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Spiritualité - Page 377

  • Un triduum pascal, un week-end de la Miséricorde divine et une retraite du temps pascal chez les Frères de Saint-Jean à Banneux

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    Au Centre spirituel Regina Pacis

    • Du jeudi 24 (17h30) au dimanche 27 mars (15h30), Triduum Pascal, Retraite spirituelle en silence au rythme de la liturgie de ces trois jours saints, avec les frères de la communauté

     

    • Du vendredi 1er (17h30) au dimanche 3 avril (16h00), Week-end de la Miséricorde Divine, « Dans la miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix, et l'homme le bonheur ! » (S. Jean Paul II), avec le père Pierre DESCOUVEMONT

     

    • Du vendredi 15 (17h30) au dimanche 17 avril (15h30), Retraite du Temps Pascal "Il est vraiment ressuscité !", Vivre le temps pascal dans la lumière des apparitions de Jésus, avec le père  Pierre François

    Communauté Saint Jean, Rue de la sapinière, 50 - 4141 Banneux Notre Dame Tél.: 04/360 01 20. Courriel: hotellerie@stjean-banneux.com Web: www.stjean-banneux.com

  • Le pape, un dévot du Padre Pio ?

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    Lu sur aleteia.org (Domenico Agasso) :

    Quels liens unissent le pape François et Padre Pio ?

    Enquête du vaticaniste italien Ignazio Ingrao sur les "mystères" d‘une dévotion murie avec le temps.

    Jamais le Pape n’avait cité saint Pio de Pietrelcina dans ses discours et ses homélies. On a beau chercher, aucun livre ni publication ne parle d’un quelconque lien entre le pontife argentin et le saint de Gargano, dans les Pouilles (Italie). Pourtant, le Saint-Père a voulu, au grand étonnement de beaucoup, que son corps soit exposé à la basilique Saint-Pierre, durant le Jubilé extraordinaire de la miséricorde. La dépouille du capucin – transportée en procession en même temps que saint Léopold Mandic ce vendredi 5 février – y restera jusqu’au 11 février prochain. (voir ICI)

    De quoi avoir envie de creuser ce « mystère ». Ce que fait l’écrivain et vaticaniste italien Ignazio Ingrao du magazine hebdomadaire Panorama, dans un livre intitulé Il segno di padre Pio. Da santo perseguitato a simbolo della Chiesa della Misericordia di papa Francesco (en français : « La marque de Padre Pio. Un saint persécuté devenu symbole de l’Église de la miséricorde du pape François »). Le vaticaniste dénoue les fils de l’énigme, remontant au tout début de la dévotion du Souverain Pontife pour Francesco Forgione, au siècle Padre Pio.

    Premier indice

    Le vaticaniste est parti d’un premier indice : la phrase prononcée par le Pape en avril 2014 en bénissant un statue de Padre Pio que lui apportèrent les frères capucins de San Giovanni Rotondo où leur confrère avait vécu toute sa vie et reçu les stigmates : « Padre Pio, nous voici maintenant plus proches, je te bénis, mais toi protège-moi… ». Ignazio Ingrao comprend que des liens spirituels se sont noués entre le pape François et Padre Pio mais rien de plus. Cette phrase lui donne envie d’en savoir plus, il fait alors appel à « un témoin d’exception », le père Marciano Mora, qui fut pendant 25 ans secrétaire général des groupes de prière de Padre Pio. Celui-ci raconte : « Quand il était archevêque de Buenos Aires, en Argentine, Jorge Mario Bergoglio ne recevait que des informations fragmentaires sur Padre Pio, des nouvelles qu’on lui rapportait.

    Mais en 2002 – il est alors cardinal – deux épisodes très importants attirent son attention : la canonisation à Rome de saint Pio, le 16 juin, et la découverte à cette occasion de l’immense diffusion de ses groupes de prières dans toute la capitale argentine ». Le battage médiatique autour de la canonisation de Padre Pio est tel que le cardinal Bergoglio, pris d’une grande curiosité, se met en quête d’informations plus approfondies sur la présence et les activités de ces groupes de prière dans la ville. À sa grande surprise, il en découvre 80.

    Les groupes de prière, la clé de l’énigme

    Le phénomène intrigue tellement le cardinal Bergoglio qu’il décide d’envoyer à Rome deux personnes de confiance – son porte-parole le père Guillermo Marcó, et une de ses amies Ana Cristina Cernusco, secrétaire personnelle de l’ancien président argentin Fernando de la Rùa – pour prendre des renseignements sur ces groupes de prière. Arrivés en Italie, les deux émissaires rencontrent Mgr Riccardo Ruotolo, le président de la Casa Sollievo della sofferenza et des groupes de prière de padre Pio ». Ils lui posent beaucoup de questions surtout sur les groupes : « Combien étaient-ils ? Comment étaient-ils organisés ? Qui les suivait ? ». Le père Morra, qui avait assisté à la rencontre, rapporte qu’ils sont sortis des discussions avec une proposition des deux Argentins à venir dans leur pays rencontrer personnellement le cardinal Bergoglio. Cette proposition, reconnaît-il, « nous avait quelque peu désarçonnés mais nous comprenions bien l’importance de l’opportunité que cela représentait pour nous, alors nous y sommes allés ».

