Spiritualité - Page 375
-
3 -8 avril : Retraite de conversion et d'approfondissement de la vie chrétienne avec la Fraternité Saint-Pierre
-
"Neuvaine pour la Vie", "Veillée pour la Vie" et "Marche pour la Vie" : engageons-nous !
Neuvaine - Veillée pour la Vie
(veillée le 16 avril 2016)
Chers Amis,Nous vous invitons à vous joindre à notre Neuvaine pour la Vie dès ce vendredi et à la faire connaître à vos proches.
Pour le respect de la Vie de sa conception à sa mort naturelle, et en préparation de la Veillée pour la Vie du 16 avril et la Marche pour la Vie le 17 avril 2016, nous vous invitons à prier depuis les quatre coins de la Belgique par l'intercession de Saint Jean-Paul II, la Neuvaine que nous vous proposons tous les vendredis du 19 février au 15 avril.
En union de prière,Claire-Marie Etchecopar, Présidente de la Veillée pour la ViePrions chaque vendredi avec Saint Jean-Paul II (Evangelium Vitae)Ô MARIE,
Aurore du monde nouveau, Mère des vivants,
Nous te confions la cause de la vie :
Regarde, ô Mère, le nombre immense
Des enfants que l’on empêche de naître,
Des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
Des hommes et des femmes victimes d’une violence inhumaine,
Des vieillards et des malades tués par l’indifférence ou par une pitié fallacieuse.
Fais que ceux qui croient en ton Fils sachent annoncer aux hommes de notre temps avec fermeté et avec amour,
L’Évangile de la vie.
Obtiens-leur la grâce de l’accueillir comme un don toujours nouveau,
La joie de le célébrer avec reconnaissance dans toute leur existence
Et le courage d’en témoigner avec une ténacité active, afin de construire,
Avec tous les hommes de bonne volonté,
La civilisation de la vérité et de l’amour,
à la louange et à la gloire de Dieu, Créateur qui aime la vie.Vous pouvez retrouver la neuvaine sur fr.vigilforlife.beNous vous invitons par ailleurs auxprochains événements de la Veillée et Marche pour la Vie de Bruxelles :- 28 février : Académie pour la Vie à Bruxelles, l'occasion de mieux comprendre et défendre vos idées sur l'avortement, l'euthanasie et la GPA (informations : info@marchforlife.be)
- 16 avril : Veillée pour la Vie à Bruxelles (les informations suivront) ;
- 17 avril : Marche pour la Vie au Mont des Arts (Bruxelles) à 15 heures.
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Défense de la Vie, Eglise, Foi, Société, Solidarité, Spiritualité 0 commentaire -
25 mars - 10 avril 2016 : Ostension de la Sainte Tunique du Christ d'Argenteuil
-
Réforme liturgique : Mgr Bugnini se justifie, post mortem
Les notes enfin publiées de Mgr Annibale Bugnini sur sa réforme de la liturgie nous donnent l’occasion de réfléchir profondément sur une histoire dans laquelle nous sommes encore engagés. Lu sur le site « France Catholique » :
En juillet 1975 Mgr Annibale Bugnini, tout-puissant artisan de la réforme liturgique consécutive au Concile Vatican II, disparaissait soudain dans une trappe. Il n’en sortait, quelque temps plus tard, que pour aller occuper le poste peu envié de pro-nonce à Téhéran, pratiquement au moment où l’ayatollah Khomeiny prenait le pouvoir en Iran. Il n’allait pas tarder à succomber à la maladie, non sans s’être assuré que ses notes, déjà préparées pour l’édition, pourraient voir le jour en un livre qui le justifierait.
Paru en italien en 1997, puis en anglais, ce livre attendait son édition française. Celle-ci sort aujourd’hui, et on ne peut s’empêcher de voir une coïncidence, pas forcément fortuite, avec la publication également tardive des Mémoires de Louis Bouyer. L’oratorien français, connu surtout par son grand livre Le Mystère pascal travailla avec Bugnini au sein du Consilium pour l’application de la Constitution conciliaire sur la Liturgie sacrée et il a laissé de lui un portrait terrible, l’accusant d’avoir trompé la confiance de Paul VI et œuvré de façon toute personnelle pour aboutir à une réforme bâclée et incohérente.
