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Spiritualité - Page 344

  • Liturgie : n’être rien pour que Dieu soit tout

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    Lu sur diakonos.be : 

    « Nous édifions une forteresse de prière et de charité pour permettre à nos frères harassés par les luttes du siècle de faire halte au pied du Seigneur ; la beauté des offices liturgiques leur servira de norme dans le si difficile art de prier et fera sur l’âme de nos visiteurs l’effet d’une oasis rafraîchissante. Ils trouveront là des hommes d’oraison, adonnés à une vie calme, paisible, paysanne, rythmée par la liturgie et les travaux des champs. Rien n’est trop grand pour les œuvres accomplies au service de la majesté divine. La cathédrale est gothique, l’abbatiale est romane, a-t-on dit. Il y a du vrai, l’esprit roman s’accorde avec la paix bénédictine. Trois caractères me semblent attachés au roman : solidité, pureté et plénitude, j’ajouterai : respect du mystère. C’est le cadre que nous avons choisi pour célébrer en latin et en grégorien, la plus belle liturgie du monde. La soif de n’être rien pour que Dieu soit tout. »

    Dom Gérard, “La vocation monastique”, abbaye du Barroux.
    (Cité par proliturgia.org)

    Ref. LITURGIE: N'ÊTRE RIEN POUR QUE DIEU SOIT TOUT

    JPSC

  • Un « Lieutenant du Grand Maître » élu pour un an à la tête de l’Ordre de Malte

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    Lu sur le site de l’Ordre ce samedi 29 avril :

    « Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto a été élu ce matin Lieutenant du Grand Maître de l’Ordre souverain de Malte. Le corps électoral, le Conseil Complet d’État, s’est réuni dans la Villa Magistrale, l’un des deux sièges institutionnels de l’Ordre de Malte, à Rome. 

    Le Lieutenant du Grand Maître prêtera serment devant le Délégué spécial du Pape auprès de l’Ordre souverain de Malte, l’archevêque Angelo Becciu, et les membres du Conseil Complet d’État demain matin dans l’Église Santa-Maria sur l’Aventin.

    Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto succède à Fra’ Matthew Festing, 79ème Grand Maître, qui a démissionné le 28 janvier 2017.

    Le Pape François a été informé par lettre du résultat de l’élection. Tous les Grands Prieurés, Sous-prieurés et Associations nationales de l’Ordre de Malte à travers le monde ont été informés, de même que les 106 États avec lesquels l’Ordre entretient des relations diplomatiques.

    Le nouveau Lieutenant du Grand Maître, élu pour un an, affirme son engagement à travailler étroitement avec le Souverain Conseil de l’Ordre pour développer les activités diplomatiques, sociales et humanitaires et à entretenir la vie spirituelle et l’engagement de ses 13 500 membres et de ses plus de 100 000 bénévoles et employés. (...)

    La Réforme constitutionnelle
    Une des premières et des plus importantes missions de Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto pendant son mandat est de travailler au processus de réforme de la Constitution et du Code de l’Ordre.
    La Charte Constitutionnelle a été promulguée en juin 1961 et modifiée en 1997.
    Plus précisément, la réforme constitutionnelle envisagée traitera de potentielles faiblesses institutionnelles. La récente crise a montré certaines faiblesses dans les contrôles et les équilibres en matière de gouvernance que la réforme prendra en considération. La réforme se concentrera sur le besoin de l’Ordre de renforcer sa vie spirituelle et d’augmenter le nombre de ses membres profès. Les consultations ont déjà commencé et tous les membres de l’Ordre ont été invités à faire des suggestions.

    Le Lieutenant du Grand Maître
    Conformément à la Constitution, le lieutenant du Grand Maître reste en charge pendant un an, avec les mêmes pouvoirs que le Grand Maître. Le Lieutenant du Grand Maître doit reconvoquer le Conseil Complet d’État avant la fin de son mandat.

