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Spiritualité - Page 374

  • 3e dimanche du Carême : Convertissons-nous (homélie du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine)

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    Prédication pour le 3e dimanche du Carême (3 mars 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 8, 1-9);  http://www.delamoureneclats.fr

    Évangile : Sans cesse, Dieu nous invite à nous convertir (Luc 13, 1-9)

    Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. » Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le ! À quoi bon le laisser épuiser le sol ?' Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.' »

  • Liège, 4-5 mars : se mobiliser 24 heures pour le Seigneur

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    LOGO.jpgDu 4 au 5 mars 2016 - les 24 heures pour le Seigneur

    Liège à l'heure de la réconciliation avec les "24 heures pour le Seigneur" organisées un peu partout dans le monde (extrait du communiqué de Presse du Vicariat Annoncer l’Évangile du 22 janvier 2016). Le pape Francois invite tous les chrétiens du monde entier et les chercheurs de Dieu à vivre joyeusement 24 heures pour le Seigneur au seuil du 4ème dimanche de carême, les 4 et 5 mars prochains.

    Dans le cadre de la grande année jubilaire de la miséricorde, le pape François dit : «Le Seigneur ne se lasse jamais de nous pardonner. C’est nous qui nous lassons de demander pardon. Disons toujours merci à Dieu, surtout pour sa patience et sa miséricorde ». Le diocèse de Liège proposera plus de 20 animations dans la ville consacrées à la réconciliation et à la miséricorde.

    La miséricorde, c’est le cœur de l’Evangile. Miséricorde vient de deux mots latins : « Miserere » et « cordis », « misère » et « cœur ». Elle consiste à avoir le cœur qui bat pour les pauvres. Quoi de plus beau, de plus chaleureux, de plus courageux ! C’est aussi le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours.

    Olivier Windels, Vicaire épiscopal et coordinateur des « 24h pour le Seigneur » : « Pour cet évènement mondial des 24 heures pour le Seigneur, nous invitons les chrétiens et les chercheurs de sens à approfondir et vivre diverses facettes de la miséricorde et du pardon dans la vie quotidienne, dans son expression sacramentelle, dans l’engagement au service et dans le monde aussi...
    Une invitation largement ouverte, une expérience à vivre! ».

    Les grands rendez-vous des 4 et 5 mars à Liège

    Vendredi 4 mars, à la cathédrale
    À partir de 18h00 entrée priante dans les 24 heures et lecture biblique
    19h00 Introduction et messe festive pour tous, animée par les jeunes
    20h30 Grande veillée de la Miséricorde pour tous, de 16 à 96 ans – aussi par le collectif jeunes 
    NightFever Liège
    21h45 Concert du groupe
    Jesus’Trip, pour tous

    De 22h00 à 9h00, nuit de prière et d’adoration à la cathédrale, animée par des groupes et mouvements

    Samedi 5 mars, en ville et à la cathédrale
    9h30 Grand parcours dans la ville « à la découverte de la miséricorde ». 22 églises proposeront diverses animations tout au long de la journée, aussi pour enfants

    Thèmes (En savoir plus => http://www.24heurespourleseigneur.be/programme/parcours-dans-la-ville/) :

    Bible: Cathédrale Saint-Paul, Église Saint-Louis, Bénédictines, Église de la Paix Notre-Dame

    Adoration: Carmel de Cornillon, Église du Saint-Sacrement

    Musique: Église Saint-Remacle-au-Pont, Église Saint-Antoine et Sainte-Catherine

    Ouverture à l’autre: Église Saint-Nicolas, Église Sainte-Marie-des-Anges, Église Saint-Christophe, Grand Séminaire (Salle Saint-Lambert), Collégiale Saint-Barthélemy, Église Saint-Servais

    Pardon et sacrement: Église Saint-Pholien, Église Saint-François-de-Sales, Collégiale Saint-Jean-en-l’Isle, Collégiale Saint-Denis, Filles de la Croix / Chapelle Sainte-Croix

    Solidarité: Église Sainte-Véronique, Église Saint-Jacques-le-Mineur, Basilique Saint-Martin, Église Sainte-Marguerite

    17h00 Grande célébration de la Miséricorde à la cathédrale de Liège.

