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Spiritualité - Page 340
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Lagrasse : ces Chanoines de la Mère de Dieu qui auraient pu revivifier l’esprit monastique à l’abbaye de Val-Dieu au Pays de Herve…
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Retrouver l'émerveillement de l'enfant; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 14e dimanche du temps ordinaire
Prédication (archive du 3 juillet 2011) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mt 11, 25-30) pour le 14e dimanche du temps ordinaire.
http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,25-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Pour que la liturgie devienne toujours plus le cœur de la vie de foi et de charité de la communauté chrétienne
De Guillaume Luyt sur le site de l'Homme Nouveau :
Dix ans de Summorum Pontificum: un entretien exclusif avec Mgr Guido Pozzo
À l'occasion du 10ème anniversaire du motu proprio Summorum Pontificum de Sa Sainteté le pape Benoît XVI, Mgr Guido Pozzo, Secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei, a bien voulu nous accorder un entretien exclusif.
Excellence, vous êtes entré à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi il y a 30 ans, en 1987 : quel souvenir gardez-vous du cardinal Ratzinger ?
Mgr Guido Pozzo : Dès ma première rencontre avec celui qui était alors Préfet de la Congrégation, la figure du cardinal Ratzinger m'est apparue riche de compétence théologique éminente et de profonde spiritualité sacerdotale. Les années durant lesquelles j'ai eu le privilège de collaborer avec lui à la Doctrine de la Foi continuent de représenter pour moi une école d'authentique discipline intellectuelle et de grande maturation dans la foi et le ministère sacerdotal.
Il y a 10 ans, le cardinal Ratzinger, devenu le pape Benoît XVI, signait le motu proprio Summorum Pontificum libéralisant l'usage du missel de saint Jean XXIII : comment avez-vous accueilli ce document ?
Comme un acte de justice qui a pleinement réhabilité l'usus antiquior du rite romain, que personne ne pouvait évidemment abroger mais dont seulement l'exercice pratique pouvait éventuellement être régulé. Cela a en outre été l'occasion de valoriser, au profit de toute l'Église, un trésor plein de richesses spirituelles.
En 2009, lorsque le pape Benoît XVI, en accord avec le cardinal Levada, alors Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, décide de placer la Commission Ecclesia Dei sous l'autorité de ce dicastère, vous y êtes nommé comme Secrétaire : quelle image aviez-vous alors du monde traditionnel ?
J'ai toujours pensé, et je le pense encore, que le monde dit “traditionaliste” est un archipel non homogène. Il serait tout à fait inopportun de prétendre en donner une définition précise. Ce qui, en revanche, me semble opportun est de distinguer les fidèles, laïcs et prêtres, légitimement attachés aux traditions liturgiques, disciplinaires et spirituelles antérieures à la réforme conciliaire – et qui ont le droit de pouvoir les suivre – des initiatives et groupes idéologiquement marqués qui se réfèrent et promeuvent des modèles historiques, culturels et politiques d'époques et sociétés désormais révolues. Cette distinction n'est pas toujours facile mais elle est nécessaire pour éviter, justement, l'idéologisation de la notion de Tradition catholique. De la même façon que certains groupes ou certaines orientations théologiques et pastorales tendent à idéologiser le concile Vatican II, le concept et la défense de la Tradition catholique peuvent eux aussi risquer d'être idéologisés.
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« La Croix » : en dix ans, la messe en latin a trouvé sa place
Alors que le correspondant à Rome du journal « La Croix » annonce (voir ici) que le pape François aurait l’intention d’abroger le « motu proprio » libéral de Benoît XVI pour parquer tous les traditionalistes au sein de la Fraternité Saint-Pie X érigée en « prélature personnelle » à cet effet (tout cela est-il bien sérieux ?), le même journal publie lui-même les lignes suivantes qui suffisent à montrer l’irréalisme de ce noir dessein prêté au pape régnant. De Marie Malzac et Malo Tresca sur le site de « La Croix » :
« Il y a dix ans, Benoît XVI tendait la main aux traditionalistes en libéralisant, par la publication de son motu proprio Summorum Pontificum, la forme extraordinaire du rite romain. Autrefois houleuses, les relations entre l’Église de France et les fidèles attachés à la tradition semblent plus apaisées aujourd’hui. Dans les diocèses, les évêques restent cependant prudents quant à l’application de ce texte.
