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Spiritualité - Page 378

  • Banneux, du vendredi 29 au dimanche 31 janvier : session de théologie "Justice et Miséricorde" (Communauté Saint-Jean avec Henri Ganty)

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  • Académie de Chant grégorien à Liège : trois sessions et deux conférences proposées par Marcel Pérès sur le chant de la liturgie liégeoise médiévale

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    2421521009_0331959dac_b.jpgMarcel Pérès
    est directeur de l’Ensemble « Organum » et du CIRMA (Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes, fondé à l’abbaye de Moissac). Spécialiste des musiques du moyen âge, il 
    considère la musique comme un outil de réflexion sur l’histoire des mentalités. Il est l’auteur de nombreux enregistrements et publications. Il dirige des sessions de recherche et de formation sur la musique ancienne et sa mise en œuvre dans le monde contemporain..

    Dans la continuité des sessions de chant qu’il anime à Liège depuis 2013, Marcel Pérès propose cette année, à l’abbaye des Bénédictines  (Bd d’Avroy, 54),  trois week-ends consacrées aux

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    offices de la liturgie liégeoise médiévale

    Fête-Dieu, Trinité, Saint-Lambert

    • du vendredi 5(17h00) au dimanche 7(17h00) février 2016
    • du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 (17h00) février 2016
    • du vendredi 9 (17h00) au dimanche 11(17h00) septembre 2016

    Ces musiques portent en elles encore beaucoup d’éléments constitués au cours de la renaissance carolingienne et offrent de précieuses indications sur l’art de la scansion du plain-chant.

    Les psaumes et les hymnes seront étudiés selon les techniques de faux-bourdon en usage à l’époque.

    • Deux conférences illustrées par des extraits chantés clôtureront les rencontres : le 14 février (15h30) et le 11 septembre (15h30) ;

    Ces conférences seront données par Marcel Pérès dans l’église de l’abbaye. Elles font partie du cycle mais on peut aussi s’y inscrire indépendamment de celui-ci.

    Les inscriptions sont ouvertes. Ne tardez pas à nous renvoyer votre formule d’inscription, soit par la poste (Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7, 4020 Liège), soit par email : jpschyns@skynet.be. Vous pouvez aussi téléphoner au secrétariat de l’académie à Liège : 04.344.10.89 (depuis l’étranger : +32.4.344.10.89) ou à l’abbaye (demander Sœur Petra) : 04.223.77.20 (depuis l’étranger : +32.4.223.77.20) ou vous inscrire en ligne sur le site http://www.gregorien.com 

    Tous les détails de l’organisation figurent sur la version informatique du dépliant : cliquez ici pour voir ce déplant.

    Inscription en ligne  ►
    Veuillez indiquer en remarque à quel(s) weekend(s) ou conférence(s)vous vous inscrivez

    JPSC

  • Banneux, 19-21 février : Winter Forum – Forum d’hiver 2016 (Emmanuel Youth)

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    cover-winterforum-16x9.jpgWinter Forum 2016 in Belgium

    Forum d’hiver en Belgique / Winter Forum in Belgium

    Viens réveiller ou booster ta foi pour un week-end de feu !
    Kom en boost je geloof tijdens dit vurige weekend !
    Come and boost your faith for a great week-end !

    Thème: « You raise me up. »

    Du vendredi 19 – 19h00 au dimanche 21 février 2016 – 15h00
    Vrijdag  19 – 19u tot zondag  21 februari – 15u00

    En union avec le Forum d’Hiver de Paray-le-Monial !
    In gebed met het Forum d’Hiver in Paray-le-Monial !

    Un week-end 18-30 ans pour recharger tes batteries !
    Rencontres, concerts, louange, prière, foi, nature, fun, walk & talk, amitiés.

    Een weekend 18-30 jaar, om je batterijen weer volmaken !
    Ontmoetingen, concerten, lofprijzing, gebed, geloof, natuur, fun, walk & talk, vriendschap.

    Registrations / inscriptions:

    https://docs.google.com/forms/d/1KEkR3jU-ln3ZjZSoUdEaVCXMFbhuHyPQjq2KRCDII-0/viewform

    Join the event on facebook : winter forum 2016

    video-cover-winter-forum-2016-FRNL-v3-160x90.jpg

    Deux soirées de feu / Twee vurige avonds:

    Vendredi /vrijdag : veillée intro et concert-after met de groep CrossWind (publieksprijs / prix du public Festicert 2015) !

    Banner-Crosswind-WinterForum-253x100.jpg

    Le samedi soir / zaterdag avond:  concert-louange-prière exceptionnel avec le groupe Alegria qui vient de France avec ses 15 musiciens et chanteurs ! Uitzonderlijke Concert-lofprijzing-avond met Alegria vanuit Parijs met 15 muzikanten en zangers.