    Contact :
    Abbé Olivier Windels - Vicaire épiscopal « Annoncer l’Evangile »
    olivierwindels@liege.catho.be, Tel :  +32 (0)494/44.05.96
    rue des Prémontrés 40, 4000 Liège, Tel : +32 (0)4/220.53.82, contact@annoncerlevangile.be

    Téléchargements :   Tableau des propositions  (197 kb)

    www.24heurespourleseigneur.be

  • Qu’est-ce que la "miséricorde" ?

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    Sans-titre-12.jpgLa miséricorde n’est ni un vague sentiment de compassion à l’égard de la souffrance et de la misère des hommes, ni une fausse indulgence cherchant à faire table rase de l’injustice et du mal. La miséricorde est dans la volonté raisonnée et active de venir surmonter le mal physique et moral, d’imposer une limite au mal, le plus souvent en prenant sur soi, si possible, ce qui en est la cause, ou, à tout le moins, en écartant le mal, comme dans la parabole du Bon Samaritain. La miséricorde est, chez l’homme, la plus haute des vertus procédant de la charité ; elle est la clé de toutes les œuvres de Dieu.

    Nous pouvons constater deux grands types de présence du mal dans le monde actuel.

    C’est, d’une part, ce champ, malheureusement immense, du mal qui a pour origine la conduite humaine dévoyée, “ la perte des repères “ comme on dit, la conscience morale personnelle et collective qui n’exerce plus son rôle de poursuite du bien et laisse se déchaîner le mal.

    Mais c’est, d’autre part, un mal plus difficile à déceler et à identifier qui est précisément l’incapacité ou l’obscurcissement de l’intelligence et de la volonté à identifier le mal, à le désigner comme mal. La miséricorde est, sur ce point, la recherche de la vérité et le témoignage, miséricordieux et ferme, de ce qu’elle est. Quant à la conduite humaine égarée, source de tant de maux, le remède ne peut être que dans la repentance et le désir de se tourner à nouveau vers le bien. Mais par lui-même, l’homme laissé à ses seules forces ne le peut pas : il a besoin du secours de Dieu qui l’appelle inlassablement et avec grande tendresse à revenir à Lui. Il a besoin de la Miséricorde divine.

    La découverte de la miséricorde du Père, telle qu’elle se révèle dans la parabole de l’Enfant prodigue, permet de revenir vers lui avec confiance, de se repentir, de demander pardon dans la découverte et la reconnaissance de son amour patient et doux. (cf. 1 Co 13,4). La miséricorde est l’un des moteurs les plus forts pour aider les hommes à se détourner du mal, à lui imposer une limite, à réparer, à restaurer les injustices, les liens qui ont été bris Dans le pardon et la réconciliation, la miséricorde est une puissante limite au mal car elle l’empêche de proliférer, la haine appelant la haine, l’injustice, la violence la violence. Le pardon et la miséricorde brisent cet enchaînement en rétablissant la vérité, la justice, le droit et la bonté.

    La miséricorde de Dieu n’est limitée par rien, ni par l’ampleur et l’abîme du mal, ni par le nombre et la multitude des maux et des miséreux, ni par l’espace et le temps : “ Sa miséricorde s’étend d’âge en âge ”. Elle n’est limitée que par le refus de l’accueillir.

    (Mgr de Monléon, évêque émérite de Meaux)

    JPSC

  • Pédophilie : Monseigneur Léonard a rencontré Joël Devillet

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    Lu ce vendredi 26 février sur le site web de « La Libre » :

    « Une belle histoire, par les temps qui courent, ça fait du bien. Nous avons appris, jeudi, que, le dimanche 14 février, Joël Devillet, enfant de chœur d’Aubange abusé par un prêtre entre 1987 et 1991, avait reçu la visite, à son domicile, à Saint-Gilles, de Mgr Léonard, en partance pour la France, et que celui-ci lui avait présenté ses excuses, qu’il a acceptées.