Personnage controversé, par conséquent, et encore mal connu, il laisse une postérité mêlée : à côté d’admirateurs inconditionnels, il s’en trouve beaucoup pour l’accuser de tous les maux d’une réforme qui ne fait pas l’unanimité des catholiques. L’ouvrage que nous recensons ne constitue en aucune façon des Mémoires. Il se partage en deux : une partie historique intitulée « grandes étapes » qui donne une perspective cavalière sur les trente ans qui vont des premiers linéaments de l’idée de réforme liturgique (sous Pie XII) jusqu’à ce qu’il considère comme son aboutissement. Annibale Bugnini a été mêlé à toutes les phases de cette histoire, mais il lui manque le recul qui permettrait d’évaluer l’importance des différents tournants et de percevoir les faiblesses. Puis vient une partie plus descriptive où, pour chaque domaine de la réforme (missel, office divin, etc.), il récapitule les projets, délibérations et décisions prises. Puisé aux sources, cet ouvrage est évidemment un outil incomparable pour démêler l’écheveau des dix années intenses qui ont vu disparaître une cohérence séculaire et s’instaurer un rite en grande partie nouveau. On comprend mieux ce qui fit la force et la faiblesse du personnage. Sa force, c’est une puissance de travail impressionnante, capable de mettre en mouvement une formidable machine qui avança à marche forcée pendant ces années pour produire plus de textes que l’Église n’en avait jamais connus, c’est son entregent, sa capacité à s’entourer d’experts de compétence sans doute inégale, mais qui comptaient, malgré tout, parmi les plus capables de l’époque.
Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, liturgie, Livres - Publications, Spiritualité 0 commentaire -
Amoureuse de Jean-Paul II ?
Tous les médias d’ "information" en ont parlé hier comme d’un « scoop ». A presse stupide, juste réponse de Bernard Lecomte. Lu sur le blog « Salon beige" :
« Le scoop de la BBC sur la correspondance du pape Jean-Paul II avec Mme Tymieniecka n'en est pas un. Sur son blog, Bernard Lecomte écrit :
"Médias sans mémoire ! Voilà que la BBC, à son tour, en fait des tonnes sur la relation entretenue entre Karol Wojtyla et Anna-Teresa Tymienicka dans les années 1973-76, comme si c’était un scoop. Alors que cette sympathique philosophe américaine, d'origine polonaise, figure évidemment dans toutes les biographies de Jean-Paul II (cinq pages dans la mienne).C’est elle qui fit connaître en Occident les travaux philosophiques du futur pape et qui lui ménagea de riches contacts aux Etats-Unis, notamment à Harvard. Qu’elle fût d’abord intéressée, puis fascinée, puis amoureuse de lui n’a jamais fait aucun doute (même son mari l'a confirmé !) tout comme le fait que le cardinal Wojtyla ait gentiment mais fermement résisté à ses avances !"
De son côté, la bibliothèque nationale polonaise a précisé lundi dans un communiqué que « les thèses formulées par des médias ne trouvent aucune confirmation dans le contenu des lettres de Jean Paul II à Anna Tymieniecka qui font partie des collections de la bibliothèque nationale » et rappelle que la relation du pape avec Teresa Tymieniecka n'était « ni confidentielle, ni exceptionnelle ».
Ref. Amoureuse de Jean-Paul II ?
Sur le blog du « Suisse Romain », on peut lire ce bref communiqué du cardinal Dziwisz, ancien secrétaire de Jean-Paul II, qui suffit amplement pour envoyer promener les journaleux : "Qui a vécu aux côtés de Saint Jean-Paul II, sait très bien qu'il n'y a pas de place pour la malice. Karol Wojtilà , un homme libre et transparent, n'avait pas de complexe car c'était un homme très pur qui respectait chaque personne et toutes les situations de vie. La pureté est l'unique clef de lecture avec laquelle toute sa vie exemplaire et sainte doit être interprétée."