    Le Lieutenant du Grand Maître est le souverain et le chef religieux de l’Ordre et doit se dévouer complètement au développement des activités de l’Ordre et donner à ses membres l’exemple d’une vie animée par les principes chrétiens. Il exerce la suprême autorité. Avec le Souverain Conseil, il prend les mesures législatives non prévues par la charte constitutionnelle, promulgue les actes du gouvernement et ratifie les accords internationaux. Le Lieutenant du Grand Maître réside au siège du gouvernement de l’Ordre, au Palais Magistral à Rome. »

    Ref. Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto elu Lieutenant du Grand Maître de L’Ordre Souverain De Malte

     JPSC

  • Opus Dei : trente et un nouveaux prêtres ordonnés le samedi 29 avril 2017

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    Ce samedi 29 avril 2017 en la Basilique Saint-Eugène à Rome trente et un numéraires de l’Opus Dei ont été ordonnés prêtres par le cardinal Giuseppe Bertello, président du Gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican. Parmi ceux-ci Etienne Montero, ancien doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Namur (photo).

    Les futurs prêtres avaient reçu l’ordination diaconale des mains de Mgr Echevarria, le prélat de l’Opus Dei décédé le 12 décembre dernier. « Vous devez exclusivement vous donner au service de tous, avec joie et générosité » avait-il dit à cette occasion.

    « Etre ministre du Christ  suppose un changement profond dans la vie, c’est une grâce qui nous dépasse, un don immérité que l’on reçoit pour le mettre au service des autres «  (Mgr Echevarria).

    La cérémonie sur You tube :

    JPSC

  • L'apparition aux disciples d'Emmaüs; prédication par le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    http://www.delamoureneclats.fr

    Prédication (archive du 23 avril 2014) pour le 3e dimanche de Pâques par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 24, 13-35)

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24,13-35.

    Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
    Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
    L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
    Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
    Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
    Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
    Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
    À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

  • Liège : Premier dimanche du mois à l’église du Saint-Sacrement

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    L’Ensemble Darius au cœur de Liège :

     il anime aussi chaque premier dimanche du mois la messe dominicale traditionnelle de 10h00 à l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy

    Prochain rendez-vous: le dimanche 7 mai

    JPSC

  • Vermeer, un peintre catholique

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    De Jean Duchesne sur le site de l'Eglise catholique en France :

    Vermeer catholique ?

    L’exposition parisienne pour laquelle on ne fait qu’une heure de queue à condition d’avoir réservé des semaines à l’avance est au Louvre (jusqu’au 22 mai) : « Vermeer et les maîtres de la peinture de genre ». Toutes les œuvres (il y en a pourtant à peine quarante) du maître hollandais ne sont pas là : ni la « Vue de Delft » célébrée par Proust, ni « L’Art de la peinture », ni « La Jeune Fille à la perle »… Mais « La Laitière » empruntée à Amsterdam tient compagnie à « La Dentellière » déjà sur place, de même que « Le Géographe » venu de Francfort à « L’Astronome » de la maison. Les toiles exposées du peintre vedette (une douzaine) voisinent avec des travaux comparables de contemporains : De Hooch, Dou, Metsu, Maes, Netscher, Ter Borch, Steen, Van Hoogstraten, Van Mieris… : des tableaux de dimensions modestes, destinés à des intérieurs, à la vie quotidienne et à l’intimité dont ils sont des reflets, dans des maisons bourgeoises où l’on voit surtout des femmes, à l’époque de Molière et de Racine, au moment où Louis XIV dans l’impérieuse gloire de sa jeunesse va envahir le pays.