    Marciano Mora poursuit son récit : « Nous sommes partis à deux, Mgr Giuseppe Ruotolo, le frère de Ricardo, et moi-même. À notre arrivée à l’archevêché de Buenos Aires nous étions un peu tendus. On ignorait ce que le cardinal nous demanderait. Au bout de quelques minutes, celui-ci est arrivé et nous a accueillis comme de bon vieux amis. Quelle magnifique rencontre nous avons eue ! Je fus frappée par toute cette douceur, toute cette amabilité et ce grand sens de l’amitié qui éclairaient son visage, par les paroles qui sortaient de sa bouche. Nous avons longuement parlé. La première chose qu’il voulait savoir concernait le statut juridique des groupes de prières. Nous lui avons expliqué que leur statut est approuvé par la Secrétairerie d’État dont ils dépendent directement et qui représente une garantie pour l’Église et pour les évêques diocésains.

    Puis le cardinal Bergoglio a voulu en savoir plus sur la finalité de ces groupes de prière. « Apporter paix et sérénité dans le monde », lui avons-nous répondu. En effet, ces groupes sont nés suite au fameux message radio de Pie XII, en 1942, à un moment particulièrement crucial pour l’Europe prise dans le terrible drame de la seconde guerre mondiale. Pie XII, dans le sillage des enseignements de Padre Pio, leur avait demandé de prier pour la paix.

    « Les groupes se nourrissaient de la Bible et de la Parole de Dieu, poursuit le frère capucin. Ce fait, à l’époque de Pie XII et bien avant le concile Vatican II, était tout à fait nouveau. Padre Pio a en effet toujours cherché à aider les fidèles à prier en leur apprenant à se servir des Saintes Écritures ». Un aspect qui avait beaucoup frappé le cardinal Bergoglio, se souvient bien le père Mora, et sur lequel il revient continuellement aujourd’hui qu’il est Pape en recommandant aux fidèles de lire l’Évangile et de se faire accompagner par les paroles de Jésus ».

    « Oeuvres de charité » et confession

    Les œuvres de charité sont un autre aspect que l’archevêque de Buenos Aires a voulu creuser pendant cette rencontre. Car il faut savoir que ces groupes ne sont pas seulement des groupes de prière, ils sont également très actifs, apportant solidarité et soutien matériel aux plus pauvres. La Casa Sollievo della sofferenza, l’hôpital de San Giovanni Rotondo, est un témoignage vivant de leur dévouement voulu personnellement par Padre Pio. Et puis la confession, troisième et dernier aspect et non des moindres, très apprécié par le cardinal Bergoglio : saint Pio était un vrai « apôtre du confessionnal ». Il confessait de 15 à 19 heures par jours. Le nombre de personnes voulant se confesser devant lui devint si important qu’il a fallu ouvrir un bureau pour distribuer des tickets. Certains étaient obligés d’attendre deux ou trois semaines leur tour.

    De cette rencontre à Buenos-Aires sont nés de profonds liens entre Jorge Mario Bergoglio et padre Pio, liens restés « cachés », conclut Ignazio Ingrao, « pratiquement invisibles », pendant 11 ans, avant qu’ils n’explosent dans toute leur force, quand le cardinal argentin, entretemps devenu pape, fera de ce saint un symbole du jubilé de la miséricorde.

  • Liège, 4-5 mars : 24 heures pour le Seigneur

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    Liège à l'heure de la réconciliation avec les "24 heures pour le Seigneur" organisées un peu partout dans le monde

    unnamed.jpgDans le cadre de la grande année jubilaire de la miséricorde, François nous dit : «Le Seigneur ne se lasse jamais de nous pardonner. C’est nous qui nous lassons de demander pardon. Disons toujours merci à Dieu, surtout pour sa patience et sa miséricorde ». Le diocèse de Liège proposera plus de 20 animations dans la ville consacrées à la réconciliation et à la miséricorde.

    La miséricorde, c’est le cœur de l’Evangile. Miséricorde vient de deux mots latins : « Miserere » et « cordis », « misère » et « cœur ». Elle consiste à avoir le cœur qui bat pour les pauvres. Quoi de plus beau, de plus chaleureux, de plus courageux ! C’est aussi le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours.

    Olivier Windels, Vicaire épiscopal et coordinateur des « 24h pour le Seigneur » :

    « Pour cet évènement mondial des 24 heures pour le Seigneur, nous invitons les chrétiens et les chercheurs de sens à approfondir et vivre diverses facettes de la miséricorde et du pardon dans la vie quotidienne, dans son expression sacramentelle, dans l’engagement au service et dans le monde aussi... Une invitation largement ouverte, une expérience à vivre! ».

