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Spiritualité - Page 374

  • Une émission avec Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, sur KTO

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    Emission spéciale avec Mgr Delville, évêque de Liège, sur KTO

    Pour la Fête-Dieu, les catholiques étaient en procession dans les rues de Liège à la suite du Saint-Sacrement. Il y a 3 ans, l'évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, a repris cette tradition ancienne. Dans l'émission La Vie des Diocèses, il revient sur le sens de cette fête du Corps et du Sang du Christ d'origine liégeoise avec l'inspiration de sainte Julienne de Cornillon, et sur son attachement à cette procession organisée par la Pastorale urbaine. Mgr Delville remet également en perspective l'engagement de l'Eglise pour le respect de la vie humaine notamment pour les personnes en fin de vie, mais aussi sa vigilance sur les conditions de détention dans les prisons en Belgique. Il partage également sa vision de l'évangélisation dans son diocèse.

    Diffusé le 25/06/2016 02:28 et 25/06/2016 06:15
    sur VOO (canal 144), Proximus (299) ou SFR (94).

    Bon début d'été,
    KTO Belgique asbl

  • 21 - 29 juin : GRANDE NEUVAINE AU COEUR IMMACULÉ DE MARIE DANS LES PAROISSES DE SAINTE CATHERINE À BRUXELLES ET SAINT JOSEPH À UCCLE

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    Du mardi 21 juin au mercredi 29 juin


    GRANDE NEUVAINE AU COEUR IMMACULÉ DE MARIE DANS LES PAROISSES DE SAINTE CATHERINE À BRUXELLES ET SAINT JOSEPH À UCCLE

    Nous prierons pour le diocèse de Malines-Bruxelles, ses évêques, ses prêtres et ses séminaristes, en particulier ceux de la Fraternité des Saints Apôtres.

    Nous vous proposons de vivre ce temps de prière chez soi ou en paroisse à l’église sainte Catherine (après les messes de 18h15).

    Le dernier jour de la neuvaine le 29 juin…

    Aura lieu une grande veillée d’adoration, de prières et d’action de grâces de 19h30 à 21h à l’église saint Catherine (Bruxelles)

    Nous remercierons pour cette année riche de vie paroissiale, pour nos prêtres et séminaristes et nous demanderons à Dieu de combler de grâces la Fraternité des Saints Apôtres.

    Dans cette veillée, nous ferons un acte d’espérance radical, nous renouvèlerons notre foi en la puissance de Notre Dieu, de la Vierge Marie, de la cohorte des saints et des anges du Ciel. Nous leur demandons d’ouvrir les coeurs de chacun à l’Amour de Dieu, de faire briller en chacun des évêques, des prêtres et des séminaristes du diocèse la joie de l’unique Vérité.

    – Télécharger la Neuvaine –   (fr)
    – Télécharger la Neuvaine –   (nl)

    Venez nombreux ! 

    A Jésus par Marie.

  • L'Alliance Saint Jean-Marie Vianney : quand des laïcs assurent un jeûne permanent pour soutenir les prêtres

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    Du site de l'Homme Nouveau (Geneviève Esquier) :

    Une Alliance pour les prêtres

    Une Alliance pour les prêtres

    Lancée en Espagne puis présente en France et en Belgique, l’Alliance Saint-Jean-Marie-Vianney regroupe en majorité des laïcs de tous âges, tous volontaires, qui en se relayant assurent un jeûne permanent pour les prêtres.  Sa secrétaire pour la France présente cette œuvre de miséricorde peu commune.

    L’Alliance Saint-Jean-Marie-Vianney existe depuis moins de cinq ans mais déjà, elle réunit de nombreux laïcs volontaires de tous âges dans un jeûne permanent pour le sacerdoce. D’où est venue cette initiative ?

    Viviane : Tout a commencé en septembre 2012, à Villanueva de la Cañada, en Espagne. Un prêtre a sollicité une de ses filles spirituelles, en lui proposant de prier pour un jeune prêtre sur le point de quitter son sacerdoce. La réponse à sa demande a très vite permis la création d’une chaîne de dix personnes qui à tour de rôle acceptaient de jeûner au pain et à l’eau pour porter ce prêtre ! Pendant trois années, nous avons jeûné de manière privée mais en formant une chaîne permanente.

    À partir de ce moment-là, d’une façon ou d’une autre les intentions de prière pour des prêtres en difficulté ont commencé à nous arriver nombreuses ! Nous nous sommes alors organisés en une « Alliance » et avons choisi le saint Curé d’Ars comme patron de notre action, d’où notre nom : l’« Alliance Saint-Jean-Marie-Vianney » (ASJMV).