Chaque jour ou presque, en fin d’après-midi, Laurence, une quadragénaire aux habits excentriques, enfourche son vélo et sillonne, pendant près d’une heure et demie, tout le Sud-Est parisien pour franchir, à 19 heures tapantes, la lourde porte de l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile, dans le 9e arrondissement.
Certes, cette résidente du Val-de-Marne pourrait « trouver des messes de semaine bien plus proches », concède-t-elle à voix basse. Mais elle peut participer là à la messe selon le rite tridentin : une célébration suivant la liturgie qui était en vigueur avant la réforme voulue par le concile Vatican II, qu’elle privilégie « dès qu’elle le peut et depuis qu’elle est petite ».
Ce soir de début juillet, ils sont, comme Laurence, une vingtaine à se recueillir dans l’immense travée de l’édifice qui propose, depuis 1985, des messes de ce type.
Car la « messe en latin », « dos au peuple », est toujours proposée dans l’Église et pas seulement par les intégristes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), héritiers de Mgr Marcel Lefebvre (lire ci-dessus).
forme « extraordinaire » du rite romain
Longtemps problématique et strictement encadrée, cette pratique s’est libéralisée au lendemain de la publication, le 7 juillet 2007, par Benoît XVI, du motu proprio Summorum Pontificum (« La sollicitude des souverains pontifes »), qui a redonné droit de cité dans l’Église à la liturgie telle qu’elle était célébrée avant les années 1960. Cette dernière est devenue ainsi la forme « extraordinaire » du rite romain.
Pourtant longuement discutée et mûrie, la décision du pape de tendre la main aux fidèles de sensibilité traditionnelle – dans le giron de Rome mais se disant troublés par certaines « dérives », souvent issues d’une mauvaise compréhension du renouveau liturgique – avait alors fait l’effet d’un coup de tonnerre. D’autant qu’elle s’inscrivait dans le cadre des discussions avec la FSSPX, vingt ans après le schisme de Mgr Marcel Lefebvre.
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Summorum Pontificum : bilan du Motu Proprio (7/7/2007 – 7/7/2017)
De Christophe Geffroy dans le mensuel « La Nef » (n° 294, juillet-août 2017)
« Le 7 juillet 2007, Benoît XVI signait Summorum Pontificum, « lettre apostolique en forme de Motu proprio sur l’usage de la liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970 ». Texte historique dont l’importance n’a sans doute pas été encore appréciée à sa juste valeur, tant il dénoue une situation inextricable qui va au-delà de la seule question des traditionalistes attachés à l’ancienne forme liturgique. Même si contribuer à régler cette question épineuse a bien été aussi l’une de ses fins.
Souvenons-nous, le 30 juin 1988, Mgr Lefebvre consacrait quatre évêques contre la volonté clairement notifiée du pape Jean-Paul II, lequel publiait aussitôt le Motu proprio Ecclesia Dei (2 juillet 1988) pour donner un statut juridique à la messe dite « de saint Pie V », dont un indult de 1984 concédait un usage très parcimonieux, et pour permettre l’érection de structures d’accueil pour les prêtres et fidèles traditionalistes qui ne voulaient pas suivre le prélat d’Écône dans sa rupture avec Rome. C’est ainsi que fut créée la Fraternité Saint-Pierre avec d’anciens prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pie X ; d’autres instituts suivront plus tard, tandis que des communautés religieuses furent canoniquement érigées ( le Barroux, Chémeré, etc.).
