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Spiritualité - Page 337

  • Pourquoi il ne faut pas passer à côté de Fabrice Hadjadj

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    De Céline Hoyeau sur le site du journal La Croix :

    Fabrice Hadjadj, les larmes du philosophe

    Philosophe et écrivain catholique de talent, auteur prolixe, Fabrice Hadjadj livre le chant intérieur qui porte toute sa pensée. Né dans une famille juive, l’intellectuel passé par Sciences-Po et la Sorbonne a demandé le baptême à 26 ans.

    Et si on allait passer à côté de Fabrice Hadjadj ? Soudain, l’interrogation tenaille. On a pourtant eu la chance de l’écouter pendant des heures déployer sa pensée de haut vol, fidèle à sa réputation d’intellectuel catholique, l’un des rares dont l’Église peut se targuer depuis la disparition de René Rémond ou de Jean-Marie Lustiger.

    Que ce soit en déambulant dans les ruelles médiévales de Fribourg, dans les couloirs de l’institut d’anthropologie Philanthropos qu’il dirige depuis quatre ans, entouré de ses étudiants, ou encore à la table familiale, après la prière du soir avec ses sept enfants, le philosophe s’est montré intarissable. Sur le modèle techno-économique qui conditionne notre rapport au monde et notamment à la famille, sur l’écologie intégrale, sur la généalogie de ses fulgurances intellectuelles, sur les liens intimes qui relient le souffle de ses écrits à la musique…

    Car cet homme à la curiosité éclectique est aussi le compositeur et l’interprète d’un premier album de 16 chansons à textes (1), qui évoquent avec humour et tendresse la vie quotidienne, conjugale ou encore la paternité. Bref, on pourrait en rester là. Pourquoi alors cette perplexité ? Sans doute le sentiment de ne pas l’avoir encore vraiment rencontré. Un dernier rendez-vous dans son bureau, avant de reprendre le train, et on se risque timidement à le lui dire.

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  • Ecoutez le, mon Fils bien aimé ! Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 2e dimanche du Carême

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    Prédication (archive du 16 mars 2014) du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mt 17, 1-9) pour le 2e dimanche du Carême.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org /

    Évangile : La Transfiguration (Matthieu 17, 1-9) (http://aelf.org)

    Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l'écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s'entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu'une nuée lumineuse les couvrit de son ombre ; et, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour ; écoutez-le ! » Entendant cela, les disciples tombèrent la face contre terre et furent saisis d'une grande frayeur. Jésus s'approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et n'ayez pas peur ! » Levant les yeux, ils ne virent plus que lui, Jésus seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts. »

  • Eglise: le pape François veut modifier la loi du célibat obligatoire pour les prêtres de rite latin

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    DieZeit_cover.jpgC’est ce qu’il a réaffirmé à l’hebdomadaire allemand « Die Zeit » le 9 mars dernier (voir ici  sur Belgicatho).  Il n’y a là aucun « scoop ». Le 13 juillet 2014, Eugenio Scalfari, fondateur et ancien directeur du quotidien italien de gauche « La Reppublica » avait déjà reproduit ce dialogue censé transcrire la parole même du pape régnant  à propos du célibat des prêtres:

     -« Comment va évoluer au fil du temps ce problème dans l'Eglise de Rome ? » 

    - «Peut-être ne savez-vous pas que le célibat a été établi au Xe siècle, c'est-à-dire 900 ans après la mort de notre Seigneur (1). L'Eglise catholique orientale a à ce jour la faculté que ses prêtres se marient. Le problème existe certainement mais n'est pas d'une grande ampleur. Il faut du temps, mais il y a des solutions et je les trouverai. »

    Le célibat ecclésiastique, une invention tardive ?