    Ce sont moins les ressemblances que les différences qui frappent entre Vermeer et les autres. Certes, c’est de la peinture « de genre » : des instantanés domestiques qui prennent là une consistance inattendue. Certes aussi, la lumière vient toujours (ou presque) éclairer la scène de la gauche par une fenêtre à petits carreaux. Mais chez Vermeer, elle est d’une puissance inégalée, qui baigne la pièce et les personnages, conférant une intensité ou une densité poétique à leur activité banale (toilette, tâches ménagères, rédaction d’une lettre, séance de musique…). Cette ambiance lumineuse fait deviner des états d’âme inexprimés et met en valeur la couleur des matériaux en donnant de percevoir leur texture.

    allegorie1.jpgMais le tableau le plus surprenant de cette exposition est peut-être celui que l’on découvre juste avant la sortie. D’abord en raison de sa taille, bien supérieure aux autres. Ensuite parce que c’est une « Allégorie de la foi » – entendez : la foi catholique. Car Vermeer, né calviniste comme l’écrasante majorité de ses concitoyens, ne l’était pas resté. Il avait rejoint l’Église romaine pour se marier et vraiment rien n’autorise à penser que cette conversion n’était pas aussi sincère que son amour. Elle n’a de toute façon certainement pas favorisé ni sa carrière ni sa situation matérielle de père de très nombreuse famille. C’est une toile peu connue en France, venue du Metropolitan de New York, et vraisemblablement la dernière du peintre.

    On retrouve le sol de dalles noires et blanches et la lourde tenture de « L’Art de la peinture ». Mais on ne sait d’où vient la lumière qui éclaire le personnage central et la Bible à droite. Explication : les « papistes » ne pouvaient célébrer la messe qu’en privé, en se cachant derrière des rideaux, dans des maisons particulières. Sur l’autel, le cierge non allumé rappelle la même discrétion obligée. Le calice n’est assurément pas protestant, de même que le crucifix n’est pas la croix nue des réformés. La figure centrale a un pied sur un globe terrestre en signe de l’universalité de l’Église, et elle est vêtue de blanc et de bleu (couleurs mariales). Le tableau au fond est une copie la « Crucifixion » de Jordaens (1620), où Jésus confie l’un à l’autre sa Mère et saint Jean qui représente tous ses disciples. On voit encore sur les marches une chasuble indubitablement catholique et sur le sol, une pomme évoquant le péché originel, tandis qu’au premier plan un bloc lapidaire (sans doute le Christ, pierre d’angle) écrase l’hérésie sous la forme d’un serpent.

    Il faut avouer que ce tableau didactique, bien qu’il soit sans conteste de Vermeer et non sans mérites, séduit moins que ses toiles apparemment plus profanes. Peut-être n’est-ce pas dans l’apologétique de commande qu’un peintre croyant fait le mieux partager sa foi ou permet de sonder les profondeurs qu’elle atteint au cœur de chacun. C’est ce que confirme la comparaison entre deux œuvres assez proches, exposées côte à côte au Louvre. D’un côté, « La Peseuse d’or » due à De Hooch, expédiée de Berlin, de l’autre, « La Femme à la balance » de Vermeer, arrivée de Washington.

    C’est le même travail, sur une table encombrée de tissus devant une fenêtre. Dans les deux cas, la femme a un voile blanc sur la tête et porte une ample veste bleue aux manches courtes, bordée et peut-être doublée de fourrure blanche.

    Chez De Hooch, les tons chauds et vifs dominent. Le décor est neutre. La peseuse est un peu penchée, entièrement absorbée par ce qu’elle fait. Son visage apparaît à peine. La lumière est discrète, relativement uniforme et ne laisse pas percevoir d’au-delà.

    Chez Vermeer, des teintes plus froides l’emportent, mais le blanc est plus éclatant et une vive clarté transperce le rideau tiré. Le visage de la femme est plus visible et en même temps serein. Il manifeste un certain détachement envers l’opération à laquelle elle se livre avec sérieux, la tête un peu penchée, mais de haut.

    C’est, peut-on estimer, une attitude différente, plus distanciée, plus spirituelle, vis-à-vis de l’or et des richesses de ce monde. Cette impression est confirmée par le tableau accroché au fond, qui est un « Jugement dernier ». Sait-elle qu’elle est déjà en train d’être jugée ? Le peintre en tout cas suggère qu’elle l’est déjà, non seulement par la vision eschatologique derrière elle, mais encore par la splendeur venue d’ailleurs pour transpercer la tenture jaune d’or (justement) qui est censée mettre le trésor en train d’être évalué à l’abri des regards inquisiteurs.

