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Spiritualité - Page 342

  • Rien ne résiste à l'appel de Dieu

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    dom-louis-marie-copie.jpgUn entretien  du mensuel « La Nef » (n° 293, juin 2017) avec Dom Louis-Marie, Père-Abbé de  l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux. Celui-ci nous parle de son abbaye, des vocations, nous offre le regard d’un moine sur l’Église et un monde qui perd toute mesure.

    La Nef – Pourriez-vous d’abord nous dire un mot de la situation de votre abbaye et de votre fondation de La Garde ?

    TRP Dom Louis-Marie – Notre abbaye, fondée en 1970 par Dom Gérard, compte désormais 52 moines profès et deux postulants. Sainte-Marie de la Garde, fondée en 2002, compte 14 moines profès et deux postulants qui prendront le saint habit le 24 juin prochain avant l'office de complies. L'âge moyen est à peu près de 50 ans. Nous consacrons nos journées au Seigneur par la prière liturgique dès la nuit, par le travail (agriculture, maraîchage, moulin à huile, boulangerie et pâtisserie, vie de la maison, magasin et vente par correspondance) et par un apostolat monastique qui comporte confessions, prédications, aumônerie de scouts, des chapitres Sainte-Madeleine, Saint-Lazare et autres. Nous avons aussi en charge la direction et l'aumônerie de l'Institution Saint-Louis, collège d'environ 80 garçons. Enfin nous assurons le ministère monastique habituel auprès des personnes qui font chez nous un séjour à l'hôtellerie. Je suis très heureux de voir que Sainte-Marie de la Garde offre à un certain nombre de prêtres la possibilité de se reposer en profitant de la sainte liturgie. 

    Avez-vous toujours de nouvelles vocations régulièrement ? Leur profil a-t-il changé au fil du temps ? Et comment analysez-vous ce que l’on nomme la « crise des vocations » ?

    Oui, nous avons régulièrement des vocations. Le Seigneur appelle toujours des âmes à la vie consacrée, à une vie cachée en Dieu, ne cherchant que son bon plaisir dans le cloître, à la vie de prière dans la liturgie solennelle. Le profil des candidats change, certainement, mais pas la nature humaine qui est faite pour Dieu. Les jeunes ont soif d'identité et d'une certaine sécurité que ne donne pas le monde actuel en perpétuel changement. Il me semble très important de pouvoir donner un accompagnement personnalisé à nos jeunes en formation afin qu'ils puissent s'enraciner humainement. La crise des vocations a des causes très variées qui se ramènent à un tronc commun : le déracinement. D'où une conception diffuse de la liberté, qui se définit comme la possibilité de changer, une certaine immaturité des tempéraments due aux innombrables et permanentes gratifications de la technologie, une structure mentale abîmée par les mauvaises méthodes d'apprentissage, une image très sécularisée et même salie du sacerdoce. Mais tout cela ne résiste pas à l'appel de Dieu. Preuve en est que les communautés qui gardent le sens du sacré continuent de recruter.

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  • Marie, Reine de l’histoire, victorieuse des idéologies totalitaires

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    Du Père Daniel Ange sur le site de France Catholique :

    Reine de l’histoire victorieuse des idéologies totalitaires

    Voici juste cent ans, la Reine et du cosmos et de l’histoire se manifestait à ces trois petits bergers, dont deux ont été canonisés samedi dernier : les premiers enfants non-martyrs à l’être. Sidérante actualité de Fatima ! Déjà Jean-Paul II : «  Le message que la Sainte Vierge adressa à l’humanité continue de retentir avec toute sa force prophétique.  » Et Benoît XVI : «   Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée, se tromperait.  »

    Comme il est réconfortant, le fait bouleversant que Marie non seulement soit au courant de tous les événements de notre histoire, mais les annonce d’avance, et le comble : tout se réalise comme Elle l’a prédit !

    Si elle a joué le rôle stratégique de tout premier plan dans l’écroulement de la persécution par le marxisme-communisme, elle le jouera aussi pour nous qui ployons – mais résistons – sous la nouvelle idéologie totalitaire de l’Occident, mais imposée au monde entier, et que ne cesse de dénoncer notre prophète de François, comme étant le terrorisme de base et la pire des colonisations.

    «  L’Ange avec l’épée de feu, scintillant et émettant des flammes qui devaient incendier le monde représente la menace du jugement qui plane sur le monde. La perspective que le monde pourrait être réduit en cendres dans une mer de flammes n’apparaît absolument plus comme une fantaisie : l’homme lui-même a préparé l’épée de feu avec ses inventions  » (cardinal Joseph Ratzinger).