    Ceux qui comme le pape régnant voient dans le célibat des clercs majeurs une invention tardive (1) sont de moins en moins nombreux, car l’argument, tiré en fait d'une disposition du 2e concile de Latran (1139), ne résiste pas à une simple lecture du texte conciliaire : celui-ci a pour objet de frapper de nullité tout mariage contracté par un clerc déjà ordonné. Mais les auteurs qui font autorité reconnaissent généralement que le respect de la continence exigé des clercs est bien antérieur à cette époque. On en trouve la trace formelle dans un décret du concile d’Elvire (305 ou 306), dont on peut déduire qu'il "canonise" une pratique existante. Etablir le motif exact de celle-ci et la genèse précise de son développement est une autre question: c'est sur ce point que les auteurs divergent, bien plus que sur l'antiquité de la règle. 

    Approfondir la doctrine

    Par ailleurs, les seuls arguments historiques ou disciplinaires sont rarement décisifs pour mettre fin à une  contestation (ce n’est pas la première) dans un domaine aussi sensible : a fortiori lorsqu’elle refait surface  dans l’ambiance séculariste postconciliaire exaltant toutes les formes de liberté. C’est pourquoi, dans l’époque précédant le règne du pape François, la réflexion s’est surtout portée sur le développement théologique légitime de la doctrine du célibat ecclésiastique.

    Selon l’argumentaire avancé à ce titre, la prêtrise est un état avant d’être une fonction et si -selon l’adage- le prêtre devient un autre Christ, par le sacrement qui l’ordonne à son Seigneur, il doit lui être « configuré en tout ». Ceci expliquerait que le prêtre ne puisse être une femme et demeure célibataire.

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  • Le projet "Docteur Angélique"

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    Le projet de traduction de la totalité des œuvres de saint Thomas d'Aquin et leur mise à disposition sur Internet avance. http://docteurangelique.free.fr  

    L'Institut se présente :

    L’Institut Docteur Angélique est un institut privé de philosophie et de théologie catholique.

    Cet Institut vise à proposer une formation solide et complète à la lumière du saint concile Vatican II et de saint Thomas d’Aquin.

    Donnée entièrement par correspondance, elle se veut pratique et peu chère, adaptée à tous les francophones. Elle délivre un certificat d’étude de l’Institut équivalent à deux années de philosophie et deux années de théologie catholique. Les cours sont gratuits et dispensés par Internet (liste des cours). Les examens (organisés pour 100 euros par an selon les possibilités) sont oraux et sont soutenus par skype ou par téléphone. Les devoirs écrits sont envoyés par email.

    Se préparer à saint Thomas d’Aquin

    Vous trouverez sur ce site les œuvres complètes saint Thomas d’Aquin en français.

    Accéder à saint Thomas d’Aquin n’est pas facile à un débutant. Nous vous conseillons vivement de commencer par une formation philosophique aristotélicienne.

    Les oeuvres de saint Thomas d'Aquin

  • Comment Eric-Emmanuel Schmitt a découvert qu'il était devenu chrétien

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    Lu sur presence-info.ca

    Éric-Emmanuel Schmitt à Montréal pour promouvoir son nouveau livre : «J’ai découvert que j’étais devenu chrétien» 

    De passage à la librairie Pauline de Montréal le 27 février afin de lancer son dernier ouvrage Plus tard je serai un enfant (Novalis), Éric-Emmanuel Schmitt a livré un vibrant témoignage dans lequel il est revenu sur son enfance et sur sa foi grâce aux questions de l’écrivaine Marie-Andrée Lamontagne.

    D’entrée de jeux, l’auteur a parlé de son enfance heureuse passée à Lyon dans les années 60. Né d’un père alsacien et d’une mère lyonnaise, il a vécu dans un milieu modeste. Son père était kinésithérapeute et sa mère professeure d’éducation physique. «Je n’ai pas la nostalgie de l’enfance, mais j’ai envie de garder l’esprit d’enfance, les qualités que j’avais lorsque j’étais enfant», a-t-il confié, faisant référence à l’étonnement, l’émerveillement et l’humilité et se permettant quelques clins d’œil à Platon.