    Les grands rendez-vous des 4 et 5 mars à Liège

    Vendredi 4 mars, à la cathédrale

    • À partir de 18h00 entrée priante dans les 24 heures et lecture biblique
    • 19h00 Introduction et messe festive pour tous, animée par les jeunes
    • 20h30 Grande veillée de la Miséricorde pour tous, de 16 à 96 ans – aussi par le collectif jeunes NightFever Liège
    • 21h45 Concert du groupe Jesus’Trip, pour tous

    De 22h00 à 9h00, nuit de prière et d’adoration à la cathédrale, animée par des groupes et mouvements

    Samedi 5 mars, en ville et à la cathédrale

    • 9h30 Grand parcours dans la ville « à la découverte de la miséricorde ». 20 églises proposeront diverses animations tout au long de la journée, aussi pour enfants
    • 17h00 Grande célébration de la Miséricorde à la cathédrale de Liège

    www.24heurespourleseigneur.be

  • Il y a deux ans, la mort d'Eugenio Corti, ce témoin majeur du XXe siècle

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    De Philippe Oswald, sur aleteia.org, cet article publié lors de la mort de ce grand écrivain italien :

    Eugenio Corti (1921-2014), immense écrivain et témoin majeur du XXe siècle

    Décédé le 4 février, ce grand auteur catholique restera dans l’histoire comme une lumière et une conscience du siècle, à l’instar d’un Soljenitsyne ou d’un Jünger.

    Eugenio Corti

    ©B.CANNARSA-OPALE

    Siècle de fer et de feu inauguré par l’atroce et folle boucherie de 14-18, le XXe siècle a engendré des témoins à la hauteur des séismes qui l’ont dévasté, des âmes d’élite qui craignaient moins la mort que d’abdiquer leur liberté intérieure et leur dignité. Des écrivains, notamment, qui ont défié par leur courage, leur force intérieure, et leur exceptionnelle longévité, la mécanique infernale qui aurait dû les broyer. Tel l’écrivain allemandErnst Jünger (1895-1998), mort à cent deux ans après avoir exposé sa vie aux plus grands dangers et traversé toutes les tragédies de l’Allemagne, tel le russe Alexandre Soljenitsyne (1918-2008) mort à presque quatre-vingt dix ans, après avoir survécu à la Seconde guerre mondiale et aux camps soviétiques (« L’Archipel du Goulag ») ; et tel aussi l’italienEugenio Corti rescapé lui aussi du front russe, mais dans l’autre camp, qui vient de s’éteindre à son domicile, le 4 février dernier, à l’âge de quatre-vingt treize ans.

    Son œuvre majeure, récit inspiré de la première moitié de sa longue vie, c’est « Le Cheval rouge », ce cheval étant celui de l’Apocalypse de Saint Jean, symbole de la guerre universelle de la fin des temps. Dans ce roman initiatique d’une rare puissance évocatrice écrit en 1983, la guerre tient une place centrale quoique non exclusive puisque cette fresque autobiographique et historique court jusque dans les années soixante-dix ; elle décrit alors la décomposition culturelle et morale de l’Occident, la dégradation des rapports familiaux, l’abandon de la pratique religieuse, l’errance de beaucoup d’intellectuels et de clercs, ainsi que le flirt de la Démocratie chrétienne transalpine avec le communisme. Son diagnostic était clair : la liberté intérieure et l’esprit critique avaient abdiqué devant les idoles matérialistes du pouvoir, de l’argent et du sexe .

    « Le Cheval Rouge » est à bien des égards le « Guerre et paix » de notre époque – une comparaison que n’aurait sans doute pas récusée ce grand admirateur de Tolstoï. Mais s’il fait preuve d’une empathie tolstoïenne, Corti est supérieur à Tolstoï par l’espérance lucide qui l’anime, sa foi en Dieu, son amour de l’Eglise, de la patrie, de l’épouse aimée, du prochain, de la famille (il était lui-même l’aîné d’une famille catholique de dix enfants dont l’un fut missionnaire en Afrique).

    « C’est parce que l’expérience de la guerre révèle au plus profond l’intériorité de l’homme qu’elle est fondamentale dans mon œuvre » a déclaré Eugenio Corti dans l’une de ses dernières interviews à l’hedomadaire Famille Chrétienne. En l’occurrence, la pire des guerres, celle du front russe sur lequel il se retrouva jeune officier italien pris en étau entre la barbarie nazie et la barbarie soviétique – et très concrètement, encerclé par l’Armée rouge pendant 28 jours dantesques dans la poche du Don. Il fut du très petit nombre des rescapés, par miracle : « Par une nuit terrible, frôlé par la mort, j’ai invoqué la Vierge et promis de travailler au règne de Dieu si j’en réchappais. J’avais 21 ans. J’ai été exaucé au-delà de mes espérances » a-t-il aussi confié dans cette interview, accordée un mois avant sa mort.

    Eugenio Corti respecta ce vœu. Il devint un témoin de « La responsabilité de la culture occidentale dans les grands massacres du XXe siècle », un sage plein d’humanité et un artiste exceptionnel. Il consacra son dernier livre à sainte Angelina (1372-1435), une des grandes figures de ce Moyen Age qui l’attirait de plus en plus parce que cette époque enracina l’Europe dans le terreau de son double héritage gréco-latin et judéo-chrétien.

    Tous les livres d’Eugenio Corti traduits en français sont publiés à L’Âge d’Homme, ou en coédition avec les éditions de Fallois.

