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Spiritualité - Page 339

  • Liège : translation des reliques de la bienheureuse Marie-Thérèse Haze à la Cathédrale Saint-Paul, le 29 avril 2017

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    Lu sur le site web du diocèse de Liège         

    Haze.jpg« Un événement important aura lieu à Liège le 29 avril prochain : l’installation du corps de Mère Marie-Thérèse Haze, fondatrice de la Congrégation des Filles de la Croix, dans la cathédrale de Liège. 

    PROGRAMME DE LA JOURNEE :

    → 13h45 : bénédiction du cercueil par Mgr Jean-Pierre Delville;

    →14h00 : départ du cortège solennel de la chapelle des Filles de la Croix, rue Hors-Château, vers la cathédrale. À cette manifestation festive et internationale prendront part les évêques, le clergé, les délégations de religieuses et d’amis des différentes provinces de la Congrégation, les délégations des institutions fondées par les Filles de la Croix, des chœurs et différents groupes. Les Liégeois sont chaleureusement invités à assister au cortège tout au long du parcours;

    → 15h30 : messe solennelle à la cathédrale. À la fin de la cérémonie, le corps de la Bienheureuse Marie-Thérèse sera transféré dans la chapelle Saint-Joseph. La célébration sera suivie du « verre de l'amitié » dans le cloître de cathédrale. »

    Téléphone de contact 04/223.15.26

    E-mail de contact : communication@evechedeliege.be 

    Voici  également le lien  vers le site de la Province wallonne des Filles de la Croix de Liège, où vous obtiendrez notamment tous les renseignements utiles concernant cette translation. http://filles-de-la-croix-de-liege.be/

    « La bienheureuse Jeanne Haze (en religion: Marie-Thérèse Haze), née à Liège en Belgique le 17 février 1782 et décédée dans la même ville le 7 janvier 1876 est la fondatrice de la congrégation religieuse des Filles de la Croix. Elle a été béatifiée le 21 avril 1991, à Rome :

    Fille du secrétaire du dernier prince-évêque de Liège, Jeanne naît à Liège le 17 février 1782 et reçoit de ses parents une bonne éducation chrétienne. La grave désorganisation sociale engendrée par la Révolution française et ses conséquences à Liège, avec son cortège de détresses humaines et sociales, la conduisent, ainsi que sa sœur Fernande, à s’occuper des pauvres et des enfants abandonnés de la ville.

    Les lois antireligieuses du début du xixe siècle ne leur permettant pas de suivre la voie d'une vocation religieuse traditionnelle, les deux sœurs s’organisent à domicile, en groupe de piété.

    En 1824, il leur est demandé de prendre en charge une école se trouvant dans la paroisse Saint-Barthélemy de Liège. L’entreprise est privée et discrète, l’enseignement libre étant interdit par le pouvoir hollandais. L’indépendance de la Belgique, en 1830, leur permet de faire reconnaître officiellement cette école. Avec les quelques compagnes du groupe qu’elle a formé et avec le soutien du chanoine Jean-Guillaume Habets, elle fonde une congrégation religieuse, les « Filles de la Croix ». En 1833, elle prononce ses vœux de religion en compagnie de quelques autres.

    Prenant soin des maladies à domicile, visitant les femmes incarcérées, enseignant catéchisme, broderie et autres travaux utiles aux enfants durant la journée, et s'occupant des adultes en soirée, les quelques premières religieuses commencent à être connues et attirent les générosités.

    Bientôt, des fondations sont faites en Allemagne (1849), en Inde (1861) et en Angleterre (1863). La congrégation se développe tout particulièrement dans le monde anglophone.

