Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spiritualité - Page 373

  • Le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles porte un coup fatal à la hausse des vocations

    IMPRIMER

    Lu sur « diakonos.be »

    Le Primat de Belgique, en poste depuis moins d’un an, vient de fermer pour des raisons douteuses une fraternité de prêtres qui attirait de nombreuses vocations.

     Jozef De Kesel a été nommé archevêque du siège principal de Belgique, Malines-Bruxelles, succédant à l’Archevêque André Léonard, d’orientation plus traditionnelle. Alors que son prédécesseur s’était illustré par des positions fermes en faveur de la défense de la vie et ses positions tranchées sur la sexualité humaine, De Kesel appelle quant à lui de ses vœux une Eglise qui « ne se replie pas sur elle-même » et qui « respecte les homosexuels ».

     De Kesel a donc fait un pas supplémentaire vers une plus grande « libéralisation » de son diocèse en ordonnant la fermeture d’une fraternité de prêtres fondée par son prédécesseur.

     L’Archevêque Léonard avait en effet fondé la « Fraternité des Saints Apôtres » en tant qu’association cléricale de droit diocésain, avait ouvert un séminaire pour former les séminaristes de cette même fraternité et leur avait confié deux paroisses à Bruxelles.

     La fondation d’une fraternité peut sembler une décision étrange de la part d’un évêque – étant donné qu’il est tout de même seul aux commandes de son propre diocèse – mais cela démontre à nouveau combien d’obstacles un évêque conservateur doit surmonter.

     Comme dans de nombreux diocèses allemands, le soi-disant manque de prêtres est souvent invoqué pour justifier ou renforcer des structures laïques en tous genres, pour instaurer des « liturgies de la parole » avec distribution de la communion ou la création de toutes sortes d’offices extraordinaires qui ont pour effet de rendre les prêtres superflus. Dans de nombreuses paroisses du Nord de l’Allemagne ou dans les zones rurales, les messes sont inaccessibles aux personnes qui ne disposent pas d’une voiture ou qui sont trop âgées pour se déplacer. Ces dernières doivent se contenter de pseudo-liturgies dirigées par des laïcs.

     Plutôt que de perdre du temps à combattre les critiques internes et externes, Mgr Léonard avait choisi une autre option : ouvrir une fraternité qui puisse transmettre la beauté de la prêtrise et attirer de nouvelles vocations. La Fraternité n’avait que 3 ans mais comptait déjà 6 prêtres et 21 séminaristes à son actif – une abondance extraordinaire selon les standards de l’Europe du Nord.

    Lire la suite

  • Brexit aussi à la COMECE ?

    IMPRIMER

    Lu sur le site « Riposte catholique » :

    Comece.png« Le Brexit pourrait poser une question en interne à la  Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE) puisqu’elle est composée d’évêques délégués des 28 Etats membres de l’Union européenne. Pour le Royaume Uni, elle compte un évêque délégué de la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles, et un évêque délégué de la Conférence épiscopale écossaise. Cette question devrait être à l’ordre du jour de de la prochaine assemblée plénière de la COMECE au mois d’octobre 2016 à Bruxelles.

    Le débat sur l’avenir de l’Europe se poursuivra lors d’un congrès européen organisé par la COMECE, en octobre 2017, à l’occasion du 60e anniversaire des Traités de Rome.

    Le cardinal Reinhard Marx,  président de la COMECE  a déclaré regretter le vote britannique, tout en appelant l’Europe à aller de l’avant (on ne sait pas trop où). Ce regard vers l’avenir, c’est la vocation de la COMECE, pusqu’elle a été crée il y a plus de trente ans pour penser et accompagner le projet européen. C’est ce qu’explique Johanna Touzel porte-parole de la COMECE.

    Voici la déclaration du cardinal :

    « Jeudi dernier, une majorité d’électeurs britanniques a voté par référendum pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Il convient naturellement de respecter cette décision des électeurs britanniques, même si nous la regrettons profondément en tant que COMECE. En effet, l’Union européenne est le projet d’une Communauté solidaire. C’est pourquoi le retrait volontaire d’un de ses membres est douloureux et a des conséquences pour tous les autres. Il faudra maintenir, utiliser et développer à l’avenir les multiples liens culturels et spirituels qui existent entre nous. Nous le savons : l’Europe est plus que l’Union européenne. Les étapes à venir des négociations concrètes sur le retrait et ses modalités vont exiger de toutes les parties concernées qu’elles fassent preuve de sens de la responsabilité et de mesure. En particulier, les plus faibles et les plus vulnérables, ni au Royaume-Uni, ni dans l’Union européenne, ne doivent être victimes de ce processus.