    Romans :
    • Le Cheval rouge, 29 €.
    • La Terre des Guaranis, 25 €.
    • L’Île Paradis, 25 €.
    • Caton l’Ancien, 22 €.

    Récits autobiographiques :
    • La plupart ne reviendront pas, 22 €.
    • Les Derniers Soldats du roi, 19 €.

    Théâtre
    • Procès et mort de Staline, 9 €.

    Essais
    • La Responsabilité de la culture ­occidentale dans les grands massacres du XXe siècle, 6 €.
    • Science et foi, 6 €.

    Entretiens
    • Paroles d’un romancier chrétien, 20 €.

  • Avec un million de participants, le 51e Congrès eucharistique international à Cebu (Philippines) a été un succès manifeste

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    10337801454391576.jpgLu sur Eglises d'Asie (site des Missions Etrangères de Paris) :

    51e Congrès eucharistique international : un succès manifeste

    Ce dimanche 31 janvier, dans la ville de Cebu, aux Philippines, près d’un million de personnes ont assisté à la messe de clôture du 51e Congrès eucharistique international, au cours de laquelle le pape François s’est adressé à la foule dans un message vidéo.

    « Voilà un an à peine, j’ai visité les Philippines après le passage du typhon Haiyan. J’ai pu constater par moi-même la foi profonde et la résilience de son peuple », a rappelé le pape argentin par vidéo interposée. « En même temps que la protection de Santo Nino [de Cebu - NDLR], le peuple philippin a reçu l’Evangile de Jésus Christ il y a bientôt 500 ans, a-t-il poursuivi. Depuis, les Philippins ont été, pour le monde entier, un exemple de fidélité et de dévotion profonde au Seigneur et à son Eglise. C’est également un peuple de missionnaires, portant la lumière de l’Evangile dans le reste de l’Asie jusqu’aux confins de la terre. »

    Si la police locale a avancé le chiffre de 450 000 participants minimum lors de la messe finale organisée à Cebu, deuxième ville des Philippines, Radio Vatican évoque le chiffre de deux millions de fidèles massés sur la Plaza Independencia, au milieu de laquelle se dresse un obélisque en mémoire de Miguel Lopez de Legazpi, acteur majeur de l’évangélisation de l’archipel, aujourd’hui principal pays catholique d’Asie. Au total, 12 000 délégués venus de 90 pays ont pris part au congrès, qui s’est tenu du 25 au 31 janvier et qui était placé sous le thème : « Christ en nous, l’espérance de la gloire ».

    L’annonce par le pape de la tenue du prochain Congrès eucharistique international, en 2020, à Budapest a suscité l’enthousiaste des quelques Hongrois présents parmi la foule massée à Cebu. Comme pour les Philippines, c’est la seconde fois que ce pays accueillera un tel congrès (Budapest avait accueilli le 34ème Congrès eucharistique international en 1938). Organisé tous les quatre ans, ce rassemblement mondial de catholiques vise à célébrer la centralité de l’Eucharistie dans la vie de l’Eglise, attirer l’attention sur la dimension sociale de celle-ci, ainsi qu’à fortifier l’engagement missionnaire des chrétiens.

    Un an presque jour pour jour après la visite du pape François dans l’archipel, visite marquée par la plus grande messe de l’histoire, l’épiscopat philippin observe aujourd’hui une plus grande affluence dans les paroisses. « ll y a plus de monde à l’église et cela nous a également aidé à nous préparer à ce congrès », assure Mgr Honesto Ongtioco, évêque de Cubao, au nord de Manille, sur le site de la Conférence des évêques philippins (CBCP), sans pour autant fournir de chiffres détaillés. « La visite papale a renforcé à la fois notre foi et notre pratique de la religion », insiste Mgr Ongtioco.

    « S’il y a une chose à signaler à propos des Philippins, dont la population est composée de beaucoup de pauvres, c’est bien leur foi qui les maintient debout. A Tacloban, les pauvres ont attendu sous la pluie que le pape arrive pour célébrer la messe. A Manille, le pape a aussi célébré la messe sous la pluie, à Rizal Park, mais je ne me souviens pas avoir vu de Philippins fortunés bravant la pluie durant des heures, dans l’attente de célébrer la messe avec François », indique également à Eglises d’Asie, Melo Acuna, journaliste à la CBCP.

    Dans son intervention au congrès, le cardinal archevêque de Manille, Mgr Luis Antonio Tagle, a dénoncé la « culture de l’accumulation » pouvant conduire au « tout jetable ». « Qui a quelque chose à jeter ? Ceux qui ont trop accumulé, parce qu’ils se sont enrichis avec ce dont ils n’ont pas besoin », a souligné le président de Caritas Internationalis, dans un pays où un quart de la population vit sous le seuil de pauvreté, et où l’Eglise catholique se définit d’abord comme au service des plus démunis.

    Au début du congrès, d’autres avaient d’ailleurs dénoncé la mise à l’écart par les autorités locales des plus démunis sur les lieux du congrès, ainsi que des frais de participation trop élevés. « En vivant dans la modération, nous pouvons aller à l’encontre de la culture du tout jetable », a poursuivi le cardinal Tagle, à l’adresse des délégués du congrès, dont des prêtres, des évêques et des membres de diverses congrégations.