    Cela se passait en Espagne, mais au bout de trois années, l’un des membres de cette chaîne a dû venir s’installer en France pour raisons professionnelles. Après avoir pris conseil auprès d’un prêtre, cette personne organisa alors la première chaîne française pour l’ASJMV, il y a presque deux ans. Tout de suite les priants volontaires sollicités pour cette première chaîne française ont largement répondu : aujourd’hui nous sommes déjà 75 Français se relayant à tour de rôle en un jeûne permanent. Quant aux intentions de prière pour les prêtres en difficulté, elles affluent nombreuses, hélas !

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  • Mobilisation pour les Saints Apôtres à Sainte-Catherine

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    http://www.rtbf.be/auvio/detail_manif-contre-l-exclusion-de-la-fraternite-des-saints-apotres?id=2120175

    Un journal italien - Tempi - rend compte de ce surprenant épisode de la vie de l'Eglise de Belgique : http://www.tempi.it/chiesa-di-bruxelles-vuole-privarsi-dei-frutti-magnifici-della-fraternita-dei-santi-apostoli#.V2bmZruLS72

    Et encore : http://www.lastampa.it/2016/06/21/blogs/san-pietro-e-dintorni/bruxelles-chiede-aiuto-al-papa-ChpcV8UWB40Mkmlha3DrnI/pagina.html

  • 12e dimanche du temps ordinaire : la profession de foi de Pierre

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    Prédication pour le 12e dimanche du temps ordinaire (archive du 23 juin 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 9, 18-24)

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Confession de foi de Pierre et annonce de la Passion (Luc 9, 18-24)

    Un jour, Jésus priait à l'écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? » Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un prophète d'autrefois qui serait ressuscité. » Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prit la parole et répondit : « Le Messie de Dieu. » Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. » Il disait aussi à la foule : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera.

  • Quand Michel Onfray déplore la désacralisation dans l’Eglise postconciliaire…

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    JPSC

  • Le célibat du prêtre proclame que le Christ préfère chacun d'entre nous

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    Un témoignage du nouvel évêque auxiliaire de Lyon, Mgr Emmanuel Gobilliard publié par le blog « Salon beige » :

    Gobilliard.JPG« Monseigneur Emmanuel Gobilliard, nouvel évêque auxiliaire de Lyon, a vécu à Madagascar. Il y a écrit des lettres qu'il envoyait à ses amis en France. Voici un extrait d'une de ces lettres, qu'il a tardé à envoyer parce qu'elle traitait du sujet si difficile et incompris du célibat des prêtres. Un très beau texte :

    [...] "Quelques jours après mon retour de Nohona je suis retourné à Fianarantsoa pour continuer à donner mon enseignement aux séminaristes. Le trajet a été épique –une partie de la route s’étant affaissée à la suite des inondations-et je suis arrivé tout juste pour assurer mon premier cours, épuisé avant d’avoir commencé. Cette fatigue, je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment, n’était pas que physique. L’expérience pascale que j’avais vécue m’avait providentiellement préparé à ce cours de morale sexuelle que je devais donner. La fatigue nous aide parfois à être plus vrais, plus directs. L’expérience nous permet d’ajouter à cette vérité, qui peut être abrupte, la sincérité.

    Ainsi, lorsque, poursuivant mon enseignement, un séminariste m’a demandé si j’avais vraiment choisi le célibat en décidant d’entrer au séminaire, je lui ai répondu : « Non…comment veux-tu qu’à 21 ans on puisse choisir librement de renoncer à ce à quoi tout notre être, notre corps et notre âme aspire ? » La discussion s’est poursuivie, et le soir, je me suis reposé la question en essayant d’être le plus honnête possible, c’est-à-dire en essayant de ne pas me réfugier derrière des réponses pieuses, ou institutionnelles…en tout cas derrière des réponses qui suscitent, chez ceux qui les entendent, l’admiration -cousine de l’incompréhension- davantage que l’envie de devenir prêtre. Il arrive en effet qu’on fasse peur aux jeunes, parce que notre vie fait peur, et parce que, par orgueil, nous nous présentons un peu trop comme des « extra-terrestres » que Dieu par sa grâce aurait « guéri » de tout désir sexuel, et dont la sensibilité aurait été comblée par l’amour de Dieu. Tout cela est faux !