    Après le référendum, le temps est venu pour l’Union européenne de regarder de l’avant. La décision des électeurs britanniques confronte l’Union et ses États membres à la question de leurs objectifs et de leurs devoirs. L’Union européenne a besoin d’un nouveau départ. Nous avons besoin en quelque sorte de « repenser » l’Europe. Les réflexions sur le développement futur de l’Union européenne doivent donc s’appuyer sur une participation élargie de la société. L’Europe et l’UE sont la responsabilité de tous, parce que c’est uniquement ensemble que les peuples de l’Europe seront en mesure de trouver un avenir meilleur. Il s’agit notamment de retrouver le chemin vers un «véritable humanisme européen», celui que le Pape François a encouragé les Européens à prendre dans son discours de réception du Prix Charlemagne. L’Eglise compte bien contribuer à ce débat nécessaire sur l’avenir de l’Europe. C’est pourquoi la COMECE organisera en octobre 2017, à l’occasion du 60e anniversaire des traités de Rome, un congrès afin d’insuffler les réflexions de l’Eglise dans le débat sur l’avenir de l’Union européenne.

    Dans le même temps, l’Union européenne ne doit pas se figer dans l’autoréflexion. Que ce soit ensemble ou côte-à-côte, les peuples et les nations européennes ont une responsabilité morale envers le monde, les pays les plus pauvres, la sauvegarde de la création et la limitation du changement climatique. Grâce à l’Etat de droit et à la perspective d’une vie en paix et d’un niveau de vie élevé, l’Europe représente un pôle d’attraction pour de nombreuses personnes. Même sous des conditions politiques modifiées, l’UE devra continuer à être à la hauteur de sa responsabilité dans le monde.

    Le nationalisme qui se renforce dans certains pays ne doit pas devenir à nouveau le levier de l’exclusion, de l’hostilité et de la discorde. Nous nous y opposerons en tant qu’Eglise de toutes nos forces. »

    Ref. Brexit aussi à la COMECE ?

    A noter : sous la direction de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège mais aussi ancien professeur d’histoire à l’Université catholique de Louvain (UCL),  Gérard-François Dumont (géo-démographe, professeur  à l’Université de Paris IV), Vincent Dujardin (président de l’Institut d’études européennes de l’UCL) et Jan De Volder (professeur à la Katholieke Universiteit Leuven et rédacteur politique de Tertio, revue d’opinion catholique flamande) publient aux éditions « Lumen Vitae » un essai intitulé « Quelle âme pour l’Europe? ». Ce livre sera présenté à la presse lundi prochain  4 juillet, au siège de la COMECE à Bruxelles, en présence notamment de Mgr Alain Lebeaupin, nonce apostolique auprès de l'Union européenne.

    JPSC

  • Jubilé sacerdotal de Benoît XVI : le reportage

    IMPRIMER

    JPSC

  • Confirmer les enfants plus jeunes et reporter la profession de foi à un âge plus avancé ?

    IMPRIMER

    Telle est la proposition de l'archevêque d'Avignon, Mgr Cattenoz, formulée dans la lettre ci-dessous (source) :

    1) État des lieux

    Aujourd’hui dans nos paroisses, de nombreux jeunes et adultes n’ont pas reçu le sacrement de la Confirmation. Il s’agit pourtant du deuxième sacrement de l’initiation chrétienne, complément indispensable du baptême, à travers lequel, Dieu met en place dans le baptisé ce qui permettra à l’Esprit Saint d’agir quand et comme il voudra pour lui permettre de venir au secours de ses faiblesses, de devenir pleinement enfant de Dieu, et de trouver sa place de disciple-missionnaire dans le Corps du Christ.

    Alors que l’Eglise exige normalement la confirmation pour pouvoir recevoir le sacrement du mariage ou pour être parrain ou marraine, en France pratiquement nous avons renoncé à l’exiger, vu le trop grand nombre d’adultes qui ne l’ont pas reçue.

    Enfin, aujourd’hui certains jeunes baptisés choisissent de suivre la préparation à la confirmation, d’autres arrêtent leur formation chrétienne après la première communion ou après la profession de foi. Dans certaines familles “chrétiennes”, les enfants ne sont plus baptisés et les parents disent : ils choisiront plus tard.