    Mgr Charles Maung Bo, cardinal de Rangoun et représentant personnel du pape au Congrès, a décerné au peuple philippin le titre de l’accueil « le plus chaleureux », rapporte l’agence Ucanews. « (...) Malgré toutes les catastrophes naturelles, l’une des principales choses qu’on n’ôtera pas aux Philippins, c’est leur foi », a-t-il déclaré. Après avoir appelé à une « troisième guerre mondiale contre la pauvreté et l’injustice », Mgr Charles Bo s’est rendu dans un quartier pauvre du village de Pasil (île de Cebu), où il s’est joint à des danses avec la jeunesse locale, avant la messe de clôture.

    « Le Christ et l’Eucharistie sont présents partout où nous allons », a témoigné pour sa part, le P. Thammarat Ruanngam, originaire de Thaïlande. Lors d’une cérémonie organisée au cours du congrès, cinq cents enfants, pour la plupart enfants des rues, ont pu faire leur première communion. De son côté, Mgr Thomas Menamparampil, administrateur apostolique du diocèse de Jowai, dans le Nord-Est de l’Inde, a salué un « sentiment d’appartenance religieuse » très fort chez les Philippins.

    D’après les organisateurs, les pèlerins taïwanais étaient parmi les plus représentés, après les Philippins.
    « Ce congrès est comme le rassemblement des premiers disciples partageant avec joie le récit de leur rencontre du Seigneur, au travers des Saintes Ecritures et également de la cérémonie du partage du pain », s’est réjouit, dans son communiqué final, le président de ce 51ème Congrès, l’archevêque de Cebu, Mgr Jose Palma. « Nous revivons désormais la belle expérience des disciples d’Emmaüs », a-t-il poursuivi, en référence à leur première rencontre avec le Christ ressuscité, symbole du renouvellement de la foi.

    (eda/md)

  • Banneux (Communauté Saint-Jean), 12-14 février, retraite de carême : l'appel à la sainteté dans la miséricorde

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  • Le pape François serait un jésuite profondément ignatien

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    Le pape François, un jésuite profondément ignatien

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    Par le père Schineller, s.j.                                                    Photo : CNS/Paul Haring

    Un premier Pape jésuite ! Maintenant que nous nous sommes remis de la surprise et de l’onde de choc que cette nouvelle a suscitées, qu’est-ce que cela signifie ? De quelle façon pouvons-nous dire que le pape François est, à la fois, profondément ignatien et jésuite ? Je vois un lien entre François et Saint Ignace, un lien que François lui-même a reconnu publiquement. On trouve son affirmation originale dans la phrase latine, difficilement traduisible, et que le Pape a utilisée à plusieurs reprises : « Non coerceri maximo, contineri tamen a minimo, divinum est » ce qui signifie « Être contenu par le plus petit, c’est cela qui est divin ».

    Cette maxime fut composée en 1640 dans le but de décrire le mieux possible le génie de Saint Ignace, sa capacité à garder ensemble le petit et le grand, le global et le local dans une tension qui, à première vue, les opposent. Saint Ignace, dans sa vision globale et son désir de mettre le feu au monde, a pu passer les seize dernières années de sa vie à travailler dans sa chambre de Rome à écrire la constitution des Jésuites. En ce sens, le spécialiste de la pensée ignatienne Hugo Rahner a écrit à propos de cette maxime « qu’aucune description d’Ignace n’a jamais égalé ces mots ».

    Le fait que le pape François cite cette maxime manifeste, je crois, la manière dont il perçoit lui-même sa relation avec l’esprit et le cœur de Saint Ignace. Le pape essaie de garder à l’esprit, à la fois, une vision d’ensemble et des rêves grandioses avec une attention particulière pour les pauvres et ceux qui sont dans les périphéries en étant au service des plus vulnérables et ceux qui sont dans le besoin. Ainsi, dans un essai de 1981 intitulé « Leadership, les petits détails d’une vision globale », Bergoglio écrit que, dans cette même maxime « « Non coerceri maximo, contineri tamen a minimo, divinum est », on trouve un heureux équilibre dans l’attitude à avoir devant les petites et les grandes choses ». Il explique que Saint Ignace était en mesure de combiner la sévérité et la douceur, la rigueur et la gentillesse. Il a toujours été prêt à faire des exceptions. La clef de ce discernement était, dans un premier temps, de savoir juger ce qui est grand et ce qui est petit pour ensuite corriger le grand et le brillant pour qu’il n’oublie pas le petit. C’est de cette façon qu’il est possible de garder à l’esprit le tout, la vision globale.

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  • Jésus est venu pour nous guérir. Homélie du Père Zanotti-Sorkine (4e dimanche du temps ordinaire)

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  • Un moment de grâce à la RTBF : le grand charivari avec Michael Lonsdale (Musique 3)

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    Il est tellement rare que l'on puisse savourer un tel moment à la RTBF que cela mérite d'être souligné...