    Le célibat est une croix ; le fait de ne pas avoir d’enfant est une vraie souffrance. Ce choix, il faut de nombreuses années pour le comprendre et un solide bon sens pour, l’ayant compris, en rendre grâce ! C’est dans la mesure où nous vivons notre célibat comme une blessure, avec humilité, et non pas comme une victoire illusoire sur la nature que nous pouvons y trouver une joie…bien plus, une fécondité. En entrant au séminaire, j’ai été attiré par la vocation sacerdotale et j’en ai accepté le célibat parce que je n’avais pas le choix. Si j’avais eu le choix, je me serais peut être marié. Pour choisir, en vérité le célibat, il faut faire une rencontre authentique et bouleversante, il faut vivre un authentique coup de foudre. Souvent, avec Dieu, cette rencontre est progressive, faite de lumière mais aussi de nuits. Nous entrons progressivement dans le mystère de la rencontre avec Dieu parce qu’il ne force pas notre sensibilité. Le geste par lequel nous nous engageons au célibat est significatif. L’évêque nous demande de faire un pas en avant pour « exprimer notre résolution ». Ce pas m’a toujours fait penser à l’épreuve infligée à Harrison Ford à la fin d’un des épisodes d’Indiana Jones. Il doit franchir un précipice en marchant dans le vide. Si mes souvenirs sont bons, la poutre apparaît à mesure que le héros avance ! La foi, c’est un peu cela : accepter d’avancer et de ne comprendre qu’à mesure qu’on avance.

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  • Sous le soleil de Dieu : des chanoines pour l'éternité

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    De Stéphen Vallet sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau »

    « Alors que l’Europe souffre d’une terrible crise des vocations, l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, puisant à la riche spiritualité de saint François de Sales, entend servir l’Église en lui offrant chaque année de nouveaux prêtres. Petit tour d’horizon avec son prieur général, Mgr Gilles Wach, sur cet Institut à la romanité clairement assumée et doucement proposée, esprit salésien oblige.

    Institut du Christ Roi.png

    L’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, dont vous êtes le Prieur général, vient de voir le Saint-Siège reconnaître ses Constitutions. Qu’est-ce que cette situation change désormais pour vous ? Que signifie le fait d’être un institut de droit pontifical ? 

    Mgr Gilles Wach : Depuis sa fondation en 1990, l’Institut a suivi les étapes canoniques habituelles pour les sociétés de vie apostoliques cléricales. Les choses se sont faites progressivement et pacifiquement, malgré le contexte de crise dans l’Église. 

    Pendant dix-huit ans, nous étions de droit diocésain et nous bénéficions de la bienveillance, d’abord de l’évêque de Mouila, Mgr Obamba, puis des différents archevêques de Florence, les cardinaux Piovannelli et Antonelli.

    Nos prêtres ont vite été présents sur trois continents. Il devenait naturel que nous dépendions directement du Saint-Siège. Nous avons donc été reconnus de droit pontifical en 2008 après une enquête soigneuse : tous les évêques avec lesquels nous exercions un apostolat ont été interrogés. Depuis cette date, l’Ordinaire de l’Institut est son prieur général, qui est à la tête de chanoines séculiers répandus dans différentes maisons érigées canoniquement par lui-même à travers le monde.

    À l’issue d’une visite canonique menée par S. Exc. Mgr Bacqué, nonce apostolique, le Saint-Siège a définitivement approuvé nos constitutions le 29 janvier 2016. 

    Rien ne change en revanche dans nos relations avec les évêques diocésains : nous ne nous installons dans un diocèse que si nous sommes appelés par eux. Puis, une convention est passée entre l’évêque du lieu et moi-même, comme ordinaire de l’Institut ; celle-ci fixe les modalités de notre présence. Nous répondons aux nombreux appels des évêques pour travailler avec eux et leur presbyterium.

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  • Un martyr de la Révolution française et une carmélite bientôt sur les autels

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    De Radio Vatican :

    Le Pape François va canoniser deux nouveaux saints français

    Parmi eux Salomon Leclercq, éducateur membre des frères des écoles chrétiennes, mort en martyr pour avoir refusé de prêter le serment de constitution civile du clergé qui, après le renversement de la monarchie, donnait à l’État le contrôle sur l’Église de France. Le religieux vécut dans la clandestinité à Paris avant d’être arrêté en août 1792 et enfermé à la prison des Carmes où, avec 190 autres ecclésiastiques, il fut sauvagement tué à coups d’épée lors des massacres de septembre. Il a été béatifié en 1926 par le Pape Pie IX.