    Par contre, de plus en plus d’enfants ou d’adolescents non baptisés demandent spontanément l’initiation chrétienne. Il s’agit donc de prendre en compte la multiplicité des démarches, en proposant une vision cohérente et simple des sacrements par lesquels on devient disciple du Christ et membre de son Eglise.

    Notre pastorale des sacrements de l’initiation des enfants et des jeunes place la première communion vers l’âge de 8-10 ans et la confirmation entre 12 et 14 ans. Nous avons donné l’impression que la confirmation était le sommet des trois sacrements de l’initiation. La nature du sacrement de la confirmation est tout autre.

    Les jeunes eux-mêmes, comme les animateurs, parlent de la confirmation en disant qu’ils vont “confirmer” le baptême reçu étant bébés. En fait, il ne s’agit pas pour le baptisé de « confirmer » ou de ratifier son baptême, mais de recevoir le sacrement qui le complète et le “renforce”. Le mot confirmatio signifie « renforcer ». Il s’agit de renforcer non le baptême lui-même, mais l’onction du saint-chrême reçue juste après le baptême, geste qui annonce la chrismation, le don du Saint Esprit par l’imposition des mains et la marque du saint-chrême sur le front.

    Le mot chrismation -onction du saint-chrême- est plus expressif que celui de “confirmation”. En italien, par exemple, la confirmation s’appelle “cresima”. En tout état de cause, il ne faudrait plus parler de “confirmation”, mais de “chrismation” pour les adultes admis simultanément aux trois sacrements de l’initiation, puisque l’onction post-baptismale est omise, et qu’ils reçoivent directement la chrismation.

    Les adolescents en cours de collège qui se préparent à la confirmation le font avec sérieux, souvent grâce à une retraite. Mais les candidats sont trop peu nombreux. Moins de cinq pour cent des jeunes baptisés sont au final confirmés.
    Pour ceux qui n’ont pas été confirmés, il n’y a pas d’âge pour demander et recevoir ce sacrement. Chaque année, nous célébrons avec bonheur des confirmations d’adultes.

    Lire la suite

  • L'évêque de Fréjus-Toulon ordonne six prêtres, sept diacres, et consacre son diocèse au Coeur sacré de Jésus

    IMPRIMER

    Lu sur le site du diocèse de Fréjus-Toulon :

    Pour l’amour du Cœur de Jésus

    Messe des ordinations 2016

    Le dimanche 26 juin 2016, sous la "cathédrale de verdure" de La Castille, monseigneur Dominique Rey a ordonné 6 nouveaux prêtres et 7 nouveaux diacres. Ce dimanche, en ce Jubilé de la Miséricorde, coïncidait avec la consécration du diocèse au Sacré Cœur de Jésus.

    Il y a près d’un siècle en 1921, Mgr Guilibert, mon prédécesseur recevait une lettre signée Aubert de La Castille, qui léguait au diocèse de Fréjus-Toulon le domaine viticole de la Castille et son château. Mme Aubert écrivait à l’évêque de Fréjus-Toulon en ces termes : « Oui les vocations vont affluer ici ; c’est de La Castille, redevenue la maison du Bon Dieu, qu’il sortira des saints… Je demanderai au Sacré cœur de la bénir. »

    La célébration de ce jour nous invite à nous réapproprier spirituellement cet héritage qui est aussi une promesse, une prophétie. A la fin de cette cérémonie d’ordination et en cette année dédiée à la Miséricorde divine, je vais consacrer le diocèse de Fréjus-Toulon au Sacré Cœur de Jésus.

    Le culte du cœur de Jésus, disait Pie XII, c’est le culte de l’amour rédempteur. En contemplant à la suite de l’évangile de Jean (chap 19) le côté ouvert du Christ exposé sur la croix en sa Passion, nous vénérons la victoire de l’Amour. Au-delà de tout ce que Jésus a dit et accompli en son existence terrestre, après avoir rendu son dernier souffle, Jésus livre à notre contemplation le symbole récapitulatif et expressif de sa nature et de sa mission, le signe de l’amour, le signe du cœur. Le cœur de Jésus nous rappelle que Dieu est amour, à quel point Dieu nous aime, jusqu’à mourir pour chacun d’entre nous, jusqu’à ouvrir son cœur paternel.