    Le grand charivari

    Le grand charivari

    Michael Lonsdale
    30/01/2016

    Pascale Seys rencontre avec un invité qui fait l’actualité culturelle et qui vous parle de son travail.

    Production et présentation : Pascale Seys (pse@rtbf.be)

  • A l'égard de François : préférer la confiance à l'agacement

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    Lu sur aleteia.org (Jules Germain):

    Un grand bol de confiance plutôt que de l’agacement

    Plaidoyer pour faire grandir l’amour envers le successeur de Pierre.

    Pope Francis during his weekly general audience on January 27, 2016 in St. Peter's square at the Vatican.

    Le pape François pendant l'audience générale du 27 janvier 2016 © Antoine Mekary / ALETEIA

    Le Seigneur a appelé à lui un homme simple et faible, qui se contentait de pêcher des poissons, pour faire de lui le rocher de son Église. Si l’on prend au sérieux cet appel, il s’agit pour tout observateur lointain de l’Histoire l’Église d’un fait presque insoutenable : combien de fois, semble-t-il, l’Église n’a-t-elle pas failli à cette mission ?

    Accepter notre Pape et notre Église malgré leurs imperfections

    Notre Église peut se réjouir du fait que le Seigneur, avant de retourner auprès du Père, a donné au monde entier, en la personne de Pierre, une tête visible de sa personne jusqu’à la fin des temps. C’est un homme faible et simple que le Seigneur a choisi. Comme le rappelle Markus Brüning, juriste et théologien catholique, sur le site de nos confrères de kath.net, cet appel se déploie dans toute l’Histoire et jusqu’à l’actuel évêque de Rome, lui aussi héritier de Pierre. Pourtant, il est souvent reproché aux Papes de ne pas toujours avoir été à la hauteur de cet appel.

    La charge perpétuelle de Pierre est une grâce infinie donnée par Dieu à son Église, témoin de la confiance immense qu’il place en elle. Dieu sait la nécessité de cette charge qui seule peut garantir l’unité de son Eglise. Et il ne peut mettre au sommet de cette Eglise qu’un pécheur, que seule la grâce de Dieu peut rendre capable d’exercer ce service. Ici encore, Dieu poursuit son œuvre d’incarnation : c’est à travers un homme précisément désigné qu’il souhaite conduire son troupeau de manière sensible et visible.

    En tant que catholiques, nous ne pouvons qu’être touchés par cette confiance que Dieu nous fait en nous offrant la personne du Pape. Il nous incombe de faire preuve d’une même confiance en Dieu en acceptant notre pape et notre Eglise malgré toutes ses imperfections.

    Makus Brüning poursuit. Je dois maintenant faire une confession personnelle concernant ma propre imperfection : depuis que le Pape François a reçu la charge de saint Pierre, je me suis rendu compte de nombreuses fois qu’il me manquait cette confiance. J’avais sans doute donné trop de poids à des détails superficiels et je n’étais pas prêt à prendre au sérieux la demande spécifique de notre Pape François.

    Arrêtons de nous préoccuper de nous-mêmes

    Très vite, fort d’une assurance déplacée, j’ai ressenti un sentiment de supériorité à me croire « plus papiste que le pape ». De nombreuses déclarations du Pape me semblaient assez irritantes et je voyais en elles la preuve d’un manque d’amour envers son Eglise. Mais j’ai fini par me dire : « Allez, faisons confiance en Dieu et en celui qu’il a choisi à la tête de son Eglise ! Nous verrons bien comment Dieu se débrouille pour que l’héritier de Pierre continue à le servir encore d’une nouvelle manière ».

    Le Pape François veut en effet nous montrer que la vocation de l’Eglise n’est pas d’abord de se préoccuper de son pré-carré mais d’entrer en contact avec les périphéries de la société. Ces dernières décennies, il faut bien reconnaître que nous nous sommes accoutumés à beaucoup nous occuper de nous-mêmes : crise de la liturgie, crise de la confession, crise de l’instruction et de la transmission de la foi, etc. Et la mission de l’Eglise dans le monde ? Pourquoi le Christ a-t-il voulu qu’une telle Église existe ?

    Le rôle des évêques n’est pas de concevoir des plans de pastorale, il ne s’agit pas de se tourner vers l’extérieur comme le ferait une entreprise ou un parti politique. Ce que souhaite le pape François, qui rejoint sur ce point son prédécesseur Benoît XVI, c’est que l’Église apprenne à se distinguer du monde et soit capable de retrouver ses racines évangéliques en allant vers les égarés. Il éprouve plus de joie en voyant le pécheur se convertir qu’en voyant les 99 justes, qui n’ont pas besoin de se convertir.

    C’est pour cette raison que le pape François a raison quand il dit qu’il « préfère une Église blessée, une Église pleine de boue parce qu’elle est allée dans la rue, à une Église qui, à cause de sa fermeture, de son confort, de sa sécurité, est devenue malade ». C’est de cette idée que découle sa vision de l’Église comme un hôpital de campagne.

    Pourquoi ne pas lui faire confiance ?