    Banner-Alegria-groupe-winterforum2016-100x253-1024x435.jpg

    Guests

     Mgr-Kockerols-rond Mgr Jean Kockerols,
    NL: Hulpbisschop voor het vicariaat Brussel, referent voor de (Franstalige) jongerenpastoraal
    FR : Evêque auxiliaire pour le vicariat de Bruxelles, référent pour la pastorale des jeunes.
    Mgr Jean-Pierre Delville,
    NL: bisschop van het bisdom Luik,
    FR: évêque du diocèse de Liège
    past Professor of History at Université Catholique de Louvain
    carine-dequenne-rond Carine Dequenne
    FR: célibataire pour le Royaume dans l’Emmanuel travaillant pour la Congrégation de la vie consacrée à Rome
    NL: single voor het Koninkrijk in de Emmanuel Gemeenschap, werkt voor de Congregatie van Gewijd Leven in Rome
    Olivier-Bonnewijn-circle Chanoine Olivier Bonnewijn,
    FR: fondateur des petits camps de Beauraing. Prêtre membre de la Communauté de l’Emmanuel et vicaire épiscopal à la formation du diocèse de Malines-Bruxelles.
    NL: oprichter van de kleine Beauraing campen, Priester van de Gemeenschap Emmanuel, bisschoppelijk vicaris voor kerkelijke opleiding en vorming in de bisdom Mechelen-Brussel.
    gregoryturpin-detoure2 Grégory Turpin
    FR: Sa carrière musicale et son engagement spirituel sont indissociables.
    NL: Zijn muzikale carrière en zijn spirituele commitment zijn onafscheidelijk.
    ESM Emmanuel School of Mission
    FR: Une délégation de l’ESM Paray, composée de belges et néerlandais sera présente !
    NL: Een delegatie van het ESM Paray, samengesteld uit Belgische en Nederlandse jongeren zullen aanwezig zijn!

    Départs en voitures ou trains depuis Bruxelles, LLN, Namur, Liège  !
    Speciale bussen vanuit Nederland, Vlaanderen.
    Un bus spécial depuis Lille !

    Organised by :

    Emmanuel Nederland, Emmanuel Nord de la France, Emmanuel Vlaanderen et le réseau Emmanuel en Belgique : le Foyer Saint Paul de LLN, les paroisses Saint François de LLN,  Saint-Nicolas de Namur, les groupes de louange et d’adoration Emmanuel Youth.

    Prix:

    Choisissez une des 7 formules (attention, formule 2 à prix réduit pour toute inscription avant le 30 janvier 2016 !!)
    Kies één van de 7 formules. (opgelet formule 2 is een verlaagde prijs voor alle inschrijvingen voor 30 januari 2016!)

    1/ FR à tout le week-end – tarif normal (71 €) concert inclus (gratuit)
    NL het hele week-end (71€) met gratis popconcert inbegrepen

    2/ FR à tout le week-end PRIX REDUIT (61€) pour toute inscription avant le 30 janvier 2016 – concert inclus (gratuit)
    NL het hele week-end met VERLAAGD TARIEF bij inschrijving voor 30 januari 2016 (61€) – gratis rock en popconcert inbegrepen

    3/ FR à tout le week-end – tarif solidarité (75 €) – concert inclus (gratuit)
    NL het hele weekend – tarief van solidariteit (75€) – popconcert inbegrepen

    4/ je suis du Groupe ALEGRIA et viens de France !

    5/ ik ben van de Groep EMMANUEL NEDERLAND en schrijf mij in met een speciale korting: nl. 61 EUR voor inschrijving voor 31 Januari

    6/ je suis du Groupe EMMANUEL JEUNES NORD de la France (Lille), je règle 40€ d’inscription ou 50€ à partir du 1er février au groupe de prière ou je contacte par mail groupeprierelille@gmail.com

    7/ ik ben van de groep CROSSWINDS en kom met een speciale bus

    Payments

    Bank Belfius – Emmanuel Youth Belgium
    IBAN: BE26 0688 9419 4729
    Code BIC Belfius Bank : GKCCBEBB

    Registrations / inscriptions

    https://docs.google.com/forms/d/1KEkR3jU-ln3ZjZSoUdEaVCXMFbhuHyPQjq2KRCDII-0/viewform

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    winter forum 2016

    Contact – Responsable:

    Marc-Antoine M. +32 (2) 731 40 77
    Fabrice pour les inscriptions / voor inschrijvingen : winterforum@emmanuelyouth.be

  • L'étonnante compassion de Marie à Cana (Jn 2, 1-11); l'homélie du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    Prédication (20 janvier 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 2, 1-11) (site Internet : http://www.delamoureneclats.fr et http://www.unfeusurlaterre.org)

    Évangile : Les noces de Cana (Jean 2, 1-11) (http://aelf.org/)

    Il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs ; chacune contenait environ cent litres. Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d'eau les cuves. » Et ils les remplirent jusqu'au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Le maître du repas goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau. Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant. » Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

  • Des pénitents à foison au confessionnal, cela existe !

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    Le témoignage éloquent d'un prêtre de paroisse paru ICI :

    Depuis que je suis arrivé à Dieppe en septembre 2013, en plus des 2 jours annuels déjà existant de confession sur la journée entière avec les prêtres du doyenné,  j’ai annoncé 4 heures de confession par samedi de l’Avent et du Carême, toutes les soirées de la Semaine Sainte ainsi que toutes les soirées entre le dernier dimanche de l’Avent jusqu’au 24 décembre après la messe du matin. Pas une minute de répit ne m’a été accordée, même pas pour prier un peu le bréviaire ou réciter le chapelet en prenant à mon compte quelques pénitences à la manière du curé d’Ars !