Source: Piotr Studnicki, porte parole du Cardinal de Cracovie
JPSC
Lire également : http://reinformation.tv/lettres-jean-paul-ii-anna-teresa-tymienecka-amie-medias-dolhein-51400-2/
Lien permanent Catégories : Actualité, Livres - Publications, Médias, Spiritualité, Témoignages 4 commentaires -
Vient de paraître chez Gallimard : « Simon Leys, Navigateur entre les mondes »
Philippe Paquet publie une biographie magistrale de l’écrivain belge. L’auteur des "Habits neufs du président Mao" fut un brillantissime intellectuel. Compte-rendu de Guy Duplat dans « La Libre » sous l’intitulé « Simon Leys, la passion de la vérité ».
"Bernard Pivot qui avait reçu Simon Leys à "Apostrophes" pour une émission mémorable, écrivait en 2011 : "Simon Leys est l’écrivain vivant que j’admire le plus au monde. Son érudition, sa lucidité (premier intellectuel à dénoncer les crimes de la Révolution culturelle), son courage (injurié, diffamé par les nombreux et influents admirateurs français de Mao), ses talents de sinologue, de conteur, d’historien, de critique, de traducteur, d’écrivain tout simplement, dans sa pratique d’une langue élégante, précise, efficace, sa modestie, sa gentillesse, sa générosité."
Philippe Paquet, journaliste à "La Libre Belgique" et sinologue, reprend tous ces aspects de la personnalité de Simon Leys dans la monumentale biographie qu’il publie chez Gallimard. Il n’y parle pas du "petit tas de secrets" qu’est la vie de tout homme, disait Malraux, mais dresse son portrait intellectuel et littéraire. Si on admet que l’intelligence et l’érudition peuvent être jouissives, on comprendra que ces près de 700 pages se lisent d’un souffle, avec une joie profonde.
Simon Leys (1935-2014), ce fut d’abord "Les Habits neufs du président Mao", bombe à fragmentation qui explosa en 1971, en pleine vague maolâtre en France. Un Belge (son vrai nom était Pierre Ryckmans), qui fut sept ans enseignant à Hong Kong et était devenu un grand sinologue, installé alors à Canberra en Australie, y démontrait que "le Roi est nu", que "la Grande révolution culturelle prolétarienne" n’avait rien de culturel mais tout d’une sanglante lutte interne pour le pouvoir dans la tradition des pires empereurs de jadis.
Ce livre allait à l’encontre de toutes les thèses portées en France, par les intellectuels, de Barthes à Kristeva et Sollers, aveuglés par la Chine écarlate.
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Culture, Foi, Histoire, Idées, International, Livres - Publications, Politique, Société, Spiritualité, Témoignages 0 commentaire -
La clé du déplacement du pape au Mexique
Lu sur le site du Figaro (Jean-Marie Guénois):
L'énigme de la longue prière silencieuse du pape devant la Vierge de Guadalupe
Lors de son voyage au Mexique, le Souverain pontife s'est recueilli devant l'emblématique figure mariale. Une manière pour le pape François de rappeller qu'il refuse de séparer prière et action sociale.
Pourquoi le pape François a-t-il maintenu, samedi soir, dans un programme pourtant très chargé un temps de prière, seul et en silence, d'une vingtaine de minutes devant l'image de la Vierge de Guadalupe au cœur de Mexico? C'est peut-être, à la fois l'énigme mais aussi la clé de ce déplacement au Mexique, son 12e voyage, où François est en visite pastorale jusqu'à mercredi soir.
Il est très rare, en effet, dans un voyage aussi officiel de voir le pape se recueillir ainsi de très longues minutes mais François y tenait. C'est ainsi qu'à la fin de la messe célébrée dans ce qui est le plus grand sanctuaire marial du monde devant plus de 40.000 personnes où l'on vénère depuis 1531 une image de la Vierge, sainte patronne de toute l'Amérique, le pape s'est isolé dans une petite pièce, «le camerin», derrière le grand autel de la basilique, ce qui lui permettait de se trouver à hauteur et à proximité immédiate de cette icône.