    «  Mais ces flammes s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction  » de l’Ange. Telle est notre certitude intime : à Elle et à ses petits enfants la victoire finale sur toute dictature mortifère, sur l’actuelle persécution, d’un côté en cagoule noire, de l’autre «  en gants blancs  » (Francois). «   À la fin, Son Cœur triomphera  » ! Amen ! Marana tha !

    «  Faites ce que je vous dis, et l’Autriche aura la paix !  » Ces mots furent entendus par Pater Peter Pavlicek, franciscain, le 2 février 1946, à la fête de la Présentation, alors qu’il priait pour être guidé, au grand oratoire marial de Mariazell (Autriche) [1].

    De semblables mots avaient été dits par la Mère de Dieu aux trois jeunes bergers de Fatima, le 13 juillet 1917, aussitôt après qu’ils furent témoins d’une vision de l’enfer : «  Si l’on fait ce que je vous dis, beaucoup d’âmes seront sauvées et la paix régnera.  » Pater Peter Pavlicek vit le lien. À Fatima, Notre-Dame a demandé la prière, la conversion, la pénitence et la réparation. Mais elle avait demandé spécialement le rosaire quotidien.

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  • Le pape et les jeunes prêtres

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    De Constance Roques sur zenit.org :

    Jeunes prêtres : Dieu « ne laissera pas vaciller vos pas »

    Audience à l’assemblée plénière de la Congrégation pour le clergé

    « Voilà ce que je voudrais dire aux jeunes prêtres : vous êtes choisis, vous êtes chers au Seigneur ! Dieu vous regarde avec la tendresse d’un Père et, après avoir permis que vos cœurs soient amoureux, il ne laissera pas vaciller vos pas » : c’est aux jeunes prêtres que le pape François a choisi de s’adresser surtout, dans son audience accordée aux participants à l’assemblée plénière de la Congrégation pour le clergé, ce jeudi 1er juin 2017, au Vatican.

    Les jeunes sont capables de « se mettre en jeu avec générosité », a souligné le pape, encourageant les jeunes prêtres à « être créatifs dans l’évangélisation », à s’impliquer « avec discernement » dans les « nouveaux lieux de la communication » et à « rester en réseau » entre eux.

    Rappelant que le prêtre est un « disciple missionnaire en formation permanente », comme l’indique la Ratio Fundamentalis – le document élaboré en décembre 2016 par le dicastère, pour la formation des futurs prêtres – le pape a souligné trois « comportements importants » : prier sans se lasser, sinon « notre pêche ne pourra pas avoir de succès » ; marcher toujours, car « un prêtre n’est jamais ‘arrivé’ » et partager avec son cœur car « les jeunes n’ont pas besoin d’un professionnel du sacré ni d’un héros » mais de quelqu’un qui « sait s’impliquer sincèrement dans leur vie ».

    Le pape s’est aussi adressé aux évêques, leur demandant de ne pas remplir les séminaires « avec des personnes qui n’ont pas été appelées par le Seigneur » : « Accueillir uniquement parce que nous avons besoin », leur a-t-il dit, « c’est une hypothèque pour l’Église ! ». De même, il les a exhortés à être proches des prêtres, affirmant qu’ « on ne peut pas gouverner un diocèse sans proximité, on ne peut pas faire grandir et sanctifier un prêtre sans la proximité paternelle de l’évêque ».

    Voici notre traduction intégrale du discours qu’il leur a adressé.

    CR

    Discours du pape François

    Messieurs les cardinaux,

    Chers frères et sœurs,

    Je vous adresse à tous mes salutations cordiales et je vous exprime ma gratitude pour votre généreux engagement au service des prêtres et de leur formation. Je remercie de tout cœur le cardinal Beniamino Stella  pour ses paroles et pour tout le travail qu’il effectue.

    Je me réjouis de pouvoir dialoguer avec vous sur le grand don du ministère ordonné, à quelques mois de la promulgation de la nouvelle Ratio Fundamentalis. Ce document parle d’une formation intégrale, c’est-à-dire capable d’inclure tous les aspects de la vie ; et il indique ainsi la voie pour former le disciple missionnaire. Une route fascinante et en même temps exigeante.