    Si, par grâce pour eux, un certain nombre de pénitents est régulier pour les fêtes – et leur confession est assez rapide -, un grand nombre d’autres se sont présentés à la Miséricorde de Dieu avec une immense espérance.

    Impossible, parce que je n’ai pas compté, de vous dire le nombre d’hommes et femmes qui ne s’étaient pas confessés depuis des décennies et pourtant communiant chaque dimanche !

    Impossible de vous dire le nombre de ceux qui entrant « par hasard » dans l’église ont senti un appel à se confesser !

    Impossible d’entrer dans les détails de l’aveu des fautes, mais je peux vous assurer que le Pape François a aussi de l’influence pour les pénitents, y compris à partir de « qui suis-je pour juger ? » ! En effet, ces fidèles revenant à ce sacrement savaient dire qu’ils s’en remettaient à Dieu par ce sacrement et que si l’Eglise le proposait, c’était bien parce qu’il y avait une raison. Que de larmes, notamment chez beaucoup d’hommes, bouleversés par la vie et heureux de recevoir une parole les remettant debout !

    Permettez-moi encore d’ajouter que si la parole fréquente du curé sur la vie sacramentelle peut avoir un effet, Internet peut en avoir aussi un autre. Ils sont nombreux ceux qui viennent avec un papier dans la main avec l’acte de contrition (« excusez-moi je ne le connais pas !) mais aussi avec une réflexion profonde et particulièrement juste sur leurs péchés, grâce à leurs recherches sur différents sites catholiques. Ils sont nombreux aussi ceux qui découvrent alors qu’ils ne pourront pas recevoir l’absolution sacramentelle mais qui supplient le prêtre de prier pour eux et avec eux, afin qu’ils entendent une parole non-sacramentelle de libération. Ils pleurent de joie et d’émotion ceux qui récitent avec le prêtre : « Notre Père… pardonne-nous nos offenses ».

    Enfin, comment ne pas vous témoigner de l’intensité de la confession des enfants du catéchisme (de l’école catholique ou de la paroisse), dès la première année (et non pas la veille de leur première communion, qui sera souvent la dernière comme la confession). Ils sont honorés de cet entretien privé avec le prêtre. Ils savent particulièrement bien décrire les péchés commis, sans détour ! Ils deviennent ensuite non pas des enfants sages mais des témoins de la miséricorde auprès de leurs amis et parents. Ces derniers me demandent souvent avec un sourire en coin, « ce qu’ils ont bien pu vous dire » !

    Au moment où l’on enterre le vieux prêtre curé du village de mes vacances, qui su jusqu’à ces jours derniers se rendre disponible pour les pénitents, j’espère que d’autres prêtres vont se manifester pour confirmer mon témoignage. Merci d’en rendre compte !

    Geoffroy de la Tousche
    Curé de Dieppe
    Archidiocèse de Rouen, France

  • Messe de la Nativité à Moscou : c’était le 9 janvier dernier, selon le calendrier orthodoxe

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    Vu sur le site du petit Placide :

    Ref. Messe de la Nativité

    Une liturgie qui nous parle. A Poutine aussi, semble-t-il.

    JPSC

  • Téqui propose des livres pour l'Année de la Miséricorde

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    I-Grande-8010-mon-jubile-de-misericorde-avec-marie.net.jpgMon Jubilé de miséricorde avec Marie

    Père Guénolé Feugang, C.M.
    Recteur de la chapelle de la Médaille miraculeuse

    Le sanctuaire de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse invite à vivre la tendresse de Dieu en contemplant la Vierge Marie, première disciple du Seigneur. Le père Feugang propose un chemin de miséricorde qui guidera le pèlerin pour mieux vivre le sacrement de Réconciliation, en laissant résonner dans son cœur les paroles de l'Écriture sur Marie, Mère de toute miséricorde, et le message du pape François sur l'indulgence.
    Diffusion Téqui 

     

    Le visage de la miséricordeI-Grande-7698-le-visage-de-la-misericorde.net.jpg

    Bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la miséricorde Misericordiæ vultus

    Pape François

    Misericordiæ vultus est la bulle d'indiction proclamant une année sainte extraordinaire, sous le signe d'un jubilé de la Miséricorde. La bulle donne des explications théologiques et spirituelles sur la miséricorde et y souligne le « mystère de la miséricorde ». Elle s'élève ensuite contre la corruption et appelle à la combattre.
    Elle proclame le 8 décembre 2015, jour marquant le 50e anniversaire de la clôture du concile Vatican II comme date d'ouverture de l'Année Sainte car, selon François, « l'Église ressent le besoin de garder vivant cet événement. » 

     

    I-Grande-7531-sainte-faustine-la-messagere-de-jesus-misericordieux.net.jpgSainte Faustine, la messagère de Jésus miséricordieux

    Francine Bay
    illustrations : Anne-Charlotte Larroque

    Hélène doit arrêter l'école pour aider ses parents, qui ont besoin d'argent. Comment fera-t-elle pour leur dire qu'elle aimerait tant suivre Jésus et ne vivre que pour lui ? Comment Jésus l'aidera-t-il et la guidera-t-il dans la grande ville où elle fuira, où tout lui sera inconnu ?
    Album illustré en couleurs - dès 7 ans 