    Le Pape perçoit avec force à quel point des personnes, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Eglise, sont aujourd’hui puissamment blessées. L’Église est là pour soigner les plaies et non pour les aggraver. Le Pape renouvelle l’image même du Christ qui est venu pour soigner par priorité ceux qui sont malades. Il souhaite que les hommes qui sont tombés, qui souffrent de leurs péchés, puissent trouver une porte ouverte qu’ils avaient crue fermée. Et cela n’est pas possible en les montrant du doigt : seul l’amour du père peut faire ce travail, l’amour du père qui le pousse à embrasser son fils égaré et à le prendre dans ses bras sans y mettre de condition.

    Pourquoi avoir peur que le pape édulcore l’enseignement moral de l’Église ? Il n’a cessé de dire qu’il était un fils de l’Église. Pourquoi ne pas lui faire confiance ? Le cœur de la morale n’est-il pas justement d’avoir le cœur tout prêt à exercer sa miséricorde ? C’est pour cette raison que François a mis la miséricorde au cœur de son enseignement. La lecture de son livre Le Nom de Dieu est miséricorde montre qu’il parle en tant que grand connaisseur de la vie concrète et qu’il ne reste pas simplement dans le domaine de la théorie et de la pure morale. Ce livre laisse paraître le modèle d’un évêque qui ose aller à la rencontre de tout le monde, notamment des prostituées, tel le Christ qui allait, pour le plus grand scandale de beaucoup, manger avec les pécheurs.

    « Celui qui ne prie pas le Seigneur prie le Diable »

    Il faut revenir aux premières paroles prononcées par le Pape après son entrée en fonction pour comprendre ses actes et leur sens : « Nous pouvons aller aussi loin que nous voulons, bâtir tout ce que nous pouvons, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne sert à rien. Nous serons une belle ONG très efficace, mais pas l’Eglise, l’Épouse du Christ ». Si l’on ne bâtit pas sur la pierre, que se passe-t-il ? Il se passe la même chose que lorsque les enfants construisent des châteaux dans le sable. Cela n’a aucune solidité. Tout finit par s’écrouler. Si l’on ne confesse pas le Christ, alors viennent les mots de Léon Bloy : « Celui qui ne prie pas le Seigneur prie le Diable».

    Celui qui ne prie pas le Seigneur Jésus Christ prie le Diable ! Quelle phrase décapante ! François a l’art de dire la vérité sans fard. Avec cette phrase d’introduction de son pontificat, on ne peut pas lui reprocher de faire du syncrétisme ou de l’humanisme sans Dieu : le pape sait parfaitement sur quel fondement il repose. Et il sait aussi qui est le véritable adversaire de l’Église : Satan. Mais il n’oublie jamais que toutes les femmes et tous les hommes sont des créatures de Dieu, des créatures que Dieu aime infiniment.

    Voir en François l’homme de prière

    Enfin un dernier mot, écrit Markus Brüning : « Je comprends les débats autour des chaussures noires du pape, de sa manière de se vêtir quand il donne la bénédiction Urbi et Orbi, mais ils ne mènent nulle part. Ne voyez-vous pas la si profonde piété de notre Pape ? Que celui qui a encore des doutes sur sa personne le regarde attentivement : c’est un homme de prière. Il passe chaque jour du temps devant le tabernacle. Il vénère la Mère du Seigneur avec un amour très profond, presque comme un enfant. Ses homélies sont comme des prières à haute voix qui laissent entrevoir une vie spirituelle extrêmement riche. Sur ce point, nous avons tous à apprendre du Pape. Quand je le vois, je me dis toujours que je ne prie pas assez, que c’est la prière qui me donnera la joie et la sérénité et me disposera à aimer mon prochain comme le Seigneur me le demande. »

    « Jésus, j’ai confiance en toi ! » : voilà ce qu’on peut lire sur chaque image du Christ miséricordieux que sainte Faustine nous a offerte. Je te remercie Seigneur de nous avoir donné notre très Saint-Père le pape François, qui, par son exemple et son enseignement, nous montre que le Nom de Dieu est Miséricorde. Fais en sorte que nous tâchions de ne pas nous énerver lorsque l’on ne comprend pas notre Pape. Donne-nous plutôt une grande sérénité et un amour sincère envers ton représentant visible sur Terre.

  • Des paroles fortes qui vous ont peut-être échappé...

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    Dans son message pour le carême qui vient, le pape François évoque:

    "...le pauvre le plus misérable, celui qui n’accepte pas de se reconnaître comme tel. Il croit être riche mais, en réalité, il est le plus pauvre des pauvres. Et s’il est tel, c’est parce qu’il est esclave du péché qui le pousse à user de la richesse et du pouvoir non pas pour servir Dieu et les autres, mais pour étouffer en lui l’intime conviction de n’être, lui aussi, rien d’autre qu’un pauvre mendiant. D’autant plus grands sont le pouvoir et les richesses dont il dispose, d’autant plus grand est le risque que cet aveuglement devienne mensonger. Il en vient à ne même plus vouloir voir le pauvre Lazare qui mendie à la porte de sa maison, figure du Christ qui, dans les pauvres, mendie notre conversion. Lazare est cette opportunité de nous convertir que Dieu nous offre et que peut-être nous ne voyons pas.