    L’auteur, qui est également agrégé en philosophie, a répondu avec passion aux questions de l’animatrice, s’exprimant ainsi sur des sujets sensibles. Ce fut notamment le cas lorsqu’il a souligné l’importance pour une nation d’être fière d’elle-même. Une fierté nationale doit se nourrir d’un «roman national», de «des mythes fondateurs», de «fictions qui nous rassemblent». Pour autant, Éric-Emmanuel Schmitt reconnaît l’importance des historiens et de leurs travaux critiques.

    La langue française

    Son rapport avec la langue française a également été l’objet de belles envolées. «La langue française c’est la partenaire de ma vie. Je me bats et je fais l’amour avec elle tous les jours. C’est rarement moi qui gagne! Elle me surprend encore. J’ai vraiment une relation amoureuse avec la langue française. Elle est une maîtresse qui me domine. Cependant, à force de concentration la langue me sourit.»

    Marie-Andrée Lamontagne a profité de l’occasion pour l’inviter à commenter le slogan choisi par la France pour mousser sa candidature pour les Jeux olympiques de 2024 (Made for Sharing). «Insupportable! C’est d’une sottise! Et derrière ce slogan, il y a cette idée qui veut qui si l'on parle anglais, l'on parle moderne! C’est difficile pour moi de consentir à cette assimilation! Je comprends très très bien l’attitude défensive que vous avez face à la langue. Je trouve que nous ne sommes pas assez défensifs. Le Français n’est pas défensif. Il est beaucoup trop prétentieux pour l’être. La France se croit le centre du monde. Le centre du monde n’a pas à se défendre.»

    Obsédé par les évangiles

    Durant la soirée, Éric-Emmanuel Schmitt a aussi parlé de sa foi, lui qui est né dans une famille athée. Elle pratiquait, dit-il, «un athéisme presque militant». Paradoxalement, ses parents ont jugé important qu’il reçoive une éducation chrétienne. Il a donc été baptisé et a suivi les cours de catéchisme. Lorsqu’il entreprit ses cours de philosophie, il se rendit compte que de grands philosophes étaient croyants. «Tiens, se dit-il alors, on peut être intelligent et croyant!» Ses études en philosophie lui ont permis «non pas d’affirmer un athéisme, mais à affirmer un agnosticisme.»

    Puis, lors d’une nuit dans le désert où il s’était perdu, Éric-Emmanuel Schmitt vit une extase mystique qui bouleversera sa vie entière. «Cela m’a totalement changé. J’ai été obligé de me reconstruire.»

    Devenu croyant, il lit les œuvres de grands mystiques juifs, musulmans et chrétiens. Un jour, il décide de lire les évangiles. Autre choc fondamental. Il découvre la place de l’amour.

    «Parce que les quatre évangiles, c’est un récit sur quelqu’un qui est venu changer les rapports entre les hommes. Il est venu changer ces rapports d’intérêt, de peur, de violence par l’amour. C’est tellement incroyable de lire cela. C’est de la dynamite! Je deviens obsédé. Absolument obsédé par les évangiles.»

    Pendant sept ans, il cherche à comprendre les divers évènements de la vie de Jésus ainsi que sa mort sur la croix. Sa recherche s’apparentait à celle réalisée par un recherchiste qui planche sur un dossier. «À l’issue de ces sept années de réflexion, j’ai découvert que j’étais devenu chrétien. Cette obsession était devenue autre chose qu’une obsession.»

    Comme il l’a fait dans Plus tard je serai un enfant, Éric-Emmanuel Schmitt a précisé sa pensée au sujet de la foi. Pour lui, la foi est une vérité subjective qui n’a rien à voir avec le domaine de la raison. La foi n’est pas un savoir. C’est pourquoi lorsque quelqu’un lui demande si Dieu existe, il préfère répondre: «Je ne sais pas, mais je crois que oui».

    Le doute

    Pour lui, l’intégrisme et le terrorisme religieux découlent du refus de ne pas savoir. «Le problème c’est souvent la prétention de savoir. C’est cela le problème de la violence. La violence c’est le refus de ne pas savoir. Notre époque est traversée par cela, comme toutes les époques d’ailleurs.»