Benoît XVI souhaitait faire plus. D’abord, rendre à ce qu’il a nommé la « forme extraordinaire » du rite romain l’honneur et les droits qui lui étaient dus. Ensuite, aider les fidèles désireux de suivre cette forme liturgique, en l’installant dans les paroisses, tout en donnant un signe fort à la Fraternité Saint-Pie X, puisqu’il répondait ainsi à l’une de ses revendications majeures. Enfin, par-delà le problème traditionaliste, l’aspect visionnaire du pape était de contribuer à la réconciliation interne dans l’Église secouée par la crise post-conciliaire : face à l’esprit de la table rase qui a fait tant de dégâts, dans la liturgie tout particulièrement où la réforme de 1969 a été trop souvent appliquée avec une brutalité et une volonté de rupture détestables, Benoît XVI a voulu opérer dans l’Église une réconciliation avec son propre passé, et notamment son passé liturgique, selon la fameuse « herméneutique de la réforme dans la continuité » qui est l’un des points saillants de son pontificat. Pour aller dans ce sens, les évêques devraient promouvoir la célébration classique de la forme ordinaire, en revenant à l’orientation et au kyriale en latin, chanté en grégorien, ainsi que le suggère le cardinal Sarah.
Cet aspect est assurément le plus important du Motu proprio et il n’a pas encore porté tous ces fruits, ce qui est somme toute normal à l’échelle du temps de l’Église.
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Liturgie : «Une légitime diversité», entretien avec Mgr Rey
Dans le n° 294 du mensuel « La Nef » (juillet-août 2017) on peut lire aussi cette interview de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon par Christophe Geffroy :
Mgr Dominique Rey a généreusement appliqué dans son diocèse le Motu proprio de Benoît XVI. Il évoque pour nous cette expérience et ses fruits positifs :
La Nef – Comment avez-vous reçu en 2007 le Motu proprio Summorum Pontificum ?
Mgr Dominique Rey – J’ai reçu Summorum Pontificum filialement. Cet acte juridique visait à mettre un terme aux souffrances de ceux qui, dans l’Église, désiraient prier avec les anciens rites liturgiques et qui en avaient été privés jusque-là. Il s’agissait aussi de faire un acte de réconciliation pour apaiser les divisions du passé. Comme évêque, il était clair pour moi que le Motu proprio établissait de nouvelles dispositions juridiques pour le rite ancien, valables pour toute l’Église de rite latin, et par conséquent pour mon propre diocèse.
Quel bilan tirez-vous, dix ans après, de son application ?
Dans le diocèse de Fréjus-Toulon et dans beaucoup d’endroits il a été appliqué largement et sans susciter de controverse. Les fruits sont réels. La liturgie ancienne nourrit des communautés ou des paroisses en croissance numérique, et attire des jeunes. Cela participe d’une légitime diversité parmi toutes les communautés chrétiennes en communion avec leur évêque. Bien sûr, Summorum Pontificum n’a peut-être pas été parfaitement appliqué partout en France. Ma propre expérience m’a montré que la confiance et la générosité ne vont pas sans reconnaissance, et ont créé une fraternité et une communion plus profondes dans le diocèse. Je m’efforce d’accompagner personnellement les groupes qui vivent de la forme extraordinaire. Ces communautés rencontrent des défis. Mais ma conviction est claire : elles font partie de la solution dans l’Église d’aujourd’hui, pas du problème.
Vous-même, qu’avez-vous fait concrètement dans votre diocèse ?
J’ai établi une paroisse personnelle à Toulon pour la forme extraordinaire et l’ai confiée à une communauté nouvelle. Les membres de cette communauté, et certains séminaristes diocésains, reçoivent les ordres mineurs et majeurs – y compris l’ordination – conformément à l’usus antiquior. Lorsqu’on me le demande, je célèbre les sacrements dans le rite ancien parce que les fidèles qui y sont attachés ne sont pas des « catholiques de seconde zone ». Ils méritent la même attention pastorale que n’importe quel fidèle. Plus récemment, j’ai accordé les facultés aux prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X pour célébrer les mariages, conformément au souhait du pape François. Dans toutes ces décisions, je me suis efforcé de travailler à l’unité et à la communion du diocèse, dans la légitime diversité spirituelle et liturgique autorisée par l’Église.
On a parfois parlé de « laboratoire » pour votre diocèse : en quoi le serait-il et pensez-vous qu’il puisse être un exemple ?