    Le 7 janvier 1876, lorsque la sœur Marie-Thérèse Haze meurt dans son couvent de Liège, à l’âge vénérable de 94 ans, la congrégation des Filles de la Croix compte plus de 900 religieuses réparties en 51 communautés. »

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Haze

    JPSC

  • Chant grégorien : les Offices du Mercredi des Cendres 2017 à Rome

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    roma_san_pietro_17.jpg« Loquetur pacem gentibus » (Za. 09.01), Il annoncera la paix aux nations : sous l’impulsion notable de l’Académie de Chant grégorien de Belgique, une petite centaine de choristes se retrouvent à Rome cette semaine à l’occasion du centenaire de la guerre 1914-1918. Sous la direction de Jaan-Eik Tulve (dir. de l’Ensemble Vox Clamantis, Estonie ) ils chanteront les Offices du Mercredi des Cendres (01.03/2017) dans trois basiliques majeures: San Pietro, où repose saint Pierre et la plupart des papes, Santa Maria Maggiore, qui conserve les reliques de la Crèche et San Paolo fueri le Mura, où repose saint Paul. Ils chanteront aussi dans trois autres basiliques remarquables : Santa Prassede, San Clemento et Santi Giovanni e Paolo. Les inscriptions ont été clôturées dès le 12 septembre 2016, étant donné le succès rencontré. Les 83 participants sont belges, hollandais, allemands, lituaniens (chorale de la Cathédrale de Vilnius), estoniens, français, anglais, polonais, hongrois, suisses et espagnols. On attend avec intérêt le compte rendu de cette belle initiative internationale.

    http://www.gregorien.be/ 

    JPSC

  • Prier avec l'Evangile du jour (25 février)

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    Source : "Un Moment Sacré"

    Marc 10:13-16

    La Parole de Dieu

    En ce temps-là,
        des gens présentaient à Jésus des enfants
    pour qu’il pose la main sur eux ;
    mais les disciples les écartèrent vivement.
        Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit :
    « Laissez les enfants venir à moi,
    ne les empêchez pas,
    car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
        Amen, je vous le dis :
    celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu
    à la manière d’un enfant
    n’y entrera pas. »
        Il les embrassait
    et les bénissait en leur imposant les mains.

    Marc 10:13-16
    • Prier avec l'Évangile du jour

      • Tandis que des mères présentent leurs enfants à Jésus, je regarde et j’écoute.
      • L’attitude de Jésus est vue comme révolutionnaire pour l’époque… Marc nous dit que Jésus «se fâcha»! Qu'est-ce qui l'a mis en colère?
      • Les enfants aiment entendre parler de Jésus. Est-ce que je reçois ses enseignements avec la simplicité confiante d'un enfant, comme lui-même nous y invite?
    • Prier avec l'Évangile du jour

      • C'est l'enfant en nous qui peut vraiment s’ouvrir à la constante invitation de Dieu à naître de nouveau, à faire partie de la création, elle-même recréée continuellement. C'est l'enfant en nous qui peut vibrer d’un sentiment de proximité à la source de toute création. Sans ce sentiment d'émerveillement, notre louange de Dieu sera stérile. C'est l'enfant en nous qui demeure dans un état de devenir, toujours ouvert à la croissance et au changement. C'est l'enfant en nous qui peut sentir la perfection et la stabilité de l'éternité, où il y a ni temps ni espace, ni avant ni après.
    • Prier avec l'Évangile du jour

      • Notre traitement des enfants et des personnes vulnérables, des parias et les personnes handicapées peut parfois être bien en deçà de ce que Jésus exige. Le courage de réfléchir avec douceur sur les échecs du passé peut nous donner la sagesse et la liberté de faire mieux à l'avenir.
      • Est-ce que je prends le temps de me nourrir et de me connecter avec mes qualités d'enfant? Cela m'aidera à conserver un sens de l'émerveillement, de l’admiration, de la gratitude et l'excitation dans les petites choses de la création.
    • Prier avec l'Évangile du jour

      • Les disciples protégeaient Jésus croyant que c’était à eux de décider qui était digne de son attention. Dans ce moment de prière je mets tous mes soucis devant le Seigneur en prenant soin de ne pas lui remettre seulement ceux que je juge présentables.
      • Jésus nous demande d’imiter la manière dont les enfants reçoivent quelque chose. Que puis-je apprendre de ces petits à qui le Royaume de Dieu appartient ?
  • A Liège, la basilique et le couvent des Carmes de Chèvremont : sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

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    Qui sauvera ce haut-lieu emblématique de la piété populaire liégeoise ? Lu dans la revue « Eglise de Liège » (janvier-février 2017) sous la plume de l’abbé Emile Piront :

