" Ne pas tomber dans le piège de croire le mal vainqueur !"
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" Ne pas tomber dans le piège de croire le mal vainqueur !"
Être sel de la terre par des actes / Michel-Marie Zanotti-Sorkine (223e)
Prédication (archive du 9 février 2014) pour le 5e dimanche du temps ordinaire
http://www.delamoureneclats.fr / Références bibliques : http://aelf.org/
Évangile : Sermon sur la montagne. Le sel de la terre et la lumière du monde (Matthieu 5, 13-16)
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »
Messe du 1er dimanche du mois
célébrée à Liège
en l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132
(face à la statue équestre de Charlemagne)
Cette messe mensuelle est organisée avec le concours de l’Ensemble instrumental Darius, l’organiste Patrick Wilwerth et la Schola grégorienne de cette église, avec un programme approprié à la célébration du jour (livrets à votre disposition)
Voir et entendre ici :
JPSC
Après l’intervention pontificale dans les affaires de l’Ordre souverain de Malte, l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » fait le point en publiant, sous la signature d’Aymeric Pourbaix, un article de synthèse qui pose un diagnostic d’une clarté remarquable, sans langue de buis ni idéologie partisane :
« EXCLUSIF MAG – Le pape François a obtenu, le 25 janvier, la démission du grand maître de l’ordre souverain de Malte, après deux mois de tensions, et demandé un profond renouvellement spirituel et moral.
En interne, la démission du grand maître de l’ordre de Malte, le 25 janvier, a sonné comme un coup de tonnerre. « Moment difficile », lâche timidement un diplomate de l’ordre, qui provoque une certaine « perplexité », y compris chez les donateurs de cette œuvre millénaire. Sans parler des très nombreux bénévoles, qui ont suivi cette pénible affaire à travers la presse.
De fait, en demandant au Britannique Fra’Matthew Festing, 79e grand maître depuis neuf ans, de renoncer à sa charge, le pape François a tranché pour dénouer un climat de tensions de plusieurs longues semaines. Depuis le 6 décembre en fait. Date à laquelle le grand maître exige la démission de son « numéro trois », l’Allemand Albrecht von Boeselager. Officiellement pour rupture de la « confiance » entre les deux hommes. Mais le grand chancelier Boeselager proteste contre les accusations portées contre lui, et en appelle au Vatican.
Il est entendu puisque, le 22 décembre, le Saint-Siège nomme une commission pour tirer au clair les raisons de cette éviction. De son côté, l’ordre de Malte rétorque qu’il s’agit d’une « affaire interne », et diligente sa propre enquête sur les membres de cette commission pontificale. Il y a en effet « conflit d’intérêts », affirme alors le grand maître, pour certains membres de cette commission, liés entre eux par un important legs géré par un fonds d’investissement en Suisse. Depuis cette date, les observateurs assistent médusés à un échange de communiqués peu amènes entre l’ordre et le Saint-Siège, sans qu’aucune issue ne semble pouvoir être trouvée à ce conflit.
Le 24 janvier, au terme d’un entretien tendu avec le pape, le grand maître est ainsi conduit à « présenter sa démission », selon les termes du communiqué du Saint-Siège, pour le « bien de l’ordre et de l’Église ». La tutelle d’un délégué pontifical est aussi annoncée, pour rétablir l’ordre et la confiance, et le grand chancelier Boeselager réinstallé dans ses fonctions.
De zenit.org :
Intention de prière du pape pour février 2017
L’accueil des personnes en situation difficile
Tout au long du mois de février 2017, le pape François demande aux catholiques de prier avec lui pour l’accueil des personnes en situation difficile. Il a rédigé ainsi cette intention :
Prions pour toutes les personnes qui connaissent l’épreuve, en particulier celles qui sont pauvres, réfugiées ou marginalisées, pour qu’elles trouvent dans nos communautés accueil et réconfort.
« Sans les pauvres, pas de Royaume »: nous publions cet édito de Marie-Dominique Corthier, de l’équipe France du Réseau Mondial de Prière du Pape et coordinatrice européenne, sur l’intentionde prière universelle proposée par le pape François aux catholiques tout au long de ce mois de février 2017: l’accueil des personnes en situation difficile.
Sans les pauvres, pas de Royaume.
Ce mois de février, le Pape François attire notre attention sur les personnes qui sont mises à l’épreuve, que ce soit à cause de la pauvreté, de la marginalisation, ou à cause d’un déracinement, et sur l’urgence pour nos communautés chrétiennes de les accueillir et de les soutenir. Une urgence qui nous semble tellement en lien avec l’Evangile que nous avons intitulé notre magazine : « Sans les pauvres, pas de Royaume ».