    C’est une foi moins « confessante », moins dogmatique, plus intériorisée, plus concrète aussi que sur la grande « Allégorie » qui transparaît dans cette scène banale. Le christianisme de Vermeer n’est pas visible que dans ses rares œuvres religieuses. Il est perceptible et probablement plus convaincant encore dans sa peinture du quotidien où l’instant saisi au vol dans un huis clos s’inscrit dans une réalité infiniment plus ouverte.

    Jean Duchesne

  • L’Eglise a tellement besoin de martyrs, de témoins, c’est-à-dire de saints de tous les jours, parce que ce sont les saints qui perpétuent l’Eglise

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    L’Eglise a besoin de saints « de la vie ordinaire » et de témoins « jusqu’à la mort »

    Homélie du pape à Saint-Barthélémy en l’honneur des nouveaux martyrs (Traduction intégrale)

    De quoi l’Eglise a-t-elle besoin aujourd’hui ? De saints « de la vie ordinaire » mais aussi « de ceux qui ont le courage d’accepter la grâce d’être témoins jusqu’à la fin, jusqu’à la mort », a déclaré le pape François lors d’une « Liturgie de la Parole » en mémoire des « Nouveaux Martyrs » des XXe et XXIe siècles le 22 avril 2017, en la basilique Saint-Barthélémy sur l’île Tibérine à Rome.

    Les martyrs « nous enseignent que, avec la force de l’amour, avec la douceur, on peut lutter contre les abus, la violence, la guerre et que l’on peut réaliser la paix avec patience », a souligné le pape au cours de la célébration avec la communauté de Sant’Egidio, à laquelle l’église est confiée depuis 1993.

    Il a aussi rendu hommage aux « martyrs cachés, ces hommes et ces femmes fidèles à la force douce de l’amour, à la voix de l’Esprit-Saint, qui dans la vie de tous les jours cherchent à aider les frères et à aimer Dieu sans réserve ».

    La basilique romaine, située au milieu du Tibre, abrite un mémorial des « Nouveaux Martyrs » des XXe et XXIe siècles depuis le Jubilé de l’an 2000. En octobre 2002, une grande icône dédiée à ces martyrs – puisant dans le symbolisme du livre de l’Apocalypse – a été installée au-dessus du maître-autel.

    Voici notre traduction intégrale de l’homélie que le pape François a prononcée pour l’occasion, à la veille du Dimanche de la Miséricorde divine, octave de Pâques.

    Homélie du pape François

    Nous sommes venus comme pèlerins dans cette basilique de Saint-Barthélémy de l’Ile Tibérine, où l’antique histoire du martyre s’unit à la mémoire des nouveaux martyrs, de tant de chrétiens tués par les folles idéologies du siècle dernier, et encore aujourd’hui, tués seulement parce que disciples du Christ.

    La mémoire de ces témoins héroïques, anciens et récents, nous confirme dans la conscience que l’Eglise est Eglise si elle est Eglise de martyrs. Et les martyrs sont ceux qui, comme nous l’a rappelé le Livre de l’Apocalypse, « viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau » (7,14). Ils ont eu la grâce de confesser Jésus jusqu’à la fin, jusqu’à la mort. Ils souffrent, ils donnent leur vie, et nous recevons la bénédiction de Dieu par leur témoignage. Et il existe aussi de nombreux martyrs cachés, ces hommes et ces femmes fidèles à la force douce de l’amour, à la voix de l’Esprit-Saint, qui dans la vie de tous les jours cherchent à aider les frères et à aimer Dieu sans réserve.

    Si nous regardons bien, la cause de toute persécution est la haine, la haine du prince de ce monde envers ceux qui ont été sauvés et rachetés par Jésus dans sa mort et dans sa résurrection. Dans le passage de l’Evangile que nous avons écouté (cf. Jn 15,12-19), Jésus emploie un mot fort et effrayant : le mot “haine”. Lui, qui est le maître de l’amour, qui aimait tant parler d’amour, parle de haine. Mais il voulait toujours appeler les choses par leur nom. Et il nous dit : “Ne craignez pas ! Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi ”.