    Parmi les futurs saints figure également une carmélite française emportée à l’âge de 26 ans par une grave maladie :  Elisabeth de la Sainte Trinité avait voulu faire de sa vie une louange de gloire à Dieu et avait choisi de s’abandonner à l’amour trinitaire. Elle développa une doctrine centrée sur l’habitation de Dieu dans la personne humaine. En 1960, le grand théologien suisse Hans Urs von Balthasar avait salué «la structure de son univers spirituel, le contenu et le style de sa pensée théologique d’une densité et d’une consistance sans défaut».

  • Quelle illusion vit l’homme d’aujourd’hui lorsqu’il ferme les yeux face à la maladie et au handicap !

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    Sur Radio Vatican :

    Le Pape François exhorte à entourer d’amour les personnes malades et handicapées

    RV - Le Pape François a présidé ce dimanche 12 juin 2016 au Vatican une messe solennelle à l’occasion du Jubilé des malades et des personnes handicapées, point d’orgue du cette année Sainte. Traduction en langue des signes, lecture en braille, et pour la première fois place Saint-Pierre, l’Évangile a été joué en scènes par des personnes avec un handicap mental. Les personnes malades et handicapés étaient donc protagonistes de cette célébration eucharistique. Ainsi la première lecture a été proclamée par une personne handicapée espagnole. La seconde, en anglais, par une jeune femme aveugle lisant en braille. Toutes ont été  traduites par des personnes malentendantes de divers pays. Cette messe a été précédée de plusieurs témoignages sur le handicap et la maladie. Le fondateur de la communauté de “l’Arche”, et “Foi et Lumière” Jean Vanier, a notamment envoyé du Canada un message vidéo.

    Dans son homélie, le Saint-Père rappelle que «le vrai sens de la vie comporte aussi l’acceptation de la souffrance et de la limite» soulignant que «le monde ne devient pas meilleur, parce que composé uniquement de personnes apparemment ‘‘parfaites’’ (…) mais lorsque croissent la solidarité entre les hommes, l’acceptation réciproque et le respect». Or déplore-t-il, «dans une époque où un certain soin du corps est devenu un mythe de masse et donc une affaire économique, ce qui est imparfait doit être masqué, parce que cela porte atteinte au bonheur et à la sérénité des privilégiés et met en crise le modèle dominant». «Il vaut mieux maintenir ces personnes séparées, dans une ‘‘enceinte’’ - peut-être dorée - ou dans les ‘‘réserves’’ du piétisme et de l’assistantialisme, afin qu’elles n’entravent pas le rythme du faux bien-être. Dans certains cas, on soutient même qu’il vaut mieux s’en débarrasser le plus tôt possible, parce qu’elles deviennent un poids économique insoutenable en un temps de crise».

    Face à la «pathologie de la tristesse», le Pape propose «la thérapie du sourire»

    En réalité, insiste le Pape François «quelle illusion vit l’homme d’aujourd’hui lorsqu’il ferme les yeux face à la maladie et au handicap» considérant «qu’une personne malade ou portant un handicap ne peut pas être heureuse, parce qu’elle est incapable de mener le style de vie imposé par la culture du plaisir et du divertissement». S’appuyant sur l’Evangile de ce dimanche (Lc 7, 36-8, 3), qui nous présente «une situation particulière de faiblesse», la femme pécheresse jugée et marginalisée que Jésus accueille et la défend, le Saint-Père démontre au contraire que «la fragilité elle-même peut devenir un réconfort et un soutien à notre solitude». «Que de personnes avec un handicap et souffrantes s’ouvrent de nouveau à la vie dès qu’elles découvrent qu’elles sont aimées ! » Aimer par Jésus dont «la tendresse est signe de l’amour que Dieu réserve à ceux qui souffrent et sont exclus». «Jésus est le médecin qui guérit avec le médicament de l’amour, parce qu’il prend sur lui notre souffrance et la rachète»souligne le Pape.

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  • 8 critères pour évaluer les nouveaux charismes dans l’Église

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    De Sébastien Maillard, sur le site du journal La Croix :

    Le Vatican donne 8 critères pour évaluer les nouveaux charismes dans l’Église

    Dans un document rendu public mardi 14 juin, la Congrégation pour la doctrine de la foi invite les évêques à bien évaluer les nouveaux charismes dans l’Eglise. Elle veut ainsi les guider dans la reconnaissance des diverses communautés charismatiques.