    L’intégriste, le terroriste, le religieux radical, qui est prêt à tuer celui qui ne pense pas comme lui, sont «victimes d’une maladie de la pensée. Ils refusent qu’au fond on puisse ne pas savoir et que l’on puisse penser des choses diverses. Le violent, c’est celui-là. C’est celui qui refuse de ne pas détenir la vérité. Le psychiatre Carl Gustav Jung affirmait que «le fanatisme est une surcompensation du doute».

    Lors de la période de questions, Éric-Emmanuel Schmitt en a surpris plus d’un en affirmant être ouvert à l’idée de publier un livre avec le célèbre philosophe athée Michel Onfray. «Il y a vingt ans, il m’a proposé que nous écrivions ensemble un livre portant sur le christianisme. J’ai refusé. Je pense que je vais l’appeler bientôt. Cela serait intéressant finalement. Je pense qu’il est suffisamment apaisé pour être dans un dialogue. Je pense qu’il ne l’était pas il y a vingt ans.»

    La soirée s’est terminée par une séance de signature de son nouvel opus.

  • 18-19 mars : 8e marche des hommes avec saint Joseph à Orval

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    unnamed.jpgOrval ? Orval !!

    N'est-il pas bon de faire une petite pause, dans les forêts gaumaises ?
    25 km et 25 heures ensemble, bande d'hommes. Ne tardez pas à vous inscrire à cette marche proposée par des membres et amis de la Communauté de l'Emmanuel en Belgique.

    "Cette marche du 19 mars me fait un bien fou. Elle m'a permis de parler avec des amis, de prier et de prendre une décision pour mon travail". Jean-Luc

    "C'est ma troisième participation et j'apprécie de plus en plus la personne de Saint Joseph, humble et juste, père et patron des travailleurs, il m'inspire". Christophe

    Cette 8ème édition partira de l'abbaye Notre-Dame d'Orval le samedi 18 mars à 15h00, nous conduira à l'ermitage de saint Walfroy où nous passerons la nuit pour revenir à Orval le dimanche 19 mars vers 17h00, jour de la fête de saint Joseph.

    "Je briserai le joug que tu portes sur ta nuque et je romprai tes chaines"                        Jérémie 30,8.

    Les hommes savent pourquoi.
    Regardez la bande-annonce:

     

    Avez vous déjà goûté le micro-climat gaumais et son célèbre sol couleur ocre ?

    Lien direct vers le formulaire d'inscription en ligne


    Envie de savoir qui nous sommes ?
    Besoin de plus d'infos, visitez notre site: www.marche-de-saint-joseph.be

    Le nombre de marches pour hommes ne cesse d'augmenter un peu partout, dont celle de nos amis de la marche des pères à Banneux et nous nous en réjouissons. Notre marche vers Orval a lieu depuis 8 ans fidèlement le 19 mars, fête de saint Joseph et c'est une initiative d'hommes membres ou amis de la Communauté de l'Emmanuel en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg.

    Nous invitons toutes les femmes et mères à participer à la marche des mères qui aura lieu à Banneux les 1 et 2 avril 2017. Infos et inscriptions: http://www.marchedesmeres.be/ . Une initiative de femmes membres ou amies de la Communauté de l'Emmanuel.

    Lien direct vers le formulaire d'inscription en ligne pour hommes

  • Carême à Liège : 6 jeudis soirs de louange et d’adoration dans la chapelle du Carmel de Cornillon

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    « Viens, suis-moi. »

    La Communauté de l’Emmanuel sur Liège (adultes & jeunes) vous invite :

    6 jeudis soirs de louange et d’adoration dans la chapelle du Carmel de Cornillon.

    6 jeudis de 20h00 à 21h15, brève louange et adoration pour vivre à fond ce carême 2017.