    En réfléchissant à ces deux aspects – la fascination de l’appel et les exigences importantes qu’elle comporte – j’ai pensé en particulier aux jeunes prêtres qui vivent la joie des débuts du ministère et qui, en même temps, en perçoivent le poids. Le cœur d’une jeune prêtre vit entre l’enthousiasme des premiers projets et l’anxiété des efforts apostoliques, dans lesquels il s’immerge avec une certaine crainte, qui est signe de sagesse. Il sent profondément la joie et la force de l’onction reçue, mais ses épaules commencent à être progressivement chargées du poids de la responsabilité, des nombreux engagements pastoraux et des attentes du peuple de Dieu.

    Comment un jeune prêtre vit-il tout cela ? Que porte-t-il dans son cœur ? De quoi a-t-il besoin pour que ses pieds, qui courent apporter la joyeuse annonce de l’Évangile, ne se paralysent pas devant les peurs et les premières difficultés, pour qu’il n’ait pas, ne suive pas la tentation de se réfugier dans la rigidité ou de tout laisser et d’être un « perdu » ?

    Il faut admettre que, souvent, les jeunes sont jugés de façon un peu superficielle et ils sont trop facilement étiquetés comme génération « liquide », privée de passions et d’idéaux. Certes, il y a des jeunes fragiles, désorientés, fragmentés ou contaminés par la culture du consumérisme et de l’individualisme. Mais cela ne doit pas nous empêcher de reconnaître que les jeunes sont capables de miser « fermement » sur la vie et de se mettre en jeu avec générosité, de diriger leur regard vers l’avenir et d’être, ainsi, un antidote par rapport à la résignation et à la perte d’espérance qui marque notre société, d’être créatifs et imaginatifs, courageux pour changer, magnanimes quand il s’agit de se dépenser pour les autres ou pour des idéaux comme la solidarité, la justice et la paix. Avec toutes leurs limites, ils sont toujours une ressource.

    Nous pouvons alors nous demander : parmi nos prêtres, comment regardons-nous les jeunes prêtres ? Laissons-nous avant tout éclairer par la Parole de Dieu, qui nous montre que le Seigneur appelle les jeunes, leur fait confiance et les envoie pour la mission.

    Tandis que « la parole du Seigneur était rare en ces jours-là » (1 Sam 3,1), parce que le peuple s’était perverti et n’écoutait plus la voix du Seigneur, Dieu s’adresse au jeune Samuel, un petit « servant de messe » qui devient prophète pour le peuple (cf. 1 Sam 3,1-10). Puis le regard du Seigneur, dépassant les apparences, choisit David, le plus petit des fils de Jessé et il l’oint roi d’Israël (cf. 1 Sam 16,1-13). À Jérémie, préoccupé d’être trop jeune pour la mission, le Seigneur offre ses propos rassurants et paternels : « Ne dis pas : ‘Je suis un enfant’ […] parce que je suis avec toi » (Jér 1,7-8). Des Évangiles aussi, nous pouvons apprendre que le choix du Seigneur retombe sur les petits et la mission d’annoncer l’Évangile, confiée aux disciples, ne se base pas sur la grandeur des forces humaines, mais sur la disponibilité à se laisser guider par le don de l’Esprit.

    Voilà ce que je voudrais dire aux jeunes prêtres : vous êtes choisis, vous êtes chers au Seigneur ! Dieu vous regarde avec la tendresse d’un Père et, après avoir permis que vos cœurs soient amoureux, il ne laissera pas vaciller vos pas. À ses yeux vous êtes importants et il est convaincu que vous serez à la hauteur de la mission à laquelle il vous a appelés. Comme il est important que les jeunes prêtres trouvent des curés et des évêques qui les encouragent dans cette perspective et qui ne les attendent pas seulement parce qu’il est nécessaire de changer et de remplir des places vides !

    À ce sujet, je voudrais dire deux choses spontanément. Des places vides : ne remplissez pas ces places avec des personnes qui n’ont pas été appelées par le Seigneur, ne prenez pas n’importe où, examinez bien la vocation d’un jeune, l’authenticité, et s’il vient pour se réfugier ou bien parce qu’il sent l’appel du Seigneur. Accueillir uniquement parce que nous avons besoin, chers évêques, c’est une hypothèque pour l’Église ! Une hypothèque.

    Deuxièmement : ne les laissez pas seuls. La proximité : les évêques, proches des prêtres, les évêques, proches des prêtres. Combien de fois ai-je entendu les plaintes de prêtres… Ceci, je l’ai souvent dit – peut-être l’aurez-vous entendu – : j’ai appelé l’évêque, il n’était pas là et la secrétaire m’a dit qu’il n’était pas là, j’ai demandé un rendez-vous : « Tout est plein pour trois mois… ». Et ce prêtre reste loin de son évêque. Mais si toi, évêque, tu sais que dans la liste des appels que te laisse ton secrétaire ou ta secrétaire, un prêtre a appelé et que ton agenda est plein, ce jour-même, le soir ou le lendemain – pas plus tard – rappelle-le au téléphone et dis-lui comment sont les choses, évaluez ensemble, si c’est urgent, pas urgent… Mais l’important est que ce prêtre sentira qu’il a un père, un père proche. Proximité. Proximité à l’égard des prêtres. On ne peut pas gouverner un diocèse sans proximité, on ne peut pas faire grandir et sanctifier un prêtre sans la proximité paternelle de l’évêque.