Lorsque j’imagine l’avenir du diocèse de Fréjus-Toulon, je vois tout le travail qui reste à accomplir, mais je pense que les choix qui y ont été faits sont porteurs. La clef est bien entendu un accueil large de communautés nouvelles et de vocations sacerdotales. Cela implique de respecter, avec le discernement nécessaire, le charisme et la vocation propres à chacun. Toutes les formes de spiritualité et de culte authentiquement catholiques sont nécessaires à la nouvelle évangélisation, et cela vaut aussi pour la forme extraordinaire du rite romain. L’unité du diocèse et la fraternité au sein du presbyterium se vivent dans la mission qui nous rappelle que notre plus grand trésor, c’est le Christ.
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La communauté Saint-Martin, une façon nouvelle d’appréhender le sacerdoce en réponse aux défis contemporains
D'Eléonore de Vulpillières sur aleteia.org :
Au cœur des ordinations de la communauté Saint-Martin
© EdV
Cérémonie d'ordination : chaque prêtre présent impose les mains sur la tête du futur ordonné signe de communion et d’accueil.
Chaque année, la communauté Saint-Martin peut rendre grâce pour les nombreuses vocations sacerdotales qu’elle suscite. Ces ordinations extra-diocésaines, pour un ministère quasi diocésain, apparaissent par bien des aspects comme le résultat d’une façon nouvelle d’appréhender le sacerdoce, en réponse aux défis contemporains.
Le samedi 24 juin, on eu lieu de nombreuses ordinations partout en France. À Evron, en Mayenne, la communauté Saint-Martin accueille trois nouveaux prêtres et huit diacres. De toute la France, mais aussi d’Autriche — en costumes tyroliens — et d’Allemagne, l’assistance est venue entourer les ordinants, Pierre Gazeau, Xandro Pachta-Reyhofen et Phil Schulze Dieckhoff. La messe, qui dure trois heures, est présidée par l’évêque de Laval, Monseigneur Thierry Scherrer. Au cours de son homélie, celui-ci exhorte les ordinants à être des « témoins de la miséricorde envoyés dans le monde », tout en soulignant l’importance de l’humilité dans le ministère sacerdotal. Un monde qui a besoin de « vrais prêtres », pas seulement pour eux-mêmes, mais surtout pour les autres. L’évêque rappelle que les nouveaux prêtres, tout en conservant leurs personnalités, bien particulières, se doivent d’être les « instruments dociles » du Seigneur, en étant « totalement remis à Dieu ». À la fin de la messe, le nonce apostolique en France, Luigi Ventura, prêtre depuis quarante-huit ans, prononce avec émotion un mot de remerciement à l’endroit de la communauté et de ses nouveaux prêtres.
Lire la suite sur aleteia.org
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Appel aux habitants de la région de Liège pour participer à une enquête "Media et Spiritualité"
Grande enquête media et spiritualité
Région de Liège - Eté 2017
Madame, Monsieur,
Si vous habitez la région liégeoise et êtes sensible aux questions de media, de spiritualité et/ou de foi, ce message s'adresse à vous.
Une radio locale centrée sur ces questions organise actuellement une grande enquête. Il est réalisée dans le cadre d’un mémoire à HEC - ULg.
Pour ne pas nuire à l’enquête, nous ne vous en disons pas plus pour le moment.
Nous voudrions vous inviter à y répondre anonymement via le lien suivant, l’enquête ne dure que quelques minutes:
Lien vers l'enquête: https://lc.cx/qZW6
Un tout grand merci et bon été !Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Culture, Eglise, Foi, Médias, Société, Spiritualité 0 commentaire -
Une année "pour Dieu" à Bruxelles avec l'Institut Sophia
Une année "pour Dieu" à Bruxelles avec l'Institut Sophia
L’Institut Sophia à Bruxelles propose à des jeunes de 18 à 28 ans de prendre une année pour réfléchir à cette interrogation fondamentale et y apporter une réponse libre, personnelle : qui est Jésus pour moi ?
Fort de son expérience de dix ans, l’Institut Sophia propose une formation de niveau universitaire centrée sur la lecture de la Parole de Dieu, la vie spirituelle, l’étude de la philosophie et la découverte de la culture.