    Basilique-de-Chèvremont.jpg« Ce n’est pas ici le lieu de faire écho à l’histoire multiséculaire de ce site. Mais il est bon de rappeler qu’en fait, le pèlerinage à Notre-Dame de Chèvremont nous mène à la petite chapelle du 17ème siècle. Actuellement, cette chapelle classée est propriété de la fabrique d’église de Vaux-sous-Chèvremont. Ce n’est qu’après 1874 que l’évêque de Liège, Mgr de Montpellier, fait appel à une communauté religieuse pour se mettre au service du pèlerinage. Ce sont les Pères Carmes qui y arrivent, le couvent et la basilique sont érigés et consacrés en 1899. Un siècle plus tard, les choses ont bien changé.

    LES CARMES DÉCHAUSSÉS

     Actuellement, la communauté des Carmes n’a plus que trois membres, dont un est en maison de repos et de soins. Elle fait partie de la Délégation congolaise du Carmel. Leurs responsables, tant au Congo qu’à Rome, en sont venus à la décision qu’il n’est plus tenable de rester dans cette immense maison et de gérer cette vaste église. Que l’on se situe à un niveau de gestion financière, d’équilibre humain ou de sens spirituel, cette décision mérite respect et compréhension. Le site est propriété de l’asbl « Couvent des Pères Carmes Dé- chaussés de Chèvremont ». Cette asbl vient d’être renforcée et chargée de la mission de veiller – en étroite concertation avec l’évêque de Liège – à la réorientation de l’ensemble du site. Le père Patrick Bonte, vicaire épiscopal à la vie consacrée, a accepté d’en être le président.

    DEUX PISTES POSSIBLES

    Sous la direction de l’évêque, l’asbl cherche actuellement une ré- orientation durable pour le couvent et l’église de Chèvremont. La préférence va tout naturellement à une communauté religieuse désireuse de reprendre le site. Cependant, vu la taille des lieux et le coût de l’entretien, jusqu’ici, toutes les approches du diocèse sont restées sans résultat. À défaut de solution de ce genre, l’asbl devra prendre les décisions qui lui incombent pour que ce lieu ne devienne pas un lieu inhabitable, voire dangereux. Dans ce cas, il sera fait appel à des promoteurs immobiliers en leur demandant d’imaginer un autre avenir pour cet endroit cher au cœur des Calidifontains et des Liégeois.

    Quelle que soit l’option qui sera choisie, confions  l’avenir de cette chère colline à Notre-Dame de Chèvremont.

    Adresse mail de contact: asbl. couvent.chevremont@gmail.com. »

    Ref. Le couvent et l’église des Carmes de Chèvremont

    Avis à toutes les communautés nouvelles ou monastères florissants de France et de Navarre. Encore faudrait-il que, pour éviter le sort du héron de la fable, le diocèse de Liège se montre pro-actif et sans a priori idéologique dans son « discernement ». La question financière est une autre dimension non négligeable posée aussi aux pouvoirs publics intéressés à la sauvegarde d’un site emblématique

    JPSC  

  • Carême à Liège: messe et imposition des cendres le mercredi 1er mars à 18h00 en l’église du Saint-Sacrement

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    Ouverture du carême 2017

    EGLISE  DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132, à Liège 

    MERCREDI 1er MARS À 18 HEURES

    MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES

    Possibilité de se confesser 

    Logo_cendres_1-2 (1).jpg

    Célébrant : abbé Claude Germeau

    Chants grégoriens et Motets traditionnels

    Repons « Emendemus » de la procession des cendres

    Kyriale XVIII

    Extraits du propre de la messe « Misereris »

    Chant des psaumes 50 (latin) et 129 (français)

      Hymne du carême 

     schola, orgue (Mutien-Omer Houziaux ) et violoncelle (Octavian Morea) 

    Plus d’information : tel 04.344.10.89 (secrétariat) ou sursumcorda@skynet.be 

    Comme toute fête du calendrier chrétien, le mercredi des cendres, par lequel débute le carême,  se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection du Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours. Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième -sous-entendu : jour, le quarantième jour étant le jour de Pâques.

    Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer - d’ailleurs le plus discrètement possible mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.

    C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection - même en temps de Carême - que le début de celui-ci fut avancé au mercredi avant le 1er dimanche de carême. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 "Souviens-toi que tu es poussière…"), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est, avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle." (Marc 1, 15

    Ref. Liège, église du Saint-Sacrement : messe et imposition des cendres le mercredi 1er mars 2017 à 18h00

    JPSC

  • Dimanche 19 mars : Pèlerinage avec le Père Guy Gilbert au Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague à Horion-Hozémont

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    Sans titre.jpgSans titre3.jpg

  • Méditer et prier à partir de l'évangile du jour (24 février)

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    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,1-12.

    En ce temps-là, Jésus arriva dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain. De nouveau, des foules s’assemblent près de lui, et de nouveau, comme d’habitude, il les enseignait.
    Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
    Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
    Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. »
    Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle.
    Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme.
    À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,
    il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
    Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
    De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
    Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle.
    Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. »

    Commentaire (carmelsaintjoseph.com) :

    Le thème de l’ « endurcissement » du peuple de Dieu (élu) à la Parole de Dieu emplit son histoire: un peuple « à la nuque raide », rebelle à la volonté de Dieu.

    Pourtant ce peuple, l’Adam, avait été créé par la Parole; mais dès la Genèse, il s’est endurci, montré rebelle à la Parole qui lui donnait vie.

    Cet « endurcissement du cœur », Jésus l’a repéré chez les pharisiens (3, 5) qui ont essayé de le mettre à l’épreuve.Qu’est-ce qu’ils demandent? Une réponse qui, loin d’ouvrir un nouvel espace de vie, enferme ses partenaires et les conditionne dans la loi.

    A l’encontre de leurs attentes, Jésus les appelle, au-delà de la tradition juive, à retourner à la source, au Père créateur. Dès l’origine, Dieu s’est engagé avec l’homme: Il les fit homme et femme (v.6) en s’unissant pour toujours à cette humanité qu’il a aimée; et ce que Dieu a uni, l’homme ne le sépare pas! (v. 9).

    Mais, l’homme a tendance à se séparer de son origine, se séparer de la Loi de vie qui est en Lui. Et pourtant, il ne peut vivre qu’en recevant cette Vie.

    Prions l’Esprit pour que nous soyons toujours prêts à accueillir cette Parole créatrice en nous qui transforme notre cœur de pierre en cœur de chair; cette Parole qui nous conduit dans une terre unie là où personne et rien ne pourront nous séparer de Celui qui est notre propre vie!

  • « Sacerdos alter Christus »

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    Le père René-Luc, cofondateur de l’école de missions diocésaine de Montpellier CapMissio, nous partage un événement particulier de sa vie dans son livre témoignage « Dieu en plein cœur ». Lu sur le site web « aleteia » :

    « Nous sommes en 1986, j’ai 20 ans et je suis en première année de séminaire à Rennes. Je me souviens d’une rencontre. Pendant les vacances, les séminaristes partent habituellement dans leur famille. Je prends donc le train pour visiter ma mère dans le Sud. Je m’installe dans un compartiment vide, entre une jeune étudiante… Elle est charmante. Elle s’assied en face de moi. Petit sourire. Le train se met en route. Il n’y a personne d’autre. Cette jeune fille est à l’aise. Elle désire parler. Elle engage la discussion. Je parle avec Sophie de tout et de rien. On rit. Elle ne peut pas savoir que je suis séminariste, puisqu’en France, on ne porte le col romain qu’après l’ordination (et si on le souhaite). Intérieurement, je me dis que ça serait bien que je puisse lui parler de Jésus. Pour ça, j’ai une technique qui marche à tous les coups. Je lui demande :

    — Tu fais quoi comme études ?

    — Fac de droit.

    Et nous voilà partis sur ce sujet pendant un bon quart d’heure. Puis, quand nous avons fait le tour de la question, elle me pose la question inévitable :

    — Et toi ? Tu es étudiant toi aussi ?

    — Oui. À toi de trouver en quoi.

    — Commerce !

    — Non !

    — En économie ? Signe négatif de la tête.