    Je me réjouis toujours quand je rencontre des jeunes prêtres, parce qu’en eux je vois la jeunesse de l’Église. C’est pourquoi, en pensant à la nouvelle Ratio, qui parle du prêtre comme d’un disciple missionnaire en formation permanente (cf. n.3), je désire souligner, surtout pour les prêtres jeunes, certains comportements importants : prier sans se lasser, marcher toujours et partager avec son cœur.

    Prier sans se lasser. Parce que nous pouvons être des « pêcheurs d’hommes » uniquement si nous, les premiers, nous reconnaissons que nous avons été « pêchés » par la tendresse du Seigneur. Notre vocation a commencé quand, ayant abandonné la terre de notre individualisme et de nos projets personnels, nous nous sommes mis en marche pour le « saint voyage » en nous remettant à cet Amour qui nous a cherchés dans la nuit et à cette Voix qui a fait vibrer notre cœur. Ainsi, comme les pêcheurs de Galilée, nous avons laissé nos filets pour saisir ceux que nous a confiés le Maître. Si nous ne restons pas étroitement liés à lui, notre pêche ne pourra pas avoir de succès. Prier toujours, j’insiste !

    Pendant les années de formation, les horaires de nos journées étaient rythmés de manière à nous laisser le temps nécessaire pour la prière ; après, on ne peut pas avoir tout ainsi planifié – la vie est autre chose – tout est organisé, à partir du moment où l’on est immergé dans les rythmes parfois pressants, des engagements pastoraux. Toutefois, ce que nous avons justement acquis pendant le temps du séminaire – en vivant l’harmonie entre prière, travail et repos – représente une ressource précieuse pour affronter les fatigues apostoliques. Nous avons besoin de nous arrêter tous les jours, de nous mettre à l’écoute de la Parole de Dieu et de rester devant le tabernacle. « Mais je cherche, mais… je m’endors devant le tabernacle ». Endors-toi, cela plaît au Seigneur, mais reste là, devant lui. Et avoir soin d’écouter aussi notre corps, qui est un bon médecin et qui nous avertit quand la fatigue a dépassé les limites. La prière, la relation à Dieu, le soin de la vie spirituelle donne une âme au ministère et le ministère, pour ainsi dire, donne un corps à la vie spirituelle : parce que le prêtre se sanctifie lui-même et les autres dans l’exercice concret de son ministre, surtout en prêchant et en célébrant les sacrements.

    Deuxièmement : marcher toujours parce qu’un prêtre n’est jamais « arrivé ». Il reste toujours un disciple, pèlerin sur les routes de l’Évangile et de la vie, présent sur le seuil du mystère de Dieu et sur la terre sacré des personnes qui lui sont confiées. Il ne pourra jamais se sentir satisfait ni éteindre l’inquiétude salutaire qui le fait tendre les mains vers le Seigneur pour se laisser former et remplir. Pour cela, toujours se mettre à jour et rester ouvert aux surprises de Dieu ! Dans cette ouverture vers ce qui est nouveau, les jeunes prêtres peuvent être créatifs dans l’évangélisation, fréquentant avec discernement les nouveaux lieux de la communication, où rencontrer les visages, les histoires et les questions des personnes, développant des capacités de sociabilité, de relation et d’annonce de la foi. De la même manière, ils peuvent « rester en réseau » avec les autres prêtres et empêcher que le ver de l’autoréférentialité ne freine l’expérience régénératrice de la communion sacerdotale. En effet, dans tous les domaines de la vie presbytérale, il est important de progresser dans la foi, dans l’amour et dans la charité pastorale, sans se raidir dans ses propres acquisitions ou se fixer dans ses propres schémas.