Grâce à l’accompagnement de laïcs engagés au sein du diocèse de Bruxelles et au soutien de l’Institut d’Études Théologiques (IÉT) où sont formés une centaine d’étudiants, un suivi personnel et académique est mis en place selon les besoins de chaque jeune.
La Parole retentit partout et toujours, pour qui sait tendre l’oreille de l’âme. C’est alors que la réponse intime et personnelle peut jaillir peu à peu, lumineuse et libre, ouvrant à une vie intérieure féconde.
Telle est la vocation de l’Institut Sophia !
Voici le point de contact : Portable (Belgique) : 00 32 477 042 367
Rentrée académique 23 septembre 2017
institutsophia@yahoo.fr - http://www.institutsophia.org
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Les "enfants adorateurs" ou quand des petits s'éveillent à la vie intérieure
D'Anne-Claire de Castet sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :
Enfants adorateurs : l’éveil à la vie intérieure
Des enfants contemplant « Jésus caché » ©N.JUNG.COM
EXCLUSIF MAG – Dès leur plus jeune âge, l’adoration les fait entrer naturellement dans l’intimité du Christ et les familiarise à un cœur à cœur direct avec Dieu.
Comme ils le font deux fois par mois, les enfants adorateurs de Rouen se réunissent derrière l’église du Sacré-Cœur. Les « grands » de 6 ans sont attentifs à l’enseignement de Cyriane, une maman responsable du groupe, mais il fait chaud en ce mercredi après-midi caniculaire et ceux de 4 ans commencent à s’agiter. Pourtant, il est temps d’aller adorer le Saint-Sacrement dans la chapelle contiguë. Après s’être signés, les petits s’agenouillent spontanément, certains se prosternent face contre terre, et le calme se fait. Un moment. Pas très long, mais un moment où quelque chose s’est passé. Les 6-8 ans prennent leur suite et les yeux rivés sur le Saint-Sacrement, contemplent « Jésus caché ». Jules a 8 ans : « Trop long vingt minutes ? – Oh non ! », répond-il avec un sourire lumineux.
Comment de si petits peuvent-ils adorer quand, avec la meilleure volonté du monde, des adultes ont du mal à ne pas « sécher » ? « Il y a une connexion directe entre le cœur des enfants et le Seigneur. Ils ont le Wifi », assure Cécile, maman de petits adorateurs en région parisienne et ancienne responsable de groupe. Les enfants de cet âge comprennent avec leur cœur avant de chercher à raisonner. Il se passe vraiment quelque chose affirment tous ceux qui les assistent pendant les adorations.
Bien sûr, il serait utopique d’imaginer trente enfants en lévitation pendant une heure. « Ce n‘est pas grave s’ils sont un peu agités. Même si le temps d’oraison est furtif, c’est déjà ça », rassure Cécile. Toutes les responsables de groupe avouent humblement semer sans savoir ce qui va pousser. Florence Schlienger, longtemps responsable à Versailles, se rappelle un enfant qui avait tourné le dos à l’autel pendant toute l’adoration. Pourtant, le mois qui suivit, il parla sans cesse de l’amour de Dieu à sa maman. C’est une éducation à la vie intérieure dont on ne voit pas tout de suite les fruits, admettent aussi les mamans, mais on sème pour plus tard. Le Père Thibaud Labesse, aumônier du groupe d’enfants adorateurs de Saint-Cloud, confirme : « Plus tôt on apprend à prier, plus cela devient naturel. »
« On comprend que le Bon Dieu est là »
Ce cœur à cœur avec Jésus nourrit leur vie intérieure. Beaucoup de mamans d’adorateurs témoignent d’un changement de comportement à la messe, comme la mère d’Honorine âgée de seulement 4 ans et demi. Alexia, la responsable du groupe de Saint-Cloud et maman de cinq enfants, constate sur ses aînés que « cela a contribué à rendre la Présence réelle plus évidente ». Maylis, 8 ans, n’hésite d’ailleurs pas à affirmer : « On comprend que le Bon Dieu est là. » Le Père Labesse demandait récemment aux petits : « Quel est le lieu où est révélé le plus l’amour de Dieu ? » « Du tac au tac ils ont répondu : “La croix de Jésus” ! », rapporte le vicaire encore émerveillé.