Certes beaucoup de choses sont faites en direction des plus pauvres dans notre société, mais ce ne sera jamais suffisant, tant que les inégalités demeureront, et iront même en s’aggravant. Or les derniers rapports d’associations telles que le Secours Catholique, le Secours Populaire, ou ATD Quart-Monde nous alertent précisément aujourd’hui sur l’aggravation du niveau de la pauvreté, en France et en Europe, en raison en particulier de la crise économique qui éprouve durement les plus fragiles. Nous avons essayé d’ouvrir les yeux, mais surtout notre cœur, et d’aller à la rencontre de ces personnes en difficulté.
Tout d’abord, laissons-nous interpeller par la Parole de Dieu pour entendre ce qu’elle nous dit de l’épreuve et de ceux qui la subissent, et comment elle nous interpelle. Le P. J. Marie Dezon nous fait découvrir que l’épreuve a son sommet dans la Croix et que « l’Esprit fait discerner dans le mystère de la Croix le triomphe de l’amour sur l’égoïsme, de la vie sur la mort. »
Par ailleurs le Pape François n’hésite jamais à nous mettre en face de nos responsabilités face à ceux qui vivent l’épreuve : « Il faut s’inquiéter, lorsque la conscience est anesthésiée et ne prête plus attention au frère qui souffre à côté de nous »
« Des pauvres, vous en aurez toujours » dit Jésus… et nous réalisons qu’ils sont nombreux si nous ouvrons les yeux autour de nous. Nous vous proposons plusieurs témoignages dans ce magazine. C’est ainsi que nous avons travaillé avec Anne, Sœur de la Bonne Nouvelle, dont la mission est de marcher avec les personnes du Quart-Monde, suivant l’intuition du Père Joseph Wresinski. Elle nous dit ce qu’elle, et les sœurs de sa communauté, vivent dans la proximité de ces personnes, et surtout comment elles se laissent évangéliser par eux : « Leur prière me fait entrer autrement dans la prière des psaumes que nous prions si souvent comme religieuses. Nous nous sommes mises à « tresser » les psaumes, nous les actualisons avec les paroles des pauvres. »
Nous entendrons également le témoignage de François, jeune cadre d’Airbus, participant aux maraudes auprès des SDF de Toulouse, qui voit dans ces personnes « des hommes et femmes comme nous, des frères en humanité avec qui nous avons beaucoup de points communs ».
Enfin – mais peut-être aurait-il fallu commencer par là – nous ne pouvions pas nous contenter de parler de l’extérieur des personnes vivant la pauvreté et l’exclusion, en les laissant à la marge de nos réflexions, nous nous devions de leur donner la parole et de les écouter. Aussi prierons-nous avec leurs mots, leurs cris, leur foi impressionnante qui s’adresse à Dieu avec une infinie confiance.
Oui vraiment, après avoir lu et prié avec les mots de toutes ces personnes, nous pouvons témoigner que sans les pauvres, il n’y a pas de Royaume !
Marie Dominique Corthier, Equipe France
D'Anne Kurian sur zenit.org :
La « plus grande force » de l’Eglise est dans les petites communautés persécutées
Homélie du pape à Sainte-Marthe
« Une Église sans martyrs… est une Église sans Jésus », a estimé le pape François le 30 janvier 2017, lors de la messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican. D’ailleurs, a-t-il assuré, « la plus grande force de l’Église aujourd’hui est dans les petites Églises, toute petites, … persécutées ».
« Sans mémoire, il n’y a pas d’espérance », a souligné le pape dans son homélie sur la Lettre aux Hébreux (He 11, 32-40) : l’Eglise doit faire mémoire « des grands gestes » et « des martyrs ». Elle est en effet « ce peuple de Dieu », « pécheur mais docile », « qui fait de grandes choses et qui rend témoignage à Jésus-Christ jusqu’au martyre ».
« Les martyrs sont ceux qui font avancer l’Église, a affirmé le pape François, ceux qui soutiennent l’Église (…). Et aujourd’hui, ils sont plus nombreux que dans les premiers siècles. Les médias ne le disent pas parce que cela ne fait pas l’événement, mais beaucoup de chrétiens dans le monde sont bienheureux parce qu’ils sont persécutés, insultés, emprisonnés. Il y en a beaucoup en prison, seulement parce qu’ils portent une croix ou confessent Jésus-Christ ! »
Les martyrs sont la gloire de l’Église
Les martyrs, a-t-il poursuivi, sont « la gloire de l’Église et notre soutien, et aussi notre humiliation : nous, qui avons tout, tout semble facile pour nous et s’il nous manque quelque chose, nous nous lamentons… Mais pensons à ces frères et sœurs qui, aujourd’hui, en nombre plus grand que dans les premiers siècles, souffrent le martyre ».