Peut-être confiera-t-il un jour le sens profond de cette prière mais il a dit, tout au long de cette première journée au Mexique qu'il ne serait jamais venu visiter ce pays - il n'est pas encore allé en Argentine son pays natal - sans ce rendez-vous de Guadalupe. «Je ne pouvais pas ne pas venir! a-t-il lancé, samedi matin aux 130 évêques du Mexique. Le successeur de Pierre, appelé du lointain sud latino-américain, pouvait-il se priver de l'opportunité de poser son regard sur la «Vierge Morenita» (la ‘vierge métisse', représentée sur la fameuse image)?». Voilà sans doute la clé de ce voyage dont l'acte le plus important, d'ordre spirituel se trouve pour le pape, dans ce sanctuaire phare de l'Amérique où 20 millions de personnes défilent chaque année.
Quant à l'énigme, le pape a dévoilé à plusieurs reprises, samedi, ce qu'il perçoit du message de ce lieu: «La ‘‘Vierge Morenita'' nous enseigne que l'unique force capable de conquérir le cœur des hommes est la tendresse de Dieu a-t-il expliqué aux évêques. Ce qui enchante et attire, ce qui fait fléchir et vainc, ce qui ouvre et déchaîne, ce n'est pas la force des instruments ou la dureté de la loi, mais la faiblesse toute-puissante de l'amour divin, qui est la force irrésistible de sa douceur et la promesse irréversible de sa miséricorde.»
Puis, samedi soir, lors de l'homélie de la messe, il a confié: «Marie continue d'être présente à nous tous, surtout à ceux qui sentent ‘qu'ils ne valent rien'. Ce choix de la Vierge, disons préférentiel, n'a été contre personne mais il est en faveur de tous.»
De fait la dominante de tous les rendez-vous de déplacement mexicain est axée sur la question de la justice sociale parce que François refuse se séparer vie spirituelle et action sociale. Samedi matin, devant le président de la République, Enrique Pena Nieto, le pape a déclaré: «Il revient, de façon spéciale, aux dirigeants de la vie sociale, culturelle et politique, de travailler pour offrir à tous les citoyens l'opportunité d'être de dignes acteurs de leur propre destin, dans leur famille et dans tous les domaines où se développe la société humaine, en leur facilitant un accès réel aux biens matériels et spirituels indispensables: logement décent, travail digne, nourriture, justice réelle, sécurité effective, un environnement sain et de paix.»
Lire l'homélie du pape lors de la messe au sanctuaire de Guadalupe
-
Lutter contre les tentations : prédication du Père Zanotti-Sorkine pour le 1er dimanche du Carême
Prédication (17 février 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 4, 1-13) pour le premier dimanche du Careme.
http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org
Évangile : La tentation de Jésus (Luc 4, 1-13) (http://aelf.org)Après son baptême, Jésus, rempli de l'Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; il fut conduit par l'Esprit à travers le désert où, pendant quarante jours, il fut mis à l'épreuve par le démon. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim. Le démon lui dit alors : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. » Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n'est pas seulement de pain que l'homme doit vivre. » Le démon l'emmena alors plus haut, et lui fit voir d'un seul regard tous les royaumes de la terre. Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir, et la gloire de ces royaumes, car cela m'appartient et je le donne à qui je veux. Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. » Jésus lui répondit : « Il est écrit : Tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu, et c'est lui seul que tu adoreras. » Puis le démon le conduisit à Jérusalem, il le plaça au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi à ses anges l'ordre de te garder ; et encore : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus répondit : « Il est dit : Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu. » Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le démon s'éloigna de Jésus jusqu'au moment fixé.
Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Eglise, Foi, Spiritualité 0 commentaire -
Une méthode simple pour commencer à croire
De Frédéric Aimard sur le site de France Catholique :
La méthode simple pour commencer à croire (Pierre Durieux)
C’est un petit livre écrit et soigneusement mis en page par un spécialiste de la communication qui a le sens de la formule et de l’humour. Il s’inspire, pour la forme, d’un célèbre guide pratique pour arrêter de fumer (La méthode simple pour arrêter de fumer), mais son objectif est plus intellectuel et spirituel, touchant à la philosophie et à la théologie.