     

     

    I-Grande-7302-c-est-la-misericorde-que-je-veux.net.jpgC'est la miséricorde que je veux !
    Les plus belles citations des papes

    Collectif

    Depuis le Concile Vatican II, les papes n'ont cessé de manifester au monde l'aspect miséricordieux de l'amour de Dieu.
    « L'Église doit être le lieu de la miséricorde gratuite, où tout le monde peut se sentir accueilli, aimé, pardonné et encouragé à vivre selon la bonne vie de l'Évangile. » (Pape François)

     

     

    I-Grande-7638-la-misericorde-divine.net.jpgLa Miséricorde divine
    Ultime planche du Salut

    Nicolas Journé

    Cet ouvrage voudrait contribuer à propager le culte de la Miséricorde tel qu'il a été transmis par Jésus. Dictée par Jésus à sainte Faustine, voici la démarche de prière, composée de cinq points : le Dimanche de la Miséricorde (Neuvaine), la vénération de l'image du Christ, le chapelet, l'heure de la Miséricorde et la propagation de la mission de sainte Faustine
    Éditions Saint-Paul

     

     

     

    I-Grande-1900-la-spiritualite-de-sainte-faustine.net.jpgLa spiritualité de sainte Faustine

    Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde

    Sainte Faustine compte aujourd'hui parmi les saints les plus renommés de l'Église du IIIe millénaire. C'est par son intermédiaire que le Seigneur Jésus transmet au monde le grand message de sa Miséricorde divine.
    Ainsi pouvons-nous, grâce à Sœur Faustine, avoir une confiance d'enfant envers Dieu et un cœur miséricordieux à l'égard de nos proches. Sa spiritualité s'enracine dans la contemplation du mystère de la Miséricorde divine.

  • L’ « année de la miséricorde » portera-t-elle de bons fruits ?

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    Nous sommes entrés depuis le 8 décembre dernier dans l’Année de la Miséricorde comme l’a voulu le Pape François. Cette année jubilaire, année de grâce, de joie et de pénitence, donne le vrai « ton » à 2016 et sa véritable orientation. Mais de quelle « miséricorde » s’agit-il ? Extrait de l’éditorial de Philippe Maxence dans le bimensuel « L’Homme Nouveau » (14 janvier 2016) : 

    L’Homme Nouveau a consacré en novembre dernier un numéro hors série aux jubilés, qui aborde dans sa première partie ce qu’est la miséricorde et son rôle dans l’économie du Salut (1). Aussi, ne devrais-je pas revenir plus avant sur ce sujet, pourtant par nature inépuisable tant il invite à plonger dans les mystères de Dieu lui-même et à les méditer.

    Il faut cependant parfois constater chez certains catholiques un double mouvement étonnant vis-à-vis de la miséricorde. Certains s’en méfient, la réduisant à une notion vague et floue, propre au sentimentalisme, une sorte d’irénisme moderne, dissolvant de la force et du jugement. Parallèlement, d’autres chrétiens, certainement les plus nombreux, évacuent sous prétexte de miséricorde tout l’ordre moral, toute notion d’efforts, de réparation et jusqu’à l’idée même de justice divine.

    Les deux erreurs sont évidemment symétriques et pèchent en raison d’un fondement identique : un dévoiement de ce qu’est réellement la miséricorde. Dans la Catena Aurea, merveilleux recueil de commentaires des évangiles par les Pères et divers auteurs spirituels, saint Thomas d’Aquin rapporte cette sentence dans les pages consacrées aux Béatitudes : « La justice sans la miséricorde n’est que cruauté, et la miséricorde sans justice n’est que faiblesse. » (2)

    C’est une indication assez claire de cet équilibre que nous avons perdu, oscillant sans cesse d’une erreur à l’autre, rejetant la miséricorde auquel nous appelle pourtant le Christ (cf. les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles), dans une dénaturation de cette vertu morale (du côté de l’homme) qui finit par atteindre dans notre perception la miséricorde divine elle-même. Saint Augustin nous avertit pourtant à propos de la séparation radicale que notre époque veut introduire entre la miséricorde et la justice divine : « Toutefois, mes frères, gardez-vous de croire que ces deux attributs puissent être séparés en Dieu. Il semble, en effet, qu’ils soient contradictoires, et que la miséricorde ne devrait point se réserver le jugement, comme le jugement devrait se faire sans miséricorde. Dieu est tout-puissant, et dans sa miséricorde Il exerce la justice, comme dans ses jugements il n’oublie point la miséricorde. » 

    Tout l’article ici : Dans la perspective de la miséricorde     

    JPSC

  • Un synode pour relancer la question d’un clergé marié dans l’Eglise latine ?