    Joël Devillet reprochait à l’Eglise d’avoir tenté d’étouffer l’affaire et de lui avoir conseillé de ne pas porter plainte. Il estimait que Mgr Léonard, alors évêque de Namur, n’avait pas traité avec toute la sollicitude requise son dossier et avait porté l’affaire en justice.

    Débouté par le tribunal civil de Namur, en novembre 2013, Joël Devillet, 43 ans, avait obtenu, en appel, l’an passé, la condamnation de Mgr Léonard, la cour estimant que l’évêque avait "maintenu M. Devillet dans un sentiment d’injustice et d’abandon, entre 1996 et 2001, et participé à l’effondrement de sa structure psychique, à sa dévalorisation et aux troubles psychologiques ayant donné lieu à une incapacité de travail de 50 %".

    La cour avait condamné Mgr Léonard à indemniser la victime à raison de 10 000 euros. Depuis, comme il nous l’a lui-même raconté jeudi, Joël Devillet, 43 ans aujourd’hui, gardait au cœur une cicatrice. S’il avait remporté son combat judiciaire, il continuait à porter le poids de ce qu’il estimait être l’indifférence de l’Eglise et plus particulièrement du prélat.

    "Dimanche passé, j’étais à la maison et il devait être 18h30 quand le téléphone a sonné. J’ai décroché et j’ai entendu une voix qui me disait : "Je suis Mgr Léonard, je suis dans le quartier. Maintenant que les procès sont terminés, acceptes-tu que je vienne chez toi ?"

    Ce n’était pas une blague

    M.Devillet avoue avoir hésité quelques secondes, se demandant s’il était victime d’un mauvais plaisant."J’étais un peu paniqué, j’ai cru à une blague mais j’ai reconnu sa voix et j’ai dit oui."

    Mgr Léonard aurait encore demandé à son interlocuteur s’il y avait de la place pour se garer et vingt minutes plus tard il sonnait à la porte de Joël Devillet.

    "Je l’ai fait asseoir dans un fauteuil et lui ai demandé s’il voulait boire quelque chose, mais il a décliné l’invitation. Il avait peut-être peur que je l’empoisonne (rires). "

    La suite ? Plus d’une heure et demie d’une conversation à "cœur ouvert" où chacune des deux parties "a pu vider son sac". "J’ai dit tout ce qui me restait en travers de la gorge et Monseigneur Léonard s’est expliqué sur tous les points que je soulevais. Toutes ses réponses ne m’ont pas convaincu mais je peux dire qu’il m’a écouté. Et surtout, il s’est excusé, à deux reprises, pour les souffrances que j’avais endurées."

    Soulager sa conscience

    Certains ont pu croire que Mgr Léonard a tenté de manipuler Joël Devillet mais ce n’est pas du tout l’avis de ce dernier. "Il m’a dit qu’il voulait soulager sa conscience avant son départ en France et je l’ai cru. Il aurait pu m’adresser un courriel ou une lettre. Il a préféré un entretien face à face, seul à seul. Et je dois dire que cette rencontre m’a grandement apaisé."

    En 2015, Joël Devillet et l’évêque s’étaient croisés sur le plateau de "69 minutes sans chichis" (RTBF) mais, la procédure étant toujours en cours, ils n’avaient échangé que quelques mots. Mgr Léonard avait proposé à M. Devillet de lui écrire un mail, "mais je ne l’ai pas fait". Une rencontre, entre hommes, valait, en effet, mille fois mieux. 

    J-C. M » 

    Ref. Mgr Léonard a rencontré sa "victime", Joël Devillet

    JPSC

  • Et si le pape François avait (un peu/beaucoup) raison ?