    — Ne me dis pas que tu es en fac de droit toi aussi ?

    — Non plus !

    Tous les corps de métier y passent, même les pompiers. J’essaie de la mettre sur la piste, mais elle ne trouve pas.

    — Allez, dis-le-moi !

    — Séminariste.

    — Tu peux répéter ?

    — Je suis séminariste. Je me prépare à être prêtre.

    — Noooooooooooon !

    — Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

    — J’y crois paaaaaas !

    — Eh bien justement, parlons-en ! Dis-moi, Sophie, tu ne crois pas en Dieu ?

    Nous embrayons sur la religion. Je lui raconte ma petite histoire, comment j’ai rencontré Dieu avec Nicky Cruz. Elle écoute avec attention, un peu intriguée. Lorsque j’ai fini :

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  • Prier avec l'évangile du jour (23 février)

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    Source : "Un Moment Sacré"

    Marc 9:41-50

    La Parole de Dieu

    En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples :
        « Celui qui vous donnera un verre d’eau
    au nom de votre appartenance au Christ,
    amen, je vous le dis,
    il ne restera pas sans récompense.

        Celui qui est un scandale, une occasion de chute,
    pour un seul de ces petits qui croient en moi,
    mieux vaudrait pour lui
    qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes,
    et qu’on le jette à la mer.
        Et si ta main est pour toi une occasion de chute,
    coupe-la.
    Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle
    que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains,
    là où le feu ne s’éteint pas.
        Si ton pied est pour toi une occasion de chute,
    coupe-le.
    Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle
    que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds.
        Si ton œil est pour toi une occasion de chute,
    arrache-le.
    Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu
    que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux,
        là où le ver ne meurt pas
    et où le feu ne s’éteint pas.
        Chacun sera salé au feu.
        C’est une bonne chose que le sel ;
    mais s’il cesse d’être du sel,
    avec quoi allez-vous lui rendre de la saveur ?
    Ayez du sel en vous-mêmes,
    et vivez en paix entre vous. »

    • Prier avec l'Évangile du jour

      • Les paroles de Jésus sont sévères, car il veut attirer notre attention sur le souci envers les «petits». Manquer d’égards envers les nécessiteux, impuissants et sans défense, est le plus grave des péchés.
      • Selon Jésus, cette offense mérite la fosse infernale appelée Géhenne, cette décharge publique au sud de Jérusalem, où les larves se nourrissent des ordures et où des feux brûlent constamment.
      • Si nous entrons dans l'esprit vif de Jésus et défendons les droits des «petits» de Dieu, nous serons en paix avec nous-mêmes.
  • Le cardinal Nichols a consacré l'Angleterre et le Pays de Galles au Cœur Immaculé de Marie

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    Du Catholic Herald (catholicherald.co.uk) :

    Le cardinal Nichols a consacré l'Angleterre et le Pays de Galles au Cœur Immaculé de Marie
     
    Des milliers de personnes ont assisté à la consécration à la cathédrale de Westminster

    Le cardinal Vincent Nichols a couronné une statue de Notre-Dame de Fatima à l'occasion de l'année du centenaire de son apparition et a consacré l'Angleterre et le Pays de Galles au Coeur Immaculé de Marie.

    Dans une cathédrale de Westminster bondée, dont les 3000 places étaient occupées alors qu'une grande foule était massée sur la place, le cardinal Nichols a présidé la prière de consécration, avec la phrase: "À vous et à votre Cœur Immaculé, en cette année centenaire des apparitions de Fatima, nous nous reconsacrons en union non seulement avec l'Église, le Corps mystique de votre Fils, mais aussi avec le monde entier."

    Le cardinal renouvelle ainsi une consécration faite par son prédécesseur en tant qu'Archevêque de Westminster, le Cardinal Bernard Griffin, en 1948.

    En mai 1917, la Vierge Marie apparut à trois bergers à Fátima, au Portugal. Elle leur parla d'un bouleversement venu dans le monde, lié notamment à la Russie, qui causerait de terribles souffrances. Elle a aussi rappelé aux enfants le danger de l'enfer, et leur a demandé de prier le chapelet et de faire des sacrifices pour les pécheurs.