Le pape a rendu hommage à « ce prêtre et cette sœur » qui ont témoigné devant lui dans la cathédrale de Tirana (Albanie) en 2014 : il a créé cardinal le père Ernest Simoni, torturé et emprisonné sous la persécution communiste, le 19 novembre 2016.
« Quand nous voyons un grand acte ecclésial, qui a eu un grand succès, les chrétiens qui se manifestent… Est-ce de la force ? Oui, c’est de la force », a concédé le pape. Mais « la plus grande force de l’Église aujourd’hui est dans les petites Églises, toute petites, avec peu de personnes, persécutées, avec leurs évêques en prison. C’est cela notre gloire aujourd’hui, c’est notre gloire et notre force ».
En effet, « le sang des chrétiens, le sang des martyrs est semence des chrétiens » : « Avec leur martyr, leur témoignage, avec leur souffrance, et aussi en donnant leur vie, en offrant leur vie, ils sèment des chrétiens pour l’avenir et dans les autres Églises ».
« Une Église sans martyrs, oserai-je dire, est une Église sans Jésus », a conclu le pape en invitant à prier « pour nos martyrs qui souffrent tant », « pour ces Églises qui ne sont pas libres de s’exprimer ».
De Riposte-catholique.fr, ce constat qui vaut très largement pour notre pays :
Les cloches ne sonnent plus
Philippe de Villiers se demandait si les cloches de nos églises sonneront encore demain, mais une enquête récente indique qu’elles ne sonnent déjà plus. L’Etat laïciste et l’Eglise du silence ont préparé le terrain à l’Etat islamique…
Si les cloches font partie du « patrimoine sonore », un patrimoine protégé au titre « historique et culturel de la nation », et la Société française de campanologie (SFC) explique que « la Commission supérieure des Monuments historiques lui prête une attention toute particulière », une étude publiée samedi 28 janvier sur 250 paroisses à l’occasion de la 14e Semaine du son sous le patronage de l’Unesco, explique les causes du silence, partiel ou total, de nos clochers.
La SFC dénonce aussi un appauvrissement du langage des cloches où glas, tocsin ou baptême deviennent interchangeables.
Selon Éric Sutter, président de la SFC :
« Pour les habitants, même ceux qui ne sont pas croyants, la suppression des cloches, véritables archives sonores, c’est la mort du village, un peu comme quand on ferme le dernier bistrot. »
De Cyprien Viet sur Radio Vatican :
Le Pape exprime son inquiétude face aux nombreux abandons dans la vie consacrée
Le Pape François a reçu ce samedi matin les membres de la Congrégation pour les Instituts de Vie consacrée et les Sociétés de Vie apostolique, réunis à Rome pour leur assemblée plénière consacrée à la fidélité et aux abandons dans la vie communautaire.
Dans son discours, le Pape s’est appuyé sur le thème de cette assemblée, consacrée à la fidélité et aux abandons dans la vie religieuse. Exprimant sa vive préoccupation face à cette «hémorragie» qui «fragilise la vie consacrée et la vie même de l’Église», le Pape a appelé à un renouveau de la vie fraternelle en communauté.
«En ce moment la fidélité est mise à l’épreuve : les statistiques le démontrent (…). Les abandons dans la vie consacrée me préoccupent beaucoup», s’est attristé le Saint-Père. «C’est vrai que certains partent par un acte de cohérence, parce qu’ils reconnaissent, après un discernement sérieux, de ne jamais avoir eu la vocation. Mais d’autres, avec le temps qui passe, sont moins fidèles, parfois peu d’années après la profession perpétuelle. Que s’est-il passé ?», s’est interrogé le Pape François.
Le Pape, qui avait lui-même dû accompagner le départ de certains de ses confrères lorsqu’il était provincial des Jésuites d’Argentine, a exprimé ses inquiétudes face à la diffusion, y compris parmi les jeunes catholiques, de cette «culture du provisoire» qui conduit à être «esclave des modes», qui «alimente le consumérisme et oublie la beauté de la vie simple et austère, en provoquant de nombreuses fois un grand vide existentiel».
François a aussi évoqué les «contre-témoignages» de certaines communautés, comme «la routine, la fatigue, le poids de la gestion des structures, les divisions internes, la recherche de pouvoir, une manière mondaine de gouverner les institutions, un service de l’autorité qui parfois devient un autoritarisme ou d’autres fois un laisser-faire».
Pour éviter ces facteurs de découragement, il faut prendre soin de la «vie fraternelle en communauté», à travers notamment une «communication sincère», ainsi que dans la prière et les sacrements. De nombreux jeunes sont en quête de vie spirituelle et de solidarité : il faut donc leur faire partager la «joie de l’Évangile», mais la «flamme de la vocation» ne peut être maintenue qu’avec le «regard fixé sur le Seigneur», a averti le Pape François.