« On accompagne les enfants et on déploie une pédagogie pour entrer dans le silence et se mettre en présence de Jésus », explique Sœur Beata, qui aide les Missionnaires de la Très-Sainte-Eucharistie dans leur apostolat. D’environ une heure, ces parcours commencent par des ateliers qui les prédisposent à l’adoration : lecture de l’Évangile, temps d’enseignement, coloriage de dessins adaptés. Puis ils se rendent en groupe à l’adoration, ponctuée de chants, de gestes d’offrande, d’intentions de prière et de la consécration des enfants adorateurs : dix minutes pour les plus petits (4 ans), vingt-cinq pour les CM2 avec des plages de silence plus larges.
Partie de Montmartre, cette école de prière, qui n’a pas vocation à remplacer le catéchisme, avait essaimé à Versailles, reprise notamment par Florence Schlienger. Forte de ses quinze ans d’expérience, celle-ci a écrit un guide, Préparer le cœur des enfants à adorer, à la demande des Missionnaires de la Très-Sainte-Eucharistie. Vendu par leurs soins, il est destiné à ceux qui souhaitent lancer et animer un groupe d’enfants adorateurs. « C’est une éducation à la prière qui leur permet d’acquérir petit à petit une relation vivante à Jésus », explique Sœur Philippine, de la Famille missionnaire Notre-Dame au Grand-Fougeray (Ille-et-Vilaine), qui organise des groupes sur le même modèle.
Comme souvent, Cyriane et Alexia ont, quant à elles, conçu les parcours, en lien avec leur curé. À Sainte-Marie-des-Batignolles (Paris), l’adoration est même proposée aux 0-7 ans en séances de 15 minutes. À Viroflay, Aude s’est appuyée sur un autre guide, Je me prépare à l’adoration (Éd. Emmanuel), pour construire son parcours. La présence du prêtre est essentielle : il représente le Christ, et les enfants prient avec et pour lui. « L’adoration faisant entrer l’enfant dans l’intimité du Christ, dans un réflexe d’amour avec le Seigneur, elle est un terreau pour les vocations », assure Florence. Elle qui a vu les merveilles semées par cette école de prière en est convaincue : « Cette introduction de la présence de Dieu dans la vie personnelle est ce qui va relever l’Église, plus que tous les cours de théologie ! »
Congrès Adoratio 2017
Organisé par les Missionnaires de la Très-Sainte-Eucharistie, ce congrès sur l’adoration eucharistique a pour thème « Adorer au cœur du monde ». Il se tiendra du 9 au 14 juillet à Saint-Maximin la Sainte-Baume (Var) dans la basilique Sainte-Marie-Madeleine, lieu où la sainte, « Apôtre de la Miséricorde », a été enterrée. Ce congrès ouvert à tous s’adresse à toute personne qui veut faire une nouvelle expérience de l’amour et de la miséricorde divine par l’eucharistie et la journée du 10 juillet sera spécifiquement consacrée aux paroisses adoratrices.