    Jésus nous a choisis et nous a rachetés, par un don gratuit de son amour. Par sa mort et sa résurrection, il nous a rachetés au pouvoir du monde, au pouvoir du diable, au pouvoir du prince de ce monde. Et l’origine de la haine est celle-ci : le prince de ce monde ne veut pas que nous soyons sauvés par Jésus, il nous hait et suscite la persécution, qui depuis l’époque de Jésus et de l’Eglise naissante continue jusqu’à nos jours. Combien de communautés chrétiennes aujourd’hui sont objet de persécution ! Pourquoi ? A cause de la haine de l’esprit du monde.

    Combien de fois, dans des moments difficiles de l’histoire, on a entendu dire : “Aujourd’hui la patrie a besoin de héros”. Le martyr peut être pensé comme un héros. Mais le fondement du martyr est qu’il a été un « grâcié », c’est la grâce de Dieu, non pas le courage, qui nous rend martyrs. De la même façon nous pouvons nous demander : “De quoi l’Eglise a-t-elle besoin aujourd’hui ?” De martyrs, de témoins, c’est-à-dire de saints de tous les jours, parce que ce sont les saints qui perpétuent l’Eglise. Les saints : sans eux, l’Eglise ne peut continuer. L’Eglise a besoin des saints de tous les jours, ceux de la vie ordinaire, vécue avec cohérence ; mais aussi de ceux qui ont le courage d’accepter la grâce d’être témoins jusqu’à la fin, jusqu’à la mort. Tous ceux-là sont le sang vivant de l’Eglise. Ce sont les témoins qui font avancer l’Eglise ; ceux qui attestent que Jésus est ressuscité, que Jésus est vivant, et qui l’attestent par leur cohérence de vie et par la force de l’Esprit-Saint qu’ils ont reçu en don.

    Je voudrais, aujourd’hui, ajouter une icône de plus dans cette église : une femme. Je ne connais pas son nom. Mais elle nous regarde du Ciel. J’étais à Lesbos, je saluais les réfugiés et j’ai rencontré un homme, d’une trentaine d’années, avec trois enfants, qui m’a regardé et m’a dit : « Père, je suis musulman. Ma femme était chrétienne. Dans notre pays, des terroristes sont arrivés, ils nous ont regardés, nous ont demandé notre religion, et ils l’ont vue avec le crucifix et lui ont demandé de le jeter par-terre. Elle ne l’a pas fait. Ils l’ont égorgée devant moi. Nous nous aimions tant ». C’est l’icône que j’apporte aujourd’hui comme un cadeau ici. Je ne sais pas si cet homme est encore à Lesbos ou s’il a réussi à aller ailleurs. Je ne sais pas s’il a eu la possibilité de sortir de ce camp de concentration. Parce que beaucoup de camps de réfugiés sont des camps de concentration pour la foule de gens qui sont laissés là. Et les peuples généreux qui les accueillent, doivent aussi porter ce poids, parce qu’il semble que les accords internationaux soient plus importants que les droits humains. Et cet homme n’avait pas de rancoeur : lui, musulman, avait cette croix de souffrance portée sans rancœur. Il se réfugiait dans l’amour de sa femme, « grâciée » par le martyre.

    Faire mémoire de ces témoins de la foi et prier en ce lieu est un grand don. C’est un don pour la Communauté de Sant’Egidio, pour l’Eglise à Rome, pour toutes les Communautés chrétiennes de cette ville, et pour les nombreux pèlerins. L’héritage vivant des martyrs nous donne aujourd’hui paix et unité. Ils nous enseignent que, avec la force de l’amour, avec la douceur, on peut lutter contre les abus, la violence, la guerre et que l’on peut réaliser la paix avec patience. Et nous pouvons alors prier ainsi : O Seigneur, rends-nous de dignes témoins de l’Evangile et de ton amour ; répands ta miséricorde sur l’humanité ; renouvelle ton Eglise, protège les chrétiens persécutés, accorde bientôt la paix au monde entier. A toi, Seigneur, la gloire et à nous, Seigneur, la honte (cf. Dn 9,7).