    Enfin, partager avec le cœur parce que la vie presbytérale n’est pas une agence bureaucratique ni un ensemble de pratiques religieuses ou liturgiques à briguer. Nous avons beaucoup parlé du « prêtre bureaucrate » qui est un « clerc de l’État » et non un pasteur du peuple. Être prêtre, c’est jouer sa vie pour le Seigneur et pour ses frères, en portant dans sa propre chair les joies et les angoisses du peuple, en passant du temps à écouter pour guérir les blessures des autres et en offrant à tous la tendresse du Père. En partant du souvenir de leur expérience personnelle – quand ils allaient au patronage, cultivant des rêves et des amitiés animés par leur amour juvénile pour le Seigneur -, les nouveaux prêtres ont la grande opportunité de vivre ce partage avec les jeunes et les adolescents. Il s’agit de rester parmi eux – ici aussi, la proximité ! – non seulement comme un ami parmi les autres, mais comme quelqu’un qui sait partager leur vie avec son cœur, écouter leurs questions et participer concrètement aux différentes vicissitudes de leur vie. Les jeunes n’ont pas besoin d’un professionnel du sacré ni d’un héros qui, de haut et de l’extérieur, réponde à leurs interrogations ; ils sont plutôt attirés par celui qui sait s’impliquer sincèrement dans leur vie, restant à leurs côtés avec respect et les écoutant avec amour. Il s’agit d’avoir un cœur plein de passion et de compassion, surtout envers les jeunes.

    Prier sans se lasser, toujours marcher et partager avec le cœur, cela signifie vivre la vie sacerdotale en regardant vers le haut et en pensant en grand. Ce n’est pas une tâche facile, mais on peut mettre toute sa confiance dans le Seigneur parce qu’il nous précède toujours sur le chemin ! Que la très sainte Vierge Marie, qui a prié sans se lasser, a marché derrière son Fils et a partagé sa vie jusque sous la croix, nous guide et intercède pour nous. S’il vous plaît, priez pour moi !

  • Plain-Chant sur Liège pour le samedi de la Pentecôte 2017

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    Découvrez  le Chœur grégorien de Paris à Liège  ce samedi  3 juin  2017. C’est à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, à partir de 16h45 jusqu’à 19h : vêpres, audition et messe pour le week-end de Pentecôte !              

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    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE

    LE SAMEDI 3 JUIN 2017 à 16h45  

    À L’EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

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    Who is who ?

     

    Le Chœur Grégorien de Paris s’est constitué en 1975 pour préserver et faire rayonner la tradition du chant sacré d’Occident : le chant grégorien. Il fonctionne comme une Schola, dont les membres fondateurs dispensent l'enseignement de cet art choral depuis plus de dix ans. 

    olga_cercle.pngDirigée depuis 1997 par Olga Roudakova, sa branche féminine, Voix de femmes, rassemble une douzaine de chanteuses de nationalités et formations musicales variées, couronnées des prix décernés par divers conservatoires et concours musicaux.  Multipliant les concerts et tournées internationales, l’Ensemble s’est produit, notamment, aux Festivals de Musique Sacrée de la Ville de Paris ou « Voix et Route romane » à Strasbourg , au Festival d’art sacré « L’éclat d’Orient » d’Angers , aux  Festivals internationaux de Chant Grégorien du Luxembourg, de Watou (Belgique) ou de Tomar (Portugal), aux Estivales de l’Orgue à Rennes, au Festival d’art sacré « L’éclat d’Orient » d’Angers et d’année en année à  Saint-Pétersbourg (Russie). Depuis 2004 les « Voix de femmes » résident à l’église Saint-Germain l’Auxerrois de Paris pour y animer les messes grégoriennes de dimanche soir.

    L’Académie de Chant grégorien, fondée à Bruxelles en 2000, est présente à Liège depuis 2003. Elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy. A Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie offre aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’aux persévérants, ainsi que isabelle Valloton.jpgdes week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers.

    Chargée des cours de chant grégorien à Bruxelles et à Liège, Isabelle Valloton a reçu une formation grégorienne à l’abbaye valaisanne de Saint-Maurice et dans des séminaires internationaux animés par des spécialistes de renom. Elle est licenciée ès Lettres de l’Université de Genève et membre du Choeur grégorien de Paris.

    Organiste, compositeur, professeur d’orgue au Conservatoire de Verviers et dans plusieurs académies de la région liégeoise, Patrick Wilwerth est diplômé des Conservatoires royaux de Liège et de Bruxelles, où il fut l’élève et le disciple d’Hubert Schoonbroodt. Il a aussi fondé en 1994 le chœur de chambre « Praeludium » et a été nommé, en 1993, directeur du Chœur universitaire de Liège.

    Voix féminines du Choeur grégorien de Paris à Liège le samedi 3 juin

    → À 16h45, psalmodie des vêpres traditionnelles de la pentecôte alternée par le chœur parisien et les élèves de l’académie.