    Pourquoi un document sur les relations entre les évêques et les mouvements charismatiques ?

    À la suite du concile Vatican II, diverses communautés nouvelles ont émergé dans l’Église catholique, considérées comme inspirés par l’Esprit Saint. Après ce premier essor, la plupart de ces associations multiformes ont aujourd’hui perdu leur fondateur. Elles sont dans une phase de leur histoire qui appelle une « maturité ecclésiale », selon un document présenté mardi 14 juin mais préparé depuis 2000 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, l’un des plus importants dicastères de la Curie. L’objectif de ce texte, intitulé Iuvenescit Ecclesia (L’Église rajeunit) est d’éviter que ces mouvements croissent indépendamment du reste de l’Église mais y soient pleinement insérés. Sur 34 pages, cette « Lettre aux évêques sur la relation entre les dons hiérarchiques et charismatiques pour la vie et la mission de l’Église » apporte une clarification théologique et une impulsion pastorale pour « ne pas opposer, comme l’a souligné à la presse le cardinal Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, une 'Église de l’Esprit' et une 'Église de l’Institution' » mais faire valoir leur « co-essentialité ».

    Quel rapport a le pape François avec les mouvements charismatiques ?

    Très soutenues par Jean-Paul II dans leur visée évangélisatrice, les communautés charismatiques font face à un pape François exigeant envers elles, soucieux d’appuyer leur dynamisme sans que celui-ci ne se développe séparément des diocèses. Garant avant tout de l’unité dans l’Église, le pape argentin, qui a approuvé le document, est attaché à ce que les pasteurs marchent avec leur peuple, dans toute leur diversité. En même temps, il tient à ce qu’ils restent ouverts aux surprises de l’Esprit Saint, tout en faisant preuve de discernement.

    Comment les évêques doivent-ils accueillir ces communautés ?

    « La réalité qui prend corps en naissant d’un charisme doit jouir d’un temps opportun d’expérimentation et de sédimentation, qui fasse passer de l’enthousiasme des débuts à une configuration stable », reconnaît le Vatican dans ce document. Celui-ci invite les évêques à accompagner « avec bienveillance »un long « itinéraire de vérification ». À cette fin, la lettre tire du Magistère huit « critères pour le discernement des dons charismatiques dans les associations ecclésiales ». Parmi eux figurent l’élan « missionnaire » qui doit animer ces mouvements, leur acceptation de l’intégralité de la foi catholique et « donc éviter de s’aventurer au-delà de la doctrine », leur « réelle communion avec toute l’Église » et leur « disponibilité à la collaboration réciproque », la « présence de fruits spirituels de charité, joie paix et maturité humaine » et la « référence à la doctrine sociale de l’Église ».

    La liste des critères comprend aussi celui d’accepter « des moments d’épreuve dans le discernement des charismes », en allusion à des périodes où tel ou tel mouvement traverse une faiblesse ou une dérive passagères. « La naissance de tensions éventuelles exige de la part de tous la pratique d’une charité plus grande », recommande le Vatican.

    Les ordres religieux et instituts de vie consacrée sont-ils concernés ?

    Le document a été présenté mardi à la presse par le cardinal Müller accompagné du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques. Mais, pratique inhabituelle, le préfet de la Congrégation pour les religieux, le cardinal Joao Braz de Aviz, s’y est invité, s’asseyant parmi les journalistes. Une manière de manifester qu’il aurait souhaité être davantage associé à ce document qui, dit-il, « concerne la vie consacrée ». Le texte vise d’abord les communautés issues du Renouveau charismatique mais touche, en pratique, à des formes de vie consacrée et de vie apostolique. Les rapports entre évêques et congrégations religieuses doivent toutefois faire l’objet d’un futur document.

  • 11e dimanche du temps ordinaire : quand les pharisiens font passer la lettre avant l'esprit

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    Dirk Bouts, le repas chez Simon

    Prédication (archive du 16 juin 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 7, 36-50 ; 8, 1-3) pour le 11e dimanche du temps ordinaire.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : La pécheresse pardonnée à cause de son grand amour (Luc 7, 36-50; 8, 1-3)

    Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse. » Jésus prit la parole : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. — Parle, Maître. » Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante. Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? » Simon répondit : « C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. – Tu as raison », lui dit Jésus. Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds. Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds. Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour. » Puis il s'adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés ? » Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Va en paix ! » Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Chouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.