Et d'Anne Kurian sur zenit.org :
Vie consacrée: faire grandir la fidélité pour stopper « l’hémorragie »
Les critères du pape pour un bon accompagnement
Pour stopper l’« hémorragie » des abandons de vocation et remédier à la crise de la « fidélité » dans la vie consacrée, le pape François a recommandé notamment une vie fraternelle saine et un bon accompagnement spirituel. Devant les participants à l’assemblée plénière de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, le 28 janvier 2017, il a formulé les critères d’un accompagnement équilibré.
Les membres du dicastère étaient réunis au Vatican sur le thème “Fidélité et persévérance : entrelacement de responsabilités”. A une époque où « la fidélité est mise à l’épreuve » et où « il est difficile d’assumer des engagements sérieux et définitifs », le pape a diagnostiqué « une ‘hémorragie’ qui affaiblit la vie consacrée et la vie même de l’Eglise ».
« Les abandons dans la vie consacrée nous préoccupent », a-t-il confié. Si certains « partent dans un acte de cohérence, parce qu’ils reconnaissent, après un discernement sérieux, n’avoir jamais eu la vocation », d’autres cependant connaissent l’érosion de leur fidélité « avec le temps », souvent « quelques années seulement après la profession perpétuelle ».
Le pape François a énuméré les facteurs qui « conditionnent la fidélité » aujourd’hui : d’abord, le contexte social et culturel « du provisoire », où l’on peut vivre « à la carte » et être « esclaves des modes ». Cette culture, a-t-il noté, « induit le besoin d’avoir toujours des ‘portes latérales’ ouvertes sur d’autres possibilités, alimente le consumérisme et oublie la beauté de la vie simple et austère, en provoquant souvent un grand vide existentiel ». Dans cet environnement, a-t-il ajouté, « tout est jugé en fonction d’une auto-réalisation très souvent étrangère aux valeurs de l’Evangile. (…) Les règles économiques se substituent aux règles morales, (…) la dictature de l’argent et du profit prône une vision de l’existence selon laquelle celui qui ne rapporte pas est mis à l’écart ».
Autre facteur : « on ne manque pas de jeunes très généreux, solidaires et engagés au niveau religieux et social », mais beaucoup sont « victimes de la mondanité », a déploré le pape. Il l’a synthétisée ainsi : « recherche du succès à tout prix, de l’argent facile et du plaisir facile ».
Les contre-témoignages des consacrés
Il a mis en relief un troisième facteur dans la vie consacrée elle-même : s’il y a « beaucoup de sainteté », il y a aussi « des situations de contre-témoignage qui rendent la fidélité difficile ». Par exemple « la routine, la lassitude, le poids de la gestion des structures, les divisions internes, la recherche du pouvoir – les arrivistes –, une manière mondaine de gouverner les instituts, un service de l’autorité qui parfois devient autoritarisme » et d’autres fois permissif. La vie consacrée, a insisté le pape, doit « montrer la beauté de la suite du Christ et rayonner l’espérance et la joie ». Des signes qui « montrent comment va une communauté ».
Le pape François a alors recommandé de prendre soin de la vie fraternelle : « car quand un frère ou une sœur ne trouve pas de soutien pour la vie consacrée à l’intérieur de la communauté, il ira le chercher à l’extérieur, avec tout ce que cela implique ». Il a préconisé aussi « une bonne formation théologique et spirituelle ».
La vocation est « un trésor » qu’il faut « protéger » comme « les choses les plus précieuses », a-t-il souligné, car ce « don » est aussi « une responsabilité ». Cela implique de garder « le regard fixé sur le Seigneur, en faisant toujours attention à marcher selon la logique de l’Evangile et à ne pas céder aux critères de la mondanité ». Si souvent, a mis en garde le pape, « les grandes infidélités commencent par des petites déviations ou distractions ».
Choisir entre le bien et le mieux
Enfin, le pape jésuite a longuement évoqué l’importance de l’accompagnement, invitant à investir « dans la formation d’accompagnateurs compétents », prêtres ou laïcs, car « le charisme de l’accompagnement spirituel est un charisme ‘laïque’ ».
« Beaucoup de vocations se perdent par manque d’accompagnateurs valables », a-t-il estimé : « Il est difficile de rester fidèle en marchant seul, ou en marchant sous la direction de frères et de sœurs qui ne sont pas capables d’une écoute attentive et patiente, ou qui n’ont pas d’expérience adéquate de la vie consacrée ». Il faut pour cela « des frères et sœurs experts des chemins de Dieu ».
Le pape a donné des critères pour un bon accompagnement spirituel : « éviter tout type de modalité d’accompagnement qui crée des dépendances, qui protège, contrôle ou rend infantile ». L’accompagnement doit être « proche, fréquent et pleinement adulte ».