    → À 17h30, découverte des plus belles mélodies du temps pascal interprétées par Olga Roudakova, Kyung –Hee Han , Clothilde Prin et Anna Zakova.

    → A 18h00, messe grégorienne de la Fête célébrée avec le concours des chœurs liégeois et parisien réunis. A l’orgue : Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et directeur du chœur universitaire de Liège.

    → A 19h00, réception offerte à l’issue des manifestations.

    Entrée libre

    Renseignements : tél. 04 344 10 89

    e-mail academiedechantgregorienliege@proximus.be

    site web : www.gregorien.be

  • Le départ de Jésus, le vide qu’il creuse au milieu de ses disciples sont l’espace d’ouverture pour que toutes les nations soient atteintes par l’évangile

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    De zenit.org (A.B.) :

    La «présence active de Jésus tous les jours jusqu’à la fin du monde», homélie du card. Vingt-Trois

    L’archevêque a présidé la messe de l’Ascension, jeudi 25 mai 2017 à Paris (15e) à l’occasion de la bénédiction de la chapelle et de la dédicace de l’autel de la Maternité Sainte-Félicité, des Petites sœurs de Maternités catholiques.

    Puis le cardinal Vingt-Trois a souligné la mission de l’Eglise : « La réalité de la présence du Christ ressuscité au monde, c’est nous, nous qui constituons son Église qu’il a instituée comme sacrement de sa présence, c’est-à-dire comme un signe visible, humain, intelligible humainement, de la réalité de la présence du Christ à l’histoire des hommes. C’est pourquoi la vie de l’Église dans le monde, pas simplement dans notre petite communauté ou dans notre petite région, mais la vie de l’Église dans le monde entier est un signe de la présence du Christ à l’humanité. »

    Le cardinal Vingt-Trois souligne aussi l’importance de la présence sacramentelle du Christ : « La présence sacramentelle eucharistique du Christ est le signe capital de cette présence active de Jésus tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

    Voici le texte complet de cette homélie publiée sur le site de l’Eglise à Paris.

    AB

    Homélie du card. Vingt-Trois

    Frères et Sœurs,

    Dans l’évangile de saint Jean, Jésus dit à ses disciples : « Il est bon pour vous que je parte ». Nous comprenons que pour eux, ce départ du Christ n’est pas forcément une nouvelle heureuse. Ils étaient accoutumés à vivre avec lui, à le voir au milieu d’eux, à le toucher, à partager ses repas, bref à entretenir une relation humaine, normale avec lui. Et voilà qu’en les quittant, Jésus laisse un vide au milieu d’eux.

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  • Un site consacré au centième anniversaire des apparitions de Fatima

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    http://www.enfantsdefatima.org/

  • Le dimanche après l'Ascension - évangile et homélie

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    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 17,1b-11a.

    En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie.
    Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
    Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
    Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire.
    Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe.
    J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.
    Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi,
    car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.
    Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi.
    Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux.
    Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi.»

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Du blog du Père Simon Noël osb :

    Dimanche après l'ascension - homélie

    Le soir du Jeudi-Saint, Jésus quitta le cénacle pour se rendre au jardin des oliviers. A un moment donné, il s'arrêta sur le chemin, et, levant les yeux au ciel, il pria son Père. C’est ce qu'on appelle la prière sacerdotale de Jésus, dont on vient de nous lire le début dans l'évangile de ce jour.

    Jésus voit déjà plus loin que les souffrances de sa passion qui va commencer dans quelques instants avec son agonie au jardin des oliviers. Il voit déjà la gloire qui sera la sienne, sa résurrection et son ascension auprès du Père. Cette glorification à venir, Jésus la demande, à son Père, comme s'il disait ceci : puisque j'ai accompli sur la terre l’œuvre pour laquelle tu m'as envoyé, il faut maintenant que je sois récompensé, par la glorification de cette nature humaine que j'ai prise en descendant dans le monde des hommes. Jésus demande la gloire du ciel pour son humanité à lui, mais aussi pour toute l'humanité, pour nous tous.

    Ainsi Jésus aura accompli sa mission. Il pourra donner la vie éternelle à tous les hommes, qui ne le rejetteront pas. Maintenant Jésus-Christ est dans le ciel, comme dans l'eucharistie, et il nous communique la vie éternelle.

