire :

    "Dans le passé, l’ONU ne terminait pas les négociation avant le dernier point virgule ait été accepté. Si un certain nombre suffisant d’Etats s’opposait à une mesure, comme par exemple le droit à l’avortement, elle était retirée du document. De nos jours, c’est le président de la session qui prend la décision sur le contenu des documents en cours de négociation. En faisant cela, prend plus de distance avec le processus démocratique. Un exemple récent, une réunion sur le SIDA, illustre cela.

    Un nouveau rapport de l’ONU affirme que le combat contre le Sida commence par l’éducation complète à la sexualité. L’éducation sexuelle peut-être très mauvaise, mais l’éducation à la sexualité est pire, et rien ne prouve qu’elle puisse mettre fin aux infections. En passant, ils veulent l’étendre aux jeunes dès dix ans." . / ...

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  • Consensus bidon sur le SIDA à New York

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    C-Fam.jpgNEW YORK, 9 Juin (C-FAM) Ce fut la débandade à la conférence biannuelle sur le VIH/Sida, lorsqu’après quelques tentatives prématurées du président de clôturer la conférence, les représentants se sont empressés de maintenir un semblant de consensus.

    Les négociations sur le SIDA/VIH reflètent une tendance inquiétante apparue ces derniers mois. Avant la conférence, les représentants des Etats ont reçu des deux co-présidents d’Australie et du Zimbabwe un document long de trois pages censé servir de base aux discussions. Le dossier rassemblait plus de cinquante pages avec les premières propositions d’amendements.

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