Le discernement, a-t-il poursuivi, exige de la part de l’accompagnateur et de la personne accompagnée « une fine sensibilité spirituelle » et de savoir se mettre « face à soi-même et face à l’autre » en étant « détaché des préjugés et des intérêts personnels ou de groupe ».
Le pape a aussi rappelé que le discernement ne consiste pas seulement à « choisir entre le bien et le mal, mais entre le bien et le mieux, entre ce qui est bon et ce qui conduit à l’identification avec le Christ ». Il doit conduire « à découvrir la volonté de Dieu, à chercher en tout ce qui est le plus agréable au Seigneur ».
Du Père Simon Noël osb :
Jésus avait choisi ses 12 apôtres dans le dessein formel de les envoyer prêcher la bonne nouvelle au monde entier. Il fallait donc qu'il les instruisît sur cette bonne nouvelle à annoncer. C'est ce qu'il fit sans tarder dès le début de son ministère. Le premier grand sermon que Jésus prononça est le sermon sur la montagne et il commence par la proclamation des 8 béatitudes.
En parlant alors comme il le fit, Jésus a voulu nous donner les lois fondamentales du véritable bonheur. Ces principes du vrai bonheur avaient été corrompus par les passions du paganisme et par les préjugés du judaïsme. Ces lois du vrai bonheur sont encore aujourd'hui ignorées et méprisées par le monde. Notre monde est en effet dominé par ces fausses valeurs que sont le pouvoir, l'argent et la recherche effrénée des jouissances de cette vie. L’Évangile au contraire nous parle d'humilité, de pauvreté et de pureté.
Examinons de plus près deux des béatitudes proposées. D'abord la toute première : Heureux ceux qui sont pauvres en esprit. Les pauvres en esprit sont ceux qui sont détachés des biens de la terre. Leur cœur en effet est libre et ils possèdent déjà le royaume des cieux, parce que dès à présent, sans crainte ni sollicitude, ils sont établis dans la paix, qui est un avant-goût du bonheur céleste.
Qui sont ces pauvres en esprit dans la pratique ? Ce sont ceux qui d'abord sont économes dans leurs dépenses et qui se contentent de ce qu'ils ont en ne se laissant pas prendre par les mirages et les illusions de la société de consommation. Le monde actuel nous pousse à acheter sans cesse de nouvelles choses ? Certaines personnes ne savent pas s'empêcher de faire du lèche-vitrine, de se laisser tenter et d'entrer dans les magasins pour acheter sans cesse de nouvelles choses, dont elles n'ont pas vraiment besoin : vêtements, bijoux, appareils de plus en plus sophistiqués, que sais-je encore ? Mais au bout du compte elles ne récoltent qu'un vide affreux dans le cœur. Par contre celui qui reste maître de lui et qui vit dans une certaine sobriété goûte en lui-même une plénitude intérieure et une joie profonde, que le monde ne peut lui ravir.
Une autre manière de vivre la pauvreté, c'est le partage. Si on a du superflu, il s'agit de le donner à ceux qui sont dans le besoin ou à de bonnes œuvres. En pratiquant ainsi l'aumône on s'enrichit pour Dieu, car qui donne aux pauvres prête à Dieu.
Une autre béatitude qui doit retenir notre attention est celle-ci : Heureux les doux. Elle s'oppose à une autre caractéristique de notre monde, qui est la violence, la dureté, l'agressivité. L'un des chemins pour vivre cette douceur c'est de prendre conscience de la douceur infinie de Dieu. Cette douceur divine nous enveloppe et dans la prière, nous pouvons la goûter, la savourer et nous plonger en elle. Une personne qui prie beaucoup finit par devenir tout à fait douce, car elle est pénétrée par la douceur même de Dieu. Même si naturellement cette personne est portée à l'impatience, à la colère ou au ressentiment, elle finira par s'adoucir et ainsi elle sera plus heureuse. Elle acquerra une entière liberté d'esprit et une paix inaltérable au milieu des vicissitudes de la vie.
Restons-en là. Notre choix est le suivant : vivre selon les passions du monde dans la violence ou la recherche effrénée des jouissances de ce monde, ou croire vraiment en la parole du Christ et préférer le bonheur dont son Évangile nous livre quelques secrets.
Mgr Fernando Ocariz, prélat de l’Opus Dei, a célébré l’entrée solennelle dans l’église prélatice de Sainte Marie de la Paix, le 27 janvier 2017, après avoir été nommé par le Pape François :
« Benedictus Dominus qui dedit requiem populo suo (1 Rois 8, 56). Ces mots de la première Lecture font référence au peuple d’Israël, et nous les reprenons maintenant pour rendre grâce au Seigneur pour cette paix qu’est l’unité de l’Œuvre pour nous. Nous remercions le Seigneur, Lui qui nous accorde l’unité de l’Œuvre, unité qui est source de paix authentique.