    Or la vie éternelle c'est d'abord de connaître le vrai Dieu et de l'aimer. Le vrai Dieu, c'est-à-dire la Sainte Trinité, une seule divinité, une seule vie, un seul amour, mais en trois personnes. Dans l'éternité, nous verrons le vrai Dieu, face à face, et cela nous rendra parfaitement heureux. Mais ici-bas tout commence par la foi, croire en Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. La vie éternelle commence déjà pour nous par la connaissance du vrai Dieu, mais ici-bas, c'est dans l'obscurité de la foi, plus tard ce sera dans la clarté de la lumière éternelle. Pensons-nous à louer et à remercier Dieu pour le don de la foi et de la vie éternelle ?

    Jésus dit qu'il ne prie pas pour le monde. Pourtant Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique et Jésus va mourir sur la croix pour tous les hommes. Jésus ici ne veut pas dire qu'il refuse de prier pour le monde, mais en fait il entend d'une manière spéciale prier pour ses apôtres et pour tous ceux qui croiront en lui. Jésus sait que sous peu il ne sera plus dans le monde, il sera dans la gloire du ciel, mais ses apôtres vont rester dans ce monde pour continuer sa mission.

    Ils auront besoin pour continuer cette mission et pour être des témoins, de la force de l'Esprit Saint. Après sa résurrection, Jésus à plusieurs reprises annoncera la venue de l'Esprit et enjoindra à ses disciples de l'attendre à Jérusalem. Après l'ascension, comme nous l'avons entendu dans la première lecture, les apôtres vont passer des jours à prier pour la venue de l'Esprit Saint, avec Marie, qui nous apparaît ici comme la Mère de l’Église. Ils vont prier pendant neuf jours. C'est la première neuvaine de l'histoire, la neuvaine du Saint-Esprit. Nous sommes maintenant dans cette neuvaine. A vêpres l’Église chante l'hymne du Veni Creator, pour implorer à nouveau la venue du Saint-Esprit à la pentecôte, pour que de nos jours aussi nous soyons de vrais témoins du Christ et que l’Église puisse rayonner dans le monde. Durant cette neuvaine, il faut prier avec la Sainte Vierge, Mère de l’Église, en disant le chapelet, afin qu'elle nous obtienne en abondance les dons du Saint-Esprit.

    C'est aussi tout particulièrement le temps de la louange, car saint Luc nous dit qu'après l'ascension, les apôtres ne cessaient de louer Dieu et à la pentecôte, sous la douce motion de l'Esprit reçu, ils vont proclamer dans toutes les langues les merveilles de Dieu. La louange est une forme de prière très puissante, car elle nous remplit de joie et de lumière et dans la louange, le Seigneur répand sur nous, sur ceux que nous aimons et sur le monde entier, toutes sortes de bénédictions. Louez beaucoup le Seigneur et vous serez surpris de voir comment votre vie se transformera.

    Oui, viens, Esprit Saint, visite le cœur de tes fidèles et allume en eux le feu de ton amour.
     
    Gloire à toi, o Dieu, pour toutes les merveilles que tu as accomplies en notre faveur.
  • La nouvelle formule du « Notre Père » entre en vigueur pour les Belges francophones à la Pentecôte, ce dimanche 4 juin prochain

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    Dans notre enfance pré-conciliaire on priait : « ne nous laissez pas succomber à la tentation » . Après Vatican II, pour faire plaisir entre autres aux protestants, on introduisit, en 1966, un contresens théologique en traduisant le grec de référence « καὶ μὴ εἰσενέγκῃς ἡμᾶς εἰς πειρασμόν » par « ne nous soumets pas à la tentation » (il eût été possible de dire encore : "ne nous soumets pas à l’épreuve", le substantif peirasmos ayant aussi ce sens).

    Plus de cinquante ans après « le » concile, l’épiscopat belge fait enfin prévaloir la raison et la science linguistique sur un œcuménisme mal placé.  Vous direz désormais, comme nous l’avons appris du Sauveur : « ne nous laisse pas entrer en tentation » et, pour vous le faire savoir, le Curé-Doyen de la Ville de Liège vient de faire diffuser cette nouvelle version dans toutes les églises de la Cité Ardente, au verso d’une illustration représentant Jésus en prière.