    A la fin de la rencontre, le pape François a rencontré des familles de réfugiés aidées par San’Egidio. Puis sur le parvis de la basilique, il a adressé ces paroles :

    Je vous remercie de votre présence et de votre prière, en cette église des martyrs. Pensons à la cruauté, la cruauté, qui aujourd’hui s’acharne sur tant de personnes ; l’exploitation des personnes… Des personnes qui arrivent en bateaux et puis restent là, dans les pays généreux, comme l’Italie et la Grèce qui les accueillent, mais ensuite les Traités internationaux ne les laissent pas… Si en Italie on accueillait deux, deux migrants par commune, il y aurait de la place pour tous. Que cette générosité, du sud, de Lampedusa, de la Sicile, de Lesbos, puisse contaminer un peu le nord. C’est vrai : nous sommes dans une civilisation qui ne fait pas d’enfants, mais nous fermons aussi la porte aux migrants. Cela s’appelle du suicide. Prions !

    Traduction de Zenit, Anne Kurian

  • L'étonnant corps glorieux du Christ; prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 2e dimanche de Pâques

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    Prédication (archive du 1er mai 2011) pour le 2e dimanche de Pâques (Dimanche de la Miséricorde) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 20, 19-31).

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Apparition du Christ huit jours après Pâques (Jean 20, 19-31) (http://aelf.org/)

    C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. » Or, l'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) n'était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. » Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » 1l y a encore beaucoup d'autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre. Mais ceux-là y ont été mis afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom.

  • NightFeverLiege #4 ce jeudi 27 avril

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    NightFeverLiege #4 ce jeudi 27 avril

    Le rendez-vous des jeunes liégeois en quête de sens

    Le thème sera: "Donne-moi à boire"
    C'est la demande de Jésus à la samaritaine, au puits de Jacob, un jour de forte chaleur à midi, Jn 4,7. 

    L'eucharistie sera présidée par notre ami l'abbé Vincent Jemine, curé de l'unité pastorale de Neupré-Sart-Tilman. 

    Le thème de cette nouvelle année : "NightFever Meets Jesus", ou comment Jésus a t'il rencontré ses contemporains ?

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    l'évènement de ce jeudi 27 avril

    Venez aussi allumer une bougie et prier pour la paix. Elle symbolise aussi votre intention, peu importe si c’est de la joie ou un remerciement, si vous êtes en deuil, si vous êtes soucieux, ou tout simplement bouleversé. De la bonne musique, adoration, ambiance feutrée, un vrai coeur à coeur avec Jésus.

    • 19h30: messe festive animée par les jeunes
    • 20h00: accueil et partage
    • 20h15: veillée NightFever (ambiance feutrée, adoration, chants, réconciliation)
    • 21h00: début de l'accueil & talk au "42"
    • 22h00: fin de la veillée

    Eglise Saint-Jean, Place Xavier Neujean, 4000 Liege

  • Le christianisme n’est pas une idéologie ni un système philosophique mais un chemin de foi qui part de la Résurrection

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    De Constance Roques sur zenit.org :

    Le christianisme n’est pas « notre recherche de Dieu » mais « la recherche de Dieu à notre égard »

    « Notre foi naît le matin de Pâques » (Traduction intégrale de la catéchèse)

    Le christianisme « n’est pas tant notre recherche de Dieu (…) mais plutôt la recherche de Dieu à notre égard », a affirmé le pape François lors de l’audience générale du 19 avril 2017, place Saint-Pierre.

    Poursuivant, à l’occasion du mercredi de l’octave de Pâques, ses catéchèses sur l’espérance chrétienne, le pape a expliqué que « la foi naît de la résurrection » : « Accepter que le Christ soit mort, et qu’il soit mort crucifié n’est pas un acte de foi, c’est un fait historique. En revanche, croire qu’il est ressuscité, oui. Notre foi naît le matin de Pâques ».