    Elle a expliqué qu'il y aurait un grand événement le 13 octobre. Ce jour-là, une foule immense s'est rassemblée, et le «Miracle du Soleil» a eu lieu, lors duquel beaucoup de spectateurs ont vu le soleil danser.

    Les catholiques ne sont pas obligés de croire aux révélations de Fatima, mais l'Église les a officiellement déclarées «dignes de foi», et la Vierge de Fátima a une place centrale dans la dévotion mariale.

    Dans son homélie, le cardinal Nichols a déclaré que les apparitions présentaient un «défi considérable» et que les catholiques devaient se poser la question suivante: «Dans quelle mesure exprimons-nous notre appartenance au Christ chaque jour? Comment faisons-nous pour nous engager dans ces deux voies pour donner du temps au Seigneur et aux autres: dans ces réalités de la prière et du sacrifice?

    Le cardinal a recommandé le rosaire comme prière pour aider chacun à dire «oui» à Dieu, ce qui constitue, dit-il, l'essence de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.

    La statue fera à présent le tour de 20 cathédrales d'Angleterre et du Pays de Galles, tour qui se terlminera dans le diocèse de Wrexham en octobre.

  • Fête de la Chaire de Saint Pierre (22 février)

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    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-19.

    En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »
    Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
    Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
    Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
    Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
    Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.
    Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »

    Explication de cette fête par "Evangile au Quotidien" :

    La fête de la Chaire de Saint Pierre était à l’origine célébrée le 18 janvier en Gaule et le 22 février à Rome même. En 1558, le pape Paul IV introduisit la fête du 18 janvier à Rome qui devint fête de la Chaire de Saint Pierre à Rome tandis que la fête du 22 février pris le titre de Chaire de Saint Pierre à Antioche.

    La réforme du calendrier de saint Jean XXIII a supprimé la fête du 18 janvier dont il ne reste plus que le jour octave le 25 janvier avec la fête de la Conversion de saint Paul.

    L'Église célèbre solennellement, en ce jour, le souvenir de l’entrée du Prince des Apôtres à Rome et de sa prise de possession du siège épiscopal de la Ville éternelle. Les Actes des Apôtres font allusion à cet événement d’une importance primordiale dans l’histoire du monde. Quand saint Pierre, emprisonné par le roi Hérode, eut été délivré par l’ange, il  visita dans la nuit la communauté chrétienne rassemblée, lui donna les recommandations nécessaires puis, disent les Actes, « il se leva et se  rendit dans un autre lieu » (Act. XII, 17). Où se rendit Pierre ? Les Actes ne le disent pas, peut-être pour ne pas trahir sa résidence, mais la tradition indique Rome. C’était en l’an 42 après J.-C. C’est pourquoi la Tradition admet que Pierre a été évêque de Rome pendant 25 ans. En 1558, Paul IV décida que l’accession de Pierre au siège de Rome serait célébrée solennellement, le 18 janvier. Jusque-là on ne célébrait que le  pontificat de Pierre (le 22 février). Dès lors, le 18 janvier fut consacré à la Chaire de saint Pierre à Rome, et le 22 février, on fêta la fondation de l’Église d'Antioche, la première que saint Pierre ait gouvernée. Il y a maintenant dans l’Église deux fêtes de la Chaire de Saint-Pierre. La vénérable Chaire de Pierre qui, jusqu’au Ve siècle se trouvait dans le Baptistère de Saint-Pierre, se trouve aujourd’hui dans l’abside de la basilique vaticane. La précieuse relique ne se compose plus que de quelques morceaux de bois, reliés depuis les temps anciens par des plaques d’ivoire, sur lesquelles se trouvent des figures. Malheureusement, le Pape ne peut plus s’asseoir sur cette antique Chaire, car, au temps de la Renaissance, elle fut renfermée dans un  reliquaire colossal, œuvre de Bernin.