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    Et ouvrir une brèche par laquelle l’exception devienne ensuite la règle ?  Nous en avons déjà parlé. Voici quelques précisions: les allemands sont, encore une fois, à la manœuvre. Après l’agitation confuse de deux assemblées synodales sur la question de l’accès des divorcés-remariés à la communion sacramentelle, soulevée par le cardinal Kasper à l’instigation du pape, un autre pétard pourrait être lancé maintenant dans l’hémicycle : doter l’Eglise latine de prêtres mariés. Celle-ci manquerait-elle à ce point de sujets plus fondamentaux de préoccupation? Lu sur le site web « Chiesa » de Sandro Magister  (JPSC). Extraits :     


    "ROME, le 12 janvier 2016 – Un échange de lettres, un entretien, et une innovation qui est déjà devenue une loi confirment que le pape François a la volonté de développer dans l’Église catholique la présence d’un clergé marié, comme www.chiesa l’indiquait déjà par avance dans cet article :

    > Le prochain synode est déjà en chantier. Sur les prêtres mariés (9.12.2015)

    L’échange de lettres a eu lieu à l’initiative d’un théologien allemand de premier plan, Wunibald Müller, âgé de 65 ans. Au mois de décembre 2013, il a écrit au pape une lettre ouverte, dont le site officiel de la conférence des évêques d’Allemagne s’est largement fait l’écho, sous le titre “Pape François, ouvrez la porte”, pour lui demander de supprimer l’obligation du célibat pour les prêtres.

    Müller n’est pas le premier venu. Psychologue et écrivain prolifique, il a fondé et dirige, à l’abbaye bénédictine de Münsterschwarzach, dans le diocèse de Würzburg, la “Recollectio-Haus”, dont l’activité consiste à aider les prêtres et religieux qui traversent une crise existentielle. Elle est également financée par sept autres diocèses (Augsbourg, Fribourg, Limburg, Mayence, Munich-Freising, Paderborn, Rottenburg-Stuttgart) et elle a comme assistant spirituel Anselm Grün, le bénédictin le plus lu non seulement en Allemagne mais dans le monde.

    L'orientation de Müller apparaît clairement dans les titres de son mémoire de maîtrise et de sa thèse de doctorat : "Le prêtre comme guide spirituel des personnes homosexuelles" et “L’homosexualité, un défi pour la théologie et pour le soin des âmes”.

    N’ayant pas reçu de réponse à sa première lettre, Müller est revenu à la charge au mois d’avril 2014  : il a de nouveau écrit à Jorge Mario Bergoglio. Et, presque vingt mois plus tard, le pape lui a enfin répondu.

    Le 25 novembre dernier, la "Katholische Nachrichten-Agentur", l’agence de presse des évêques allemands, a fait état de la correspondance et des signes d’"ouverture" venus du pape. Et, le 4 janvier, le quotidien allemand "Süddeutsche Zeitung" a interviewé Müller et lui a demandé des informations plus détaillées :

    Q. – Vous avez écrit une lettre au pape François.

    R. – J’ai demandé un assouplissement du célibat. Il devrait y avoir des prêtres mariés comme il y a des prêtres célibataires, des homosexuels comme il y a des hétérosexuels.

    Q. – Et quelle a été sa réponse ?

    R. – François m’a remercié de mes réflexions, ce qui m’a fait grand plaisir. Il dit que mes propositions ne peuvent pas être réalisées au niveau de l’Église universelle, mais je pense qu’il n’exclut pas que des solutions soient mises en œuvre au niveau régional. François a déjà demandé à l’évêque brésilien Erwin Kräutler de vérifier si, dans son diocèse, il y aurait des hommes mariés, à l’expérience éprouvée, qui pourraient être ordonnés prêtres. Le pape cherche des domaines dans lesquels il pourrait effectuer un changement qui pourra par la suite développer une dynamique propre.

    Erwin Kräutler , évêque démissionnaire, pour raisons de santé, de l'immense prélature amazonienne de Xingu, reste néanmoins très actif en tant que secrétaire de la commission épiscopale pour l’Amazonie. C’est justement cet évêque brésilien qui, quelques jours avant Noël, a eu avec le pape François un énième entretien, qui a porté précisément sur l'éventuel recours à un clergé marié, dans les territoires dramatiquement dépourvus de clergé célibataire.

    Radio Vatican a fait connaître cet entretien entre lui et le pape par le biais d’une interview que Kräutler lui a accordée le 22 décembre :

    Q. – Que vous a dit le pape à propos des communautés qui ne disposent pas d’un prêtre qui célèbre l'eucharistie ?

    R. – Il m’a dit qu’il faut que nous fassions des propositions concrètes. Y compris des propositions téméraires, audacieuses. Il m’a dit que nous devons avoir le courage de parler. Il ne prendra pas d’initiative tout seul, mais en ayant écouté les gens. Il veut qu’un consensus se crée et que l’on commence dans quelques régions avec des essais dont le but sera que les gens puissent célébrer l’eucharistie. Lorsqu’on lit l’exhortation apostolique “Dies Domini” de Jean-Paul II, on constate qu’elle affirme très clairement qu’il n’y a pas de communauté chrétienne sans réunion autour de l’autel. Dès lors la volonté de Dieu est que nous ouvrions des voies afin que cela se produise. Quant à savoir ce que seront ces voies, une commission y travaille déjà au Brésil.