Nous nous rendons compte aussi que cette paix c’est Jésus Lui-même. Nous devons en avoir habituellement conscience. Comme l’écrit saint Paul, Ipse enim est pax nostra (Ephésiens 2, 14) : Lui même est notre paix. L’unité dépend fondamentalement de la grâce de Dieu, qui ne nous fera jamais défaut. Mais elle dépend aussi de nous, selon notre union avec Jésus Christ. Il est notre paix ; Il est la source de notre unité dans le Saint Esprit.Dans la seconde Lecture, nous avons entendu des mots que saint Josémaria médita et nous conseilla de méditer si souvent : Elegit nos in Ipso ante mundi constitutionem ut essemus sancti (Ephésiens 1,4). Elegit nos in Ipso : dans le Christ ; nous retrouvons l’identification avec le Seigneur, comme filles et fils de Dieu le Père.Voilà le fondement de notre esprit : nous savoir vraiment filles et fils de Dieu, source de paix pour nos âmes et qui fait de nous des semeurs de paix et de joie, en toutes circonstances.
Il est normal que nous méditions aujourd’hui sur la figure du Père dans l’Œuvre. Parmi les qualités requises pour le Père que saint Josémaria énumère, aussi bien dans Statuta que sur le siège de cette église, on trouve la prudence : je vous prie de demander au Seigneur de me l’accorder. La prudence, vertu propre du gouvernement. Prudence également pour toutes et tous –parce que ce qui est bien pour le Père est bien pour tous-. Prudence pour être très fidèle à l’esprit de l’ l’Œuvre, à tout moment, dans les circonstances changeantes, de temps et de lieux. Que le Père ait toujours la prudence d’être fidèle, extrêmement fidèle, à l’esprit de notre fondateur, qui est l’esprit que Dieu a voulu pour nous.
Le Père doit également être pieux, très pieux. Saint Josémaria affirmait que la piété est « le remède des remèdes », comme vous vous en souviendrez. Demandez donc que le Père soit pieux, que vous soyez tous pieux, et que vous souteniez la piété du Père par votre piété. Ainsi nous formerons tous ensemble avec le Seigneur une unité de tête, de cœur, d’intentions.
Autre caractéristique : l’amour pour l’Église et le Pape. Combien de fois le Père, don Javier, nous a demandé avec insistance –comme le faisaient le bienheureux Alvaro et saint Josémaria- de beaucoup, beaucoup prier pour l’Église et pour le Pape. Demandez donc au Seigneur que le Père, maintenant et toujours, traduise en une réalité cette devise de notre fondateur : Omnes cum Petro ad Iesum per Mariam ! Priez pour que nous avancions tous à l’unisson avec le Pape, aujourd’hui le Pape François, vers Jésus, par Marie.
Il nous faut considérer ces qualités un peu rapidement ; chacune d’elles pourrait donner lieu à plusieurs homélies…
Saint Josémaria soulignait une autre caractéristique : l’amour du Père pour l’Opus Dei et pour toutes ses filles et ses fils. Je vous demande de prier pour moi aussi pour cela : pour que ces mots de l’Écriture : Dilatatus est cor meum (2 Cor 6, 11) deviennent réalité dans ma vie : que mon cœur s’agrandisse. Cela vaut aussi pour vous tous. Le Père, don Javier, nous disait si souvent : « Aimez-vous, aimez-vous ! ». Nous sommes tous unis grâce à cette vraie fraternité : une fraternité qui jaillit du cœur du Christ.
En 1933 (vous l’avez sans doute lu dans une biographie ou ailleurs) saint Josémaria adressait au Seigneur cette prière, que nous faisons nôtre : « Seigneur ! Fais que je sois tellement tien, qu’aucun élan d’amour, même le plus saint, ne pénètre dans mon cœur sans être passé par ton cœur blessé ! ». Il en est vraiment ainsi : nous devons passer par le cœur de Jésus Christ pour pouvoir aimer vraiment toutes les personnes, à commencer par celles qui font partie de cette si belle famille que Dieu nous a donnée.
Considérons brièvement maintenant l’Évangile du jour : la Visitation. Nous contemplons tous les jours cette scène merveilleuse du Rosaire : celle de la générosité avec laquelle la Sainte Vierge se donne. Qu’Elle nous aide à être comme ça : généreux pour servir. Demandez cela aussi pour le Père : qu’il soit le serviteur de tous, parce que l’autorité est un service. Si elle ne l’était pas, elle ne servirait à rien. Que cette autorité soit toujours un service.