    « Le christianisme est une grâce, c’est une surprise et cela suppose donc un cœur capable de s’étonner », a-t-il ajouté en prévenant : « Un cœur fermé, un cœur rationaliste est incapable d’étonnement et ne peut comprendre ce qu’est le christianisme ».

    Depuis le parvis orné de milliers de fleurs pour les fêtes pascales, le pape a invité chaque baptisé à se rendre à son propre « sépulcre » : « nous en avons tous un petit à l’intérieur. Y aller, et voir comment Dieu est capable de ressusciter de là. (…) Dieu fait croître ses plus belles fleurs au milieu des pierres les plus arides ».

    « Être chrétien signifie ne pas partir de la mort, mais de l’amour de Dieu pour nous, qui a vaincu notre ennemie la plus implacable », a aussi souligné le pape François. Et de conclure : « Jésus est encore ici, (…) il est ici, sur la place, avec nous : vivant et ressuscité ».

    Voici notre traduction intégrale de la catéchèse prononcée par le pape en italien.

    AK

    Catéchèse du pape François

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Nous nous rencontrons en ce jour, dans la lumière de Pâques, que nous avons célébré et que nous continuons de célébrer dans la liturgie. C’est pourquoi, dans notre parcours de catéchèses sur l’espérance chrétienne, je désire aujourd’hui vous parler du Christ ressuscité, notre espérance, comme le présente saint Paul dans la première Lettre aux Corinthiens (cf. chap.15)

    L’apôtre veut résoudre une problématique qui était certainement au centre des discussions dans la communauté de Corinthe. La résurrection est le dernier sujet abordé dans la Lettre, mais, en ordre d’importance, c’est probablement le premier : en effet, tout repose sur ce présupposé.

    En parlant à ses chrétiens, Paul part d’un donné irréfutable qui n’est pas l’aboutissement de la réflexion de quelque sage, mais un fait, un simple fait qui est intervenu dans la vie de plusieurs personnes. Le christianisme naît d’ici. Ce n’est pas une idéologie, ce n’est pas un système philosophique, mais c’est un chemin de foi qui part d’un événement, dont les premiers disciples de Jésus ont témoigné. Paul le résume ainsi : Jésus est mort pour nos péchés, il a été enseveli et le troisième jour il est ressuscité et il est apparu à Pierre et aux Douze (cf. 1 Cor 15, 3-5). Voilà le fait : il est mort, il est enseveli, il est ressuscité et il est apparu. C’est-à-dire Dieu est vivant ! C’est le cœur du message chrétien.

    En annonçant cet événement, qui est le noyau central de la foi, Paul insiste surtout sur le dernier élément du mystère pascal, à savoir le fait que Jésus soit ressuscité. En effet, si tout avait fini avec la mort, nous aurions en lui un exemple de dévouement suprême, mais cela ne pourrait pas engendrer notre foi. Il a été un héros. Non ! Il est mort, mais il est ressuscité. Parce que la foi naît de la résurrection. Accepter que le Christ soit mort, et qu’il soit mort crucifié n’est pas un acte de foi, c’est un fait historique. En revanche, croire qu’il est ressuscité, oui. Notre foi naît le matin de Pâques. Paul fait une liste des personnes auxquelles Jésus ressuscité est apparu (cf. vv.5-7). Nous avons ici une petite synthèse de tous les récits de Pâques et de toutes les personnes qui sont entrées en contact avec le Ressuscité. Au sommet de la liste, il y a Céphas, c’est-à-dire Pierre, et le groupe des Douze, ensuite « cinq cents frères », dont un grand nombre pouvaient encore rendre témoignage, puis Jacques est cité. Le dernier de la liste – comme le moins digne de tous – c’est lui-même. Paul dit de lui-même « l’avorton que je suis » (cf. v.8).