    Q. – Alors que faut-il attendre du pontificat de François à ce sujet ?

    R. – Un changement. D’ailleurs, nous en sommes déjà en train de changer. Je crois que nous avons déjà atteint un point de non retour. Même le prochain pape, ou celui qui viendra après lui, ne pourra pas revenir en arrière par rapport à ce qu’est François et à ce qu’il est en train de faire aujourd’hui.[…]

    La question de l'ordination sacerdotale d’hommes mariés, "dans des cas particuliers et en raison de nécessités pastorales", a déjà été examinée par un synode, celui de 1971, qui avait pour thème "Le sacerdoce ministériel et la justice dans le monde".

    Cette hypothèse fut mise au vote en compétition avec une autre, qui maintenait le célibat pour tout le clergé latin, sans exceptions.

    Et c’est la seconde hypothèse qui l’emporta, par 107 voix contre 87.

    Depuis cette date, 45 années ont passé et le pape François considère évidemment que le moment est venu de réexaminer la question et d’ouvrir un passage au clergé marié, en commençant par certaines régions d'Amérique latine qui sont particulièrement touchées par la pénurie de prêtres.

    Sans drames. Parce qu’il s’agit – dit-il – d’"une question de discipline, pas de foi".
     

    Tout l’article ici : Prêtres mariés. L'axe Allemagne-Brésil

  • 10 extraits à retenir du livre-entretien du pape intitulé "Le nom de Dieu est miséricorde"

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    Source : i.media :

    “Le nom de Dieu est miséricorde“ : les 10 extraits à retenir du livre-entretien du pape François

    S’il ne contient pas de grandes révélations, le livre d’entretiens entre le pape François et le vaticaniste italien Andrea Tornielli publié à travers le monde à compter du 12 janvier 2016 est un guide idéal pour vivre le Jubilé de la miséricorde. Le nom de Dieu est miséricorde (éditions Robert Laffont et Presses de la Renaissance) permet d’approfondir l’intime conviction de ce pape pasteur d’une Eglise qu’il veut toujours plus au contact des pécheurs. Une Eglise “en sortie“, comme il l’aime à le répéter, tel un véritable “hôpital de campagne“ pour aider ceux qui tombent à se relever. Voici 10 extraits significatifs de cet ouvrage qui sort dans plus de 80 pays.


    La place centrale de la miséricorde
    La miséricorde, qui représente pour moi le message le plus important de Jésus, a pris, peu à peu, une place de plus en plus centrale dans ma vie de prêtre ; elle est le fruit de mon expérience de confesseur, de toutes les expériences, belles et positives, que j’ai connues.

    D’où vient le Jubilé de la miséricorde ?
    Avant d’arriver ici, quand je vivais à Buenos Aires, j’ai participé à une table ronde avec des théologiens, et elle est restée gravée dans ma mémoire : nous nous demandions ce que pouvait faire le pape pour être plus proche des gens, face à une multitude de problèmes qui semblaient insolubles. L’un des participants a répondu : “Un jubilé du pardon“. Cette phrase m’a beaucoup marqué.

    Définition de la miséricorde
    La miséricorde, c’est l’attitude divine qui consiste à ouvrir les bras, c’est Dieu qui Se donne et qui accueille, qui Se penche pour pardonner. Jésus a dit qu’Il n’était pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs. Il n’est pas venu pour ceux qui sont en bonne santé, qui n’ont pas besoin d’un médecin, mais pour les malades. On peut donc dire que la miséricorde est la carte d’identité de notre Dieu.

    Conseil aux confesseurs
    Aux confesseurs, j’ai envie de dire : parlez, écoutez patiemment, dites avant tout, à ceux qui viennent vous voir, que Dieu les aime. Et si le confesseur ne peut pas absoudre, qu’il explique pourquoi, mais qu’il donne une bénédiction, quoi qu’il en soit, même sans absolution sacramentelle.

    La curiosité des confesseurs
    Un jour, j’ai entendu une femme, mariée depuis des années, dire qu’elle ne se confessait plus parce que, quand elle était une adolescente de treize, quatorze ans, le confesseur lui avait demandé où elle mettait les mains lorsqu’elle dormait. Il peut y avoir un excès de curiosité, surtout sur le plan sexuel. Ou une insistance qui pousse à expliciter des détails qui ne sont pas nécessaires. Il est bon que celui qui se confesse ait honte de son péché : la honte est une grâce à demander, c’est un facteur positif, parce qu’elle nous rend humbles. Mais dans le dialogue avec le confesseur, on a besoin d’être écouté, pas interrogé. C’est ce que je voulais dire en parlant des confessionnaux qui ne doivent jamais être des chambres de torture.

    Beaucoup pardonner
    J’ai toujours essayé de consacrer mon temps aux confessions, même quand j’étais évêque ou cardinal. Aujourd’hui, je confesse moins, mais il m’arrive encore de le faire. Parfois, j’aimerais pouvoir entrer dans une église et m’asseoir de nouveau devant un confessionnal. (…) En ce qui me concerne, quand j’ai confessé, j’ai toujours pensé à mes propres péchés, à mon besoin de miséricorde ; et donc, j’ai cherché à beaucoup pardonner.

    Les prisonniers
    J’ai une relation spéciale avec ceux qui vivent en prison, privés de leur liberté. J’ai toujours été très attaché à eux, justement à cause de la conscience que j’ai d’être un pécheur. Chaque fois que je franchis le seuil d’une prison, pour une célébration ou pour une visite, je me demande toujours : pourquoi eux et pas moi ? Je devrais être ici, je mériterais d’y être. Leurs chutes auraient pu être les miennes, je ne me sens pas meilleur que ceux qui sont en face de moi.