Il s’agit de donner un début de réponse à toute personne qui s’interroge peu ou prou sur l’existence ou non de Dieu !Et le résultat est plutôt convaincant, parce qu’on voit vite qu’il s’agit d’une expérience partagée, très personnelle et donc attachante, voire émouvante sous le strass du style un peu publicitaire, mais où il y a aussi des perles poétiques, dès l’avant-propos, par exemple sur l’infinie et obligée délicatesse de Dieu s’adressant aux hommes.
Un premier chapitre fait penser à du Brunor, dans sa série de bandes dessinées sur les « Indices pensables » qui nous fait réfléchir sur les incroyables lumières dont a bénéficié le « petit peuple hébreux ». Un second chapitre nous rapproche du docteur Patrick Tellier qui écrit des livres sur les miracles. Il y a donc ceux à qui le Messie avait été annoncé. Et ceux qui constatent de visu qu’il est venu et qu’il agit aujourd’hui. Pierre Durieux atteste de ce qu’il a vu et compris lui-même à partir du moment où il a cherché. Et il nous invite à faire comme lui. Mais, dans le chapitre suivant, il en appelle à des témoins que personne ne peut vraiment récuser : les saints « qui continuent la présence de Dieu sur terre. Dans le présent, maintenant ». Si on ne devait citer qu’un nom : Mère Teresa.
Le court chapitre suivant aborde la question fondamentale de la présence du Mal, de la souffrance, ce qui fait vraiment douter du sens de la vie… C’est habilement dit et devrait ouvrir certains esprits révoltés.La question de la culpabilité suit… Avant une deuxième partie qui commence par l’affirmation du bonheur de croire, bonheur pas seulement céleste mais aussi terrestre. Puis une troisième sur la manière de vivre de sa foi, dans laquelle Pierre Durieux explique, sans fausse pudeur, comment il prie, seul, puis comment la prière avec les autres et la liturgie lui sont bienfaisantes.
La conclusion s’adresse aux chrétiens démotivés pour qu’ils se réapproprient tous les signes qui appellent les hommes vers la vie intérieure, au lieu de les laisser copier et dénaturer par le monde moderne où l’image est reine mais vidée de tout sens. La question des signes est d’ailleurs si cruciale aux yeux de l’auteur qu’il en redonne une définition en annexe après sa belle prière de la fin ou plutôt du début… Vous comprendrez, en lisant, que, décidément, « la foi n’est pas ce que vous croyez »...
-
Xavier Dijon ou l'éthique du lien
Lu sur le site de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique :
Le choc des valeurs de la bioéthique : entretien pour un débat à deux voix entre le médecin Yvon Englert et le Père Xavier Dijon !
Dans le cadre du Collège Belgique, Yvon Englert et Xavier Dijon donneront une conférence à deux voix, le 8 mars prochain au Palais des Académies de Bruxelles, intitulée Le choc des valeurs de la bioéthique. Nous nous sommes entretenu avec les deux conférenciers séparément afin d’introduire ce débat qui, inévitablement, va faire s’entrechoquer deux conceptions de la vie et donc deux voies de la bioéthique. Un entretien apéritif en quelque sorte ! (...)
Xavier Dijon est professeur émérite de l’Université de Namur, prêtre de la Compagnie de Jésus, auteur également d’un nombre important d’ouvrages et d’articles consacrés notamment aux statuts théologique, éthique et juridique du corps. Somme toute, une vie vouée à l’esprit et au corps lorsque ces derniers manifestent un lien et une parole couplés au service de la communauté. Son accueil pour cet entretien a été à l’avenant de ses ambitions et nous n’avons pas été déçu. Que du contraire !
Xavier Dijon, comment appréhendez-vous, de votre côté, le choc des valeurs de la bioéthique ?