    Chaque jeudi, nous méditerons sur l’Evangile du dimanche de carême qui suit :

    • Jeudi 9 mars, 20h00 : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. » Mt 17, 1-9
    • Jeudi 16 mars, 20h00 : « Une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle » Jn 4, 5-42
    • Jeudi 23 mars, 20h00 : « Il s’en alla et se lava ; quand il revint, il voyait » Jn 9, 1-41
    • Jeudi 30 mars, 20h00 : « Je suis la résurrection et la vie » Jn 11, 1-45
    • Jeudi 6 avril, 20h00 : « Allez au village, vous trouverez aussitôt une ânesse » Mt 21, 1-11

    Jeudi 13, jeudi Saint, messe de la dernière Cène à 18h30,
    puis adoration avec les sœurs carmélites jusque 23h00 « sachant que l’heure était venue pour lui, Il les aima jusqu’au bout. » Jn 13, 1-15

    Une Initiative de la Communauté de l’Emmanuel à Liège et de Hands Up Emmanuel Youth Liège

    Lieu : Chapelle du Carmel de Cornillon, Sanctuaire de sainte Julienne, rue de Robermont 2, 4020 Liège
    liege@emmanuelyouth.be ou benoit.nathalie@salee.be | site : http://liege.emmanuelyouth.be

  • Le film "Silence" : une projection du relativisme contemporain ?

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    L'opinion de l'évêque de San Sebastian (Espagne) traduite par S. Seminckx sur didoc.be :

    Silence

    On parle beaucoup de Silence, le film récemment sorti en salle de Martin Scorsese. Nous reprenons ici la recension d’un site généralement bien renseigné (www.almudi.org) qui donne à son tour la parole à Mgr Munilla, évêque de San Sebastian, en Espagne.

    Silence porte sur la persécution de missionnaires catholiques et sur la crise que le protagoniste traverse dans sa foi au Japon du 17ème siècle. Les acteurs sont Andrew Garfield, Adam Driver, Tadanobu Asano, Ciarán Hinds et Liam Neeson, qui ont tourné le film à Taiwan entre janvier et mai 2015.

    Nous reproduisons ici l’essentiel de l’opinion de Mgr Munilla, à laquelle nous souscrivons. (…)

    L’évêque de San Sebastian a expliqué que le film « l’a déçu », parce qu’il n’est pas fidèle au martyre tel qu’il s’est déroulé à cette époque. Selon lui, « les pères jésuites furent en première ligne pour donner témoignage au milieu de cette épreuve du martyre et, bien évidemment, à aucun moment l’apostasie ne fut à l’avant-plan ».

    « La thèse de ce film, c’est que ceux qui allaient au martyre étaient les fidèles les plus simples, sans formation théologique et culturelle. Mais les jésuites, mieux formés, finissaient par apostasier. Comme si la foi adulte des jésuites permettait d’opérer cette distinction : “apostat à l’extérieur mais toujours chrétien à l’intérieur ; mais le peuple moins formé doit foncer tête baissée vers le martyreˮ. Historiquement c’est totalement faux. A l’époque, les évangélisateurs qui avaient prêché au peuple ouvrirent la marche vers le martyre. »

    L’évêque a assuré également que la scène dans laquelle Jésus-Christ lui-même demande au Père Rodrigues d’apostasier et de piétiner son image « est absurde ».

    « Le martyre est une grâce. Au moment voulu, Jésus donne cette grâce pour que nous ne tombions pas dans le péché d’apostasie. Dieu accordera ce don gratuit qui dépasse nos forces dans la mesure où nous sommes fidèles et humbles ».

    Selon le prélat, Silence est un film « erratique » dans lequel, au fond, « on projette le relativisme contemporain ».

    En conclusion, « dire intérieurement “oui, je suis chrétienˮ sans le démontrer dans les œuvres, c’est la projection du relativisme de ceux qui optent pour une vie sans cohérence interne : je fais un pacte avec Jésus-Christ mais aussi avec le monde. Voilà ce qui transparaît dans ce film ».