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    L’Editorial de Cyril Brun sur Riposte Catholique :

    Et si le pape François avait (un peu/beaucoup) raison ?

    Je me souviens qu’au soir de l’élection de François « 1er », l’ami avec qui j’étais me dit avec une profonde tristesse dans la voix, «  oh là ! Ça m’ennuie, je sens que je vais avoir du mal à aimer ce pape ». En écho, je m’étais dit, « si Dieu n’est pas satisfait de ce choix, il saura rappeler ce nouveau pontife à Lui. »

    Il est un fait que le pape François dérange, bouscule, agace et déroute toutes les chapelles de l’Eglise catholique. Fervent défenseur de la vie, ses engagements anti-avortement sont une conviction personnelle affirmée bien avant son élection. Et cela ne laisse pas indifférents nombre de fidèles plutôt favorables à cet « acquis social ». De même, pour toute une frange dite progressiste des fidèles, les exhortations appuyées à la confession et le renouveau que le pape attend en la matière de cette année de la miséricorde font grincer des dents. Le ménage, lent et douloureux de la Curie dont nous ne percevons que de vagues effluves à l’occasion de quelques discours (celui notamment sur les maladies), le rappelle à une certaine sobriété (pour ne pas aller jusqu’à parler de pauvreté évangélique) n’est pas non plus du goût d’un certain conformisme installé ( à commencer par le mien).

    Il en va de même de ses nombreuses mains tendues aux autres confessions chrétiennes, parfois très éloignées, qui hérissent les catholiques dits « traditionalistes » ou « conservateurs », ou de ces « dérapages de langages » qui laissent pantois sur le recul attendu de la fonction pontificale.

    S’il est vrai que le pape François semble parfois parler « un peu vite » ou trop « spontanément », s’il est un fait que cela choque, peine et déstabilise bien des fidèles, il est cependant plus difficile de juger de l’intention profonde de ses démarches. Nous faisons tous l’expérience enrichissante de passer de subordonné à chef. Nous sommes, comme subordonnés souvent plus impétueux, plus prompts à trancher. Mais lorsque nous devenons chef, nous nous rendons compte que notre position nous donne accès à plus de responsabilités et aussi plus d’informations. Nous prenons alors, ès qualité, des décisions que, sans ces données, nous n’aurions pas pu prendre ni même imaginer comme subordonnés.  Avant de me faire tirer dessus à boulets rouges, je précise qu’il n’est pas dans mon propos ici de distribuer des bons ou des mauvais point au pape, mais simplement de souligner que d’où il est, il peut voir des choses que nous, de notre point de vue moins universel, nous ne pouvons qu’entrevoir. Cela n’empêche pas, et c’est notre rôle filial, de rester vigilants et de l’informer, si nous estimons cela nécessaire et juste et si nous en avons la compétence.

    Son encyclique, Laudato Si, rappelle, sans surprise, que la Curie vaticane ne maîtrise pas les questions économiques. Mais les réformes et le personnel entourant le pape devenant, en ce domaine, plus professionnel, les choses devraient évoluer. Au-delà de la décharge, peut-être caricaturale, contre le monde économique, perce cependant l’amour du pape pour les pauvres. Ce serait faire un procès d’intention que de n’y voir qu’une posture. Une fois passé l’agacement que peut susciter la radicalité du ton et des jugements, il est un fait que les pauvres prennent un visage sous la plume du pape François. Il ne s’agit pas, dans ses discours, ni dans cette encyclique, de la masse informe des pauvres. Au contraire, ils prennent un visage, une réalité et une épaisseur humaine, tant les plaies que creuse chaque pauvreté sont dépeintes avec une précision cinglante quoique toujours empreinte de pudeur.