    Le curé d’Ars disait que «  le sacerdoce c’est l’amour du cœur de Jésus ». Le chemin vers le cœur de Jésus nous fait découvrir la nature profonde du sacerdoce :

    1) Dans l’évangile de Jean, au moment de la Cène et lors de la trahison de Judas, le disciple Bien Aimé se penche sur la poitrine de Jésus. Il écoute les battements d’un cœur brûlant d’amour, et en même temps il discerne, dans les pulsations de ce cœur, la blessure de la trahison. A la suite du disciple bien aimé, qui fut l’un des premiers « ordonnés » par Jésus, le prêtre est également appelé à un cœur à cœur avec Dieu.

    Lire la suite

  • A l’abbaye des Bénédictines de Liège (Bd d’Avroy, 54), le dimanche 3 juillet à 16 h00 : un concert à ne pas manquer !

    IMPRIMER

    Les moines de l’abbaye Sainte Anne de Kergonan, et les moniales bénédictines de l’abbaye la Paix Notre-Dame à Liège vous convient à un concert qui sera donné au profit de la construction de l'orgue de Kergonan.

    Dimanche 3 juillet à 16h00

    Florence Rousseau

    À l’orgue historique de

     l’Abbaye de La Paix Notre-Dame à Liège (Belgique)

    Bd d’Avroy, 54

    Orgue historique Bénédictines de Liège.JPG 

    « Londres Paris Hambourg »

    Oeuvres des XVIIème et XVIIIème siècles

    Concert à ne pas manquer.jpg 

    L’organiste Florence Rousseau, jouera le très bel orgue historique de Jean-Baptiste le Picard (1737) dont s’honore l’église abbatiale du monastère des Bénédictines de Liège.

    Le programme de ce concert, spécialement conçu pour mettre en valeur cet élément intéressant du patrimoine liégeois, sera consacré à la musique ancienne dont Florence Rousseau est une éminente spécialiste. Il prend place dans une grande tournée de concerts dans les abbayes de plusieurs pays européens qui a débuté en juillet 2015.

    Entrée : 10 €

    A l’issue du concert, à 17h45, il sera possible d’assister à l’office des Vêpres chanté par les Sœurs.

    Soyez les bienvenus !

    Pour en savoir plus sur la construction des grandes orgues de l’abbaye Ste Anne des Kergonan (Bretagne, France) par Jean-François Dupont, bientôt inaugurées : www.orguedekergonan.com

    Le site des Sœurs bénédictines de Liège : http://www.benedictinesliege.com/novo/

    Bien fraternellement,

    Frère François d’Assise Chereau,

    Organiste de l’abbaye de Kergonan

    JPSC

  • Les 65 ans de sacerdoce de Benoît XVI

    IMPRIMER

    De Sandro Magister, sur son blog Chiesa :

    jpg_1351331.jpgJoseph Ratzinger 65 ans après

    "Et c’est ainsi que s’est abattue sur le sacerdoce catholique la fureur de la critique protestante". À l’occasion de l’anniversaire de l'ordination sacerdotale du futur Benoît XVI, le cardinal Müller raconte l’indomptable résistance opposée par celui-ci à l'offensive des disciples de Luther

    ROME, le 28 juin 2016 – "Lorsque le vieil archevêque m’imposa les mains, un petit oiseau – peut-être une alouette – s’éleva du maître autel de la cathédrale et chanta allègrement. Ce fut pour moi comme si une voix venue d’En-haut m’avait dit : c’est bien, tu es sur le bon chemin".

    Dans l'autobiographie de Joseph Ratzinger on trouve ce souvenir de son ordination sacerdotale, il y a 65 ans, le 29 juin 1951, fête des saints Pierre et Paul, dans la cathédrale de Freising, par le cardinal Michael von Faulhaber.

    Parmi les personnes qui fêtent cet anniversaire avec le pape émérite dans la Salle Clémentine, il y a aussi, aujourd’hui, le pape François.

    À cette occasion, Ratzinger se voit offrir un volume dans lequel sont réunies 43 de ses homélies, avec une préface de François lui-même qui a été publiée en avant-première, il y a quelques jours, par "La Repubblica" et par "L'Osservatore Romano" :

    > "Ogni volta che leggo le opere di Joseph Ratzinger…"

    Cet ouvrage est publié de manière simultanée en six langues : en Italie par Cantagalli, aux États-Unis par Ignatius Press, en Allemagne par Herder, en France par Parole et Silence, en Espagne par Biblioteca de Autores Cristianos, et en Pologne par l'Université Catholique de Lublin.