    Source : https://www.almudi.org/peliculas/silencio. Ce texte a été traduit de l’espagnol par Stéphane Seminckx.

  • Liège: les jeunes se réveillent! Premier témoignage, vendredi 10 mars, 20h00 à l'église du Saint-Sacrement

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  • Une déclaration sur les conditions actuelles de la musique sacrée déplore l'état déplorable où elle se trouve

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    Cantate Dominum, Cantate Novum :
    Déclaration sur les conditions actuelles de la musique sacrée (source)

    Nous soussignés, musiciens, pasteurs d’âmes, enseignants, chercheurs et amateurs de musique sacrée, nous présentons à la communauté catholique du monde entier cette déclaration exprimant notre grand amour du trésor de la musique sacrée de l’Église et notre profond malaise devant l’état malheureux où elle se trouve.

     Introduction

    Cantate Domino canticum novum, cantate Domino omnis terra (Psaume 96): ce chant à la gloire de Dieu a retenti tout au long de l’histoire du christianisme depuis ses commencements jusqu’à nos jours. L’écriture sainte et la sainte Tradition témoignent toutes deux d’un grand amour de la beauté et de la puissance de la musique dans le culte offert au Dieu tout-puissant. Le trésor de la musique sacrée a toujours été cher aux saints, aux théologiens, aux papes et aux fidèles de l’Église

    L’on retrouve le témoignage de cet amour et de cette pratique de la musique au travers de la littérature chrétienne et dans maints documents que les papes ont consacrés à la musique sacrée, depuis le Docta Sanctorum Patrum de Jean XXII (1324) et le Annus Qui de Benoît XIV (1749) au motu proprio Tra le sollecitudini de s. Pie X (1903), au Musicae Sacrae Disciplina de Pie XII, au chirographe de s. Jean-Paul II sur la musique sacrée, et ainsi de suite. Cette vaste documentation nous amène à considérer avec le plus grand sérieux l’importance et le rôle de la musique dans la liturgie. Cette importance est liée au lien profond qui existe entre la liturgie et sa musique.  Ce lien va dans les deux sens: une bonne liturgie est propice à une musique magnifique, mais d’autre part un niveau médiocre de musique liturgique a un effet considérable sur la liturgie. Il ne faut pas non plus oublier l’importance œcuménique que revêt la musique : on sait que d’autres traditions chrétiennes – telles l’anglicane, la luthérienne et l’orthodoxe – ont l’importance et la dignité de la musique sacrée en très grande estime, comme en témoignent leurs propres « trésors », si jalousement préservés.

    Nous vivons un jalon important : le cinquantième anniversaire de la promulgation de l’Instruction sur la musique dans la liturgie du 5 mars 1967, Musicam sacram, sous le pontificat du bienheureux Paul VI. À la relecture de ce document, on ne peut aujourd’hui que songer à la via dolorosa qu’eut à parcourir la musique sacrée pendant les décennies qui ont suivi Sacrosanctum concilium. Car ce qui se produisait dans certains secteurs de l’Église à l’époque (1967) n’était pas du tout dans la ligne indiquée par Sacrosanctum Concilium ou Musicam sacram. Certaines orientations qui étaient entièrement absentes des documents conciliaires furent imposées dans la pratique, ce avec parfois un certain manque de vigilance de la part du clergé et de la hiérarchie ecclésiastique. Dans certains pays le trésor de la musique sacrée dont le Concile avait demandé la préservation fut non seulement aucunement préservé, mais bien plutôt l’objet d’opposition. Ceci tout à fait à l’encontre du Concile, qui avait clairement indiqué que :

    La tradition musicale de l’Église universelle constitue un trésor d’une valeur inestimable qui l’emporte sur les autres arts, du fait surtout que, chant sacré lié aux paroles, il fait partie nécessaire ou intégrante de la liturgie solennelle. Certes, le chant sacré a été exalté tant par la Sainte Écriture que par les Pères et par les Pontifes romains ; ceux-ci, à une époque récente, à la suite de saint Pie X, ont mis en lumière de façon plus précise la fonction ministérielle de la musique sacrée dans le service divin. C’est pourquoi la musique sacrée sera d’autant plus sainte qu’elle sera en connexion plus étroite avec l’action liturgique, en donnant à la prière une expression plus agréable, en favorisant l’unanimité ou en rendant les rites sacrés plus solennels. Mais l’Église approuve toutes les formes d’art véritable, si elles sont dotées des qualités requises, et elle les admet pour le culte divin (SC 112).