X.D. : Il faut savoir, tout d’abord, que ma formation a commencé par le droit, ce qui m’a permis d’aborder la bioéthique par le biais de la relation entre les personnes. Ma thèse a été consacrée aux droits de la personnalité, non pas donc les droits réels mais ceux qui touchent la personne elle-même, avec le droit sur le corps. Je suis donc entré dans la bioéthique par la perspective juridique de la relation d’un sujet à son propre corps. Y a-t-il une relation juridique d’un sujet à son corps ? Saint-Thomas dit : « Je ne suis pas propriétaire de mon corps, je suis usufruitier ». Ce qui veut dire que j’utilise (usus) mon corps et que j’ai des enfants (fructus) mais, je n’ai pas l’abusus, je ne peux pas le détruire. Lorsque j’ai un droit subjectif sur la chose, j’ai le droit de la vendre ou de la détruire mais si vous appliquez cela au corps, il n’y a pas de pouvoir sur le corps puisque je ne peux pas en disposer. Lorsqu’une femme dit avoir un droit sur son corps, un droit de protection joue mais, en principe, pas de disposition.
En participant au Comité consultatif de bioéthique, je voyais que les gens s’orientaient vers une certaine légalisation de l’euthanasie, soit comme acte médical comme un autre, soit avec un contrôle a priori ou soit encore a posteriori. J’étais étonné qu’on évacue ainsi l’interdiction. J’ai donc plaidé pour l’interdit pénal. Donc, symboliquement au moins, l’euthanasie restait un homicide. Aujourd’hui, nous sommes devant tout le contraire avec l’ouverture aux mineurs, aux déments et lors de souffrance psychique insupportable. Dans ce contexte, j’essaye de comprendre les positions de l’Église qui dit chaque fois non, à l’euthanasie, à l’avortement, à la procréation médicalement assistée ou à la gestation pour autrui.Lien permanent Catégories : Actualité, Bioéthique, Débats, Défense de la Vie, Eglise, Ethique, Idées, Santé, Société, Spiritualité 0 commentaire -
Liège: 24 heures pour le Seigneur
Pour en savoir plus
Les équipes diocésaines des vicariats « Annoncer l’Evangile » et « Evangile et Vie » ont mis les petits plats dans les grands pour vous offrir une journée hors du commun : un événement d’Église d’abord qui rassemblera, nous l’espérons, des chrétiens de tous les âges et des quatre coins de l’horizon du diocèse de Liège. Des approches multiples aussi pour approfondir et vivre diverses facettes de la miséricorde et du pardon dans la vie quotidienne, dans son expression sacramentelle, dans l’engagement au service et dans le monde aussi... Une invitation largement ouverte, une expérience à vivre !
Olivier Windels,
Vicaire épiscopal, coordinateur des « 24h pour le Seigneur ».
Les détails que nous pouvons donner à ce jour :
Comme nous avons eu l’occasion de le présenter dans « Eglise de Liège » (janvier-février 2016, p. 29), les « 24 heures pour le Seigneur » se dérouleront en quatre phases :
- La première, le vendredi 4 mars, sur un mode plus jeune mais ouvert à tous, débutera à 18h00 à la Cathédrale
18h00 : Entrée priante dans les 24h, lecture de la Parole et chants.
19h00 : Animation autour du thème de la miséricorde : témoignage, extrait vidéo …
19h30 : Eucharistie simple autour de notre évêque
20h30 : Veillée de la miséricorde animée par le groupe Nightfever : jeunes et adultes admis !
21h45 : simultanément : Concert du groupe Jesus’trip
Prolongation de la prière silencieuse d’adoration
- La deuxième, toujours à la Cathédrale : longue nuit de prière et d’adoration ; relais – prière pris en charge par divers groupes de jeunes et de moins jeunes. Pour les jeunes, expériences de rencontres solidaires.
- La troisième, le samedi 5 mars, à travers toute la ville de Liège, 22 animations sont proposées en continu de 9h30 à 16h15 autour du thème de la miséricorde et du pardon. Chacun, en groupe ou individuellement, choisira au gré de ses désirs et composera son « menu »; on peut arriver quand on veut et repartir de même (voir l’article d’Eglise de Liège cité).
Les différentes animations (sous réserve de légères modifications de détail de dernière minute !) :
A la Cathédrale : lecture continue de la Parole de Dieu
Au Carmel de Cornillon : Silence et adoration du Saint-Sacrement.