    Dire la vérité
    L’Eglise condamne le péché parce qu’elle doit dire la vérité : ceci est un péché. Mais en même temps, elle embrasse le pécheur qui se reconnaît tel, elle est proche de lui, elle lui parle dans l’infinie miséricorde de Dieu. Jésus a pardonné même à ceux qui L’ont crucifié et méprisé.

    Les homosexuels
    Avant tout, j’aime que l’on parle de “personnes homosexuelles“ : il y a d’abord la personne, dans son intégrité et sa dignité. Et la personne ne se définit pas seulement par sa tendance homosexuelle ; n’oublions pas que nous sommes tous des créatures aimées de Dieu, destinataires de Son amour infini. Je préfère que les personnes homosexuelles viennent se confesser, qu’elles restent proches du Seigneur, que nous puissions prier ensemble. On peut leur conseiller la prière, la bonne volonté, leur indiquer le chemin, les accompagner.

    Les docteurs de la loi
    Dès que quelqu’un se sent un peu plus sûr de lui, il commence à s’emparer de facultés qui ne sont pas les siennes, mais celles du Seigneur. (…) Et si quelqu’un est un ministre de Dieu, il finit par se croire différent du peuple, propriétaire de la doctrine, détenteur d’un pouvoir, fermé aux surprises de Dieu. La “dégradation de l’étonnement“ est une expression qui me parle particulièrement. Parfois, je me suis surpris à penser qu’une bonne glissade ferait du bien à certains personnages si rigides, car ainsi, en se reconnaissant pécheurs, ils rencontreraient Jésus.

  • Un film remarquable sur Fatima sort sur les écrans

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    “Le 13e Jour”, remarquable film sur Fatima, sort sur les écrans

    Aux frontières du film et du documentaire, Le 13e Jour sort ce mercredi sur les écrans – ou plutôt sur un unique écran à Paris. Son sujet – Fatima – et son point de vue, ouvertement catholique, ne favorisent pas la reconnaissance médiatique ni la distribution en salles. D’autant que ses réalisateurs ont délibérément choisi le dépouillement, la retenue, l’intimisme même pour un sujet qui pouvait se prêter au spectaculaire, voire au kitsch. C’est un premier bon point.
     
    Les réalisateurs anglais, Ian et Dominic Higgins, se sont tôt spécialisés dans le cinéma expérimental et digital ; Le 13e jour est leur premier long-métrage, paru en 2009 en langue anglaise, obtenant aussitôt d’excellentes critiques de la part des milieux catholiques anglophones. Qu’il ait fallu attendre près de sept ans la sortie française du film est révélateur de la difficulté de passer la barrière laïciste qui se dresse dans le monde cinématographique français. Il aura fallu la ténacité de la maison de production SAJE, proche de la Communauté de l’Emmanuel, pour que l’aventure puisse avoir lieu. Elle s’était déjà distinguée en faisant entrer Cristeros dans les cinémas français ; on lui doit aussi la sortie française de Padre Pio de Carlo Carlei, saluée en son temps par reinformation.tv.

    Intimisme et cinéma d’art au service du message de Fatima

    Ian et Dominic Higgins ont choisi de conter l’histoire de Fatima, cruciale pour notre temps, en lui donnant une saveur surannée par l’image mais très actuelle et précise dans la présentation des voyants, Lucie, Jacinthe et François, et du message qui leur a été confié. On peut y voir un film d’art et d’essai : images en noir et blanc, éclairage qui fait penser aux allures visuelles du cinéma muet, peu de dialogues. Le rythme lent force à la réflexion. On est aux antipodes du reportage, même si l’imagerie renvoie clairement aux photos d’époque.
     
    Et pourtant, l’objectif de restituer, autant que faire se peut, la vérité des événements est bien atteint. Les Higgins ont choisi de tourner sur place, au Portugal ; ils ont choisi des acteurs peu connus, mais professionnels, pour les rôles d’adultes, tandis que les noms des enfants ne sont même pas mis en avant.
     
    Au départ, les frères Higgins avaient reçu une commande pour un court-métrage sur le Miracle du Soleil : creusant un sujet qu’ils connaissaient peu malgré leur éducation catholique, ils ont compris que c’était l’ensemble de l’histoire de Fatima qu’il fallait porter à l’écran et en ont convaincu leur « investisseurs », Leo Hughes, grand dévot de Notre Dame. « Fatima représente tellement plus qu’un événement monumental », expliquaient-ils lors d’un entretien avec Ignatius Press lors de la sortie du film.

    “Le 13e jour”, un film remarquable de sobriété

    Ils ont choisi de concentrer leur film sur les six mois qu’ont duré les apparitions mariales de Fatima, les 13 de chaque mois de mai à octobre, culminant dans l’esprit du public avec le Miracle du Soleil que 70.000 témoins ont vécu mais chez les petits voyants avec le message et les secrets confiés par la Mère de Dieu qui donnait maternellement son « plan de paix » au monde. Un plan fait de prière et de pénitence associé à la dénonciation des erreurs « de la Russie » où de fait, en 1917, la révolution bolchevique prenait le pouvoir. Les apparitions préalables de l’ange du Portugal qui ont magnifiquement préparé les enfants à la venue de la Sainte Vierge ne sont pas évoquées.
     