    Il est vrai que le regard sur la pauvreté est clivant. Entre ceux qui la fuient pour différentes raisons et ceux qui l’adulent pour tout autant de raisons, elle tend à devenir parfois un absolu idéologique, voire un enjeu politique, là où le pape nous rappelle qu’il s’agit avant tout de détresses humaines cuisamment quotidiennes pour nombre d’hommes et de femmes.

  • Saint Joseph, image du Père

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    St Joseph et la paternité, parutions

    couv-st-joseph-246x300.jpgSaint Joseph, image du Père

    Jean-Paul DUMONTIER
    Jean-François FROGER
    Jean-Michel SANCHEZ
    éd. Grégoriennes, 2015

    Jusqu’à la fin du Moyen Âge, saint Joseph n’était honoré d’aucune fête spécifique, d’aucun culte particulier ni de dévotion publique connue. Pourtant, il reçut de Dieu une mission exceptionnelle : être l’époux de la Vierge Marie en gardant la vertu de chasteté et devenir par là même le père adoptif de celui qui devait se révéler le Messie, Fils de Dieu, Jésus.

    Or, dans toute famille humaine, le père tient ultimement sa paternité de Dieu qui se fait connaître comme « Père ».

    L’Église est un Corps institué par le Christ où la doctrine et les dévotions s’explicitent au fil des siècles. Au début de l’époque moderne, saint Joseph sort de l’effacement où il semble avoir été tenu par la dévotion, malgré son rôle d’époux et de père, souligné dans les Évangiles, et reçoit alors l’hommage d’un culte spécifique. L’Église propose à l’attention des fidèles le saint qui, par excellence, montre une paternité reçue de Dieu.

    Saint Joseph est aussi l’aboutissement de toute une lignée généalogique, révélatrice de cette véritable paternité, issue de l’Ancien Testament à travers le patriarche Jacob, son fils Joseph mais aussi d’une lignée de « figures » comme Moïse et David. Par ailleurs, l’Église propose la méditation sur plusieurs autres vertus du saint : modèle des travailleurs, patron de la bonne mort, patron de l’Église universelle, etc.

    Rôles et vertus admirablement illustrés par des artistes qui ont mis leur art au service de la foi et qui ont ainsi largement contribué à faire connaître et aimer saint Joseph.

    L’iconographie exceptionnelle de Jean-Paul Dumontier complète les approches historiques de Jean-Michel Sanchez, docteur en histoire de l’art et spécialiste de l’art sacré, et la contribution anthropologique que Jean-François Froger apporte en relisant les textes de l’Écriture Sainte concernant la différence féminin-masculin, révélatrice de la spécificité humaine de la « paternité » dans l’union en « une seule chair ».

    19,99 € au format e-book ou 35 € au format livre.

    ___________________________________
    – Les Actes du 2e symposium du Centre Français de Recherche et de Documentation sur Saint Joseph (CFRDJ), Beauvais, 2015 / une contribution :Saint Joseph et la « mission paternelle » : ce que celle-ci est devenue dans un monde post-chrétien et la manière dont elle peut y être redécouverte (p.93-105) / à commander à « ASBL CONGREGATION DU SAINT-ESPRIT EUROPE », rue de Merode 78 – 1060 Bruxelles – 15€ BE92 3101 0407 4723

    – Voir aussi les publications de Françoise Breynaert et ses vidéos sur le web

  • Liturgie : le silence est d'or

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    De tradinews :

    [Cardinal Sarah - L'Osservatore Romano- via La Croix] Le Silence dans la Liturgie

    SOURCE - Publié en italien dans l’Osservatore Romano du 30 janvier 2016 - en français par La Documentation Catholique dans La Croix - 4 février 2016

    Dans un texte publié dans l’Osservatore Romano du 30 janvier 2016, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements aborde le sens du silence dans la liturgie romaine. Son propos s’articule autour de quatre axes : le silence comme valeur ascétique chrétienne, le silence comme condition de la prière contemplative, le silence prévu par les normes liturgiques, l’importance du silence pour la qualité de la liturgie. 
    La DC

    Beaucoup de fidèles se plaignent avec raison de l’absence de silence dans certaines formes de célébration de notre liturgie romaine. Il nous a donc semblé important, dans cette brève étude, de rappeler le sens du silence en tant que valeur ascétique chrétienne, et donc comme une condition nécessaire pour une prière profonde et contemplative, sans oublier aussi que des temps de silence sont officiellement prévus lors de la célébration de la sainte Eucharistie, afin de mettre en évidence l’importance du silence pour un renouveau liturgique de qualité.