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  • Homélie du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 1er dimanche du carême (une retraite de 40 jours au désert)

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mt 4, 1-11) pour le 1er dimanche de carême (archive du 9 mars 2014).

     http://www.delamoureneclats.fr

    Évangile : La tentation de Jésus (Matthieu 4, 1-11)

    Jésus, après son baptême, fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le démon. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. » Mais Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Alors le démon l’emmène à la ville sainte, à Jérusalem, le place au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. » Le démon l’emmène encore sur une très haute montagne et lui fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire. Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m’adorer. » Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et c’est lui seul que tu adoreras. » Alors le démon le quitte. Voici que des anges s’approchèrent de lui, et ils le servaient.

  • « Inculturer » les chefs d’œuvre de la musique sacrée dans la modernité ?

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    Le pape François a regretté ce samedi devant les participants à un congrès sur la musique sacrée que la volonté de modernité et l'abandon du latin aient parfois conduit à "une certaine médiocrité" dans la liturgie. Lu sur voafrique :

    "La rencontre avec la modernité et l'introduction des langues parlées (dans chaque pays, au lieu du latin) dans la liturgie ont suscité tant de problèmes", a estimé le pontife argentin.

    "Par moments, une certaine médiocrité, superficialité et banalité a prévalu, au détriment de la beauté et de l'intensité des célébrations liturgiques", a-t-il fait valoir.

    Pour le pape, l'Eglise se doit de sauvegarder et de valoriser le riche patrimoine de la musique sacrée, en évitant cependant toute vision "nostalgique".

    En effet, elle doit dans le même temps faire en sorte que la musique et les chants à la messe "soient pleinement +inculturés+ dans les langages artistiques et musicaux actuels (... afin de) faire vibrer le coeur de nos contemporains", a-t-il insisté.

    Pour cela, le pape a lancé un appel aux musiciens, compositeurs, chefs de chœur et animateurs de messe à travers le monde à contribuer à un "renouvellement qualitatif" du chant liturgique et prôné une formation musicale adéquate pour les futurs prêtres, "dans un dialogue avec les courants musicaux de notre temps"

    Ref. Le pape regrette "une certaine médiocrité" de la liturgie moderne

    L « inculturation » de Bach et Messiaen ou de quinze siècles de chant grégorien, c’est quoi exactement ? Un chef d’œuvre spirituel parle à l’intelligence de l'âme quel que soit son âge et n’a aucun besoin de transcription. La philosophe Simone Weil écrivait ceci : « Une mélodie grégorienne témoigne autant que la mort d’un martyr. » En tout cas, elle nous déporte, elle nous transporte, elle nous gratifie de la présomption d’un Paradis empreint de gravité. Elle n’est ni triste ni gaie, elle ne prétend pas nous séduire, nous éblouir ; même pas nous émouvoir. Ce qu’impose sa présence ne figure pas dans la gamme de l’affectivité. Toujours Simone Weil : « Un amateur de musique peut fort bien être un homme pervers – mais je le croirais difficilement de quelqu’un qui a soif de chant grégorien. » Le fait est que les sentiments profanes – tous ambivalents – sont miraculeusement supplantés par un fondu-enchaîné d’émotions qu’on ne saurait décrire, mais d’où la moindre impureté est exclue.

    Trait du 1er dimanche du carême (5 mars 2017)

    Refhttp://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2017/03/02/patrimoine-liturgique-et-culturel-5916680.html

    JPSC