    L’extrait qui suit est tiré de l'introduction du livre, écrite par le cardinal Gerhard L. Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, qui supervise l’édition des œuvres complètes de Ratzinger.

    À l’occasion de l’anniversaire de l'ordination sacerdotale du futur Benoît XVI, le cardinal raconte l’indomptable résistance opposée par celui-ci à l'offensive des disciples de Luther.

    Lire la suite

  • Quand la probable fermeture d'églises à Bruxelles fait l'objet d'une émission à la RTBF

    IMPRIMER

    La tension monte dans le diocèse de Bruxelles. De plus en plus de médias s'intéressent à la question des fermetures d'Eglises à Bruxelles.

    La RTBF consacrait une émission ce midi sur le sujet. (Le Forum de Midi)

    Mgr Kockerols, fidèle à lui-même, ne compte pas associer les laïcs à sa réflexion. Alors que seuls les responsables d'unités pastorales ont été consultés jusqu'à présent, il serait temps de tenir compte de l'avis des paroissiens impliqués dans le gestion des églises (chefs de chorales, catéchistes, fabriciens...).

    Ce problème ne peut être géré en catimini. Avant d'écrire sa lettre pastorale d'octobre sur le sujet pour annoncer ses décisions, il serait plus qu'utile que l'évêque de Bruxelles s'inspire des pratiques de concertation initiées par d'autres collègues évêques.

  • Bruxelles, Sainte-Catherine, 29 juin : Veillée d'adoration, de prière et d'action de grâces

    IMPRIMER
     
    Chers amis de la Fraternité des Saints Apôtres,

    Notre Neuvaine au Coeur immaculé de Marie s'achèvera par une :

    Veillée d'adoration, de prières et d'action de grâces 

    le 29 juin de 19h à 20h30 à l'église saint Catherine (Bruxelles)

    La veillée commencera tout de suite après la messe de 18h15 et la neuvaine.
     
    Veuillez venir s'il vous plait avec une rose de la couleur de votre choix.
     
    Nous l'offrirons pendant la veillée à la Vierge Marie en remerciement pour l'année paroissiale écoulée et pour lui demander de combler de grâces les prêtres et séminaristes de la Fraternité des Saints Apôtres.

    Venez nombreux! 

    A Jésus par Marie!
  • 13e dimanche du temps ordinaire : fécondité de la patience et du pardon; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

    IMPRIMER

    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 9, 51-62) pour le 13e dimanche du temps ordinaire (archive du 30 juin 2013)

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Suivre Jésus sans condition sur la route de la Croix (Luc 9, 51-62)

    Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem. Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem. Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? » Mais Jésus se retourna et les interpella vivement. Et ils partirent pour un autre village. En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L'homme répondit : « Permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu. »

  • Un beau reportage sur la communauté Saint-Martin

    IMPRIMER

    VIDÉO | 22/06/2016 | Par Benoît Pénicaut

    L'équipe de l'émission "Le Jour du Seigneur" est allée à la rencontre des prêtres de la communauté Saint-Martin à Chinon, en Touraine. Des prêtres séculiers au service du diocèse qui ne passent pas inaperçus et dont le charisme est fondé sur quatre piliers : la prière commune, l'Eucharistie, l'enseignement et la communion fraternelle.

    La France ne pourrait-elle pas s’enrichir bientôt d’une autre Communauté sacerdotale florissante: celle que la  Belgique s'apprête à expulser ?

    JPSC

  • Brexit : comment retrouver l'Europe de Robert Schuman

    IMPRIMER

    Lu sur le site de « Famille chrétienne » cet extrait de Brexit Cahiers Libres ©Cahiers Libres

    brexit-1.jpgLe verdict est tombé. Malgré les derniers sondages annonçant le Remain gagnant, le Leave a emporté le scrutin : le Royaume-Uni va quitter l’Union européenne. Le vote est historique et il ne sera pas sans conséquence : les souverainistes des autres Etats européens se sentent pousser des ailes, tandis que les Écossais et les Irlandais du Nord, pro-européens, préparent leur « Exit » du Royaume des Windsor. L’ambiance politique est donc à la désunion, voire à la débandade.