    La messe (Statuit)

    La messe (assez récente) place au milieu de nous le premier évêque de Rome, saint Pierre. À l’Introït, nous le voyons dans la personne du prêtre célébrant. À l’Épître, nous l’entendons nous parler, à nous "les élus étrangers de la dispersion" et il nous annonce le message vraiment joyeux de l’héritage que rien ne peut détruire ni corrompre ni flétrir, qui nous est réservé dans le ciel et dont le gage est la Sainte Eucharistie. Assurément il vaut la peine d’être, « pendant un court temps », purifiés comme l’or dans le feu des épreuves, pour la manifestation de Jésus-Christ, qui se réalise aujourd’hui au Saint-Sacrifice. À l’Évangile, nous revivons, avec saint Pierre, le grand jour de Césarée de Philippe où le Christ l’établit le rocher de son Église. Mais notre âme, à nous aussi, doit être ferme comme le roc, afin que le Christ y bâtisse le royaume de Dieu. Cette parole : Tu es Petrus est le leitmotiv de la messe (All., Off., Comm.) et elle s’applique non seulement à Pierre, mais à nous. Au graduel, l’Église chante l’exaltation de saint Pierre sur sa Chaire. Dans l’Eucharistie, le Seigneur bâtit en nous son Église (Comm.).

    L’Église romaine

    La fête d’aujourd’hui a, pour notre vie liturgique, une grande importance. Nous rendons-nous bien compte que toute notre liturgie est, à proprement parler, celle de la ville de Rome ? Nous célébrons, en majorité, des saints romains, nous célébrons la dédicace des églises romaines. Bien plus, dans l’office des stations, la liturgie nous conduit, une centaine de fois, dans la ville de Rome où nous assistons aux solennités de la messe, avec l’évêque de Rome. Or il importe que nous puissions nous sentir membres de l’Église de Rome, que cette Église soit notre diocèse. C’est ce qu’exige le développement actuel de la liturgie occidentale. Les choses auraient pu se passer autrement. Si la liturgie avait suivi la ligne des trois premiers siècles, les diverses nations auraient pu avoir un patriarcat spécial et une liturgie particulière, à laquelle il aurait été plus facile de s’accoutumer. Mais il faut tenir compte de ce qui existe. Il faut nous unir à l’Église romaine, nous sommes membres de la communauté romaine.  Dans l’église de chez nous, il faut voir souvent une église de Rome et célébrer les saints mystères avec l’évêque de Rome. De cette façon, la liturgie romaine nous deviendra familière. Quelle différence y a-t-il maintenant entre la fête d’aujourd’hui et la fête de saint Pierre et de saint Paul ? C’est que, le 29 juin, nous célébrons l’Apôtre et le Vicaire de Jésus-Christ, le Pape de l’Église universelle. Aujourd’hui nous fêtons l’Évêque de l’Église romaine à laquelle nous sommes incorporés (c’est pourquoi on a, au bréviaire, le commun des confesseurs Pontifes). C’est comme une fête patronale de notre liturgie romaine.

  • Russie : on réaffecte massivement au culte les églises transformées en musées

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    st-isaacs-cathedral.jpgL’Église russe va récupérer la cathédrale de Saint-Pétersbourg que le défunt régime communiste avait transformée en musée. Juste l’image inversée de ce qui se passe aujourd’hui en Europe de l'Ouest. Là aussi les nostalgiques protestent. Ce ne sont évidemment pas les mêmes. Et pour compléter le tableau à l'envers,  c'est le journal occidental « La Croix » qui se fait l’écho de leurs doléances :

     « Nous ne céderons pas la cathédrale à l’Église ! » Ces dernières semaines, avec banderoles et slogans, jusqu’à 2 000 manifestants ont protesté dans les rues de Saint-Pétersbourg contre le nouveau projet du gouverneur de la deuxième­ ville de Russie : transférer la cathédrale Saint-Isaac à l’Église orthodoxe. Les autorités religieuses, de plus en plus influentes au sommet de l’État sous la présidence de Vladimir Poutine, le demandaient depuis 2015.

    C’est à cette date, vingt-six ans après la chute de l’URSS, qu’a été promulguée la loi permettant un large transfert de patrimoine de l’État vers le Patriarcat. Il s’agit d’églises, de monastères et d’autres monuments sacrés qui, sous le régime soviétique, avaient été nationalisés et transformés en musées (mais aussi prisons, dépôts…). L’Église, fière de sa « victoire historique », pourrait à terme récupérer 17 000 bâtiments, certains ayant déjà retrouvé leurs usages religieux – mais pas encore leurs propriétaires d’avant la révolution de 1917.