    Le contexte de l’époque était celui d’une guerre mondiale d’une barbarie inédite. Mais la menace qui pesait sur le monde était bien plus grave et n’a pas fini de produire ses effets…
     
    La force du 13e Jour est de suivre les enfants dans leur ouverture à la grâce et à la responsabilité de porter ce message. Ici l’intimisme est un atout : en braquant leur caméras sur trois enfants dont la vie a été bouleversée, les réalisateurs révèlent par leur art les doutes et le courage, les souffrances et les affres liées à une « popularité » dont Lucie et ses cousins se seraient bien passés, d’autant que leurs visions leur avaient valu les moqueries de beaucoup et, pour Lucie, la défiance de sa mère et du curé du village. Sans compter la ruine qui menaçaient leurs familles du fait de l’afflux de curieux qui piétinaient leurs terres et mettaient en péril leur subsistance.

    La sortie du “13e jour” à Paris : un film à ne pas manquer

    (mais en bénéficiera-t-on en Belgique ?)

    Le film permet ainsi de vivre quasiment en direct cette croix psychologique que les voyants ont acceptée avec courage, préférant la fidélité à leur mission aux attraits d’une vie ordinaire rude mais douce, ponctuée des chants et des danses qui étaient leur quotidien, « avant ».
     
    Il évoque également avec beaucoup de détails la persécution dont Lucie, Jacinthe et François ont été l’objet de la part des autorités portugaises, alors sous la coupe de la franc-maçonnerie : ils ont cru qu’ils seraient jetés dans un chaudron d’huile bouillante et refusé pour autant de nier la réalité de leurs visions ou de révéler les secrets que la Vierge leur avait confiés.
     
    L’héroïsme ordinaire et extraordinaire qu’ils ont su déployer par fidélité aux apparitions est au cœur de ce film, meilleure preuve de leur sincérité et de l’authenticité du message. Celui-ci en est l’autre protagoniste : c’est pourquoi les paroles de Notre Dame et ses demandes y prennent bien plus de place que le fameux Miracle – très bien mis en scène au demeurant.

    • Séances : du 13 au 19 janvier au Lucernaire à Paris, 53 rue Notre-Dame des Champs, puis du 20 au 26 au Publicis, 129 avenue des Champs-Elysées.

  • Le discours du pape à l'occasion des voeux du Corps diplomatique

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    DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS À L'OCCASION DES VŒUX DU CORPS DIPLOMATIQUE ACCRÉDITÉ PRÈS LE SAINT-SIÈGE

    Salle Royale / Lundi 11 janvier 2016 (source)

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Je vous adresse une cordiale bienvenue à ce rendez-vous annuel, qui m’offre l’opportunité de vous présenter mes vœux pour la nouvelle année, me permettant de réfléchir avec vous sur la situation de notre monde, béni et aimé de Dieu, pourtant tourmenté et affligé de nombreux maux. Je remercie le nouveau Doyen du Corps diplomatique, Son Excellence Monsieur Armindo Fernandes do Espírito Santo Vieira, Ambassadeur d’Angola, pour les aimables paroles qu’il m’a adressées au nom de tout le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, alors que je désire rappeler d’une façon spéciale – à presqu’un mois de leur disparition – les regrettés Ambassadeur de Cuba, Rodney Alejandro López Clemente, et du Libéria, Rudolf P. von Ballmoos.

    L’occasion m’est offerte aussi d’adresser une pensée particulière à tous ceux qui participent pour la première fois à cette rencontre, relevant avec satisfaction que, au cours de l’année passée, le nombre d’Ambassadeurs résidant à Rome s’est encore accru. Il s’agit d’une indication significative de l’attention avec laquelle la Communauté internationale suit l’activité diplomatique du Saint-Siège. Les Accords internationaux souscrits ou ratifiés au cours de l’année qui vient de s’achever en sont une preuve supplémentaire. Je désire, en particulier, citer ici les ententes spécifiques en matière fiscale signées avec l’Italie et les États-Unis d’Amérique, qui témoignent de l’engagement accru du Saint-Siège en faveur d’une plus grande transparence dans les questions économiques. Non moins importants sont les accords de caractère général, en vue de réguler des aspects essentiels de la vie et de l’activité de l’Église dans les différents pays, comme l’entente signée à Díli avec la République du Timor-Oriental.

    Je désire également rappeler l’échange des Instruments de ratification de l’Accord avec le Tchad sur l’état juridique de l’Église catholique dans le pays, comme aussi l’Accord signé et ratifié avec la Palestine. Il s’agit de deux accords qui, avec le Mémorandum d’Entente entre la Secrétairerie d’État et le Ministère des Affaires étrangères du Koweït, montrent, entre autre, comment le vivre-ensemble pacifique entre des personnes appartenant à des religions différentes est possible, là où la liberté religieuse est reconnue et où la possibilité effective de collaborer à l’édification du bien commun, dans le respect réciproque de l’identité culturelle de chacun, est garantie.

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