    Paul emploie cette expression parce que son histoire personnelle est dramatique : ce n’était pas un enfant de chœur, mais c’était un persécuteur de l’Église, fier de ses convictions ; il se sentait arrivé, avec un idée très limpide de ce qu’était la vie avec ses devoirs. Mais, dans ce cadre parfait – tout était parfait chez Paul, il savait tout – dans ce cadre de vie parfait, un jour se produit ce qui était absolument imprévisible : la rencontre avec Jésus ressuscité, sur la route de Damas. Là, il n’y a pas seulement eu un homme qui est tombé par terre ; il y a eu une personne saisie par un événement qui allait bouleverser le sens de sa vie. Et le persécuteur est devenu apôtre, pourquoi ? Parce que j’ai vu Jésus vivant ! J’ai vu Jésus-Christ ressuscité ! C’est le fondement de la foi de Paul, comme de la foi des autres apôtres, comme de la foi de l’Église, comme de notre foi.

    Qu’il est beau de penser que le christianisme est essentiellement cela ! Ce n’est pas tant notre recherche de Dieu – une recherche, en vérité, si hésitante – mais plutôt la recherche de Dieu à notre égard. Jésus nous a pris, nous a saisis, nous a conquis pour ne plus nous lâcher. Le christianisme est une grâce, c’est une surprise et cela suppose donc un cœur capable de s’étonner. Un cœur fermé, un cœur rationaliste est incapable d’étonnement et ne peut comprendre ce qu’est le christianisme. Parce que le christianisme est une grâce et la grâce ne peut que se percevoir et en plus, elle se manifeste dans l’étonnement de la rencontre.

    Et alors, même si nous sommes pécheurs – nous le sommes tous – si nos bonnes résolutions sont restées sur le papier ou si, en regardant notre vie, nous nous apercevons que nous avons accumulé les échecs… Au matin de Pâques, nous pouvons faire comme ces personnes dont nous parle l’Évangile : aller au sépulcre du Christ, voir la grande pierre roulée et penser que Dieu est en train de réaliser pour moi, pour nous tous, un avenir inattendu. Aller à notre sépulcre : nous en avons tous un petit à l’intérieur. Y aller, et voir comment Dieu est capable de ressusciter de là. Là, il y a le bonheur, là il y a la joie, la vie, là où tous pensaient qu’il n’y avait que tristesse, échec et ténèbres. Dieu fait croître ses plus belles fleurs au milieu des pierres les plus arides.

    Être chrétien signifie ne pas partir de la mort, mais de l’amour de Dieu pour nous, qui a vaincu notre ennemie la plus implacable. Dieu est plus grand que le néant et il suffit d’une bougie allumée pour vaincre la plus obscure des nuits. Paul crie, se faisant l’écho des prophètes : « Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? » (v.55). En ces jours de Pâques, portons ce cri dans notre cœur. Et si l’on nous demande le pourquoi de notre sourire donné et de notre partage patient, nous pourrons alors répondre que Jésus est encore ici, qu’il continue d’être vivant parmi nous, que Jésus est ici, sur la place, avec nous : vivant et ressuscité.

    © Traduction de Zenit, Constance Roques

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    A Monseigneur l'évêque Rémy Vancotten :

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    Contre la fermeture de l'Abbaye Notre-Dame

    Monseigneur l'évêque Rémy Vancotten :Monsieur le Bourgmestre André Defat : Contre la fermeture de l'Abbaye Notre-Dame 
     

    Pourquoi c'est important

    L'abbaye Notre‐Dame de Clairefontaine, aussi appelée très communément Abbaye de Cordemois est située à Cordemois, en Belgique, dans la province de Luxembourg.
    Un lieux sublime, calme, patrimoine de notre histoire.
     
  • Benoît XVI a 90 ans : l’esprit de la liturgie a marqué son enseignement

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    L’un a semé et un autre, qui n’est peut-être pas son successeur direct, récoltera : soit qu’il dorme, soit qu’il se lève jour et nuit, la semence germera et d’autres récolteront, mais si personne n’avait semé on ne pourrait pas récolter : oui, Seigneur, comme dit la parabole, il y a un temps pour tout.

    JPSC