    À LIRE : À Saint-Pétersbourg, la cathédrale Saint-Isaac rendue à l’Église orthodoxe

    Près de 200 bâtiments seraient déjà passés sous la propriété de l’Église. Des procédures longues et difficiles. Parmi ce vaste patrimoine, la cathédrale Saint-Isaac est un cas à part. Inaugurée et consacrée en 1858, elle a été construite par l’architecte français Auguste Ricard de Montferrand qui, pendant les quarante années de chantier, y a consacré presque toute sa vie sous les règnes successifs d’Alexandre Ier, Nicolas Ier et Alexandre II. À cette époque impériale, elle portait le statut de principale cathédrale de Russie.

    L’une des principales attractions touristiques de Saint-Pétersbourg

    Pendant la révolution d’Octobre 1917, la cathédrale a été pillée par les bolcheviks. Les nouvelles autorités communistes, anticléricales, n’ont pas tardé à la fermer et à la transformer en musée de l’athéisme. C’est à partir de 1937 qu’elle devient un musée d’histoire et d’art. Un statut que l’imposante cathédrale, l’une des plus vastes au monde sous son dôme, a conservé depuis, même si les offices religieux ont repris, notamment à l’occasion d’importantes fêtes religieuses. La troisième plus grande cathédrale d’Europe, après la basilique Saint-Pierre et la cathédrale Saint-Paul de Londres, est du coup devenue l’une des principales attractions touristiques de Saint-Pétersbourg, attirant plus de 3 millions de visiteurs par an et rapportant environ 12 millions d’euros.

    Aujourd’hui, la direction et le personnel de Saint-Isaac, écartelés entre l’administration de la ville et l’influente Église locale, figurent parmi les premiers opposants à ce transfert. Une pétition a recueilli 200 000 signatures. Et, régulièrement, des rassemblements d’opposants sont organisés. « Je continue de croire que l’on est en train de commettre une erreur », a confié à la presse Nikolaï Bourov, le directeur du musée de la cathédrale. Surpris de ne pas avoir été consulté par le gouverneur de la ville avant la décision, il s’inquiète de l’avenir du système mis en place depuis quatre-vingts ans. « Il y aura des visiteurs, certes, mais beaucoup moins qu’avant. Simplement parce que le fait d’organiser ces flux touristiques massifs exige le travail et les efforts de très nombreuses personnes, rappelle Nikolaï Bourov. Un système très complexe de fonctionnement et de gestion financière s’est mis en place. Mais tout le monde ne s’en rend pas compte, ce qui m’inquiète sérieusement. » L’an passé, 1,5 million d’euros ont été investis en travaux de restauration, en particulier pour remplacer les systèmes de ventilation et de conditionnement de l’air.

    Éviter que se répète le « don » du monastère Novodevitchi

    Ces investissements d’entretien et ces méthodes de gestion muséale risquent de ne pas être les priorités des autorités orthodoxes. Elles promettent, certes, de préserver le musée. Mais le ticket d’entrée, jusque-là de 250 roubles (4 €), sera désormais gratuit. Avec pour conséquence une réduction des sources de revenus pour l’entretien. C’est l’une des principales craintes de tous les musées qui, depuis la loi de 2015, doivent passer sous propriété de l’Église. L’Union des musées de Russie a notamment demandé qu’une soixantaine de monastères et églises particulièrement importants pour l’histoire russe, notamment ceux figurant – comme Saint-Isaac – sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, ne soient pas restitués et fassent l’objet d’une exception dans la loi. Une manière d’éviter que se répète le « don » du monastère Novodevitchi : abritant à Moscou l’une des plus riches expositions d’icônes, il a été transféré à l’Église sur décision personnelle du Kremlin.

    À LIRE : L'Église et les musées se disputent le patrimoine religieux russe

    Ref. L’Eglise russe va récupérer la cathédrale de Saint-Pétersbourg

    JPSC