Le congrès sera animé par des conférenciers et témoins, laïcs, religieux, prêtres, tous engagés dans un ministère de miséricorde centré sur l’adoration eucharistique : le cardinal Mauro Piacenza, Mgr Dominique Rey, Mgr André Léonard, le Père Nicolas Buttet, Véronique Lévy…
Claire a participé au dernier congrès en 2015 : « Le cadre est exceptionnellement beau et chargé de l’histoire spirituelle de sainte Marie Madeleine. J’ai été touchée par l’ambiance familiale qui règne entre les pèlerins. Les intervenants étaient des grandes figures de la foi et j’ai pu découvrir les Missionnaires de la Très-Sainte-Eucharistie. Dans ces journées, tout était fait pour n’avoir qu’à accueillir les grâces ! »
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Liège, dimanche 2 juillet 2017: Solennité de la Fête des saints Pierre et Paul (fête du pape) à 10 h, en l’église du Saint-Sacrement
SOLENNITÉ DE LA FÊTE DES SAINTS PIERRE ET PAUL
DIMANCHE 2 JUILLET 2017 À 10 HEURES
Pâques est la plus grande solennité du cycle liturgique ; mais pour les Romains, il y avait comme une seconde fête de Pâques, qui, si elle ne la surpassait pas en splendeur, égalait certes la première. C’était le « dies natalis » –la naissance au Ciel- des deux Princes des apôtres, Pierre et Paul, martyrisés à Rome dans les années soixante de notre ère, ou, pour mieux dire, c’était, dans leur personne, la fête de la primauté pontificale, la fête du Pape, le Natalis urbis, le jour natal de la Rome chrétienne, le triomphe de la Croix sur Jupiter, père du tonnerre, et sur ses vicaires les Pontifices Maximi, établis dans la Regia du Forum. Il est si vrai que Rome y attachait ce sens symbolique, que les évêques de la province métropolitaine du Pape avaient l’habitude de se rendre dans la Ville éternelle, en signe de respectueuse sujétion, pour célébrer avec le Pontife une si grande solennité.
La Solennité de cette fête se célèbre le dimanche qui suit le jour de la fête (29 juin) : en cette année 2017, il s’agira du dimanche 2 juillet :
Missel de 1962
Propre grégorien de la Messe « Nunc Scio Vere »,
Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus », Credo IV
"Christus vincit": acclamations carolingiennes (IXe s.)
au Christ Vainqueur
par la Schola grégorienne du Saint-Sacrement
A l’orgue,Patrick Wilwerth (orgue)
Avec le concours du Quatuor Instrumental Darius
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Prière pour rencontrer l’autre au nom du Christ
Ces prières viennent de paraître aux éditions Bayard Service dans un livret richement illustré qui est disponible sur simple demande. Leur auteur : Philippe de la Mettrie. Il écrit : « Moi-même témoin de la difficulté que nous ressentons tous d’accueillir et de rencontrer au nom du Christ l’autre, le différent, l’ étranger, en ces temps de grands changements sociaux et de brassage des populations, j’ai éprouvé le besoin de demander par ces prières la grâce de savoir rencontrer l’autre avec le coeur. Elles m’aident à transformer mon regard sur autrui. J’espère qu’elles seront également une invitation à faire parler le cœur de chair de celles ou ceux qui les liront. » Extrait lu sur le site « diakonos.be »
Le matin
« En ce début de journée, Seigneur,
si je dois rencontrer l’autre, toute personne que tu mets sur ma route,
aide-moi au préalable à me dépouiller de mes soucis, de mes angoisses et de mes craintes.
Je te les confie, à Toi et à Marie, Ta Mère, le temps d’être pleinement présent et à l’écoute de cette personne, de ses propres soucis, de ses propres angoisses, de ses propres craintes. »1
« Qu’il me soit donné, par ta protection, d’accueillir toute personne dans un esprit de véritable humilité,
celle qui ouvre à l’amour de Dieu et de son prochain, sans orgueil ni rabaissement de soi.
Rappelle-moi sans cesse que je ne suis ni au-dessus ni en-dessous mais à coté, comme un frère, de celui ou celle que je rencontre. »2
« Seigneur, toi qui connais mon péché et ma faiblesse,
ne me fais pas tomber dans la culpabilité, mais, au contraire, par ta miséricorde, rends moi humble de cœur et éclaire mon esprit pour que je sois ton meilleur avocat pendant ce temps de rencontre et de dialogue. »3
" Seigneur, si cette personne souffre,
donne-moi, par la grâce de l’Esprit Saint, de ne me croire ni un guérisseur de sa souffrance ni totalement impuissant. Je sais que seule Ta parole libère et guérit, c’est pourquoi je voudrais tant la lui faire connaître. »4
« Seigneur, si je dois accueillir l’étranger, le différent, le croyant d’une autre religion,
fais que je voie en lui ton image et non pas celle d’un ennemi, fais tomber mes préjugés.