    Cet aveuglement est accompagné d’un délire orgueilleux de toute-puissance, dans lequel résonne, de manière sinistre, ce démoniaque vous serez comme des dieux, qui est à la racine de tout péché. Un tel délire peut également devenir un phénomène social et politique, comme l’ont montré les totalitarismes du XX siècle, et comme le montrent actuellement les idéologies de la pensée unique et celles de la techno-science qui prétendent réduire Dieu à l’insignifiance et les hommes à des masses qu’on peut manipuler. Ceci, de nos jours, peut être également illustré par les structures de péché liées à un modèle erroné de développement fondé sur l’idolâtrie de l’argent qui rend indifférentes au destin des pauvres les personnes et les sociétés les plus riches, qui leur ferment les portes, refusant même de les voir."

  • Le message du Pape François pour le Carême 2016 : sous le signe de la Miséricorde

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    Cité du Vatican, 26 janvier 2016 (VIS).

    Ce matin près la Salle de Presse a eu lieu la présentation du Message du Saint-Père pour le Carême 2016. On pris la parole le Cardinal Francesco Montenegro, Archevêque d'Agrigente (Italie) et Membre du Conseil pontifical Cor Unum, Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire du dicastère, et Mgr. Segundo Tejado Muñoz, Sous Secrétaire. Le Cardinal a d'abord indiqué que le message s'articule en trois points, la miséricorde à la lumière de la Parole de Dieu, l'accent mis sur les œuvres de miséricorde et la relation entre Carême et parcours jubilaire. La première partie traite de la miséricorde dans l'Ecriture et reprend le sens fondamental que le Pape donne à ce terme défini architrave à la fois le mystère trinitaire et de la vie de l'Eglise. Le temps de Carême nous conduit au mystère pascal. Ceci devient encore plus évident lorsqu'on comprend que la croix du Christ est le point culminant de la révélation de la miséricorde du Père, et que Jésus est le visage de cette miséricorde". Pendant le Carême, a-t-il ajouté, "l'Eglise a toujours invité les fidèles à mieux se nourrir plus de la Parole de Dieu. C'est pourquoi le Pape invite les chrétiens à explorer la question de la miséricorde à travers les pages de la Bible et les prophètes, qui ne se sont pas limités à réaffirmer que Dieu est miséricordieux. Ils indiquent clairement que ce que doivent également être ses enfants, dans le vivre un amour plus grand qui accorde une attention particulière aux enfants, aux pauvres et sans défense".

    Les œuvres de miséricorde, sont le second point clef du Message. Elles font partie du trésor de la tradition chrétienne. Et si, pendant le Carême, nous fixons notre regard sur le Christ crucifié, et revivons dans la liturgie tout ce qu'il a souffert à cause de nous, ''nous ne pouvons pas penser que ce visage unique a cessé d'être présent dans l'histoire.'' Le Cardinal Montenegro a confirmé que le Pape souhaite, pendant le Carême, "que chaque chrétien ressente le besoin d'être nourri par la Parole de Dieu, qu'il soit ouvert à la souffrance d'autrui, qu'il exerce des œuvres de miséricorde. En tant que pasteur d'une Eglise qui vit certaines formes de pauvreté et se trouve face à plusieurs défis importants tels que l'immigration, le Pape a ajouté qu'on a parfois tendance à penser que la foi ne peut vivre que par la participation aux sacrements, ou en priant. Or on ne peut exclure de la vie spirituelle les besoins des personnes, surtout les plus pauvres. Le résultat est ce genre de foi devient finalement stérile et insipide. Mais lorsque nous nous ouvrons à une plus complète qui, à la réflexion, est enracinée dans l'Evangile qui demande à être entendu et mis en pratique. La foi doit devenir contagieuse et joyeuse, enrichissant et stimulant l'expérience. Nous avons vu, par exemple, à Lampedusa pendant le débarquement de milliers de personnes, lorsque nombre de groupes ont accepté le défi de l'ouverture à différentes formes de pauvreté... Il est clair que ce n'est pas facile, parce qu'il faut souvent compter sur une mentalité qui accepte difficilement les choses nouvelles... Le mystère pascal est le cœur de l'année liturgique et ce Carême est placé en plein cœur du Jubilé. Dans cette perspective, le document souligne des questions relatives au contexte historique et culturel. D'où la proposition prophétique du Jubilé et un Carême placé sous son signe...et qui permet d'examiner le mode de vie des pauvres et d'entendre leur cri. C'est le Christ qui frappe à la porte de nos cœurs afin que nous choisissions et savourions la vie réelle. Dans ces premiers mois du Jubilé, en particulier à travers le symbole de la porte, nous avons pu faire l'expérience d'une beauté d'une miséricorde accessibles à tous: Non seulement la porte de la Basilique vaticane ou des basiliques majeures Rome, mais aussi les cathédrales des diocèses et surtout de certains lieux emblématiques de la pauvreté: Le foyer Caritas de Rome et des cellules de détenus. Grâce à ces options fortes, le Pape invite toute l'Eglise à aller à la rencontre des autres et en particulier des pauvres et des personnes souffrantes... Soutenus par sa miséricorde, apprenons à reconnaître Dieu''.

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