    L’Union européenne est évidemment en crise, et ce n’est pas nouveau. Mais peut-on réellement parler de crise quand le peuple d’un Etat s’exprime ? Finalement, la Grande-Bretagne n’est-elle pas cohérente avec elle-même en quittant l’Union ? Robert Schuman était très réservé quant à l’entrée des Britanniques dans la Communauté européenne. Charles de Gaulle était carrément opposé, voyant là le « cheval de Troie » des Etats-Unis en Europe. Ces deux grands hommes n’avaient pas tort : nos amis d’outre-manche ont toujours été des collaborateurs compliqués, regardant davantage vers l’océan que vers le continent et freinant la construction européenne… Jacques Delors n’a pas caché qu’il était pour le Brexit, tout comme d’autres fédéralistes. 

    La question qui se pose maintenant est celle du renouveau des institutions européennes. Sans le frein anglais, les Etats du vieux continent seront-ils capables de réformer l’Union dans un sens plus démocratique et plus décentralisé ? C’est finalement la grande question qui nous est posée. L’Union européenne n’est malheureusement pas une organisation démocratique, et cela malgré un Parlement élu. Le peuple est totalement coupé des décisions de l’Union comme en témoigne une colossale législation ignorée de tous et l’image impopulaire de la Commission de Bruxelles. Une Union exclusivement économique avec une politique extérieure déléguée à l’OTAN. Nous sommes très loin du projet de Robert Schuman qui voulait une Europe politique avec des institutions en prise directe avec l’opinion publique. Le pire exemple est sans doute celui de la négociation des traités transatlantiques TAFTA et TISA…

    ► À lire aussi : Brexit : « l’Europe souffre de schizophrénie » 

    Avec une organisation aussi peu démocratique, aux pouvoirs pourtant énormes (plus de 80% de notre droit vient de l’UE !), on comprend que les peuples d’Europe aspirent à être entendus. Les leaders populistes l’ont très bien compris et leurs discours violents contre l’Union sont écoutés, comme en témoignent les récents succès de ces mouvements. 

    Pourtant, la réponse à cette profonde carence démocratique, qui impacte toute notre société et ne concerne pas seulement l’Union mais aussi nos Etats et nos régions, n’est pas dans le populisme agressif et peu réfléchis. Il est au contraire dans la quête d’une profonde régénération de nos démocraties, régénération qui ne peut se faire qu’en donnant du sens à nos démocraties. Robert Schuman l’avait bien compris : dans son livre Pour l’Europe, il ne se contente pas de présenter un projet d’Union d’Etats. Il part du principe que cette unité ne peut se faire que par des Etats démocratiques pour une organisation européenne elle-même démocratique. Mais pas n’importe qu’elle démocratie : une démocratie chrétienne ayant comme moteur le don de soi, la charité. L’histoire l’a démontré : la construction européenne s’est scellée autour de la réconciliation franco-allemande, les ennemis d’hier se pardonnant dans la vérité et bâtissant ensemble un grand projet les rendant solidaires. 

    La démocratie chrétienne est tout le contraire d’un populisme exclusif et violent accusant les autres de tous les maux et flattant la colère hantant les peuples en manque de représentation. Non, la démocratie chrétienne est « le sacrifice de chacun pour le bien de tous » comme le disait Frédéric Ozanam qui a fondé cette famille de pensée en 1848. Comprenez le mot « sacrifice » par don de chacun à l’image du Christ se donnant tout entier pour nous tous. Ce don mutuel se traduisant par l’alliance des citoyens pour le bien commun. 

    Il est grand temps de retrouver l’esprit de cette démocratie chrétienne qui a lancé la construction européenne dans le but de pérenniser la paix en Europe. L’avenir de notre pays et de notre continent en dépend. 

    Charles Vaugirard / Cahiers Libres »

    Cet article est paru initialement sur le blog Cahiers Libres, à découvrir ici.

    Ref. Brexit : comment retrouver l'Europe de Robert Schuman

    En Belgique l’appellation « démocratie chrétienne » est connotée comme une appartenance à la mouvance chrétienne de la gauche politique. Il ne peut évidemment être question ici de cette acception étroite mais, plus largement, de réconcilier les antagonismes sociétaux en puisant à la vraie source de toute paix.  «  Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix . Je ne vous la donne pas comme le monde la donne » dit Jésus (Jean, 14, 27) parlant de la seule véritable paix. C’est dans la paix du Christ (« pax Christi ») que la romanité et la germanité des temps barbares ont finalement trouvé le point focal qui donna naissance à la Chrétienté.

    JPSC