    Monseigneur Léonard nous avait déjà expliqué, voici près de vingt ans, pourquoi la version de 1966 était insatisfaisante. Il n’est jamais trop tard pour le reconnaître :

    "Sur la question, dans son livre « Que Ton Règne vienne », (Editions de l’Emmanuel, 1998) Monseigneur Léonard, conserve le sens de « tentation » mais explique, un peu longuement, que la formule grammaticale grecque provient d’un hébraïsme mal traduit : «  il s’agit, écrit-il, de bien comprendre l’usage de la négation devant un verbe dont le substantif hébreu est conjugué à la forme causative, celle qui permet de passer de l’idée de « dormir », par exemple, à celle de « faire dormir ». En français, nous avons besoin de deux mots pour le dire. En hébreu, il suffit d’utiliser la forme causative ou factitive du verbe. C’est elle qui permet, dans notre texte, de passer de l’idée de « entrer dans la tentation » à celle de « faire entrer dans la tentation ». Que se passe-t-il si l’on met une négation devant la forme causative de la sixième demande ? Faut-il comprendre « ne nous fait pas entrer dans la tentation » ou bien « fais que nous n’entrions pas dans la tentation » ? Tel est exactement le problème. Pour un Sémite, la réponse est évidente d’après le contexte. La demande signifie : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation ». Exactement comme pour nous en français, si je dis : « je n’écris pas ce livre pour m’amuser », chacun comprend que j’écris effectivement ce livre (la preuve !), en dépit de la négation qui semble affecter  le verbe, mais que ce n’est pas pour m’amuser. Malgré les apparences, la négation ne porte pas sur « écrire », mais sur « pour » . Mais, dans son incommensurable bêtise, un ordinateur aurait pu comprendre que, pour pouvoir m’amuser, je n’écrivais pas ce livre… Qu’a fait ici le premier traducteur grec du « Notre Père » sémitique ? Le grec n’ayant pas de forme causative et ne connaissant pas davantage la tournure française « faire entrer », il a pris un autre verbe qu’ « entrer » , un verbe exprimant d’un seul mot, comme en hébreu, l’idée de « faire entrer », à savoir le verbe grec « introduire » et il a mis une négation devant ! Pour les lecteurs grecs connaissant encore les tournures sémitiques, l’interprétation correcte allait de soi. Mais, par la suite, l’expression allait forcément être mal comprise et prêter à scandale. Le problème est résolu si, instruit de ces petites ambigüités linguistiques, on traduit : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation » ou « garde-nous de consentir à la tentation ». De ce point de vue, l’ancienne traduction française du « Notre Père » était moins heurtante que l’actuelle (sans être parfaite), puisqu’elle nous faisait dire : « Et ne nous laissez pas succomber à la tentation ». La même  difficulté existant dans de nombreuses langues européennes, plusieurs conférences épiscopales ont entrepris de modifier la traduction du « Notre Père » en tenant compte du problème posé par la version actuelle. Espérons que les conférences épiscopales francophones feront un jour de même.

    Si nous traduisons correctement la sixième demande (« Garde nous de consentir à la tentation » !) alors tout s’éclaire. Dans la cinquième demande, nous avons prié le Père de nous remettre nos dettes passées. Dans la septième, nous allons lui demander de nous protéger, à l’avenir, du Tentateur. Dans la sixième, nous lui demandons logiquement, pour le présent, de nous préserver du péché en nous gardant de succomber à la tentation. »

    JPSC

  • Un documentaire sur les moines de Fontgombault fait parler de lui dans le monde entier

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    Vue sur le site de « Famille Chrétienne », cette bande de lancement d'un nouveau documentaire sur l’abbaye bénédictine de Fontgombault: un documentaire qui remporte un succès extraordinaire et international. Plus d’1,5 millions d’internautes ont visionné le teaser de Fons Amoris, qui montre les 60 moines de cette abbaye rattachée à la congrégation de Solesmes vivant, travaillant et priant dans le silence, comme il y a des siècles :

    JPSC

  • Ascendens Christus in altum, alleluia

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    JPSC

  • Transmettre la foi en famille; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (6e dimanche de Pâques)

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    Prédication pour le 6e dimanche de Pâques par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 14, 15-21) (archive du 29 mai 2011)

    http://www.delamoureneclats.fr

    2ème lecture : Soyez les témoins de notre espérance au milieu des hommes (1 Pierre 3, 15-18)

    Frères, c’est le Seigneur, le Christ, que vous devez reconnaître dans vos coeurs comme le seul saint. Vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect.  Ayez une conscience droite, pour faire honte à vos adversaires au moment même où ils calomnient la vie droite que vous menez dans le Christ. Car il vaudrait mieux souffrir pour avoir fait le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt que pour avoir fait le mal. C’est ainsi que le Christ est mort pour les péchés, une fois pour toutes ; lui, le juste, il est mort pour les coupables afin de vous introduire devant Dieu. Dans sa chair, il a été mis à mort ; dans l’esprit, il a été rendu à la vie.

  • Banneux, 9-11 juin : Retraite spirituelle avec les Frères de Saint-Jean

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