Le Magnificat de la Sainte Vierge : Magnificat anima mea, Dominum. Nous louons le Seigneur avec ces mots de la Sainte Vierge. Nous pouvons aussi comprendre ces mots selon un commentaire de Benoît XVI : ce magnificat peut signifier « faire que Dieu soit grand dans nos âmes » (Benoît XVI, homélie du 15 août 2005). Donnons toute la place au Seigneur dans notre cœur. Nous aurons ainsi un grand élan apostolique, une soif d’âme qui ne nous laisse pas vivre, allais-je dire… mais c’est plutôt une soif d’âmes qui nous fait vivre et nous pousse à chercher tout le temps le bien des âmes, par amour de Jésus Christ.
Nous allons nous adresser à la Sainte Vierge, Mère de l’Église, Reine de l’Opus Dei : nous confions toute l’ Œuvre à sa médiation maternelle, pour que, avec son aide, cette nouvelle page de notre histoire soit toujours, continue d’être, l’histoire des miséricordes de Dieu. Ainsi soit-il. »
Ref. Homélie de Mgr Fernando Ocariz lors de l’entrée solennelle dans l’église prélatice
JPSC
Lu sur le site « Diakonos.be » :
D’abord, il y a eu les prêtres polonais aux alentours des années 90. Puis, dix ans plus tard, a commencé la vague (qui ne se dément pas) des curés africains. Et la nouvelle tendance est une arrivée croissante de religieux vietnamiens. En France, l’Eglise catholique a donc, elle aussi, ses «travailleurs détachés». Prêtres étudiants qui viennent terminer leur cursus ou curés officiellement détachés de leur diocèse (les fidei donum en latin) accomplissent des missions temporaires de trois ou six ans, et comblent le manque récurrent de curés français. Un déficit d’effectifs provoqué par la chute drastique des vocations dans notre pays.
Mais pour ce responsable catholique, «le recours à des étrangers ne peut pas être une solution. C’est à nous de trouver les moyens de faire face, de susciter des vocations». Un vœu pieux ? Cela y ressemble. Depuis une trentaine d’années, le quadrillage territorial des paroisses catholiques, qui nécessite notamment un nombre conséquent de prêtres, est en train de s’effilocher. En dehors des grandes villes, l’Eglise manque de plus en plus cruellement de forces vives. «La tentation existe chez des évêques de retenir les meilleurs curés étrangers», remarque un expert du dossier. ... See Less
Des pères par delà les mers pour sauver les églises
liberation.fr
Prêtre africain à Molenbeek
« Libération » pose le problème en termes agnostiques et sécularistes. La question est de savoir si un apôtre venus d’Orient ou d’ailleurs n’ est pas autre chose qu’un « travailleur détaché ». Un chrétien aurait un autre regard que le journal fondé par Jean-Paul Sartre:
La société européenne change aujourd’hui de manière sans doute irréversible. Le relativisme des populations de souche, intoxiquées durant plus de deux siècles par la mentalité des « Lumières » côtoie désormais en masse, sur son propre sol, une immigration demeurée imperméable à son pyrrhonisme religieux et moral.
Benoît XVI disait à propos de l’Europe : « Pour les cultures du monde, la dimension absolument profane, qui est apparue en Occident, est quelque chose de profondément étranger. Elles en sont persuadées : un monde sans Dieu n’a pas d’avenir. Aussi, la multiculturalité nous invite-t-elle à rentre de nouveau en nous-mêmes ». C’est une chance pour les assemblées chrétiennes des pays occidentaux si elles s’ouvrent à un métissage susceptible d’en faire le creuset d’une chrétienté régénérée. Pour l’historien Toynbee, « le destin d’une société dépend toujours d’une minorité capable de créer » et Benoît XVI d’ajouter : « les chrétiens croyants devraient se considérer comme constituant une telle minorité active et contribuer ainsi à ce que l’Europe retrouve le meilleur de son héritage et se mette ainsi au service de l’humanité entière ».
JPSC
Lu sur le site de l'Homme Nouveau (Père Ange-Marie) :
Notre-Dame de Fatima : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, on aura la paix ! »
Nous fêtons cette année le centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima au Portugal. Les différents faits de l’histoire de cette apparition, sans doute la plus grande de ces derniers temps, nous font présumer de l’importance de ce 100e anniversaire. Ce qui s’est passé au Portugal en 1917 est le gage et le signe prophétique de ce que le Cœur immaculé de Marie prépare pour le monde. Personne ne peut plus nier que le fait de Fatima est en connexion avec les grands évènements mondiaux de ces cent dernières années. Faut-il rappeler que la première apparition eut lieu quelques semaines après l’explosion du bolchevisme en Russie, et juste huit jours après que le pape Benoît XV, ajoutant aux litanies mariales l’invocation : « Reine de la Paix, priez pour nous », eût demandé la prière des enfants pour la paix ! Fatima est donc un évènement historique de la plus haute importance pour les destins du monde.