    1. Le silence comme valeur ascétique chrétienne

    Au sens négatif, le silence est l’absence de bruit. Il peut être extérieur ou intérieur. Le silence extérieur concerne l’absence de silence aussi bien en paroles qu’en actions (bruits de portes, de véhicules, de marteaux-piqueurs, d’avions, le fonctionnement bruyant des appareils de photographie, souvent accompagné de l’éblouissement des flashes, et aussi cette horrible forêt des téléphones portables, qui sont brandis à bout de bras au cours de nos liturgies eucharistiques). Le silence vertueux – voire mystique – doit évidemment se distinguer du silence réprobateur, du refus d’adresser la parole, du silence d’omission par couardise, égoïsme ou dureté de cœur.

    Bien entendu, le silence extérieur est un exercice ascétique de maîtrise dans l’usage de la parole. Avant tout, il peut être bon de rappeler ce qu’est l’ascèse, ce mot qui est loin d’être porté au pinacle de notre société de consommation, et même, il faut l’avouer, qui effraie nos contemporains, y compris très souvent les chrétiens, qui subissent l’influence de l’esprit du monde. Alors, qu’est-ce que l’ascèse ? L’ascèse est un moyen indispensable qui nous aide à enlever de notre vie tout ce qui l’alourdit, c’est-à-dire ce qui entrave notre vie spirituelle ou intérieure, et donc ce qui constitue un obstacle à la prière. Oui, c’est bien dans la prière, que Dieu nous communique sa Vie, c’est-à-dire manifeste sa présence dans notre âme en l’irriguant des flots de son Amour trinitaire : le Père par le Fils dans l’Esprit Saint. Et la prière est essentiellement silence. Le bavardage, cette tendance à extérioriser tous les trésors de l’âme en les exprimant, est souverainement nuisible à la vie spirituelle. Emporté vers l’extérieur par son besoin de tout dire, le bavard ne peut qu’être loin de Dieu, superficiel et incapable de toute activité profonde.

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  • Moyen-Orient : les trois leçons des martyrs

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    Du Cardinal-Archevêque de Milan, Angelo Scola, sur le site Oasis (oasiscenter.eu) :

    Les trois leçons des martyrs

    Il n’existe qu’un mot pour dire ce qui arrive aux chrétiens au Moyen-Orient : martyre. Le témoin désarmé démasque le contre-témoignage du djihadiste et met à nu le virus qui a détruit des pays entiers, de la Syrie à l’Irak : la recherche de la victoire à tout prix, par l’anéantissement de l’autre. L’Europe, distraite, trop longtemps repliée sur son propre narcissisme, se découvre, aujourd’hui, impuissante

    « L’histoire de l’Église, la véritable histoire de l’Église, est l’histoire des saints et des martyrs : les martyrs persécutés ». C’est en ces termes que le pape François1 rappelait récemment, avec une force singulière, tout le « cas sérieux » de l’existence chrétienne : le témoignage auquel chaque baptisé est appelé, même devant la persécution, même – si Dieu le lui demande – jusqu’à l’effusion du sang. C’est une réalité, prévue sans ambages dans le discours missionnaire du chapitre 10 de l’Évangile de Matthieu, et confirmée par 2 000 ans d’histoire. Mais la toucher de la main aujourd’hui parmi les réfugiés d’Erbil, comme j’ai pu le faire en juin dernier à l’invitation des Patriarches Béchara Raï et Louis Sako, est une expérience qui reste gravée dans la mémoire et dans le cœur. Elle confère une lumière nouvelle pour regarder les évènements tragiques du Moyen-Orient – les flammes d’une guerre qui ne semble pas s’apaiser – et leurs retombées sur une Europe trop apathique et repliée sur elle-même, qui ne semble que récemment se réveiller de la torpeur dans laquelle elle a sombré.