A Saint-Remacle : quand la musique parle de miséricorde : pièces d’orgue commentées
A Saint-Nicolas : quand les images parlent de miséricorde : extrait du film « Human » échanges.
A Saint-Pholien : permanence de confessions individuelles et d’écoute fraternelle.
A Saint-Louis : A l’écoute d’une Parole de miséricorde. Partage biblique.
A Notre-Dame des Anges : Peut-on sortir de la violence ? Animation participative.
A Sainte-Véronique : Nourrir l’affamé, vêtir ceux qui sont nus… Témoignage.
A Saint-François de Sales : On ne joue pas avec la miséricorde !!! ... Et pourquoi pas ???
Découvrir la beauté de la miséricorde à travers le jeu. Animations pour petits et grands.
Au Saint-Sacrement : Silence et adoration guidée du Saint-Sacrement.
A l’abbaye des bénédictines : A l’écoute d’une Parole de miséricorde. Partage biblique.
A Saint-Jean : Peut-on tout pardonner ? Mini-conférence
A Saint-Christophe : L’expérience d’être pardonné. Témoignage d’un ex-détenu.
A Saint-Jacques : Résoudre les causes structurelles de la pauvreté. Qu’est-ce que la dette publique, quel impact de celle-ci sur l’économie et la société ? Animation pour un public peu ou pas averti..
Au Grand séminaire : Altruisme et compassion. Réflexion à partir de la pensée de Matthieu Ricard.
A Saint-Denis : Un retable de la miséricorde ; permanence de confessions et d’écoute fraternelle
A Sainte-Catherine : Chanter la miséricorde : découvrir et approfondir quelques chants.
Saint-Barthélemy : l’Islam et le Dieu de la miséricorde. Témoignage.
Chapelle des Filles de la Croix : La réconciliation, un sacrement méconnu. Mini-conférence.
A Saint-Servais : L’attention à l’autre et le pardon dans le couple. Animation, échanges.
A Saint-Martin : Saint Martin, un modèle de miséricorde et de générosité. Animation adultes, jeunes, enfants.
A Sainte-Marguerite : Quand la miséricorde passe aux actes d’Entraide et de Fraternité… Animation.
- La quatrième, 17h00 à la Cathédrale : célébration ecclésiale de la réconciliation autour de notre évêque.
Un fascicule plus complet sera réalisé d’ici peu ; il précisera davantage le contenu des animations ; il aidera à s’orienter dans la ville (plan situant les diverses églises) ; il donnera des indications pour le parking éventuel ; il signalera des lieux où l’on peut se rendre pour manger son pique-nique.
Ce fascicule vous sera envoyé par mail sur simple demande à l’adresse suivante :
Ces informations seront également disponibles dès que possible sur le site du Diocèse ainsi que celui du Vicariat « Annoncer l’Évangile » : www.annoncerlevangile.be
JPSC
-
Carême : jeûne et miséricorde
Lu sur le site « Aleteia »
Pour que vous viviez à fond cette année Sainte, l’Aide à l’Église en détresse a fait appel aux service de l’abbé Amar. Après sa recette du jeûne, place au coaching Miséricordieux. C’est en effet urgent de se perfectionner en la matière, car 2016 est l’année absolue de la Miséricorde, la vraie! Mais attention, l’abbé prévient : « Devenir miséricordieux, ce n’est pas seulement de la gonflette, c’est un vrai entraînement de fond ». Alors calculez dès à présent votre IMC, indice de miséricorde, et suivez le guide : « pour augmenter votre IMC en moins d’1 an et vous sentir divinement bien, suivez mes conseils et astuces, pour un esprit sain(t) dans un corps sain! », conseille le père Amar. Suivez pas à pas sa méthode et perdez chaque jour un peu plus cette rancune, ces préjugés et ce dédain qui vous encombrent.
Enfilez un shirt, une paire de baskets et place à l’expert : primo, « augmentez votre bonté », secundo, « musclez votre compassion », tertio courrez vous confesser et enfin quatro, boostez votre pardon!
Ref. Calculez votre Indice de Miséricorde !
JPSC