Histoire et dogme : pas de phénoménologie
Nous retracerons, dans cette rubrique qui vous accompagnera tout au long du centenaire, l’histoire des apparitions de Fatima. Nous tirerons les leçons de ces évènements historiques et du message de paix dont ils sont porteurs. Et plus encore, nous essaierons de nous encourager à répondre aux demandes du Cœur immaculé de la Sainte Vierge.
Nous éviterons donc une histoire purement évènementielle. Il sera encore moins question ici de faire de la phénoménologie. Cette fausse science qui prétend tout expliquer sans Dieu. Non ! Fatima au contraire nous rappelle que Dieu est le Maître de l’Histoire. L’homme n’en est que l’acteur principal. Il serait fou pour lui de composer son avenir en oubliant qui en est la Providence, de marcher vers sa destinée sans tenir compte que Dieu en est le Maître.
L’histoire de Fatima rappelle, avec force, la suprématie du spirituel sur le temporel, et sa très grande influence dans l’ordre temporel. Le rappel de cette vérité est nécessaire à la guérison de nos esprits blessés par ce vent de laïcisme qui a fini par glacer notre bon sens et le sens de la foi. Fatima nous rappelle que nos pays doivent être régis dans l’unité du temporel et du spirituel. Pas de division, pas de séparation mais bien distinction et sujétion du temporel au spirituel, car Dieu est aussi le Maître des nations ! Notre Dame dit tout cela en ces quelques mots : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, on aura la paix ! ». La Reine de la Paix vient rappeler aux hommes ce qu’ils doivent faire dans le domaine spirituel – c’est son rôle – pour obtenir en conséquence une paix temporelle. Cela, notre siècle est-il encore en mesure de le comprendre et de l’admettre ? Il faudra bien qu’il le comprenne un jour puisque la Sainte Vierge annonce qu’à la fin, son Cœur immaculé triomphera.
Le catéchisme de l’histoire
Nous parcourrons aussi, grâce à l’histoire de Fatima, tout l’exposé des vérités dogmatiques que nous avons trop tendance à oublier. Car Fatima, c’est aussi un rappel de ces vérités de foi qui ont fait la chrétienté et qui la referont. Ce sont des vérités éternelles !
Nous étudierons donc l’histoire de Fatima avec ce regard qui perce jusqu’aux profondeurs de l’au-delà, regard de foi qui unit parfaitement notre vie présente et notre éternité. Regard qui ne se scandalise pas que Notre Dame demande de réciter le chapelet pour obtenir la fin de la guerre, l’offrande de sacrifices pour épargner l’enfer aux pécheurs, la consécration de la Russie à son Cœur immaculé pour y régner et assurer ainsi une paix mondiale ! Fatima nous réapprend à prier, à adorer, à nous mettre à genoux devant Dieu, car c’est Lui qui est la Paix des âmes et la Paix du monde. La paix est un don de Dieu que nous ne pourrons recevoir que lorsque notre orgueil aura courbé le front devant Lui, quand nous nous serons mis à genoux au pied du Cœur immaculé de Marie, duquel dépend cette grâce de la Paix.
Le Ciel, encore une fois, vient au secours de la terre. L’empereur Constantin reçut du Ciel le signe du salut : « Par ce signe tu vaincras. » Aujourd’hui, c’est la Vierge de Fatima qui vient nous dire par quel signe nous vaincrons le mal, mal spirituel et mal temporel, car, encore une fois, dans le cours de l’Histoire, ces deux réalités sont plus liées qu’on ne veut bien le croire. Le Ciel vient donc à notre secours, mais serons-nous assez attentifs à son appel ? Saurons-nous même simplement comprendre ce qu’il attend de nous personnellement et socialement ? En tout cas le remède est donné et il est souverainement efficace, comme nous le verrons.
Marie protectrice des nations
Notre Dame est bien notre espoir. C’est comme signe d’espérance qu’elle apparaît dans l’Apocalypse, c’est aussi comme signe d’espérance que Notre Dame de Fatima nous révèle son Cœur immaculé, gage et signe de paix. Le « miracle » de cette paix mondiale dépend donc de notre obéissance aux désirs de Marie.
« À la fin, mon Cœur immaculé triomphera. » Il ne dépend que de nous que cette fin commence aujourd’hui ! Mettons-nous à l’œuvre. Nous devons être les petits artisans de cette paix. Il le faut car, quand nous connaîtrons le message de Fatima, nous comprendrons que la paix du monde dépend de chacun de nous.
La promesse de paix est conditionnelle et cette condition s’adresse à tous : hommes, femmes, enfants, gouvernants, hiérarchie ecclésiastique… Le sort du monde est entre nos mains aussi bien qu’entre les mains de Dieu. C’est la ferveur des chrétiens attentifs au message de Fatima qui hâtera le retour des âmes à Dieu et par suite le salut du monde. Cela, nous devons en être certains, en vertu de la promesse de Notre Dame : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, on aura la paix ! ».