Suscite en moi le désir de l’aimer et d’être, si les circonstances l’exigent, le bon samaritain. »5
« Seigneur, si je dois me taire,
que mon silence soit un silence d’accueil, de respect, un silence qui permet à l’autre de s’écouter et d’espérer, non un silence d’indifférence ou de lassitude. »6
" Seigneur, si je dois parler,
que mes paroles soient des paroles de vérité qui ouvrent sur la vie et non un discours de pure convention qui laisse mon interlocuteur dans le vide du doute.
Fais de moi un messager de Ta parole, celle qui éclaire et donne un sens à toute vie. »7
« Seigneur, si je dois entendre l’angoisse,
que je me souvienne que tu as dit :
Ne crains pas et Je vous laisse ma paix.
Que la force de cette paix, à travers moi, soit, pour cette personne, source de confiance et de sérénité.8
" Seigneur, si je dois entendre le doute et le désespoir,
que ma foi, même fragile, soit perceptible et fasse germer une fleur d’espérance. »9
" Seigneur, si je dois entendre la révolte ou la colère,
apprends-moi à savoir l’accueillir, la laisser s’exprimer, sans la juger.
Donne-moi aussi de savoir écouter la souffrance qu’elle cache. »10
« Seigneur, si je dois entendre la haine,
fais parler mon cœur de chair et non pas mon cœur de pierre ;
qu’il oppose à cette haine des silences qui apaisent et des mots qui invitent à un autre chemin,
celui du pardon. »11
« Seigneur, si je dois entendre l’insulte ou l’injure,
ne laisse pas bafouer ton Nom ni ma dignité de chrétien.
Si je ne peux empêcher qu’un sentiment de colère gronde en moi,
écarte de moi tout désir mauvais de riposte et préserve-moi de toute parole blessante
car l’amour supporte tout, l’amour endure tout. »12
« Seigneur, si je dois entendre le cri de la solitude,
que mes paroles réchauffent ce cœur en mal d’amour.
Mais pour briser cet isolement, Seigneur, j’ai besoin de ton aide :
Eclaire, par le mystère de Ta présence invisible, la nuit dans laquelle cette personne est plongée. Donne-lui des signes de ton amour.
Puisse-t-elle, ainsi, accéder à la conviction qu’elle n’est jamais seule. »13
« Seigneur, si je suis démuni, sans force, sans réponse
à la soif de mieux vivre de cette personne qui, me dit-elle, croit en Toi,
peut-être est-ce le moment de te prier.
Apprends-moi à discerner dans ses paroles et ses silences son désir,
même non exprimé, de s’abandonner dans la prière.
Rassemble-nous tous les deux, dans une même invocation, car tu as dit :
Si deux d’entre vous se mettent d’accord pour demander quelque chose,
ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. »14
« Seigneur, si je dois entendre la joie,
que je m’y associe pleinement et que mon cœur s’en réjouisse.
Je t’en rendrai grâce dans le secret.
Si je rencontre la tristesse,
qu’un sourire l’atténue et que ma joie de chrétien transparaisse,
afin de rendre plus heureux, ou moins tristes, ceux que je rencontre. »15
« Seigneur, après ces rencontres,
que je trouve le temps et le désir, jour après jour,
de te confier dans mes prières toutes celles et tous ceux que tu as mis sur ma route.
Anime mon coeur d’un sentiment d’amour pour eux,
car, aurais-je rencontré des milliers de personnes,
« s’il me manque l’amour, je ne suis rien. »Mai 2017
Ref. http://www.diakonos.be/priere-pour-rencontrer-lautre-au-nom-du-christ/
Philippe de La Mettrie est père de famille. Après une carrière d’officier dans les armées françaises, il se consacre à l’aide des personnes au chômage et crée avec des amis chrétiens, en 2004, l’association Visemploi dont la vocation est l’aide et l’accompagnement individuel des chercheurs d’emploi en difficulté.
Amoureux des églises et des chapelles de France, il crée fin 2015 l’association Les Priants des Campagnes qui se donne pour objectif de conserver et de sauvegarder par tous moyens les lieux de cultes menacés de nos territoires et de les faire vivre ou revivre comme lieux de prière.
Les prières ci-dessus viennent de paraître aux éditions Bayard Service dans un livret richement illustré qui est disponible sur simple demande."
JPSC