    Saint Maxime le Confesseur, reprenant une expression paulinienne (1Co 2,16), affirme qu’avoir « la pensée du Christ » signifie penser selon le Christ, mais surtout « Le penser en toutes choses »2 : tel est le sens de l’Incarnation, tel est le génie du Christianisme. Que signifie alors avoir la pensée (la mens) du Christ devant ce qui se passe au Moyen-Orient ? Je crois que cela signifie, avant même toutes les considérations géopolitiques, économiques ou stratégiques, se trouver devant une simple constatation : sur ces terres, c’est un martyre qui se consume. Ce fait, que nous avons du mal à regarder en face, a une importance énorme, j’en suis convaincu, non seulement pour l’Église, mais aussi pour une compréhension plus profonde à la fois des racines de la conflictualité persistante au Moyen-Orient, et de l’impuissance dans laquelle se débat l’Occident. La pensée du Christ est un principe qui explique le réel, tout le réel, et il me semble qu’elle nous confie ici au moins trois leçons.

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  • La béatification de Juste Takayama Ukon, un samouraï chrétien, martyr (1552-1615)

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    samurai.jpgLu sur le site des Missions Etrangères de Paris :

    Béatification d’un samouraï chrétien, martyr : Juste Takayama Ukon (1552-1615)

    Le pape François a autorisé, le 21 janvier, la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret de béatification comme martyr du « Serviteur de Dieu » Justo Takayama Ukon (1552-1615), laïc japonais, samouraï converti au christianisme.

    Cette annonce est l’aboutissement d’une décision de la Conférence des évêques catholiques du Japon qui remonte à 1930, d’introduire à Rome le dossier de béatification de Takayama Ukon. Reprise à la fin de la guerre en 1946, elle fut relancée en mai 1963, deux ans avant la commémoration du 350e anniversaire de sa mort. Elle fut officiellement reprise en 1965, l’année de la clôture du concile Vatican II, car cette demande avait une valeur particulière pour l’Eglise du Japon du fait que jusqu’alors les martyrs japonais avaient été reconnus en groupe : les 26 martyrs de Nagasaki mis à mort le 25 février 1597 et canonisés en 1862 et 205 autres martyrs, morts entre 1617 et 1632 et béatifiés par Pie IX en 1867 (sans omettre les 188 martyrs morts entre 1603 et 1639 et béatifiés par Jean-Paul II le 20 novembre 2008). Juste Ukon deviendra donc le premier martyr béatifié à l’occasion d’une cérémonie à lui seul dédiée.

    Selon Mgr Kikuchi, évêque de Niigata, « Ukon n’a pas été mis à mort comme on pu l’être les autres martyrs du Japon. Nombreux sont les catholiques japonais aujourd’hui à penser que le martyre n’a rien à voir avec leur vie dans le Japon contemporain car ils ne risquent pas d’être mis à mort au nom de leur foi en Christ. Mais ce que nous dit la vie d’Ukon, c’est que la mort ‘in odium fidei’ n’est pas la seule voie vers le martyre : une vie de martyr, c’est aussi une vie par laquelle on donne tout à Dieu, on renonce à tout pour l’amour de Dieu ».

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  • Guide du Carême : le jeûne et l'abstinence

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    Guide du Carême (Arnaud Dumouch)
    1° Les lois de l'Eglise sur le jeûne et l'abstinence.
    2° Les Lois du coeur et de Dieu pour vivifier ces lois de l'Eglise : Jeûner sur son défaut majeur.
    Jeûner dans trois but : - Se maîtriser mieux; Mieux servir Dieu et le prochain - Acquérir la charité et l'humilité.

    Lire aussi : http://www.hommenouveau.fr/1600/religion/pour-le-careme--le-pape-invite-a-la-conversion.htm

  • J'ai osé le christianisme...

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    Au-delà du charme et de la beauté de ses chansons, voici le message profond, étonnant, lumineux, rafraichissant, vivifiant, apaisant, doux, réconfortant que Michel Delpech nous a laissé en rejoignant le Ciel. Une parole d'homme, parole d'artiste, parole de chrétien... Un cadeau !

    «J’ai cru guérir de ce cancer de la langue qui m’a touché en février 2013. Je me suis trompé. Il est revenu. Il y a une guerre au fond de ma gorge. Je me bats, je travaille à guérir. Pour un chanteur, perdre sa voix, c’est la pire épreuve. Depuis l’âge de 18 ans, la chanson est toute ma vie. Deux cents chansons en cinquante ans de carrière, dont trente “tubes”.
     
    Curieusement, alors que je vis pour ma voix et par ma voix, je n’ai pas interpellé Dieu, je ne me suis jamais dit que ce qui m’arrivait était injuste. Peut-être parce que je commence à vivre non plus par ma voix, mais par la foi ? Pour parodier le titre d’une mes chansons – “Le Loir et Cher” –, je dis aujourd’hui : “La foi m’est chère”.

    Mon premier cancer avait mis ma vie spirituelle en veilleuse. Je ne pouvais plus lire, ni me nourrir intellectuellement, moi qui suis féru de théologie. Cette rechute me révèle que la vie spirituelle ne se loge pas dans l’intellect, mais qu’elle est la VIE même – la vie de Dieu qui irradie tout l’être, et pas seulement la tête.

    Je suis profondément croyant. J’ai vécu un jour un “choc religieux” à Jérusalem, où j’ai rencontré le Christ. Je visitai le Saint-Sépulcre avec ma femme, et là, pressé pourtant par de nombreux pèlerins, soudain, devant le Tombeau, je m’agenouille et me voilà chrétien. Un peu comme Frossard, Claudel, Clavel – d’un coup. En l’espace d’un instant, Jésus est entré dans ma vie, dans mon cœur. C’était très doux. J’ai immédiatement eu la sensation que j’étais sauvé. Tout ce qui m’était arrivé auparavant devenait caduc. La seule chose que je ne remette jamais en doute, c’est l’existence de Dieu.

    Je suis d’un naturel plutôt ténébreux, un hypersensible qui s’en fait pour un rien. Je crois savoir où est la sagesse à force de lectures et de rencontres, mais je ne l’ai pas encore trouvée. Or, dans cette chambre d’hôpital, depuis des mois, curieusement, je n’ai jamais été aussi apaisé. Ce “re-cancer” ne m’a pas brisé : je crois qu’il me grandit.

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  • Concert à La Cambre, 10 mars : "les 7 paroles du Christ" de Théodore Dubois

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    Les Grandes Heures de la Cambre vous proposent

    Jeudi 10 Mars à 20h
     
    à l'Abbaye Notre Dame de la Cambre
          
    " Les 7 Paroles du Christ "
     
    de THÉODORE DUBOIS
    Successeur de  César Franck et de Camille Saint Saëns
    Maitre de Chapelle Sainte Clotilde et de la Madeleine
     
        Un évènement exceptionnel
    Fruit de 4 ans de recherche et de travail d’Anthony Vigneron et joué avec l'accompagnement
    orchestral de l'époque 
               
    Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et
    l’ensemble Vocal de l'Abbaye de la Cambre
     
    Solistes : Julie Calbète, Ivan Goossens, Marcel Vanaud,
    Mathias Lecomte à l'orgue
          sous la direction la direction d'Anthony Vigneron 
     
        Un grand concert à retenir dans l'agenda! Des places à réserver sans tarder !!!!!